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D'UN
EXPOSÉ GÉOGNOSTICO-BOTANIQUE
DE LA
___ FLORE DU MONDE PRIMITIF.
EN IV CAHIERS,
À VE CO 61 PLANCHES
PAR LE
COMTE GASPARD STERNBERG
CONSEILLER INTIME DE SA MAJESTÉ IMPÉRIALE ROYALE APOSTOLIQUE, PRÉSIDENT DU
MUSÉE NATIONAL ET DE LA SOCIËTÉ D’AGRICULTURE EN BOHÈME, MEMBRE DE
PLUSIEURS ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS LITTÉRAIRES.
TRADUIT DE LALLEMAND | Gr
PAR LE Ne D
CO NT EE DE Dh 4 FT.
MINISTRE DE SA MAJESTÉ LE ROI DE BAVIÈRE PRÈS SA MAJESTÉ TRES - CHRÉTIENNE, MEMBRE DES ACADÉMIES DE
MUNICH ET DE Sr. PÉTERSBOURG, PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE RATISBONNE etc.
RATISBONNE,
IMPRIMÉ CHEZ LA VEUVE DE CHRISTOPHE ERNEST BRENCK.
ES
D'UN
EXPOSÉ GÉOGNOSTICO-BOTANIQUE
DE LA
FLORE DU MONDE PRIMITIF.
PARLE
COMTE GASPARD STERNBERG.
TEA LDLEL
PAR LE
CUMIE De RAF,
PREMIER CAHIER.
| RATISBONNE,
IMPRIMÉ CHEZ LA VEUVE DE CHRISTOPHE ERNEST BRENCK.
1, 6528.90
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D'UN EXPOSÉ GÉOGNOSTICO-BOTANIQUE
DE LA FLORE DU MONDE PRIMITIF.
Lie traces de la destruction d’un monde primitif ne pouvoient échapper aux regards des naturalistes
des différentes nations et des différens Age: ; elles sont trop généralement répandues sur la terre , et
trop à la portée de l'observateur, pour n’en point étre apperçues. Cependant on les réputa long-tems
trop indifférentes , pour leur accorder beaucoup d'attention.
Les Grècs et les Romains font mention de pétrifications ; parmi celles du règne végétal , les
carpolithes devinrent l’objet de quelques recherches. Leur forme extérieure leur fit grtaiement
attribuer des propriétés médicinales. |
Dans le serzième siècle on s’occupa avec ir de l'histoire naturelle ; mais Îles opinions les
vin bizarres régnoient encore à cette époque dans cette intéressante carrière , et ellet agravoient
extrêmement la tâche de ceux , qui auroient voulu tracer un tableau fidèle de l'état de la science.
Balthasar Klein fut un des premiers en Allemagne , qui pensa que le charbon de terre pouvoit
devoir sa formation au bois. a envoya à Mathiole un échantillon, où d’un côté la substance lig-
neuse avoit, selon lui, passé à l’état de pierre (in armeniacum lapidem), et de l’autre offroit
une couche de charbon de terre. Cette découverte fit grand plaisir à Mathiole ; et comme à cette
même époque on trouva dans les mines de Joachimsthal , à 150 toises de profondeur, un arbre
pétrifié , dont l'écorce conservoit encore un reste de ic ligneuse , il déclara, qu'il lui étoit
mawtenant clairement démontré , que la pierre pouvoit passer à l’état de charbon et le bois à l’état
de pierre, suivant qu’ils se trouvoient en contact avec les sucs lapidifiques ou charbonifiques ré-
pandus dans la nature.’)
C’est dans ce méme sens que dans une lettre à Aldrovandi il dit , que les pierres, qui par
leur nature sont incombustibles , si elles sont imprégnées d’un suc bitumineux , comme le Gagat,
41). Math. DE) 22 Bauh. lib. 3. 7 — Il existe ‘encore quelques restes de cet arbre à
Joachimsthal sous le nom d'arbre du déluge » On des trouve entre la Hieronymus- et Fiedlers-
Galerie , distantes 66 toises (Lachter sülig) entre elles. L'éloignement de ce point jusqu'a lou-
verture de la Galerie de la Lunette de Barbe est de 1554 toises, la hauteur verticale de 160
idem. — Le bois ; dont les fibres sont encore reconnoissables , a passé à Pétat de pétro-silex-noir
avec des veines de Spath calcaire , le tout enveloppe dans de la W ak (Wacke). Nous ne recherche-
rons point , si Mathiole na point pris cette enveloppe de W'ak pour l'écorce de Parbre.… Le bois
de palmier , que Mr. Fauj 1jas de St. F ond a trouvé dans le tuf volcanique sur la montagne de
Montecchio maggiore près Vicence, et dont il a donné la description dans les annales du
Musée t. IX. p. 388. , paroît avoir un grand rapport avec l'arbre de Joachimsthal. L'un et l'autre
ont la même couleur, et sont traversées par des cristallisations calcaires. Les arbres à écorce ma-
melonnée , gwon trouve dans le voisinage de ces palmiers, et que l'auteur croit être des fugères
arbres , appartiennent vraisemblablement à la famille des arbres à écorce écailleuse de la formation
4 *
4.
brûlent alors, s’enflamment et se reduisent ‘en cendres comme le bois ; ainsi que l’on peut le voir jour-
nellement dans le Pays-bas, où à défaut de bois on emploie ce fossile combustible. ?)
Aldrovandi même nous a fourni plusieurs gravures de plantes fossiles, qu’il paroît avoir pris
pour des conifères, puisqu'il leur a donné le nom de peucites, mais la descripuon répond plutôt à
des coraux ; elle est d’ailleurs si vague, qu’on reste en doute, si les dessins ont été faits pee nature
ou simplement de mémoire.?) -
Malgré lopinion prédominante alors, que tout ce qui faisoit parue du globe , avoit été créé
avec tre Klein et quelques autres naturalistes hazardèrent l'opinion, que les Carpolithes,
et les empreintes végétales, apportenoient à une végétation primitive. D’autres , au contraire, les
resardèrent comme le résidu ou la matrice du pétrole , Œui en avoit été séparé par l’acuon des
feux souterrains. 4) |
Mais quand &£ Sn ubla son Derbari du. dans lequel il étabie
les empreintes végétales comme preuves du déluge et les divisa en ie un : iiupiennes
et Dbidiluyicnnss : ; ce livre marqua une nouvelle époque en Allemagne.
Alors la Silésie , la Saxe , la Hesse produisirent aussi leurs preuves matérielles de cette grande
catastrophe , et CEE au kit scandale des vieux croyans qui, copiérmément à lesprit du siècle,
lançoient l’anathême contre ces innovations sacrilèges. l
Voici, comment s’exprime Beutinger dans sa Sylva subterranea; ,, Les opinions et
»raisons de ces naturalistes étant en partie entachées d’athéisme , en parue ridicules et sans
» fondement , on ne peut en aucune manière y adhérer, (C’est en effet une raison vraiment
_» puérile et ridicule que de prétendre , que les charbons de terre ne sont autre chose ) que des
» forêts ensevelies pan le déluge » €t que des troncs d'arbres décomposés dans la terre ! Les bonnes
» gens donnent aïnsi à connoître, qu’ils ont peu été sous terre ét ‘dans l’intérieur des minières,
> Car leurs raisons et motüfs n’ont absolument aucun fondement ni bon sens. 5)
Malgré cette tranchante et sévère décision , Popinion une fois émise, subsista : partout où
Von exploitoit des charbons de terre , il se UT des observateurs, qui donnoient des dessins,
où des notces, sur les carpolithes, les FORD PRES et les DÉUBLÉLE ES qu'ils trouvoient,
Mais les charbons de ierre ne furent dans le seizième ‘et RS ERESE siècle CPE comme
combustible , que dans les contrées dégarnies de bois.
Dans les pays bien boisés, p. e en Bohème ) on s’apphqua à à en tirer le Dit et Étus,
que les houilles contiennent. Nous voyons , que dans le seizième siècle divers marchands de
Leipsic avoient pris des acuons dans les mines de la seigneurie de Radnitz,f) qui alors appar-
tenoient aux comtes de Czernin; plusieurs dénominations , ‘» prés des soufrieries “HE ÉTAPE
autres indices , attestent encore anjonrd’ hui ce fait. |
_ Vraisemblablement les travaux entrepris à cette époque auront été subitement abandonnés
dans la guerre de trente ans. En 1816 on à en effet retrouvé sur place les outils et ustensiles
de fer , que les mineurs y avoint laissé. Les Ée sont tres régulièrement travaillées , et Pon |
en fait encore usage aujourd’hui. | | |
Dans de telles circonstances , et vu SE limites étroites ie la théologie rccordoit aux +
du charbon noir (houille), ‘ce qui permettroit dificilement d'admettre, que la formation de
Montecchio maggiore puisse être volcanique. Le nouveau Dictionnaire d'histoire
naturelle range larbre de Joachimsthal parmi les lignites ( Braunktohle). Linné, dans
le Musée Tessinien p. 104., le décrit sous le nom de Lythoxylon calcareum, et Loch-
ner, dans le Museum Besslerian UM p. 92., assure, qu'il est de la couleur et > la même
acte ) que le jaspe. Deux morceaux de cet arbre , conservés dans les collections du Musée
nati on a l à Pra gue, contredisent les trois opinions enoncées.
2) Lapides ipst, qui sua naiura flammis nunqguam flagrant , ubi tamen bituminoso succo
redundant , ut Gagates, perinde ac ugna exuruntur, vertunturque in cineres. . Id quod facile
hitun Llandri, Brabanti, et ali plures lai popul , qui Uignorum penuria hisce
lapidibus suos nd se Jovent ignes. Matth. epist. ed. Bauh. lib. 3, p. 145.
3) Aldrovandi, Museum metallicum ; edit. Bonon. 1648. p. 840.
4) Anthraces .. . . sedimentum, vel matrix olei petrae est, ope ignis mi à Jfusione
ab eo separatae et expulsae. Valent. in Mus. p.°257:
$) Johann Philipp Beutinger — Sylva subterranea. Halle, 693.
6) Inséré dans les actes de la ville de Radnitz le 20. Juin 1577...
SN ñ RE ne Cr
lations de la science, on ne pouvoit s'attendre à de grands progrès Cependant vers la moitié
du dix-huitième siècle, 1l parut un ouvrage de luxe qui renfermoit un nombre considérable de
pétrifications gravées et décrites avec une perfection jusqu'alors inconnue.
Mais malgré toutes les peines que Valch se donna, pour expliquer et définir les figures,
que Knorr avoit réunies et gravées, il ne put remédier au défaut d’indication précise des lieux,
et encore moins à celui d’exactitude dans les desseins mêmes. Nous lui devons néanmoins une
littérature assez complette des pétrifications.
Les ouvrages indiqués ci-dessus produisirent donc peu de résultats, et malgré la vie et le
mouvement qui vers le milieu du dix-huitième siècle se répendirent avec activité dans toutes les
parties des sciences, cette branche resta presque sans culture. Les mémoires des diverses Aca-
démies font seuls mention à cette époque de quelques objets isolés.
Dans les ouvrages sur les mines de charbon il est souvent fait mention des empreïntes vé-
gétales, mais avec abstraction des caractères ou rapporis botaniques et géognostiques: Morand,
dans l’art d’exploiter le charbon deterre leur a consacré un chapitre particulier, mais
tout ce que lon peut en induire, c’est que les mines de Valenciennes et deLiège fournis-
sent les mêmes empreintes, que lon avoit antérieurement trouvées en Angleterre eten Allemagne. 5)
Au commencement du dix-neuvième siècle Mr. Faujas de St. Fond ?) fit insérer dans les
Annales du Muséum quelques gravures us ne fossiles qu'il avoit trouvées à Roche-
sauve; ces empreintes n’appartenoient point à l’époque dé la formation de la houille schisteuse
(Schieferkohle), mais à une formation plus récente. |
J’ai déterminé quelques unes de ces Sgtres dans la Gazette botanique de Rosvis béafbrés s)
| En 1804 parut le PePatieg et jusqu? à présent l'unique cahier de la Flora der Vorwelt, de
Mr. de Schlotheim, où cette mauère est traitée purement sous le rapport d'histoire sé di
La premiere question , qui y est débattue, c’est de savoir, s1 les analogues de ces em-
preintes et de la plûpart des autres PE APN existent encore, ou bien,
s’ils ne se rencontrent plus, de manière que l’on doive les considérer comme
des espèces appartenantes à une création antérieure et détruite? |
Jussieu croyoit, que nous ne trouvions que les empreintes du côté inférieur, où du re-
vers des feuilles. Îl avoit publié cette opinion dans les Mémoires de l'Académie; elle ‘est
ici victorieusement réfutée, ainsi que la théorie que ce grand Botaniste en avoit déduite.
Comme je me trouvois à Paris lorsque cet écrit me parvint, je profitai de la complaisance
prévenante, si ordinaire aux savans françois, qui nurent en effet, avec une bienveillance extrême,
leurs bibliothèques et leurs collections à ma disposition, et je fis insérer dans les annales: du
Musée °) une courte nouce: sur les tie dont je crus : connoître les analogues. Je terminois
en disant: ,,qu'avant de donner un libre cours à notre imagination, il étoit essentiel, de rassem-
bler un plus grand nombre de faits incontestables, dont les conséquences puissent se déduire
d'elles -mêmes.“ Pénétré de la vérité de cette maxime et ma destinée m’ayant, depuis 1809,
après la catastrophe de Ratisbonne, fixé en Bohême, au centre d’une grande formation de char-
bons fossiles, je pris les mesures les plus actives, pour diriger Pexploitation des mines de manière,
que les empreimtes que l’on y rencontre me fussent remises aussi entières, qu'il est ds PR
cela soit, vu la facilité, avec laquelle le schiste charbonneux se décompose.
Je fus assez Pe pour me procurer, soit de mes propres mines, soit d'autres contrées
de la Bohême, des troncs d’arbres entiers, avec les empreintes intactes de leur SFR, des arbus-
tes et fougères d'espèces absolument inconnues, et très certainement étrangères à à l'Europe. Je-
recueillis aussi diverses empreintes ou pétrifications de fruits et de graines, qui peutsétre jette-
_ront plus de lumière sur les divers degrès de la végétation du monde primitif,
Ces découvertes sont intimément liées aux faits généralement connus des arbres fossiles trou-
vés dans une potion verticale près de haie. et de H ainchen en Saxe, prés du Kiff-
häuser au Harz, à TRRAPRARUE près Saarbrük, et dans les mines de Mannebach es
IImenau. A |
Les nouvelles déldveres des arbres Rodin en Pot particulièrement celui trouvé pres
du village de Pennycuik non loin d’Edimbourg sur le bord de la rivière se Esk dé-
6) Morand Kunst auf Steinkohlen zu bauen 1. p. 250.
7) t. IT. p. 559. tab. 56— 57. 1803.
-8) ann..1804. Nr. 4. p. 49.
9) Annales du Muséum T. 7. p: 462. 4. 51. 52.
me 0
crit par Makenzie, ®) ainsi que le De: de Waldenburg én Silésie, découvert en
1807 dans une carrière de psamite (Brognart), dont Mr. Charpentier nous a donné des n0-
tions, viennent à l’appui de l'opinion que nous allons énoncer, quoique la description. BÉPERATNRE
et plus encore les observations botaniques, laissent encore beaucoup à désirer.
Les arbres fossiles des houilles de Wellesweiler dans le district des mines de nn
fronvés dans la lisière entre la troisième et la quatrième couche de la houille paroîssent appartenir
à la famille des palmiers, et par conséquant à la même époque de végétation que ceux des houl-
lières de la Bohême. Pour ne pas devenir diffus, nous renvoyons le lecteur à l'ouvrage de Mr.
le Pr. Nôgerath qui mérite une attention particuliére. #) |
_ Pour porter sur la végétation primitive un jugement assuré, iliest nécessaire d’étudier at-
tentivement la formation des charbons de terre. Il est essentiel de distinguer la houille (Schyrarz:
kohle) des différentes espèces des bois bitumineux que les Res rangent sous la caté-
gorie des lignites, ou Braunkohle. Il faut enfin classifiér,. soit les formations, soit les diverses
empreintes, sur le schiste fétide, la marne schisteuse calcaire, la porcellanite
(Kione ellanjaspis), la mine de fer oxidé RENE ou trade aprés. les changemens opé-
rés par la nature sur la face du globe. | | |
: Alors on se convaincra que la végétation a partagé en st Hé à commencer à la
seconde époque de la formation Sd dite et èn passant par la periode de la formation des
terrains secondaires (Flôtzformation) et celle des’ alluvions ; de sort de la surface du globe, et a
subi d'aussi grands changemens qu’elle. +6 F2
: Pour prouver cetie assertion, 1l faut Hété de faits connus, et en Hoaédanis par analogies,
tâcher de s'approcher de la vérité, en tant au moins que cela est mm : lorsqu'on la cherche
dans les profondeurs ténébreuses de la terre. | ;
Des hypotèses, qui ne peuvent être ramenées à re faits Se ne satisfont point fie
vateur ; elles écartent plutôt de la vérité, qu’elles n’en rapprochent. : Je veux donc essayer d’ex-
pliquer les différences dans la végétation par les différences dans les formations.
Le charbon noire (Schwarzkohle) où houille, appartient à la période des terrains Séconiues
(Elôtzformation). Le grès houillé, (traumate d’Aubuisson *) est son compagnon ordinaire, ainsi
que le schiste charboneux. Il se montre dans le grès blanc (Quadersandstein), dans le schiste
siliceux (Kieselschiefer), le schiste argileux (Brochart; Thonschiefer), le schiste d’alumine (Alaun-
schiefer), dans la chaux de la seconde formation, Œlôtzkalk) dans la formation trappéenne *?)
(Flôtztrappformation), et dans le porphire secondaire. Le grès rouge l'accompagne dans différents
pays; des couches de sable, d'argile, de terre glaise , le fer hydraté terreux ou \argileux, la
chaux coquillière le recouvrent. La végétation qui fut engloutie dans cette période, est donc
celle des montagnes primitives, antérieurement desséchées, et de toutes les sommites, qui à cette
époque s était au dessus de la masse des eaux, alors bien plus étendue qu'aujourdhur |
Les auteurs de la Propädeutik ont énoncé sur la formation des charbons de terre et
des houilles, une opinion conforme à celle que j'ai puisé dans lobservation de la nature #).
Les couches, ou bancs de charbon de terre s’éiendent ordinairement en lignes parallèles
pendant un grand nombre de lieues de suite dans une même direction, mais avec de fréquentes
inter ruphons. C’est ainsi que la formation des charbons de terre dass se, retrouye à Ca-
Lors à Ferre 84 et se se sur les bords du. Rhin ‘).
10) Bibl, univ. T. VIII. Jul. se 256, 7 IX 1818 P: bad. :
11) Jac. Nôgerath über aufrecht im Gehiragetsin rire etrrepne fossile Baumstämme.
Bonn. 1819. p. 452.
ss Liourage: géognostique de Mr. or r'étoit pas connu en Allemagne au mois de Juin
1819, époque à laquelle Mr. le Comte Bray s’est occupé de la traduction du texte allemand. Pour
éviter les mésentendus qui naissent si souvent des variantes flans la terminologie, j'ai fait ajouter
les nouvelles dénominations avec le nom des. auteurs. | … Note de l’auteur.
12) Je ne puis encore affirmer si la houille de la formation des trapps appartient à la pé-
riode de la formation secondaire, n'ayant encore trouvé aucune empreinte de plantes dans ses
charbons. |
15) Propadeutik p. 159.
14) Geognostische Urnrisse von Frankreich und Grossbritannien + vort DER Ta und Raurner,
Berlin 1810.
4 cn,
Une seconde. formation se montre non loin de Nantes, sur la côte de Brétagne et. près
de Quimper. . Une troisième paroît à Montpellier, Carcassone, été et s’en-
fonce très avant dans l'intérieur du pays.
La formauon de la houille en Bohéme commence dans la diregtion du sud-ouést à Merk-
lin, au cercle de Klattau, et finit au nord-est, au pied des monts sudettes (Riesenge-
birge) près Schazlar, d’où, repoussée par la: masse des montagnes primitives, elle se replie
sur Nachod. Le grès houillé, le schiste argileux et siliceux l’accompagnent dans les cercles de
Klattau, Pilsen, Rakonitz, et Beraun. Dans ce dernier cercle la howlle a pour limites,
au sud, du schiste traumatique, de la pierre calcaire coquillière, et du diurite de seconde forma-
tion; au nord, dans le cercle de Rakonitz, on rencontre aussi du basalte dans son Voisinage,
au surplus le ee neptunien du Dreikreuzberg près de dE est très différent de ce-
lui que l’on trouve au delà de la rivière d'Eger.
Le Kaolin,, qui se trouve en quantité are ces. environs, semble indiquer, que jadis des
montagnes primitives Ont existé dans ces contrées.
ne due se rattachaient-elles à la branche des nine primitives, qui se : etes de-
puis les cercles d’Ellbogen et de Saatz et suit la route par Buchau et Liebkowitz
jusque vers Petersbourg, et remplissaient l'intervalle jusqu'aux montagnes primitives du côté de
Reichenberg, absolument parallèles avec la formation: primitive du cercle d’'Ellbogen.
C'est cette chaîne de moniagnes, qui sépare la formation des houilles de celle des lignites,
qui n’en est distante que de peu de miles. Dans cet espace il ÿ a en exploitation peut-être
plus de quarante bancs ou couches de houille, à profondeurs diverses; leur gisement est con+
cave; elles forment des bassins en cul de chaudron, la plus grande puissance se trouve habi-
tuellement vers le milieu,. et l’affleurement vers les: quatre points de lhorizon, .à moins que le
mur ne rencontre une roche contre laquelle il s’appuie. |
Dans tous ces dépôts. on trouve des: empreintes végétales pareilles. |
Au delà des limites de la Bohéme, dans le comté de Glatz, et dans la haute Silésie, Je
grès houillé s’étand ; jusqu'aux montagnes primitives, et les couches de la houille suivent aussi
la direction de louëst vers l’est, en déclinant vers le sud, dans une espace de :douze miles
d'Allemagne entre le schiste traumatique et les roches calcaires secondaires et coquillières, %#)
La houille poursuit la même direction à travers la Pologne jusqu’en. Moldavie, mais 1l nous man-
quent encore des notions géognostiques, et des indications sur les plantes fossiles de ces contrées,
Partout où la formation secondaire s’est introduite dans la formation primitive, nous rencon-
trons également la houille au delà de la chaine des montagnes, qui forment la frontière entre
la Bohême et la Saxe; mais cette formation est plus souvent interrompue et plus variée, |
Dans les montagnes primitives, près de Schünfeldt en Saxe, une houuille sèche, déposer vues
du parties bitumineuses, se trouve resserrée dans le porphire see qui forme même quel-
quetois des lisières entre deux couches de houille, mais alors il est en: partie décomposé. : Au
dessus du porphire l’on trouve un congloniérat de porphire avec du gneis roulé, recouvert de
schiste charbonneux, dans lequel on reconnait quelquefois des empreintes de calamites et de
À
joncacées. Le grès, ou psamite rouge, forme la couche supérieure.
‘Près de Zwickau, en Saxe, les couches se suivent d’une manière absolument différente:
sur de la Wake, repose un filon ds basalte, mêlé quelquefois d’une couche de fer argileux , au
dessus duquel on trouve le grès blanc, qui renferme neuf à dix couches de houille, accompag-
née de schiste charbonneux qui contient des empreintes de calamites et de fougères.: Le
toit est formé par le psamite, qui est recouvert du grès ‘rouge, qui dans différentes parties de
_PAllemagne se trouve sous le mur de la houille, et qu'on nomme alors das Todtliegende,
en Angleterre, tantôt comme roche, entre les dépôts de la houille, et ressortant au jour, tan-
tôt déscendant avec la houille jusqu” à 150 jards de profondeur. )
Les couches de la houillé dans le Plauenschen-Grund près de Dresde ont A d'é-
tendue que celles de Zwickau et Schünfeld. En entrant en ce vallon, on trouve sur la
rive ganche de la rivière appelée Weiseritz, des montagnes de sienite traversé de filons ba-
saltiques ? à colonnes prismatiques horizontales. Contre le sienite s'appuie le porphire secondaire,
qui fait la base de la formation houillière. Au dessus du porphire repose le grès blanc, qui con.
tent quatre couches de ‘houille, inclinées quelquefois d’environ soixante-quinze degrès. : Le
L
sn
15) Karsten, Archis für Bergbäu und Hiüttenwesen. 1—2t% Heft.
10) Transactions of'the geological Society T. 1. p. 195 T. II. p. 285.
cnnememns 6 ant
schiste charbonneux avec les empreintes se rencontre parmi les couches et non dans les toûts,
parce que toute la masse semble avoir .suivi l’inégalité du terrain. Les crevasses, qui ont été la
suite de ce mouvement, sont remplies en guise de filons par le même conglomérat de: porphire
et de schiste argileux, qui paroïît être de la même masse qui a produite la montagne du VW in d-
| berg, sur la rive droite de la Weïiseritz.. Sur le schiste charbonneux, qui contient des em-
preintes de calamites, de fougères et une plante à feuilles verticillées très delicates, qui
paroît appartenir au Aron ox brin, on rencontre souvent _— lythomarge, et des filons
de spathe calcaire cristallisé. | | | |
= Les oryctognostes et les chimistes ue pas à ie ces trois PR pour des
espèces différentes du charbon de terre noire (Schwarzkohle, Werner) et de Pantracite. Sous
le rapport géognostique et botanique elles appartiennent à la même formation secondaire, et à la
méme végétation primitive, quoique peut-être à des époques différentes de cette même formation,
ainsi qu il paroït indiqué par la différence de la hauteur de leur gisement au dessus du niveau
de la mer, par la différence des conglomérats qu’on y rencontre, et par l’absence du bitume
_ dans celles de Schônfeld, qui abond dans celles du Plauenschen-Grund.
Maintenant (prenant la Bohéme pour exemple) transportons-nous; par la pensée au tems, Où
V'Elbe n’avoit point encore percé le rempart des rochers, qui s'opposoient à son passage, et où
tous les fleuves occupoient un niveau plus élevé; figurons-nous l’époque, où lalluvion, qui au-
jourd’hui recouvre les dépôts charbonneux, n’existoit pas, et où le charbon lui-même, comme
végétation, couvroit encore les montagnes; de quoi supposerons-nous, que les divers bassins au-
ront été remplis, si ce n’est d’eau, ds les os nues, plus ou moins liés entre eux, formoient
“un pays d’ilots (Binnenland),. | |
: Les fleuves qui n’étoient anciennement que des Dee et plus anciennement encore, Le.
_ de simples courants, auront roulés des montagnes primitives, qui bornent la Bohéme au sudet
à l’est, les végétaux qui les couvroient alors et les auront déposés dans les reservoirs du côté du
nord, qui est la partie la plus basse du royaume. La végétation d’un pays couvert de lacs et de
marais consiste, aù bord des eaux, en graminées, particulièrement en arundinacées et en di-
verses plantes aquatiques; sur les iles et collines élevées au dessus des eaux, mais dans leur voi-
sinage, en arbres, arbustes et fougères; et telle aussi nous retrouvons la végétation de ces tems
primiufs dans nos mines de char es. ou végétation ne comprend a un petit nombre de genres
et tout au plus 400 espèces. | |
Nous avons déjà plus dun ne que ler Végétaux, qui croïissent au bord dé eaux ont
_été jetés dans leur sein par des ouragans, et que le bois englouti dans le fond des lacs, passe
insensiblement à l’état de charbon par la voie humide. Les lacs de l’Affray, de Pierre-cha-
tel et de la Murs dans le département de l'Isère renferment dans leur sein de grands dépôts
de bois fossiles et, dans l'été, quand les eaux sont basses, les habiians des environs parviennent
à s’en procurer pour leur usage. oi |
Mais comme ces dépôts sont bien de récens, et que des circonstances MBUtenide ont con-
couru a leur formation, ils n’ont pas passé à l’état de houille.
Les végétaux, que diverses révolutions auront jetés dans des eaux, a avoir” as -tems
floité sur leur surface, jusqu’à ce que la pulpe des fruits ait été détruite par la putréfaction, et
que le noyau seul se fut conservé, et que les bois se soyent amollis et réduits à un état de
bouillie. Alors 1ls peuvent avoir été comprimés par le poids des alluvions superposées, de. ma-
nière que l'empreinte de lPécorce aplatie sera seule restée sur le toît du charbon. Une expé-
rience journalière nous prouve, que l’écorce des arbres se décompose et se dissout bien plus dif-
ficilement, que la fibre ligneuse; souvent nous voyons des chênes, des ulleuls, des saules, vé-
géter encore avec force, quoiqu'il men reste que l'écorce, *) Jusqu'à présent on n'a encore
trouvé aucun fruit à pulpe dans les mines de charbon, quoiqu’à l'inspection de quelques noyarx
on ait pu conjecturer, qu'ils avoient été renfermés dans une pulpe.
*) Ce phénomène est encore plus fréquent dans Polivier, qui semble ne végéter que par
Pécorce; mais ce qui appuie sur-tout lopinion de l'auteur c'est, que dans les grands forêts du
nord on rencontre souvent de grands arbres, sour-tout des bouleaux, renversés par milliers,
qui gisent sur le sol depuis plusieurs générations peut-être, et dont Pécorce est entièrernent
y 8 2 re : M è 3 ee, e A : : ; Ê se : :
conservée, au point, que lon peut marcher dessus, tandis que ioute la fibre ligneuse inte-
rieure est complètement décomposée et. détruite, Berrnardin de St. Pierre rapporte ce
même fait dans ses études de la nature. Note du traducteur.
TN D EE EN AR © PPS ON LORS Ve PSE 4e 27) End eo tre CAR 12 OU D Pr PAS CP OO EN TU LRU ROLE NE oz De FR =
M SORT ARS RS NE ee en TERMS EE DU PAIN Nu ve
—— 9 ——
Mais il nous faut encore fournir des exemples qui constatent que le bois, qui a long tems, êté
plongé dans l’eau, perd.sa forme ronde, et se réduit en bouillie.
Les petites iles marécageuses de Cla y-houts, situées sur la côte du eomté de Lainkolm,
et que l'on ne peut apperceyoir qu’à marée basse, consistent uniquement en débris de forêts sub-
mergées. Elles s'étendent cependant depuis Suton dans une longueur d’environ douze milles an-
glois sur un mille de largeur. Sir Jos. Banks et Mr. Malte-Brun, qui les ont visitées
en Septembre 1796,-et Mr. Cotrea de Serra, );y ont reconnus ‘positivement des troncs de
chênes, de pins, et de bouleaux, qui gisoient sur le sol, dispersés et jetés dans toutes les di-
rections. L’écorce de ces arbres, particulièrement celle re bouleaux, étoit prèsqu’entière, tan-
dis que la fibre ligneuse en étoit dissoute. et molle; les trones, les branches et les racines de
ces : arbres -étoient aplaties. La forme elliptique, qui indique une dissolution antécédante dans
_ l’eau, se remarque souvent dans-les bois fossiles. et. même. dans les pétrifications. … /
L'arbre. fossile trouvé dans ‘une, formation de. Jignites en, Umbrie, entre. IP, et
Rosaro, et dont Stellutti a publié la figure; 18) l'arbre pétrifié de - .Joachimsthal que Line
_ né fit représenter dans lé Muséum-Tessinianum,{#} les. arbres -pétrifiés, qui ont été irou-
vés près dé Malesitz an cercle de Pilsen en Bohéme, ainsi que d’autres arbres pétrifiés figu-
rés-dans Aldrovandi et dans. différens. oùvrages de ces tems, sont la. plupart .de forme. sliptiue.
C’est également dans cette forme qu’on les trouve dans la formation houillière près de Kau-
nitg, dans. le cercle. de Kaurzim; tandis que sur le toit du charbon même on les trouve tou-
_ jours aplatis. Ce n’est qu à se ileurweut des couches, où des enfoncemens du terrain peut-
être avolent produits ces: effets, qu on ir rit ste de: arbres < entiers a r forme x na-
‘türelle, verticalément placés,
L. formation de la houille paroît le és d’une précipitation successive sut un fond 'iné
gal. Lorsque la base, sur laquelle elle repose, étoit égale, les couches sont réculières et pa“
rallèles: leur pente se difigé des bords vers le milien du bassin en éul de drone , Lorsqu’ au
contraire la base étoit inégale, les couches son irrégulières, s'élèvent et s’abaissent, en suivant
les mouvemens du terrain, sûr lequel elles réposént, et leur . pa cause souvent des cre-
vasses remplies de corps étrangers par l’alluvions
Les empreintes des plantes sur le toit des Sarbhns. bte un ordre assez constant,
La première couche, qui: consiste le plus souvent en débris d'arbres dont l'écorce est rayée
longitudinalement, est recouverte avec une couche de: charbon épaisse de trois Où quatre lignes,
sur laquelle on datiagte. aussi la forme des empreintes, Rarement on trouve une feuille dans
ces dernières. |
La seconde couchg, . sil doit qui varie de couleurs et sue grains, contient
des empreintes d'arbres et dé joncacées; ils sont couchés ou les uns à côté des autres, où
les uns dessus les autres. Les. feuilles sont aux arbres, ou bien en couches à Côté,
ou au dessus d’eux. ne
Enfin: vient dla ‘troisième Hole: di un schiste ‘bitumineux marneux plus fin, plus ou
‘moins mélé de ‘sable; elle est composée de grandes et petites fougères et de pêtites plantes à
Feuilles verticillées, qui ressemblent aux hypurites et calitriches Dans les lisières de schiste
“bitumineux, dont les lits de charbon sont souvent dames dl on en soit les rnêmes
pre soit des simples débris ou des:feuilles isolées:
La houillé même est! croisée de lames extrémement minces de syPs; c’est dé les PRET
supérieures et an ste Pon trouve _. qe con les Le de où mars
tiales. 3
La houille dans mes mines ad dé aies repose à test et süd- étés schiste siliceux, au
nord et nord + ouëst sur le schiste argileux (Brochart); à l’ouëst elle s'appuie contre le schiste
d'alumine; qui dans cette partie recouvre le schiste argileux. Les couches superposéés, prises au
AE le os profanes sont dans l'ordre suivant ) en commençant à la surface extérieure:
Fes t_ à F «ju Men gi amet PUR 5 DA out) A6 un cu F MÉMEE ON it |
Ets
17) Philosophical transactions 196.
| 18) Siellutti, Trattato del legno fossile be ti y 7: et 8.
19) Museum Tessinianum P. 102: Tr WII. ae Gisllsisg à
10
+ 1, tèrre végétale (Dammerde) ‘et terre glaise, avec des caille roulés 1151 21019 6 de |
2. grès à grains sr da ani méêlés de Kaolin avec du mica ie GORE SET de ’ :
| ‘géâtre AGE UT SU IVe « scermorteye F9 0h psstonsosmanteéeirt 29358: 7. & :
| 5. même : grès gris jaunatre” DEN JrételhOp 6er, AÙTSEE SU, és be + sdb su HA né 7 le
4. idem, plus Arr CEE gris Bldnérts egeh A0 pu Gehequé usage sf __. : de Cr
5, idem, à gros grains gris- sélaws ETS APR ec k re nodsél ob Silrer gr "fe 60
6. idèm gris” Hleuâtre, avec rs roulé détachés ou “sgh € en forme écrin
D'eldébchent est : 2e SX dt ci is
7. idem, gris -rougeâtre peu at sao | jremiozoinonneg Lésndlis #69 0 à orcobid g". née
> 8: bréché avec des de: Es séiné p ee du: fer x hydrsté ‘terreux ps” RUN TE
3 Setbrumes 00 . xt : ipiits pinvo} ef, castle Jnor0i60 26018 5860
g. schiste marnieux éhastsprènee avec “empréimtes a dédiariesn Jus uoe a, æ Die"
:10. "schisté! charbonneux avec empreintes: de végétaux en “charbon & pire green? 1970 gui ae 5
ja, Séhisté charbonneux avec ‘de la houile(Schiteuse 84 due à jee Gru 10bge .Qhs ré _—
‘19, houille schisteuse ‘puré, ‘avec ‘du charbon ‘de bois Grindrlisé Creme Londres 10 ds
11 traversé ‘par trois: lisières de schiste charbonneux, épaisses es se 69h 5e
de ‘chärbônneux < vec ii en eù de enef:3s bg OPA S4s en
GE 9D 29104 :91 61 ‘10 D SnPtot 58e “Ste TES LYS pr +7 EA
_ prisé décimale de” Freyberg. à
RE
He et th on trouve SA shit entières ses éodes de. fer HE (Spharosiderit, dense argi
Tone Haussmann), lesquelles sont partie entières, partie. creuses à à | colonnes dans À de; vuide Antérien
semblables à celles du bassalte. ji à | :
de < Dans les. mines, de Radnitz et. les. galeries 27 Wranomitz on Fes trouve. ae . hs
sières entre le charbon, mais dans la seignéurie. de $chlens cer cle, de Rakonitz, elles sont dans
le toit de la . bouille... ja ‘sie sr oi A
… D'après l'analyse ia pe ne Profe, e sseur x opens es contiennent: | Er
acide pie HR Horde 188, 5o.. oo sb son LC EE 197 : Ti29326
iStenDs Jos SIDRAUGU JA shodundls wo doi ol 10 010 ads ee . séisse | F 3
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-En Angl etérre et-dans le pays sd Lisgeil des ve es - nl ces sônt.à une LE pl grande
profondeur. Les couches diverses; qui leurs sont. superposées , sont. bien plus: nombreuses. ‘Mais
pour ce qui concerne la formation même et la précipitation tranqüille de. la houille, elles ne dif.
férent en aucune manière. La principale différence, que l’on. peut remarquer. sous le. rapport
géognostique entre les mines des houïlles méditerranées èt celles qui sont situées dans le voisinage
de la mer est, que lalluvion ; qui recouvre les dépôts de! la! houille dans les lieux voisins: de la
mer, est mêlée dans les couchés supérieures de crustacées .et d’autres débris de là nature animée,
qui indiquent un assemblage produit par des révolutions violentes et tumultueuses, tandis- que
dans l’intérieur du continent, l'alluvion qui recouvre la houille ,-est le. plus souvent. dépourvue
de coquilles et consiste en me assez. égales entre ‘elles: Des ons plus suivies condui-
ront peut-étre"à des résultats plus certaiñs: relaüvement à k “différence de formation de la houille
dans les eaux salées et non salées: F2 |
La houille de Buarcos près de Mk des en a Portugal s’avance nr que sous É ni-
veau de la mer. À la profondeur de 74b Palmes six couches de. ie alternent avec le schiste
charbonneux et la pierre calcaire; la couche inférieure. de la. houille de. 52—56 pouces. est la
plus puissante. Nile mur, ni le. recouyrement. du toit par Talluvion. sont. indiqués par Pauteur,
mais on peut conclure des couches parallèles marquées dans le plan. de, Pingénieur des mines, Mr,
Bôbert, que la es de ce dépôt s’est opérée d’une manière parfaitement tranquille. ?*)
20) Beschreibung und Untersuchung einer merkwtrdigen Eisengeode p. 18. T. 1—4.
21) Eschwege, Nachrichten aus Portugal und dessen Colonien. Praunschweig 1820.
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A1
La précipitation touts à fait tranquille des dépôts de charbon avoit déjà fait naître ‘dans Pes-
prit des anciens naturalistes l'idée ‘très juste, que ‘ces dépôts ne pouvoient avoir été produits: par
des bois flottés: En effet, je ne crois pas; que jamais l’on ait trouvé parmi ‘les ‘bois de ‘cette ‘na-
ture; dés tronés entiers tout-à-fait Tntacts avec ‘toutes leurs branches et'les feuilles, encore bien
moins ‘dés végétaux plus: Pair avec leurs DER bien rat ue et cela sur ‘des nes étofs-
nées de leür endroit natal. 13e
| ‘Cependant les mêmes saÿans 5e laissërent Ste à ce: sujét dans üne autre Rs 2 ‘SaVOIr:, sde
cheréher pour la° plupart Les ‘analogues: parnii les plantes ‘cofinués. 5 2840 SINOE :
‘’Séheuchzer y ‘donna lieu le prémier en accompagnant es génies: deïses empr éimtes
PO Os de’sÿnonÿymes pris dais Ga spard Batuhin. -Volckmann suivit son 'exemple; let äl
détermina diverses ‘empreintes tirées ‘des mines «de Sésie comme feuilles ‘d? otbiellifères, de
nigella, gite, buxws'ete., tandis que ‘c'étoient infailliblement ‘des fougères, ‘où ‘dés priés
inconnues, 7°) On déclara - “pour inconnues d’autres pe gains auxquélles 1 ‘étoit : impossible de
trouver ‘des änalogués, sans cependant tombér sur Pidée trés naturelle, ‘qu'à Tépoque, où Ta sur-
face de la tétre Étoit” soumise à des influencés’ tout-à fait différentés , il RO Fée avoir! ‘aussi i'uie
autre température, ‘et conséquémment une’ aütre végétation. og . RÉRIE RE
“Plusieurs auteurs ont rhémé de nos jEurs harardé ‘de “déterminer des. xiges a roseaux por
Tete Epygejos, et des ‘feuilles verticillées pour équisetum ‘balustre, equisétu
sylvatieum, galiam, etes, 'sans ‘avoir vu les fleurs ét les fruits; un-botanisie wefitréprénd-
roit pas à détérminer ‘ainsi une plante’ vivace. ‘Mr. dé Schlothèim dés sa ‘dissértatioh ‘sur
Jhistoire ‘naturelle des’ pétrifications sous le point de vué’ de La géognosie!, à'l'artiéle: "Terrain
dé’sédiment, assuré ‘que tous les végétaux dés‘heträîns houilliers, qérl à eù occasion de voir,
présentent ces deux considérations: remarqtablés : qu'ils ‘sont à peu pres les mêmes par toute a
terre, et que partout xls" appartiennent “aux genres, ‘qui vivent actuéllément dans les pays méri-
dionaux. : La première “dé ces considérations parott “certaine pour l'Europe dont Îles plantes fos-
silés sont ‘© connues; "2 seconde nésauroit étre admise’ qu'avec restriction. Plusieurs formes
de plantes Fossiles paroissent téllement éitangères, ‘et si-différentès de tout ce que Hoùs “connois-
sons, qu’on auroit de là péine de Les classer “dans üube. faille, | et L PAË ROUE (bien. moins en-
core dans un genre.
“Les Fees it de ad a annebach, he les épris à ont été Races He En. orr
TiTTi Tr
l'identité ‘du schisté méme Ac pour aile Tu végétaux.
La formation dé mine de fer hyÿdraté brun, qui dtéotipagie dans une même AB des
its du charbon’ de ’tert è; paroît ‘également appartenir à lé époqué de ‘cette | végétation; on # sois
aus quoique plus rarement, des émpremtes de végétaux.
Dah$ Ie cabinet de Mr. Faujas de St F4 4: à Paris je vis sur des morcèaux dé mine
de fer brun ‘dAngléterre ces po HER PRES rite où RREER ; ‘que ee PE
souvent dans les char dé terre. :
La formation des lignites suit de près celle .. es h terre, le, semblé sphabteir en-
ièrement à la periode des alluvions (Aufschwemmungsperiodé). : deg
Le cycle de cette période paroit avoir duré longtems; comme on pêut en juger par les pro“
fonds ouvertures que les fleuves ont du se pratiquer à travers les masses des rochers les plus du-
res, pour arriver à leur niveau actuel, et au Re Rete des lacs intérieurs , jus en a ‘été le
résultat. |
Ainsi donc, si le minéralogue a le ee de classer dans trois genres tous ces rs ‘fossiles
et bitumineux de différentes espèces, peut-être sera-t-il permis au botaniste, à la suite de rècher-
ches plus scrupuleuses et plus exactes, non seulemént de distinguér la végétation des lignites de celle
de la houille, mais même celles des différens lits des combustiblés HATBaUS En entre elles. Les ligni-
tes, dans desquels la fibre ligneuse : s’est conservée, contiennent généralernent des troncs dün diamètre
plus fort. 22) Les empréintés des feuilles, quoiqu inconnues, portétit à Croiré, qu’ "ele “Pire
nent à la division des dycotylédons.
Les Is, ou foyers, sont encore plus riches que ceux de la test et la végétation sem
M: déià appartenit à un conünent lus étendu. Mais la manière dont les li nites se. préséntent
] P' Ï ? 5
22) Volckmann Silesia subterranea. 110—129. E. XII, XIII, XF.
25) Dans les mines ‘de Puizbèrg “à une lieue et demie de Bonne où en a trouvé d'onze à
douze pieds de diamètre. Nügerath dans louvr. cité p. 54
3 *
12
varie béaucoup. En Bohéme la formation de ce fossile va parallèlement à celle de la houille, de
Zwoda, Falkenau, Ellbogen, sur la rive gauche de l’Eger, jusqu’à Postelberg. Elle
est moins, fréquente sur la rive droite; l'exploitation de Zwogetin sur la seigneurie de W ol-
léschna est la plus ävancée dans l’intérieur du pays vers le sud; près de Postelberg on voit
son affleurement sur cette même rive;.elle quitte ici la rivière, .et paroît avoir été divisée ‘par la
formation trappéenne secondaire (Flôtztrappformation Werner), et rejetée vers le nord-est,
Trois lignes de couches abondantes se présentent. dans cette contrée. … La première suit les
montagnes des schistes primitives, le long de: la. frontière, par. les seigneuries de Rothenhaus,
Neudorf, Johnsdorf, et Oberleutensdorf.. Une seconde ligne parallèle passe par Brix,
Bilin, Schwatz, Dux, Tôplitz, Culm, en suivant le vallon de Tôüplitz, bordée des deux
côtés, nordiet sud, par les montagnes frontières, et les montagnes moyennes. (Mitielgebürge). La
troisième s’enfonce entre ces. dernières montagnes ;. elle. est. plus souvent interrompue > passe pro-
-bablement au dessous de la formation très curieuse des pyropes de Bohême près de Meronitz,
et atteint l’Elbe près d’Aussig.. Au delà de cette rivière on la rencontre encore, mais beaucoup
moins riche, à mi-côte de la montagne de Chlum » seigneurie de Tetschen; et.de distance
en distance jusqu’au pied des montagnes primitives sur la frontière de la Lusace près de Friedland,
où se trouve également le dernier cone, basaltique. En Lusace elle vient de même à être :décou-
.Yerte prés de Zittau, et dans la seigneurie de Muskau.. Tous ces dépôts de lignite se trous
vent au milieu de lalluvion; il n’y a que,les couches supérieures, qui varient par la différence
-des pierres roulées qu’on y rencontre. Ce sont des gneis, des basaltes, des porphyres secondai-
res, enfin des morceaux détachés des rochers. voisins ,:roulés par les eaux. : Dans l’alluvion en-
tre laquelle le lignite est déposé, le Kaolin prédomine du côté d’Ellbogen, le schiste mar-
neux dans la vallée de Tôplitz. Sous les lignites: on rencontre de items en tems des cristaux de
sulfate calcaire; des empreintes éparses de feuilles de plantes dycotyledones, et d’une espèce
-dasplenium se trouvent dans les couches de schiste marneux, au dessus des lignites, et dans
le Kaolin des morceaux de bois imprégnés de pyrites férugineux. A cette formation appartien-
nent. particulièrement largile schisteuse, l'argile ochreuse rouge, la terre à foulon, le savon de
montagne, la pierre calcare fibreuse, Je gyps;. le bois pétrifié (Holzstein) Sy rencontre presque
généralement comme masse roulée, : RS
Dans la Wetterawie on trouve le lignite. immédiatement sous une couche de. terre. glaise,
dont souvent l’épaisseur n’excède. pas 4—5°. Souvent les arbres. s’y, montrent avec leur forme
naturelle, la fibre ligneuse ressemble à celle des arbres dEurope. , À Pair ils se réduisent en pe-
tits fragmens brunätres, que l'on entasse en formes de brique, pour les brûler pÉ Pnee
de Na uheim. La montagne voisine (Le J ohan nisberg) est un grès. schisteux D
formation et à couches en enveloppes (mantelférmig aufgelagert). | de en
Mr. Fléricart de Thuri nous donne les renseignemens suivans sur les lignites du de. |
partement de l’Isère. ??) Les collines du village d'Anjou sur les bords de la Soin
sont pleines de bois fossile ; il s’y présenté partout de la même manière. RS Lard 9
Terre végétale avec cailloux roulés; | |
2. galets de diverses grandeurs; L
3. schiste marneux;
_J
e
&, marne bleue; | |
5. première couche de bois fossile ; |
6. galets et cailloux épars;
7. marne bleue; Ru
8. seconde couche de bois fossile: |
g. marne bleue avec fragmens de bois isolés{ |
10. schiste marneux rougeâtre ét bleuâtre mélé ou séparés
11. troisième couche riche de bois bitumineux compacte.
Dans la première couche on rencontre quelquefois des débris de crustacées indigènes, o
des eaux douces du pays. ; “e … , Ou
Dans le département du Gard pres de St. Paulet, Mr. Fauias 4 on.
une suite de couches toute différente, #) mais également posterieure à la
houille. Savoir: Fo n | | “ei
nd a trouvé
formation de Ja
Séparmnies
RATES
24) Journal des mines, et Annales des arts T. :
, CLXVIIL, p. 68. et eq
25) Annal. du Mus. T. XIV. P. 514:
é
At LC DR RE TE pr ee EN PTS RE RES IN OS ee ET ETS D RENE ER ER DA PS TE CRE ne Co EN ee RTE et 2e 4 Po ER ét br AE Me ei A UE ANT PR CRT PRG A PAR PS DRE Eu ST PRE 2 ET D SES En œ
È < à
13 |
‘4 un banc calcaire solide, renfermant des icérites 4 15 ., à 4"
2, calcaire tendre et friable avec des cérites et autres coquilles . 10”
5. marne bitumineuse sans aucun vestige de: corps marins JoAUPIDatd a FF
4. idem, avec des coquilles fossiles. et des morceaux de succin :, 4. , 6".
G. charbon (lignite) qui se Pre du jayet avec de petites é écailles |
de succin à “ UE, Past, : à ; the Li
6. marne bitumineuse … . …. O7 ’ + its MSN 4” |
7. charbon (lignite) < ; DAOT SUOUWS AADTES j * 3 —"—"
31 pieds, 6 pouces.
; La marne bitumineuse ne contient aucune empreinte de plantes. Les lignites découverts
en Portugal près du village de Vallo non loin de Santarem reposent sur une couche d'argile
de trois palmes dépaisseur, au dessous de la quelle se trouve souvent un grès friable blanc; ils
sont recouverts de grès d’un grain très fin, aglutiné légèrement par du fer oxidé; sur le lignite
même on observe presque toujours une legère couche calcaire. Le lignite et latoilé sur le quel
ils reposent, contiennent du gyps lamelleux cristallisé en forme de lentilles. be
Les dépôts de bois fossiles sont très étendus dans le département de Plsère. Sur les grands
plateaux du mont l'Ans, sur la rive droite de la Romanéche à une hauteur de 2145 metres,
ou aucuns arbrès ne croissent aujourd’ hui, les limites de la végétation, de ces derniers étant à
580 métrers *) plus bas, en trouve dans des marais desechés du bois fossile, dont la texture est
encore bien conservée. On croit, RE. ce sont la pluspart des bouleaux, alé. et des melèzes.
Le bois fosssile est d’un bEuR > noir, à moitié PAIONNRE il FFE quand on le brule, une odeur
de bitume. :
La forêt fossile, que. Mr. de la Fruglaie.à decouvert sur les côtes de Bretagne dans les
environs de Morlai m’étoit recouverte que du sable de la mer, et reposoit sur une couche argi-
leuse; on y reconnoissoit facilement des chênes, des bouleaux, des aulmes. L’é écorce blanche
des. bouleaux surtout. étoit ARÇUe À £ distinguer. Un taxus avoit encore sa couleur rougeâtre et
étoit entierement amollis; mais à V’air 1l perdit sa couleur en peu de jours et devint dur. A une
certaine profondeur le bois s’étoit déja converti en terreau brun. Des Re des AE des
Jamo ds, formoient des couches au dessus du bois.
La forêt fossile près Soriano contient des arbres, dont la moëlle seule a été convertie en
Die Jes.arbres, que l’on a trouvé sur les collines dans le roi nagé de os fossiles, sont à T ex-
cepüon mic lécorce, entieremens reduits en bitume brillante ; cependant on peut reconnoitre avec
certitude ; qu’ils appartiennent à la famille des. arbres. résimeux,.27).
La terre d'ombre exploité dans les environs de Cologne près “ii HR et de HN)
considéré sous le point de vue géognostique appartient incontestablement au lignites. L'opinion,
qu’elle n’est autre chose que du bois décomposé, est constatée par les troncs et le fruit des palmiers
\
qu’on y decouvre à trente pieds de profondeur: äinsi que Mr. Faujas de St. Fond, et Mr.
Fischer ?8) nous ont appris D’après Mr. Fischer les troncs de paliers qu'on y rencontre
sont de différentes dimensions. Les uns de quatre pieds de long, sept à huit pouces de largeur,
et quatre à cinq pouces d'épaisseur, par eonséquent éliptiques, comme on les rencontre dans la
houille, les: lignites, et les pétrifications. D’autres n’ont que deux pouces de diamétre, : sur douze
à quinze pieds de hauteur. En sortant des mines le bois est. dur au point de pouvoir être ma-
nié par la sie et par la hache; exposé à lair pendant quelque tems, il sécaille en lamelles, ainsi
qu'on peut le voir dans la figuré S. I, f. d.'de louvrage cité. . Jusqu'ici on ma pas tx ouvé en-
core ni branches ni racines, ce qui pouroit authoriser . suposition que, ces arbres pour oit avoir
appartenus à la division des palmiers, qui par leur ironc extrêmement mince, se rapprochent
des arundinacacées, ‘comme. le Kunthia montana. l’aphanes Praga, l’oreodoxa
26) Eschewege Nachnihièb aus: à Portugal 22 A56. * ;
-*) Il parott difficile de «croire, qu'à une hauteur de 2145 nés environs. 4700 pieds ä
la latitude du Dauphiné il ne croisse plus aucun arbre. Note du traducteur.
27) Nova scelta d'opusculi interressanti nelle Scienze e nelle arti. p. 57.
28) F'aujas de St. Fond. Ann. du Mus. TT. P: 445, 6 XXIX, Jour. des Mines No. 2.
XXXV I. an. v. p. 895—914. |
Gotthelf Fischer natuürhistorische dé re : 440. à Fran Mb
4
14 en
frigida, dont Mr. le Baron de Humbold et Mr. Bonpland 29) nous: ont. donnés la side
uon. L'opinion de Mr. Hüpsch, qu'un bois de ces arbres pourroit avoir été englouti sur plage
par une grande catastrophe , ne nous paroît pas aussi improbable, .que le pense Mr, Fischer;
les cailloux roulés qui couvrent la terre d’ombre: aussi bien que la houille, appartiennent à une
épôque subséquente, ét n’ont-pas plus de rapport avee.la formation de la houille et, de la terre
d'ombre, que les couches neptuniques, . lesquelles dans la Suite des siècles. ont été: superposées,
au ue qui recouvrent la ville de Pompeja, n’en ont avec la pluie de cendres qui a. ensevelie
cette ville. Les observations botaniques, que. nous venons de présenter, au lecteur sur. la forma-
tion de la houille et des lignites viennent à l'appui de lopimion géognostique, que Mr. Noret
a énoncé bien long tems avant nous, et que nous partageons entierement: savoir, que ces deux
formations appartiennent à deux epôques entierement différentes des RÉ ne notre pla-
nete a subi dans le laps des tems.
:, S'il faut s’en rapporter aux notices, que le Dr. Karg nous a rite , 30) les pétrifications
et empreintes des carrieres d’Oenin gen sembleroïient réunir et confondre les deux epôques.
Selon lui, on y trouve sous douze couches différentes et alternatives, de chaux carbonatée et
féude avec des empreintes de plantes, de crustacées, d'oiseaux de poissons et ago un
lit de houille schisteuse,
_ La description de l’auteur, qui : à exemple de Scheuüchyer, cherche les analogues parmi
les plantes existantes, inspire quelque défiance ; il seroit bien à désirer que ces carrieres et celles
de Solenhofen près Monheim RES être étudiées et . décrites se des os et des bo-
| tanistes. | ne
RéLési empr eintes que Von trouve su la porcellanite, sont absolument semblables à celles des
lienites ; preuve, que les feux souterrains’, \ M ont endurei larsile schisteuse, ont n occasion-
nés par la houille. nina ne
Sur la rive gauche de PEger près de os n au, ou le célèbre auteur: Bohuslaw Balbin
avoit observé dans le dissetième siecle la fumé sortant de la terre après des fortes pluits, il est
aisé de se convaincre de la possibilité de ces incendies naturelles quand a la suite de ‘grandes
_ pluies la conche des lignites qui contient des pyrites , est mise à découvert et en contacte avec
Pair atmospherique, ils .S’eteignent d'eux mêmes quand l'air exteriéur ne sa ee fes" te à
par une secheresse continue, qui fait cesser la fermentation des pyrités. ’ |
| Pour ce qui concerne Îles empreintes dans la marne calcaire schisteuse , il est probablé
qu’elles appartiennent à la Seconde periode de la formation secondaire (flôtzformation:). elles
_.parroîssent n’avoir point été le résultat d’une précipitation et d’une compréssion lente, comme
dans les charbons, mais celui, d’une compression subite et locale. L’évènement, en vertu du:
quel un amas de poissons s'est trouvé empisonné dans le mont Bolca doit avoir été subit et
C’est ce que prouve cette Lee ti si singulière ; conservée dans le cabinet. d'histoire
instantané.
naturelle de Paris : dun POISSON, je à été ‘saisi + cette: D pu au moment ou 1l en
cn avaloit un autre.
Les végétaux, dont on trouve des empreintes avec ces hide sont re graminées , ss
acotyledons (Agame) et dicotyledons. Les botanistes hésitent encore, de prononcer définitivement
sur les empreintes végétales du mont Bolca ét de Véstina nova, que Mr. Favdÿas de St.
Fond #) à soumis à leurs examen; elles se rapprochent évidemment bien plus à lé épôque de la
formation des lignites, qu'à celle de Ta houïlle, et ee PR au vs Ci nous dési-
guons sous le nom de végétation de transition. Re.
Dans le grès de Ste nie fen, auprès crocodiles, des poisons et re ecrevisses : . mer, on
ne trouvé que de fucus. | Lrargilite bitumineux de Bolen dans le Royaume de Würtemberg,
renferme auprès des crustacées, qui souvent passent à l'état de pyrites, également des ne.
La marne calcaire schisteuse au contraire, Contient plus rarement des crustacées et plus. {requem-
ment des feuilles de végétaux, d’acer de cornus, d’ostrya, et: quelquefois aussi des carpo-
lithes, qui nous sont étrangères.
Les empreintes des feuilles et les branches plus où moins carbonisées qu’on trouve dans le
trasse sur les bords du Rhin, dans les vallées de Brohl et Friedrichsthal, près de Buro-
drohi, Sonistein et Schwe PROPRES 0 . les observations de 4 N 6-
29) Humb. et Bompl. nov. gent: plant. T. I. p. 254,
50) Karg, über den Steinbruch bei Stein am Rhein.
51) Mémoires du Musée d'histoire naturelle. Ts a8LQ p. 106 hA:EO 41. La,
#
15 ——
gerath, au hêtre ét par: conséquent. & la végétation: existente ,- ainsi que lindiquent également les
formations environnentes, que l’auteur range, dans l'épôque des alluvions plus récentes. 32)
Je ne fais ici aucune mention particulière. des empreintes : plus récentes sur le tuf calcaire,
parmi lesquelles il faut ranger plusieurs lythobiblia des anciens écrivains.
Je ne fais pas mention:mon plus pour la même raison des joncacées et chlafhifh es que
Pon wouve dans la pierre cornéenne (Hornstein) à Kremniezka en Hongrie, m1 ges bois : pé-
trifiés et: des opales ligneux dans lesquelles on retrouve aussi des. Pete appartenantes à une pe-
riode de végétation antérieure, ‘par ce que ces objets isolés et séparés ne peuvent En servir à
appuyer la démonstration des: diverses periodes de Pa ; dont jai parlé.
D’après ces faits, que je viens d’exposer, et le résumé de ce que les anciens ouvrages con-
tiennent sur les plantes fossiles, et d’après les planches, qui sont jointes à ce DM on PE,
ce me semble, prouver lexistence de trois différentes periodes de végétation.
La 1èe celle de la houille, et de la mine de fer hydraté brun et argileuse; 1l n’est point
de botaniste sans doute, qui ne juge, cetté végétation extra-européenne, On ne peut pas en-
core décider positivement, ! si elle a entierement disparu de la surface du globe, puisqu'il est
de fait que nous connoïssons à peine la moitié des plantes qui le couvrent, en effet:que l’on
songe seulement aux découvertes, qui ont :été faites depuis la prémière édition du: Systema
phantienen de Linné!l combien peu de palmièrs p. ex. lui ont étés connus, et cependant en
Avril 1816 Humbold et Bomplant non seulement en comptoient déja 157 espèces, mais 33) ils-fai-
soient observer à ce: sujet, que dans les contrées équinoxiales, dont nous ne connoissons encore
qu'une si petite portion, 1l devoit nécessairement exister une quantité nnmense de nouvelles espèces de
palmiers, vü, que les mêmes espèces sont circonserites dans des espaces assez étroits, et que de bote
_ miles à 5ote milles ils’ en ont toujours trouvés d’autres. Cette observation sera surement ‘confirmée
par les naturalistes, allemands, qui se trouvent aujourd’hui au Bresil. Dejà en effet Thewet cite
20 espèces de ces contrées: dont fort peu jusqu’à présent avoient éiés recues dans le systéme.
“La même chose peut se dire des fougères, suriout des fougères-arbres. : Ainsi donc la. vé-
gétauon de la periode de la houille parroït consister principalement en monocotyledons, et
acotyledons; il seroit possible, de trouver leurs! analogues parmi les palmiers ou des fou-
gères encores inconnus. Enaitendant c’est très certainement une chose remarquable; que parmi
quarantemile plantes; que renferment nos collections, : il. wy ait d'un trés petit nombre d’exem-
_ plaires, appartenantes aux zones les plus chaudes, : qui puissent être regardées comme analogues
des plantes fossiles de la formation de la houille; cet que-même, eu à éd « a l'identité de: ins
_1l existent encore de doutes fondés.
La séconde periode, qu’on peut regarder: comme transitoire vers la végétation . AC»
compagne les lignites, et ses empreintes se trouvent dans la marne 7. schisteuse.. : Elles
“consistent parle. en née dte inconnus, et qui parroissent se raprocher: au cycle précédent, par-
te en formes analogués’àla végétation actuelle ; : mais comme anciennement on ‘faisoit peu d’at-
tentation aux: ae tions géognostiques, comme les gravures, et les descriptions indiquent très
imparfaitement les circonstances accessoires, et environnantes de ces fossiles , et que souvent même
lé lieu: ou'on les avoit trouves n’étoit pas indiqué, :il est aujourd'hui ere de toute Mpossi-
bilité de trâcer une esquisse exacte de la végétation de cette periode. : : At
+ Lartroisième periode est ‘celle des bois bitumineux qe recens.. ira opte consister en.
En d'arbres encores :existans. 4] 1 x: x tr |
Les questions préliminaires, qui chAroau être phases avant que Von: puisse Fee d’éta-
bis. un Hysthmes solide sur les diverses ‘periodes de la végétation du globe, ne peuvent:étre dé-
cidéés qu’au moyen: d’un concours d’eflorts et de travaux des SÉER ONE et des botanistés RAT
cuhérement des naturalistes voyageurs. 0! 10 error 2 LS MO L SO
Le
52) Nigerath Lo Ces Pi» 56. |
95) Quo patet ex: sola America Inox nl minimum LXXXY. 2. De ire cognitas fore,
cumque veteris continentis jam (hoc April: MD CCCXF. 1): 50 enotuerint tota tribus tune CXXX/II.
Species complectetur Incredibilis prope palmarum multitudo.in universa plaga aequinoctiali esse
debet, tum quia tam vasta Asiae, Africa, novae Hollandiae et Americae adhuc latent, tum quia,
quemadmodum testantur observationes a nobismet ipsis per decursum qguinque annorum institutae,
plantae hujus familiae tam arctis limitibus continentur, ut fere Sing ULLS genes milliari-
bus alias species BST EN Humb. et Bompl. Nov. gen. pl. T.I p. 255.
4 *
160 ——
la science:
Le but de ce mémoire est de provoquer ce concours si salutaire pour sue
rties constitutives
La forme des végétaux est determinée par la combinaison chymique des par
du sol, et de l'air atmospherique, et par les rapports de leurs union avec la lumière est le ca-
lorique. F4 | | id o.dri ire L-h 5 ce
L'échelle de la végétation, depuis le chêne des vallées de F Europe et les palmiers et fo ue
£ ères-abrès des tropiques, jusqu'aux lichens à la hauteur des neiges perpétuelles dans si
deux hemisphères se constitue de gradations, dont les formes sont propres àchaque climat, et tres
différentes entre elles... De cette consideration dérive naturellement l'idée, qu'à des periodes di-
verses, ou nécessairement d’autres mélanges et d’autres combinaisons devoient avoir lieu il a du
aussi en résulter des productions végétales différentes. . | sen
La formation des combustibles. charbonneux se trouve dans
les causes , qui ont produit l’engloutissement de cette végétation primitive se sont manifestées p
les deux hemisphères , ainsi donc
ar-
tout. dires | pi | $ :
Jusqu'à présent nous connoissons peu d'empreintes fossiles des autres continens. }
Il seroit sans doute très important de savoir, si en Chine et au Japon,-et Sibérie aux bords
de PAngara et de lIrtitsch, dans F Amérique septentrionale, au Missisippi, à la côte de
terre neuve au cap breton, a l’extrèmité septentrionale du Grünland, aux isles Behring, en
Norwège jusqu'au 78° 1. n. et enfin dans les Indes, ou l’on a signalé de tous côtés des mines de
charbon, il seroit, disjé, bien important de savoir, si dans ces diverses contrées, il existe des
empreintes végétales, semblables ä celles de l'Europe, ou bien, si elles sont différentes ? De ces
notions préliminaires dépand la solution de trois données également importantes pour la géognosie
et la botanique. 32e ep ad à à
_ a} Siles empreintes des végétaux dans les mines de la houille des deux hemisphères présen-
_ toient des formes absolument semblables, au moins pour ce qui concerne le caractere des
familles, alors il faudroit admettre l’existence d’une: periode ou sous des rapports et des
conditions semblables une même végétation auroit couvert tout le globe, et ow les pheno-
ménes géognosiques qui auroient accompagnés la formation se Seroient aussi trouvé les mêmes:
Alexandre Humboldt a manifesté. l’idée 34), que le globe pouvoit bien autrefois avoir
eu une temperature plus élevée, puisqu’au moment du pasage ÿ,de grandes masses de ma-
_tiére, de l’état liquide à l’état solide, ce phenoméne ne pouvoit avoir eu heu, sans un
enorme dégagement de calorique, ce qui peut-être pourroit jettér quelque jour sur lés
migrations des animaux, et sur les empreintes de plantes des climats chauds trouvées dans
les regions septentrionales. “ . | 4 Je f:
Les authéurs de la propedäutique ont adopté ceite hypothèse dans l'exposé de leurs vues
a) “géognosiques. ere T3 St ee, TASVHOU :007- ES HONTE 2918 91 SHNRGIMON
9) Si lon trouvoit dans les divers climats des empreintes de végétaux dont les analogues se=
roient en rapport inverse avec leurs zones actuelles, de manière, que.les empreintes trouvées
aux Indes représenteroient des plantes d Europe et vice vers, alors 1l faudroit en conelurre,
qu'une grande révolution auroït produit un changement des zones respetives. bre
By Si enfin les empreintes de végétaux des divers climats dû monde sont non seulement diffé
rentes entre elles, mais sont en outres tellement étrangères à tout.ce que nous connoissons de
nôtre végétation actuelle, qu’il soit impossible d’en trouvér les analogues » alors on devra sans
doute admettre, qu’à cette epôque il a existé des zones différentes; mais il frdna adinetos
aussi; que ces formes auront été brisées pâr quelque révoluuon, et auront fait place à une Rutre
végétation, qui pendant et après la periode des alluvions aura couvert la surface du globe. :
| Aujourd’hui déja lon peut avancer avec cérütude, que dans une grande ‘partie de l’Eu-
rope, où l’on a jetté des regards observateurs sur les empreintes fossiles des végétaux, ces em-
preintes ont partout été à peu près les mêmes. :
Les arbres à écorce écailleuse, dont la nature ne nous offre plus les analogues ont étés trouvé
‘én Angleterre, à Liège, en Silésie, en Bohême etc., comme nous pouvons nous en convaincre par les
figures publiées par Petiver, Volckmann, Knorr, etc. L'an dernier le Comté Breuner
qui voyage en naturaliste observateur a trouvé dans les mines de charbon de Sheffie Id, arbre
T L dont il avoit vu des fragmens chez moi. On trouve dans prèsque ioutes les mines de char-
bon les empreintes de ces végétaux rayé longitudinalement, qui par leur structure et leur habitus
34) Humboldt, vues dès cordillières. ns |
35) Leonhard, Koppe und Gärinèrs Propedäutik, p. 148.
De
ressemblent aux préles (equisetum) où aux bambuses.. Les prétendues hypurites, la plante
avec cinq à six feuilles, semblable aux marsilée, que les anciens naturalistes prenoïent pour un
galium, les grandes et pétites fougères, plusieurs joncacées ou arundinacées se retrouvent dans
prèsque toutes les mines et sous les mêmes formes. 5 €
| Les feuilles et les petites fougères de la formation. des lignites, et celles de marne calcaire,
ne paroissent pas moins identiques, si l’on compare les diverses figures de celles, dont les an-
Ciens naturalistes nous ont ‘exactement indiqués les sites ou elles ont étés trouvées.
Maintenant lessentiel est, que. les observations et recherches aux quelles il faudra se livrer
pour résoudre les questions ci dessus, si importantes pour la botanique et la géognosie,. soient
faîtes d’après un plan concérté en commun. : Mais cela: ne peut s’elleciuer, que par le moyen,
‘et avec le concours des académies et sociétés savantes, si toutes fois elles jugent, que ce point
d'étude, n’est pas indigne, d’être compris dans les instructions à donner au naturalistes voyageurs,
et si elles veulent se prêter à recueillir chacune les empreintes végétales d’une région déterminée
p.ex: La société Linnéenne-Wernérienne - géologique pour, l'Angleterre, les Indes et
la nouvelle Holande. L’académie des Sciences de Paris pour la France. L’académie im ple de
St. Petersbourg et la société d’histle natk de Moscow pour toute l'étendue des ‘états
russes. L'académie des Sciences de Philadelphie pour l Amerique septentrionale, Les socié-
tés savantes de Milan, Naples, Turin, etc. pour l'Italie. L'académie royme de Ber-
lin pour le nord de VP Allemagne: et toutes les contrées ou elle fait voyager des naturalistes ob-
servateurs, L’académie royale de Münnich pour la Bavière et le Bresil, ou se trouvent, dans
ce moment ci, plusieurs savans, qu’elle ‘ÿ a envoyés. La société d’hisire naturle Carolino-
Leopoldine pour l Allemagne méridionale. : Le Muséum royal de Hongrie, et l’uni-
wersité de Pest pour la Hongrie. Quant à la Bohême et au reste des états autrichiens, je me
suis déja entendu avec quelques amis zélés des sciences naturelles, pour poursuivre nos travaux
_et nos recherches vers lé but proposé, : Si cette proposition étoit aceueillie,- je continuerais de
mon côté de rendre successiventent compte des découvertes que je pourrois faire encore dans la
_ carriére de la flore du monde primitif, | | | | |
- JLest surtout important que les directeurs, et principaux employés des mines de charbon
recommendent spécialement à leurs mineurs et ouvriers de faire la plus grande attention aux: em-
premtes. végétales ét. de prévenir leurs chefs, si tôt qu'ils en auront découvert, afin que ceux ci
puissent veiller à ce que: les exemplaires, soient enlevés avec les précautions requises et aussi
complets que possible; car on ne peut procéder à des déterminations exactes qu'avec des. exem-
/ plaires complets. | ei à à 7 | re L
- Il w’est pas moins nécessaire, lorsque l’on découvre des plantes.fossiles, n’importe dans quelle
ganoue, de faire une scrupuleuse attention aux circonstances géognostiques qui les accompaonent,
et de les nôter soigneusement. Car ce n’est qu’au moyen d'une étude combinée de la forme du
vegetal et des accessoires géognostiques que l’on peut déterminer la periode et le cycle de la vé-
gétation. L'on trouve à la vérité dans d’anciens ouvrages plusieurs données très détaillées de
ce genre, mais elles ne suffisent point pour nôtre but; en partie, par ce que la houille n’y est
_pas distingué des lignites, en partie, par ce que la terminologie des mineurs en usage alors, dont
les auteurs (Lehmann, Morand eïc.) se sont servies ne permet point, d’asseoir un jugement
posiuve sur les objets, dont il est question. La manière dont la société géologique et Wer-
nerienne decrit les mines des houilles de V Angleterre et de l Ecosse seroit très satisfaisante, si
la parue des empreintes végétales y fus-traité avec les mêmes soins, et la même exactitude, que la
partie géognosique. | |
La majeure partie des empreintes végétales découvertes et publiées par les anciens naturalistes,
ne peuvent être d’aucune espèce d'utilité sous ce rapport, parcequ’ils ont souvent choisi des fras-
mens peu signifians et que ces fragmens ont même été dessines avec peu d’exactitude, mais surtout,
par ce que le lieu, ou ils ont été trouvés n’est pas toujours indiqué avec précision.
Pour que le botanisie puisse porter sur la flore du monde primitif un jugement digne de foi
il faut, qu’il ait à sa disposition beaucoup de bons exemplaires, et l’on sait, que pour déterminer
des plantes vivantes avec certitude, il faut les comparer avec d’autres plantes vivantes, avec les
analogues des herbiers, et avec les figures qui en ont paru. Comment donc faire avec des em-
preintes fossiles ou les parties délicates, mais essentielles, de la floraison manquent, et que lon
ne rencontre que rarement exemptes d’altération. |
Les caractères distinctüifs des espèces dans les fougères tiennent à des parties si fines et si mi-
croscopiques, que ce n’est qu'avec beaucoup de peine, et une extrême attention qu'on peut par-
venir à les découvrir dans les exemplaires des herbiers. Or des parties aussi délicates ne sauroient
5
être rendus par aucune Impression. C'est pourquoi je n’a fait graver sur les planches jointes de
mémoire que les arbres, les semences et les fruits, par ce qu ls fournissent des charactères p ;
propre à pouvoir servir de base :à une définiüon. Peut être aussi sûflira-t-il pour le présent de
classer ces végéteaux seulement d’après les charactères des familles en plus grandes sections, jus-
qu’à ce qu'au moyen des mésures REsprpres plus PA nous ve acquis LE collections pi
complettes et des notions plus exactes. | +
2
L'activité et la chaleur avec lesquelles on poursuit nt hui toutes Le, Arte de Phi
r
stoire naturelle sont un des beaux charactères de notre âge et nous garantissent en ie sorte
la prompte réalisation de nos espérances. : |
Une communication réciproque des découvertes : dt et des collections déjà existantes,
et cela au moyen des journaux ou des mémoires Sn | ne pourroit ques favoriser PHISSAR
ment nôtre entreprise.
| di invité les naturalistes qui pourroient FAT de se mettre en rapport avec moi sur cet objet
à envoyer leurs lettres à mon addresse — à la societé os. des Sciences de Prague.
Tous les ‘échantillons gravés dans les planches jointes à ce mémoire, et un grand nombre
d’autres, que je me proposé de publier également dans la suite, font partie de mes collections au
chateau de Brzèzina dans le cercle de Fr ou CE amateur de Fhistoire naturelle pourra
les visiter, méme en mon absence. | | L
Le directeur de mon tribunal des mines à ae se prêtera de son côté es Pr à
à satisfaire le désir que des naturalistes voyageurs pourroient lui témoigner de visiter mes mines
pour y observer la formation des charbons et la position des empreintes fossiles. 3
Au surplus fs tôt que le Muséum de Prague pourra disposer d’un local assez spacieux. pour
y déposer des collections, tous les échantillons de Brzèzina y seront be FE la ni
grande éommodité des observateurs indigènes et étrangers. |
| Qw il me soit permis pour conclusion de témoigner ma. justé éconk 25 ar 06 envérs les hommes
‘estimables ‘et bienveillans, qui n’ont été d’un secour efficace daus mes récherches. \. 0
Je me bornerai à citer le prince Antoine Isidore de Lobkowitz avec le csb; j'ai vi-
sité les mines de M ühlhausen, et qui jusqu’ à la fin de ces jours, hélas de trop peu de durée
pour les sciences et Pr a pris un vif intérêt à mes travaux: Mr. Auge, Directeur a
Carlsstein, Mr. le Conseillier de mines Hérder a Dresde. Mr. Dietrich, alors Admini-
strateur à Schatzlar. Mr Lin dacker, Directeur des mines a Wossek, qu’une mort préma-
turée à enlevé aux sciences. Mr. Preisslér a Zbi irow et d’autres mont prété l'appui, le plus
utile dans mon entreprise. C’est à eux que je dois surtout d’avoir pu donner à mes récherches |
sur la' formation des Charbons ‘en Bohême et en Saxe et sur la ee ne qe les mines
des ce fosile renferment, plus de suite et d’ ue
RENNES LR ERA VER EE UE à AR SE DES Cl CA cogne 2 MEL CR PC ARE PTUV EE Ju rN OP MEN FEU AUAS Vo DER ON DER EC
EXPLICATION DES PLANCHES.
Lies fossiles do règne animal et en particulier as conchlilihes ont déja été introduits dans le
Système et rangés en genres et en espèces. | |
Les empreintes de végétaux, ou les fossiles du règne végétal au contraire ne sont encore
désignés que sous les noms généraux, et peu pe de phytolites, bibliolythe Sy Car-
| polithes etc. qui leur ont éte donnés dans le seizième siècle.
À la vérité on ne peut les classifier ni d'après les étamines, suivant le Systêéme de Linné,
ni d’après les cotyledons, suivant celui de Jussieu, puisque ces parties ne se retrouvent plus.
Mais seroit il donc impossible, de les distribuer en certaines familles, en partant de principes pu-
rement physiologiques ?, | | |
Les morceaux détachés bréebres: d'arbres fossiles recueillis et figurés à des épôques plus recu
lées, les troncs plus considérables, que j'ai été assez heureux pour me procurer, sont tellement
remarquables et tellement charactérisés, que non seulement il est facile de voir qu'ils différent des
plantes existantes aujourd’hui, mais même qu’ils différent entre eux, ce que lon reconnoîtra, si
l’on veut bien se donner la. peine de les examinèr soigneusement à la loupe, comme les botanistes
ont coutume de faire pourles plantes vivantes, ou pour celles de nos herbièrs.
Le écailles ou mamelons, qui se prolongent en Spirales sur tout le pourtour des troncs et
des’ branches pourroient fournir des charactères convenables pour la désignation des genres. La
différence de forme entre ces SU? et les Has qe les gout see en fourniroient
os les epèces. | | |
Je hazarde à la fin de ce mémoire une classification és sur ces priheipes:: on conçoit qu elle
ne peut être que très ess vi le as PUCES ne es dont jusqu? ici nous sommes
en a 149 à | |
Mais si mon aux naturalistes pouvoit être favorablement tie d'ici en dix ans, des
savans plus habiles que moi, pourroient saisir le fil, que j'ai indiqué, et munis d’un grand nOMe
bre d’exemplaires, dont les différences auroient été établies à la suite d'observations précises,
donner une flore systématique du monde primiüf, comme Mr. Cuvier a fait à l’égard des ani-
maux, Lamark et d’autres naturalistes pour les coquilles de cette même épôque.
Déja l’on trouve l'indice d’une adoption méthodique des arbres fossiles, dans le systéme na-
turel établi par le célèbre Prof. Sprengel. Dans ce systême la seizième famille des palmiers
est réunie par un troisième ordre de formes anomales et de transition, avec les conifères. *) Or
les arbres fossiles recueillis dans les mines de houille paroïissent être en partie de véritables pal-
miers eten partie offrent des formes de transition analogues à celles des coniferes.
Des observations ultérieures, faites avec mas et exacütude, pourront es à ou dé-
iruire cette hypothèse.
Planche I. IL IL Ces trois figures représentent une seule et même espèce d'arbre, en dif-
férens individus. Ils ont été découverts dans le toit des mines de houille de Swina, Seigneurie
de Lieblin, Cercle de Pilsen, en Bohême.
La planche L représente un arbre fait tel qu’il a été découvert sur le toit de la gallerie
dans une longueur de douze pieds. Comme les crevasses nombreuses du schiste charboneux
mélé de beaucoup de sable sur lequel se trouvoit l'empreinte de cet arbre, otoient tout espoir
de pouvoir le détacher en entier, je lai fait dessiner sur plage.
x) Sp rengel, Anleitung zur Kenntnifs der Gewächse. III. Theil. 1817.
20
Les feuilles linéaire accuminées, longues de dix à douze pouces, qui se trouvoient en cou-
ches minces sous cet arbre, en étoient entièrement détachées. Quand le dessein fut terminé on
se disposa à enlever larbre, mais il se brisa, et on ne put lavoir qu’en morçeaux, qu 1 fut im-
possible de recomposer. ce
PI IL représente le bout des branches de : ce même bre, auxquels les feuilles, au moms
latérales, sont éncore atiachés. : | À | |
Des observations ultérieures pourront oi. mettre à même de décider, si la pointe termi-
nale de la fig. 1. est Pindice d’un fruit ? Li:
Dans le Muséum Besslerianum, PI L fig. 2. et PL V. fg.4., on voit le fruit d’un co-
nifère prèsque semblable. Le premièr porte le nom d’une pomme de pin, et le second celui de
noisette des Indes!
Dans la Silésia subterranea de Volckmann, PIL XXIL fig. 4. p. 129. un fruit sem-
Hlable est nommé comme appartenant au melèze (conus laricis). Il est, de couleur. d’un, rouge
brun dans un grès jaunâtre, il a été trouvé sur la frontière de Weisstein et Hart à deux miles
de Landshut, par conséquent dans la formation des houilles de la Silésie. é:
Si l'on pouvoit accorder quelque confiance à ces anciennes gravures, je serois. tenté de re-
connoïtre dans ces fruits ceux de Parbre ci dessus mentionné, mais je soupçonne, que ce pour-
roient étre, simplenrent des morçeaux de l’écorce de nôtre arbre: T. XI fig. 2. que le dessinateur,
à cause de la ressemblance de écailles, aura transformés en pommes de pin. Les figures, PL XV.
fig. 4. et suppl PL [V. fig. 4 5. 6., quelques mauvaises qu’elles soient, indiquent suffisamment,
que nôtre arbre se rencontre aussi dans les mines de houille de Silésie. |
Schistus Byerleus quadrangulariter impressus. Petiver Mages c es IL. PL XXI. Fe 2.
parroit être un morceaux d’une branche de nôtre arbre.
PL. IIL représente la cime d’un: jeune individu de la même espèce Le l'empreinte sur de
toit de la gallerie depassoit de deux pieds et six pouçes un pillier de houille. TUE .
: Coiume il étoit impossible de l'obtenir en enuer, je le fis également dessiner dans la mine,
et ensuite on le prit pièce à pièce du mieux que | lon put y parvenir. Les feuilles étroites hRGuTes
avoient dixhüit pouces de longueur.
Jusqu'ici les botanistes n’ont découvert aucun bu done Éécens soit aussi dites +.
celle de cet arbre excepté toute fois ka radix, viziopatana fusca sulcis ÉRNT
Tella mole, dicta qu’ Edouard Buklay a envoyée de Viziogapatnam, et que Petiver a fait
gravér. PL XVI. fig. 1..:. Comme la planche représente ce végétal également large dans toute sa
longueur on ne peut juger, si cela a été effectivément une racine, DH
La stature élancée de ces arbres A € dichotommie des branches les feuilles extrêmement Joue
gues et étroites, qui en‘environnent les tiges sur les quelles elles sont rangées en spirales continues,
sont, si. je. ne me trompe, des indices uctodtis d'une espèce d'arbres inconnue.
Le nom ancien Lepidotis conviendroit parfaitement à cette famille mais comme il-à, déja
été donné par Palissot de Beauvois à un autre genre, de plantes, nous nous sommes déter-
minés à désigner celuici sous le nom de Lepidodindron dichotomum.
PL AV. &. 4. fossile de la formation des houilles à la rive droite fier La Moldau au de T de
Pr ag, seigneurie de Kaunitz, cercle de Kaurzim. É
Jusqu'à présent l’on n’a découvert aucun foyer de honille sur la rive de de la Moldau.
On a touvé quelques flons de trois à quatre ‘pouces d'épaisseur à Lopetin et à Z denitz, ce-
pendant les compagnons Of dinaires des. charbons de pin le schiste ie et le jaspe schi-
teux suivent aussi ce principe de formation.
Dans le psamite (Sieinkohlensandstein) on trouve eue de morceaux épars de char-
bon, des empremtes d’écorce d'arbre, de la poussière de charbon, et de petites lames de mica
méêlés dans la masse du grés. On trouve aussi des couches intermédiaires d’argile schisteuse d'un
nent fn, avec des empreintes de feuilles de divers végétaux. |
grain extré
Cette planche repr ésente un exemplaire eñ demie grandeur, d’un tronc du eliptique par
la compression ) ét qui appartient vraisemblablement à la même famille, mais à une autre espèce,
que celui de la PI L Les petits trous, dont les écailles sont réguliérement entourées, parroissent
être les points d'insertion de süipules ou d’épines. 7)
+
_ *) Le cactus cylindricus ne rapelle-t-il pas beaucoup la forme du végetal reprit
dans cette planche? | | Note de l'auteur.
Au milieu de.ce fossile existe, au bord supérieur, un trou; qui le ‘traverse dans toute sa
longueur, le tou est remplis de fibres ligneuses,, qui ne sont pas entièrement carbonisées, c’est
ce qui est indiqué dans la fig. 2. qui en représente une coupe transversale. HER
La fig.,2.:AÀ, PL VIIL est une écaille isolée; : a) en grandeur naturelle, : 6) dessinée daprès
la loupe. No appellons cet arbre: Lepido den data punctatum.
4. PL V. fig. 1. le morceau est tiré de la formation des houilles de Hiskow, -cercle a B e-
raun. Les compagnons ordinaires des charbons de terre lui sont ici également Eh on ny a
cependant trouvé que des couches foibles d’un gisement irrégulier.
L’exemplaire représenté ici, a été trouvé parmi plusieurs autres morceaux entierément pétri-
fiés et recouverts de fibres ligneuses à moitié carbonisées, . d'un arbre, qui, à en juger d'aprés
ses fibres longitudinales sembleroit appartenir, à a la fanulle des palmiers. Le temps nous mettrà à
même de reconnoitre, si lexemplaire ici gravé, lequel est également. enterement pétrifié, n’est
point la Spatha d’un palnuer. . FRS
L’exemplaure fig. 2. est uré ES mines de ile ma node de Radnitz,. cercle de
Pilsen, le Ha » appartient évidemment : à une famille de végétaux étrangers à l Europe. Six
de ces feuilles sont comme celles des bannaniers ( musa) envelopées lune dans l'autre.
Le chiste charbonneux est jeaunâtre, et les plis orbiculaires des feuilles sont marqués par
fibres longitudinales d’un gris cendré. : Fig. 2. b. est la cOHRS de lapartie inférieure. :Îl faut ajourner
une Mn non plus positive de ce végétal, jusqu’au moment, ou l’on irouvera une. feuille
entiere ou des semences qui Jui appartiennent. Fe . | ne
RONA DEYE. üré: des mines de houille de Fédries Le charactére générique du végétal.
PL I. est ici He Quant à à espèce, elle parroït être différente: voyez lessay de classification
ñr. 2. Lepidodon dron obovatum. PL Vu Lg: 1. À, à) l'ÉRRESERRE une caille de grandeur
paturelle ) là même vue à la loupe. . + ai ;
Fig. 92. a été également trouvé dans D Seigneurie de Radnitz, dans une carrière qui touche
à Pafiréent de la houille. Les courtes épines. attachées à la snture du milieu de l’écaille et la
renflure des bords de cette écaille constituent cet arbre comme espèce propre de cette méme fa-
mille. Je l'appelle Lepidodendron aculeatum.
PI. VUL fig. 1. B. à. et b. écaille isolée représentée à . parts
Cylindrus lapideus Byerleus. compressior Echini facie acetabulis tte) oblongis e puteis
carbonartis prope Byerley in Yorkshire. Petiver loco citato Tab. XVIIL fig. 9. a, à cause du
renflément notable des bords dé lé écaïlle pi de. ressémblence avec nôtre fossile mais comme
elle n’a qu'une seule glande au milieur de, Pécaulle - -ce PART être une espèce différente, si toutes
fois la gravure en est complete et fidèle. | |
Non loin de l'empreinte fig. 2. dont ; je possède tam exemplaires He ma a collections, on
ani pendant mon absence, dans Berri de if dans ja même carrière deux troncs d’ar-
bres placès perpendieulairement. :
L'un deux, par Pimprépoyance des ouvriers fut. PAU et ts mais pour le second, à mon
retour je l'ai fait emboiter avec pxÉeaution j det Pai fait enlever en entier, avec une partie du
_schisté charbonneux qui l’environnoiît; -à la vérité il a été brisé en plusieurs RArDPA UE mais il
m'a été possible de les’ rassembler: et: de les réunir dans ma collellection.
Le tronc a, à l’extrémité inférieure seize pouces de diamètre. Sa base s’appuyoit sur une
érede d’assiette de schiste charbonneux, qui reposoit à son tour sur une couche de charbon de
quatre pouce d épaisseur. n’y: avoit aücunes trâcés Le racines. L'écorce est à sa partie infé-
rieure révêtue d’une mince lame de charbon. | | |
Dans ‘le chiste: charbonneux environnant on Res & Are de feuilles nan à
celles représentées. PL TI |
PL. VIT. empreintes de diverses semences ‘et fruits tirés de la même carrière, On les a trouvées
toutes en 1816 dans une même couche de schiste charbonneux, depuis elles n’ont plus reparu,
bien que l’on ait trouvé de tems en tèems des fragmens indistincts de bois carbonisé.
Ces empreintes mériteroient d’être comparées avec des riches collections carpologiques. Je
n’ai pu les étudier comparativement qu'avec les gravures de Gärtner, maïs cela n’a mené à au
cun résultat satisfaisant, Le nr. 8. a quelque ressemblance avec. le, Pigeum zeylonicum,
Gärtner de fructibus, 1 p. 518. 1.46. Le nr. 16. avec les graines du nelumbo nucifera
p.75. t 19. fig, 2. 6., si toutes fois l’on. admet » que la pulpe de ce fruit ait été détruite. Enfin
6.
22
nr. 19. a —b, avec le scitalia chimensis 2. p: 197. pl. 42., mais tant que Pon waura pas
comparé un avec Je fruit lui etes on ne ame porter à cet me qu un nest
incertain. PO Vertes | | <
Ce qui est frappant et digne de remarque c’est que sil se trouvé ‘une sesemblance, elle n°
existe, jusqu'ici du moins, qu'avec des plantes de zones étrangères. |
:: L’envelope charbonneusé de nr. 14, a—b, est sous le rapport dela formation du charbon,
particulièrement remarquables, en ce que la cassure cubique; et les fils gypseux, qui se remar-
quént en grand dans les houilles schisteuses se rencontrent ici en petit. ù a
La PL VIIL est une continuation des grains et fruits. EF 19. 24. 25! Sont de petites feuilles
qu’on trouve parmis ces empreintes des ‘fruits. Enfin Hg 2, B. offre deux gravures d’une écaille
aparténante à une empreinte semicirculaire d’une écorce üréce de la même carrière ; qui, s’étant
un peu déjettée en sechant, n’4 pas pu étre exactement dessinée. Cette évaille suffit RDeRaE
pour caractériser une on à espèce. — Lepidodendren crenatum, | |
PL IX. fig. 1. des mines de houille de la seigneurie de Horzowitz, cercle de RL on
Le type principal de la famille des lepidotes, savoir les écailles, qui se prolongent en spirale
autour de la tige, et les petites glandes au paie d'insertion des feuilles, se trouvent à la vérité
encore 1€1; | Maïs " forme des écailles est tout à fait autre et semble devoir constituer une nou-
velle division dans catré! famille je la désigne sous le nom de Le pidodendro n alveolatum.
L’écorce de l'arbre que Knorr a gravée PI. X. à), fie. *. £E qui est tiré de la collection
de Collinson très raproché de la He s’en eat cepandant par les écailles parfaite-
ment hexagone et une seule glande au millieu de Pécaille. Re PIEGA ER AFYR hexagônum. .
Fig. 2. des mines de houille de Swina.. Au. premièr coup d'oeil j'ai. été tenté de. prendre
cet exemplaire pour un fungite; il a en effet dans la parue de dessous beaucoup de ressem=
blance avec le Heu niloticus lapideus. Mus. Bessler, PL XVIL., Clus. exot. cap. [V.
P 125., mais après une suite d'observations continuée pendant dix ans dans les mines de Bohême
j'a nt la prèsque cerutude, qu'aucun coquillage ou autre produit marin de ce. genre. ne Sy
rencontre. Deplus, la paie prolongée, par ou Îles, fungites s attachent, | et dont ils sont consta-
ment pourvus, manque à nôtre empr einte,
Je suis donc assez PRE à la regarder comme le noyaux d’un fruit : à pulpe, et entr autres
du genre de calvaria 7
Si lon compare cette ‘empreinte avec Gärtn. Es fruct. 3. p- PL. 200. fig. 2. 6. PL 301,
on trouvera une grande ressemblance entre les deux figures. On peut aissément concevoir, que
Ja parue éharnue ( Ja pulpe) des fruits, qui vraisemblablement auront été long tems promenés sur
les eaux avant de se précipiter au fond, a La He, et se e décomposer, avant qu ils fussent en-
sevelis dans les masses alluviées.
Le genre Calyar: ra , a existe Re relier ie HE d Re Fe Pre
n’est jusqu'à présent connue des botanistes Te par BASS notices, qui ; ont été trouvées. dans
les desséins de Comerson. | a | +
Te fig. ji. de mes mines de ce Fe ci La Line des écailles et l'écorce à
rayes onduleuses indiquent suffisamment .une- espèce différente, appartenante d’ailleurs à une méme
famille. Les parcelles de charbon collées sur les écailles, et qu'on ne pourroït en détacher, sans gâter
lexemplaire, ne permettent, pas de prononcer avec certitude. si sur l ecusson des. écailles il y. à
trois glandes, comme dans.les autres espèces de ce même genre... Je dessignes cette SFRÈES sous,
le nom de Lepidodendron rimoOSs um. |
PL:2. des mêmes mimes.: Cet exemplaire a “beaucoup de rapport avec be précédente.
Il en diffère cependant, surtout par les écailles, os sont plus grandes, ét dont Der: est rond,
tandis que dans espèce précédente 1l ressemble à un rhomboïde couché.
Ces deux exemplaires sont de la collection de fetb mon frère et: les seu que je poiide:
2
Vraisemblablement ils auront été tirés d’une gallerie abandonnée, car depuis dix ans nous #’a-
vons plus retrouvé cette même forme. Lepidodendron undulatum.
PI. XE fig. 1. des mines de houilles de Radnitz, apartient cértainément au genre rêpré-
senté PL :X. fig. 1: ais quant à l'espèce, il se raproche davantage de l'éxemplaire figuré dans
Knorr. Seulement, ici les écailles ne sont pas parfaitement Rétagbnbse c’est plustôt un triangle
coupé aux trois iv Les écailles sont un peu dejettées et recouvertes dun lévèr- enduit 48
D
charbon: + Les mêmes écailles parroîssent avoir trois glandes, ‘mais si On enlève la éouché de
charbon, on ne trouve dans le chiste charbonneux, qu'un gros point. : Nous avons donné pro-
visoirement à cette espèce le nom de Lepidodendron trigonum LANG 00648
La PL-XÉ fig. 9. 5: réprésenié deux, morceaux de l'empreinte d’un grand arbre, lesquels
ont été trouvés cétte année dans la gallerie de Wrannowitz, mines de charbon de Radnitz.
Les écailles imbriquées sont grandés ét ressemblent à celle de lEup horbia bupléuroïides |
Jacquin, ou à celles des pommes de pin: 164 AIVID. 201 QUE L'ESEA NC
Les écailles sont enduites de charbon, et il est impossible, de Ven détacher, sans les gâter.
On remarque trois glandes placées horizontalement l’une à côté de Vautre sur l’ecusson dont la
position est transversale. : | ;
La différence des écailles et de l’ecusson semble indiquer un genre particulier. Quant à la
famille, elle est suremént la même, et une grande quantité de feuilles Iongües et étroites, que
nous ayons trouvées auprès de cette empreinte confirment cette supposition. IFOE
Les fruits des arbres résineux dont on voit des dessins dans les anciens musées ne seroient
ils point des fragments de cet arbre, aux quels le dessinateur auroit, à cause de la ressemblance,
donné la forme d’une pomme de pin? Le Strobilus laricinus que Volckmann, Silés.
subter. p. 127. PL XXIL fig. 4. a décrit et représenté, a du moins, quant aux écailles, beaucoup
de ressemblence avec nôtre arbre. Nous le nommons: Lepidodendron laricinum.
La PL XIL fig. 1. 2. offre l'empreinte qui se trouve le plus fréquemment dans les mines de
Radnitz. Tout le toit du charbon dans la parue orientale, jusqu’à lafleurement du charbon
même, en est couvert. Mais quelleque peine que nous nous soyons donnée pour obtenir une
empreinte complette avec les feuilles, nous n’avons jamais pu y parvenir, quoi que nous nous y
soyons pris de toutes les manières, et que nous ayons avec une précaution extrême détaché et ou-
vert plus de cent exemplaires. | |
Le végétal est un arbuste rameux, dont la tige a deux à quatre pouces de diamètre, entouré.
tout au tour et en spirales de feuilles linéaires lanceolées se terminant vers leur base en forme
de coin, longues de sept à huit pouces—. Les ecussons sont circulaires, ayant au milieu un point
glanduleux ou est linsertion de la feuille. | | -
Cette forme diffère entierement de la précédente. Nous rangeons en conséquence cet
arbuste dans une autre famille, qui a beaucoup de rapport avec les euphorbes arbres, et
quelques espèces de cactus et nous nommons cette plante: Variolaria ficoïdes. *)
Le Synon: de Petiv. gaz dec. IL PL XVUL fig. 2. celui de Morand. Schistus vario-
lis depressis et élévatis. PL XL fig. 3. 4 et lythophyllon opuntiae majoris,
Volckm. Silés. subter. p. IL b PL XL fig. 1. appartiennent infalliblement à nôtre plante,
quoique le dessinateur, pour la rendre plus semblable au cactus opuntia, y ait aporté quel-
_ ques changemens arbitraires. :
La PI. XIIL. fig. 1. est un morceaux des empreintes à forme de tuyaux qui se rencontrent Si
souvent dans la houille provenant des mines de Schatzlar. . |
Les tuyaux sont couchès régulierement les uns sur les autres mais la dessicauon de largile
fait qu'ils se déjettent un peu. Les points glanduleux nus et sans écusson vont également en spi-
rale autour de la tige. Les arbres forment une famille séparée, que nous appellons Syringo-
dendron, et nous ajoutons, comme nom caractéristique de Pespèce, le mot organum. Les
figures de Knorr. Lap. dil. test. I. t. X. fig. 2. 3. et vraisemblablement celle de Morand,
PI VL fig. 1. 4., appartiennent à ce genre. Les empreimtes d'arbres, que l’on trouve en Ecosse,
et que les mineurs du pays appellent plough -furrows (filon de charruë) parroissent de même ap-
-partemir 101. :
La PL XIIL. fig. 2. est une autre espece de cette même famille, avec une glande double ou
fendue, et de petits tuyaux. Elle vient des mines de Radnitz. |
Les anciens naturalistes nommoient ce genre d'empreintes des pièrres de trâce {Spurensteine)
*) Le nom de variolaria a déjà été donné par Acharius et Bouillard à des plan-
tes cryptogames, mais comme 1l ne se trouve pas encore parmis les plantes fenerogame, qu’il
est exacte, et jouit de la priorité, nous nasons pas voulu le changer.
6 *
4 ——
par : ce qu'ils irouvoient quelque ressemblance entre Ja glande fendue, qui les. distingue, ét la
_trâce d’un chevreuil. Les fig. 1.2PL Xy6: dans Knorr appartuennent 1C1: nous nommoOns étre
espèce Syringodendron,pes.capreoli. id ion ol e56q89 « srefnonioit
M ÆEnfin dla PL fig. 3. représente un petit exemplaire, de la calamite: des anciens, que fon
trouve. abondamment. dañs les mines de houille. : Cette empreinte vient, des mines de Radnitz.
Elles varient de grandeur, les plus grandes ont. un pied de large. Elles _se distinguent des b om-
bousiers en ce que les divisions n’en sont point marquées par des noeuds saillans, mais Per,
des coutures. Elles sont en outre. rayées plus distinctement. On n’a point encore trouvé de
feuilles, Ordinairement les calamites sont couchées immédiatement SH Le charbon. Nous la
nommons calamitis pseudo bambusia. nee | - se Fe Ar
. C’est à cette espèce qu'il faut rapporter les figures de Walch. —Lapid dil. test. PI. IV.
Suppl. p.188. PL L. IL TEL. fig. 1.4. PL LIL b. fig. 8. Volckm. 1. ct. p. 110. PL XIE fig. 1.
Pour mieux dévéloper nôtre idée, comme nous croyons, que les. plantes antediluviennes du
monde primitif, peuvent avec quelqu’ utilité être décrites, aumoins comme un appendice du Sy-
stême nous, produisons ici un éssay de classification des genres et espèces décrits ç1 dessus.
TENTAMEN CLASSIFICATIONIS SYSTEMATICAE
. : PLANTARUM PRIMORDIALIUM. es
F amilia I Lep idodendr Du
Character essentialis. Caudex squamatus, ‘squamis folüferis caudicem spiraliter ambientipus.
Conspectus familia'e, Tribus 1. (Lepidotae) squamis convexis. Re
: À. scutatae, 7.
B. escutatae, 1..
rte 2. (Alveolariae) squamis subeoncavis. 3:
Tripus, L Lepidotae squamis convexis. :
A Scutatis,
4. L epido den dron dicho tomum, ‘Caudice arboreo, a medio dichotome ramo$0, squamis inferioribus
obovatis, superioribus rhomboidalibus, medio seutatis, scutis ad insertionem api el glandulis tribus ho-
riaontalier notatis. Foliis angustis linearibus 19—18 policuin longitudine. T. nost. I. JL TH.
2 Lepidodendron obovatum. (Caudice arboreo, squamis obovatis inferne attenuatis seu decurrenti-
bus, medio linea verticali ad scutum usque divisis glandula una in utroque latere, scuto palaeformi venos0.
T. VL EF. 1. et VIIL F. 1. A. a et b.
8: Lepidod éndron acule atum. Caudice arbore6, squamis sub thomboidalibus margine ARE , Loéts
média aculeata, glandula una in utroque latere, scuto transverse “homboidah, s slandulis tribus horizontaliter
Dodo PMP, 2 et 1 VIIL EF. 1 Ba th :
4, Lepidodendron crenatum. Caudice arboreo, squamis sub rhomboidalibus , utrinque acuminatis,
costa media crenata, glandula una in utroque latere, scuto triangulari éslanduloso. T. VIIL F. 2. B. a. etb.
5. Lepidodendron rimosum. Caudice arboreo, corticé inter $quamas distantes timoso, squamis lanceo-
latis utrinque attenuatis nudis, glandula unica sub scuto transverse thomboidali,, | slandulis scuti oblittera-
us. T. X,F. 1,
6. Lepidodendron un dulatum. Squamis rhomboiïdalibus contiguis dextrorsum bte imbricatis
_ undulato lineatis, scuto orbiculari lineae mediae insidente, uni glanduloso. TX, F2
7. Lepidode Sac laricinum. (Caudice arboreo, squamis imbricatis, arcuatis, (in planta fossili) ple-
rumque laceris, scuto transverse rhomboidali, glandulis tribus horizontaliter notato. T. XI. F. 2.8. 4.
NB. F olia linearia uti TL. I. a squamis separata penes corticem copiosa inyenimus.
| | B. Squamis escutatis. À |
8 Lepido dodo: n punctatum. Caudice arboreo, Squamis obovatis, acuminatis margine inferiore se-
ptem punctatis, medio (ad insertionem prhol trigoui ?) in figuran, forficum tonsorum excisis. T, IV. et
T. VIIL EF. 2, À. a. b.
Synonima ad hanc tribum spectantia denuo indufréndà. : Cylindrus lapideus Byerleus compressior echini
facie, acetabulis majoribus oblongis. e, puteis.carbonarüis, prope Byerley in Yorkshir. Petiv. gaz. nat. et art,
D DO LAVLEL
Schistus Byerleus culoies, ibid. T. XXII. F. 12.
Schistus pinoides major et minor, ibid, T, XXXV. ” 9. 10:
Volkmann, Sil: subt. T. XV. F. 4.
Strobilus Dicique ejusdem p. 127. T. XXIV. F. 4 Fe ic. nost. T. XIE. F. 2. a pictore ob similitudinem
squamarum in figuram strobili coacta et app. T. IV. F. 4. 5. 6.
Morand, die Kunst auf Steinkohlen zu bauen, T. VI. F. 5, T VILLE % À 5, 6 ex Museo D. Bomar et
T. IX. F. 5. 6. |
Î
Tribus IL Altvéolariae
squamis subconcavis.
9. . Leptdodendron alveolare. Caudice arboreo, squamis minutis subcpncavis sub rotundo ovatis ad
basim glandulis tribus hori zontaliter notatis: T. IX. F. 1. a. et b. :
10. Lepidodendron trigonum. Caudice arboreo, squamis subconcavis trigonis, glandulis tribus in
medio squamarum. T. XI. F.1. Knorr L cit. I. T. X.c. F. 1. exemplar defectuosum squamis oblitteratis.
Morand L. cit. T. VI. F. 3. ic. mala glandulis deficientibus.
11. Lepidodendron hexagonum. Caudice arboreo, squamis SubennçaVIs perfecte hexagonis ; glandula
unica ? in medio squamarum. Knorr lap. Dil. test. T. I. T. X. a. F. 1.
Morand 1. cit. T. IX. F. 2.
Inquirenda Knorr L. cit. T. X. a. F. 2.
L $ $
*) & Aemg, squama, et Aevdoos, lignum.
20 ee
Variolariae.
Character essentialis. CRE scutatus seu verucosus scutis toliiferis caudicem site am
bientibus. :
Variolaria ficoi :4 es. Caudex arborescens, diametri 2—4 policum, alterne ramosus, scutis orbi-
cularibus ad insertionem foliorum uni glandulosis, foliis lineari - lanceolatis, EE cuneata coarctatis 4—6
policum longitudinis. T. XII. F. 1. 2. 3.
Synoôonima auctorum. |
Cylindrus lapideus RAR compressior echinite laticlavii maximi facie scetabulis SOS e puteis car—
bonariis pr ope Byerley i in Yorkshir. Pet. gaz. dec. II. T. XVIIL F. 11.
Lythophylion, opuhtiae majoris. Volkm. Sil. subt. p.106. TXL. F. 1. fe
Schistus variolis depressis, schistus variolis elevatis. Morand 1, cit, À. EX. PF: 8. 4 .
ÆCalamitae. |
Character essentialis. Caudex striatus ad internodia suturis interceptus.
Calamitis pseudo bambusia. Caudex arboreus lineis parallelis striatus, ad internodia secundum
magnitudinem plantae plus minus distantia, suturis interceptus. T. XIII. F. 53.
Synonima auctorum plures forte species includentia denue indaganda,
Calamitae. Valch Lapid. Dil. test. T. IV. suppl. p. 148. T .I. IT. TL. F. SI “4.,.T. TILL b.
Arundini Papas germanicae similis. Volkm. Gr subt. p. 110. T. XUL. 7. |
| Syrintodendron.
Character essenti alis. Caudex arboreus ; listularum sibi invicem aglutinatarum forma . glanduli
nudis, caulem spiraliter ambientibus. |
1. Syringodendron organum. Caudice arboreo, fistulis latioribus, glandulis integris. T. XIE. F1:
2.0 LE ingodendron pes-capreo li ke . Caudice arboreo, fistulis angustioribus, glandulis duabus conjugatis,
vel una do T XULE > ÉT .
.Synonima auctorum comparanda.
Rae lap. dil. test. x. L T. X. c. F. 2. 3.
Knorr L. cit.:T, X.b. h. 1, Æ. À a. 8 rte
Volkm, Sil. subt. app. T. IV. F. 2
Morand TVYLE1924
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Leipsic,
imprimé chez Benoit Gotth Teubner.
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EXPOSÉ GÉOGNOSTICO-BOTANIQUE
DE LA
FLORE DU MONDE PRIMITIF.
PAR LE
COMTE GASPARD STERNBERG.
TR D ODA
PAR LE
COMTE or BRA+Y,
SECOND CAHIER.
| RATISBONNE,
IMPRIMÉ CHEZ LA VEUVE DE CHRISTOPHE ERNEST BRENCK.
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D: UN ExXPOSÉ. GÉOGNOSTICO- BOTANIQUE.
"DE LA FLORE DU MONDE PRIMITIE..
Ls orrmnisbit des Houilles: et la Anne da ide primitif. ont, es un an soit excité Tate
tention des naturalistes, plusieurs ‘opinions ‘ont été émises à ce sujet,’ plusieurs indices des
changemens survenus à la première enveloppe du globe ont été “one et'il est aujourd'hui d'au-
tant plus nécessaire ‘de soumettre à un examen réfléchi les aperçus! contradictoires ; auxquels
‘ces opinions et ces indices .ont donné lieu, que, disséminés pour ‘la plupart dans divers ‘petits
écrits isolés, beaucoup de personnes, surtout dans l'étranger , les ignorent vraisemblablement.
Nous croyons done rendre à nos lecteurs un service agréable, en résumant dan$ ce cahier
_ ce qui a été dit de plus important sur les formations qui tiénnent de. plus près à celles des
houilles, ou qui leur sont associées, sur les houilles elles-mêmes; tant en général que CONSI=
dérées dans leurs. différentes stratifications, et sur les empreintes : qui $s à rencontrent: nie
Sa x ere à ce Résumé nos propres remarques sur ce sujet intéressant. & no.
“Des observations relatives à des objets qui se perdent dans la. nuit en nbafte antérieur
et: presqu'inconnu, qui ne peuvent se juger que sur des fragmens appartenant à cette époque
obscure, lesquels sont à la vérité le plus souvent. concordans, mais dont la forme nest pas
toujours assez distincte : et assez prononcée ; ne. sauroient être soumises: à un examen critique
trop sévère: et ‘trop répété. Cette considération nous servira d'exeuse, si nous sommes dans
le cas de remettre de nouveau en question des points. déjà connus, particulièrement en Alle-
_ magne; notre dessein est de Lee ne ie de nouvelles rechérehies à leur égard, et de les sou- |
ee à des ‘études réitérées. Te La le :
Bertrand navoit-il pas affirmé positivement que: si cts environs: he Coutiit des
nie dis de: houille gisoïient sous le granit? 1) Quand Breislak se rendit sur les lieux, il
X
trouva ce qui était connu depuis oi — des masses de charbon perpendiculairement
. : etes entre des couches de séhister micacé et de Les à
‘1 PT des mines» No 43.
#: Seipio Breislak S Lehrbuch der Ce. trad. de Strombech. a pag. 407
CONSIDÉRATIONS
SUR E- FORMATION DES HOUILLES EN GÉNÉRAL.
Nous avons avancé dans le premier cahier de cet ouvrage, que la houille noire appartient
à la période des terrains secondaires (Flôtz-Formation) — que la végétation qui fut englou-
tie dans cette période, est la matière première, dont des houilles ont été formées — que cette
végétation n'a pas été entraînée au loin par les eaux; mais a été ensevelie dans le voisinage
des Re SH. ie pa que ur die est “Rpie d en juger pre
qu à cette Éboques une D niéatare 4e Re: noi Au ces ho
Plisionse. naturalistes. ont, depuis. Ja. publication de. cet. Ouvrage, embrassé, notre opinion,
et l'ont étayée de nouvelles preuves. D'un autre côté plusieurs voix se sont élevées contre
ce système ; et d'autres CORSÉqRERC ES ont été tirées des faits observés. :
L'hypothèse reproduite par Raumer et Krüger, savoir que le carbone a pu former
les-houilles sans le secours de la végétation, mérite particulièrement d'être prise en considéra-
tion; à la vérité, Mr. le Dr. Nôügerrath, dans son dernier ouvrage $), (qui dans un petit
nombre de feuilles contient ce quil y a de plus important sur cet objet) a. réfuté par de s0-
lides raisons'les argumens de; Mr.'de Raumer, ‘mais,’ pour établir, plus de liaisonet d’en-
semble-dans notre travail, nous pie devoir 1 revenir: sur cette el ns afin de mieux ét
ble et fortifier: notre! opiniems:n 0 1: 40 500 0h olovio o1bimarg sl 6 inovise acomocasto
:Mr. de Raumersileest vrai;-:n'a pas énoncé: te manière Te bee À ses, idée
sur. fre formation des houilles ;::mais ce: quil ajoute dans une note, suilit pour faire: HRpoeses
le point principal. d'où il part! Voici comme il s'exprime dans son dernier ouvrage #).
#9teffens,'dans-son ‘bel. et séduisant système des formations schisteuse cet me RO
»sidèré les: rochers de corail de la:mer du Sud comme des formations! ‘récentes et quoti-
“diennes d'un: calcaire animal, auxquelles dans le règne végétal la formation toujours exis-
slante et-active des tourbières peut servir de pendant, comme étant le chaïinon le plus ré-
»cent de la formation sehisteuse.... Mais la formation ou l'accroissement successif. des: tour-
»>bièrés ne pourroïent :ils: pas autoriser une autre explication? L'étude etT examen des mon-
slagnes -de Silésie m'ont de plus en plus: convaincu, que l'opinion qui attribue la formation
. des houilles:à des forêts minéralisées , a'est ‘qu'une ‘erreur. Elle se rencontre, ‘il est vrai,
parfaitement avec: une ‘autre-opinion {selon moi également erronnée); en vertu de laquelle
a es conglomérats, qui. aceompaonent les houilles, ne seroient que le produit d'une destruction
sméchanique: de montagnes :antérieures.- On admettoit que les sr PRE et le sol pee |
smitif qui les portoit; avoient simultanément péri. JO MAS.
….Je serois tenté de considérer la suite ou gradation de Houilles en ee par la
“houïlle noire brillante ; substance: à: demi: métallique ; et qui. ne présente aucune trace de
»végétation, jusqu aux ‘lignites: ‘presqu'encore végétales des montagnes les plus récentes,
»Ccomme un’ développement suCCessif d'embryons de plantes qui ne sont Poe nées : ls
cessent au moment où le monde végétal paroït dans toute sa perfection. se JeouroHr
» Quand l'oeuvre de la création Saccomplit, l'imparfait cesse; que signifient maintenant ie
»tourbières après l'apparition du monde végétal, cette puissance naturelle, indépendante? ne
sont-elles pas en quelque sorte les cimetières de cette classe de plantes, qui sont au dernier
Tang de l'organisation végétale, lesquelles ont eu leur existence et leur fin propre ? ne sont-
“elles pas conséquemment entiérement différentes des houilles? — Relativement à la formation
3) Bemerkungen über fossile Baumstämme. Bonn 1821.
4) Die Gebirge Nieder-Schlesiens, in der Grafschaf Glatz und
Bohmen und der Ober-Lausitz, geognostisch dargestellt von f von
1819. Pas. ii Anmerhung. . | _i
nes Theils von
umer. Derlin
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»lazote pour à
3
calcaire, continuée même après queile règne animal a commencé; peut-être. (vû :le perfec-
»tionnement plus tardif de l'hémisphère méridionale) pourroit-il exister d'autres rapports ?
Les mers du nord n'offrent point d'exemple d'une semblable formation calcaire. : Les
»tourbières sont fréquentes, au contraire, dans les régions hyperboréennes, bien-plus ancienne-
ment -achevées:: elles ob ses surtout mins Los aux côtes maritimes de l'Asie et de l'Eu-
»rope septentrionales:“ | ob av: HO |
L'hypothèse de M. KRrüger (à Por M dattenée ! et. Fret près) parot être
puisée à la même source: nous la rapporterons ici -textuellement..
; [l S'en faut de béaucoup que! tous les charbons fossiles sotent:les restes la forêts ‘en-
sglouties par quelque catastrophes une grande! partie: de: ces ‘charbons, (et même la plus
»Srande) “appartient aussi bien à la ‘composition: de la. croûte terrestre, que. les. formations
» calcaires argileuses et er de rs sont nées'de l'action: ME NES: LR des! forcés universelles
» et mie ShO Vo iviré for Tradimo 16 el | Ss'ifn. ‘a
»Déjà le pénétrant: Stéffensi: 3; avoit provoqué: riotre: attention ‘sur : old AT séries,
»qui, dans l'histoire de la composition du globe;: jouent un rôle important; savoir la, série: si-
»liceuse et la série calcaire, la première ayant le carbone et l'hydrogène; et la seconde
gens principaux. :: La première, à :donhé naissance ‘aux. masses ‘argileuses et
au règne végétal, et leur principe se perd dans le mica de granit. La série ‘calcaire, fon-
. sur le Peldspath, se change en masses calcaires. et ais : les corps. organiques.“
Le Carbone paroit ne point appartenir aux grandes. forces universelles, mais: être un
sprincipe planétaire primitif >" qui s'est développé complettement: plus tard ; conjointement avec
TRS : è
| 5) Steftens Beiträge zur. inneren. sd dermdobre der Erde. Preiberg. 2 1801. À
Page. .36. nach. Hirüger.
2" Il nous paroît hr Fe TRE ict une erreurs qui s'est FPE es Le texte
Born. — «La page 36, citée en note dans { original »int aucune autre de l'ouvrage
de. Steffens, ne contient le passage, qui se trouve dans le texte de Mr. Krüger, cité
de notre honorable ami. mi DE” ce: Sn se trouve e Pag 58. de l'ouvrage de
Steffens: nl 9h note duc - 260 diobisos &b 3.9
»La sérte ruse qui constitue la : masse his des montagnes Les ue
“anciennes et les plus considérables de notre globe, et dans laguelle les substances hui-
»leuses, guelle nous présente, indiquent Les restes d'une végétation détruite. et
»qui se rattache encore aujourd'hui, par les tourbières, à toute La végétation sub-
sséstante, se distingue surtout par de carbone et L tyran, dont l'action combtnée
»Caractérise principalement ses produits.“ .
_ dag. 69. ,Toute la série calcaire; qui a son principe dns) La plus, anciennes
»montagnes de notre terre, et qui» traversant les périodes: de toutés Les formations ; se
montre plus puissante à mesure que ces périodes sont plus voisines de nous, qui dans
» Les pétrifications qu'elle renferme » nous montre Les restes d’une antmalisation
sdétruite, qui enfin se rattache encore ls ‘hui. à l’'animalisation subsis-
stante. (par dés bancs de corail) comme à un membre actif et vivant, se distingue
vesurtout par l'azote et l ni ro a dont l'action combinée caractérise PrÉRAIDA ES
»ment ses produits.“ —
Îl suit positivement de ces deux oo que selon S ibn se règnes végétal
et animal LonE point deur origine dans les séries siliceuse et calcaire, ainst que Le
texte de Mr. Érüger le feroit supposer. Steffens affirme clairement le con-
traire;, en disant, que les séries siliceuse et calcaire offrent des restes d’une
végétation et d'une animalisation détruites, mats non que cette végétation et
animalisation ont 2 origine dans la silice ou dans la chaux. Il dit qu'encore au-
_ jourd' ’hut La végétation l'animalisation subsistantes contribuent, par les tourbitres
et des bancs de corail, à de nouvelles formations appartenantes à ces séries, dont élles
sont ainsi des membres actifs et vivans. — Steffens n'a point dit non plus que la
série calcaire est fondée s sur le A ce minéral étant un des membres principaux
de la série siliceuse. ES a. .…... Note du traducteur.
NA
4 Ke
& us
sVoksanieltiôn) du’ globe; . ‘même que dans Le corps organisés d'on: voit, : lorsqu ils ont ac-
, Quis ‘une certaine maturité, se développer des principes plus délicats, par exemple ceux de
ul fructifieation. Le ‘carbone, ! ‘dans l'état actuel de là croûte de notre: globe, joue avec. Thy-
; drogène un: ‘oränd rôle: best: au nombre des: principes fondamentaux; :qur' sont - ‘une con-
s'dition nécessaire de la‘vie organique; cette: puissance: facultative: SUPÉTIÈUT ES à + 6e nee sie e
» Dans la composition successive de la croûte terrestre il n’étoit nt Ilement-nécéssaire, que de
searbone passât en ‘premier lieu parles organes des végétaux, avant .de! pouvoir: (pif les
: grandes houillères, que laï:terre RP -:Sans-avoir besoin:de: cet-immeñse ; détour; CE -
houillé, avec ses diverses: subdivisions, telle que là houille noire brillante, la: ‘houille : schis-
iteuse, lamelleuse &cs; a: été produite: par l'action des: forces: ‘universelles : sur les prete .
en ainsi! que: es-porphyres , ‘les: basaltes, le: grès! charbonneux,; le traumaite ! (ébat;r De
:Les débris de’ végétaux que l'on‘rencontre: dans ds couches, des ‘charbons de terre, bi |
»sont venus qu Lots dote toits et ils ont apparemment tout aussi peu céhtéthusà la for-
;mätion secoïidaire des houilles, :quecles’ débris des: erustacées, épars: çà et là dans! ‘quelques
7 dépots calcaires, ont donné naissance! aux masses énormes des ce genre; pe" pèsent. sur da :
D EFX # fo 7 ;i Fr:
surface du globes." hvyA beRétinf cine bin el dplolis sf Fo: os
| “Mais cest toute autre dé. :d'ésard: des it Bi: To doriinë vi est: ste
ble ; quoiqi assez souvent une action: chymique des ‘principes: nee de ont donné: nais-
,sance aux Hotillés d’ancienne formation; y ait aussi concouru. € 6 ya sdeble.0t re ssh
Si les ‘auteurs ; que: nous venons de: citer, se füssent bornés à nous: ri atér ti nude
ment ‘comme un produit de: l'action des forces universelles : sur les principes planétaires ÿ:1 le
charbon minéralisé ( mineralische Holzkohle) de la formation du schiste cuprifere, se mani-
festant comme charbon fossile pur 7), phénomène à la vérité très-rare, surtout en grandes
masses, — Où bien sils avoient restreint l'application de l'hypothèse des “embryons de végé-
taux, non parvenus à la vie, à des substances appartenant à des plantes placées au dernier
rang de l'échelle végétale ; on pourroit peut-être accorder à leurs assertions ‘quelqu’ ‘ombre
de vérité" mais un ‘phénomène qui se représente constamment: dans des circonstances sem-
blables, ‘telles que les impressions: des plantes dans les” charbons fossiles : de plus. ancienne
formation, ne sauroit être Rois comme fortuits. et des ‘arbres tout. formés ,: “entassés : par
milliers, ou rangés les uns à côté des. ‘autres dans les houillères, devra-t-on aussi. \ les : consi-
dérer comme une Pr pésE oisive , comme un a très - a de à a a
ses ce es poor af: 8 ON) siitèsos: Niro ssensotlie sise 0.
Ja * Nous ne nous ‘rappelons pas avoir visité une on mine as De. Énsiler . he Sérmls
des terrains sécondaires, sans y avoir trouvé sé Be de PUR shine sue Be mi- |
meurs assurassent quil n'y en avoit point. D «83 à AT 3 1e
°D'Aubuisson assure également’; ne pas avoir vu ‘une ME aie sans est y avoir
rencontrées: elles abondent, dit-il , dans les couches d'argile eee ae Va ordinaires
des EE noires SD sonriEsor | , | Po an ‘x
donc lon ne peut contester la présence d'un grand at Le plantes, + eh même
mA tout formés, dans les houillères de la période secondaire ; si: les lignites, qui forment
la transition entre les houilles noires et les tourbières, sont: reconnues être. d'origine végétale
(et en effet les houilles renferment souvent: de l'asphalte résineux’ qui, suivant l'analyse de
Buchholz 9) ,: contient 91. parties d'une résine végétale dissoluble dans de Talcohol bien. pur,
et seulement 9 parties d'une résine Fan qui.ne LE Ga sue si l'organisation inté-
L
*
=
6) Die Wélder . Vornelt, von J. F. Eräger, im , Archiv fin die neuesten Ent
deckungen aus. der Vorwvelt von Ballenstedt und Hrüger, 2 " Bandes 2'° pe |
pag: 260. | SE
2) F Rp Ge HAroan Beiträge des Kupferschiefergebirges. 8- Te 153.
nn Les PIESTONS; des plantes abondent dans un grand nombre. de couches d’ aT-
gile. schisteux , el je n ai pas vu encore une grande houtillère, dans laquelle elles ne
se soyent trouvées. D’ Aubuisson de Voisin Traité de géognosie. Strasboure 181
T. IL. p. 2904 ; £ #
9) Journal Jür Chemie und Physik, 1811. TI. St. 3. S. 290. ii 200.
5 tétons
rieure des lignites bitumineuses décèle clairement la même origine, il est des-lors impossible
de nier,.que la végétation n'ait concouru à la formation de la houille noire, tout aussi bien
qu'à celle des lignites, quoique d'autres circonstances ayent Failenrs nécessairement dû con-
tribuer. à la production de la première.!! | /
Link, dans son dernier ouvrage, après avoir rapporté les diverses opinions sur l'origine
des houilles, termine par ces mots: 1)
» L'opinion la plus vraisemblable est celle qui ie bite Fe Doeute à des amas
#detbois flottés par-les eaux. Le principal argument en faveur de: cette opinion est l'analo-
»gie, de nos. bois: avec les lignites bitumineuses. minérales, dont la contexture lisgneuse est si
évidente, qu'il. est impossible de: méconnoîftre leur origine. Elles forment d'immenses dépots,
»comme les houilles, et se rapprochent de ces dernières par des dégrés insensibles; elles fini-
»roient, par sy assimiler encore davantage, si ce n’étoit la différence des époques de leurs
» formations respectives. Une autre preuve en faveur de la même opinion est la métamor-
»phose. de diverses parties des végétaux, p. ex. de fragmens de feuilles,» ou de : feuilles en-
stières des fougères, (de. diverses graines &c.), en une masse charbonneuse fossile compacte ;
“et effectivement! il n'est pas rare de trouver des empreintes de: ces plantes sur les houilles
»de cette nature : or,si.ces parties plus délicates ont bien pu se transformer en houille noire
»compactes pourquoi. les arbres même ne l'auroient-ils pas pu?
»On. a remarqué, que les troncs des bois fossiles gisent souvent une même dbo-
x cequi explique naturellement, ‘comment ces amas réguliers se sont transformés en
»couches de charbons fossiles. Bref, de toutes les hypothèses. relatives à l'origine des houil-
slères celle-ci :est..la : plus vraisémblable. . . . . L'opinion en vertu de laquelle nés substances
animales auroient produit les houilles, en tout ou en pps me paroît tellement RE
»de toute vraisemblance, . que je ne la juge pas digne de my arrêter.“
: Pour ce qui concerne le gisement uniforme des bois fossiles, il est à propos de faire
| Dons: que: le.:plus souvent dans les mines de houille cette particularité ne se remarque
pas, sans que. cependant il en soit résulté le moindre dérangement dans les couches de char-
bon. En général Ton.ne doit pas se figurer la formation: des couches .de charbons: fossiles
comme le. résultat d'un entassement de végétaux élaborés ‘par. la voie sèche, mais plutôt
eomie.une précipitation de la masse ligneuse délayée, et' réduite. par la voie humide en une
_sorte.. de bouillie; c'est du moins ce que nous nous sommes elforcés de Li dans notre
Per cahier. 3 | 0
Quant à. la ais de Roues, par des biiipesd niet on ne peut pas la re-
1 a entièrement ; bien que cette espèce de charbon doive être nécessairement distinguée de
_la-houille noire, proprement dite. Freisleben en fait mention en divers shdéoitss »On
trouve; dit-il, non-seulement parmi les débris; et les impressions -de corps organiques, qui
»se. rencontrent. SE. souvent. dans les couches de schistes. cuprifères, une espèce de houille
»piciforme (. Pechkohle) qui a: beaucoup d'analogie. avec le bitume solide luisant (schlacki-
sges Erdpéch) et.avec la houille schisteuse, on la trouve aussi en couches tout-à-fait pures,
ou en parties longues de plusieurs pouces, et ayant jusqu'à un demi pouce : d'épaisseur,
ou-en;lisières, ou entremélées dans d'autres. substances. : Alors elle est. d'un noir obscur
»très-luisant, Sa. cassure. dans la longueur: est. schistouse; et. fanmealement: she est con-
haies: atobsoitrsren ; | FRS PER à Fe FE
dé: aussi. on Eioive de a Eundlet en masses bee. ru roniséintls avoir été
ee par des. corps organisés. Cette houille est: très-pure, |sa cassure est partie schis-
steuse ou incomplettement lamelleuse, partie conchoïde: de plus, outre cette sorte de cassure
»conchoïde .menue, elle a, une: structure : écailleuse: ; -qui lui est propre. Exposée. pendant
| » quelque pui F in elle .se colore. tantôt en gris bleuâtre, tantôt en bleu indigo. fe
ut #Parmi:les, impressions depoissons. du comté de Mansfeld, le :corps:eñtier d'un poisson
,» s'est transformé en une masse de Pouile piciforme: ( Pechhohle _. fettel rt Fe se: > rap-
$ s Fe ns RME a né: 2 ne
MEL Ta rit den ON ‘434 F ‘DFE SU à ÊT Ter MN ITS Pat Ÿ Fa e CASTRES
CUS ÉUR LIU CIRE Di REV VE FN) AU Laits ITS Fix J
' & d te : ; ë us pi k&
Et ÿ it Lé Vert à rh F
| 10) Die Vornelt ua das te: erliuteré nt ie Naturkunde; : von Line
Berlin 1821. ag. 48 à AL ST 5520 sooss sh Shpil
11) Freisleben, [ANA B. 34 D: 7 ct sege LS. Vie A nréers 0 BE
6
shéoclpe effectivement: Héieaigé ‘du bitume: solide: disant Al nest pis rate: der ji réncontrer
mêlée raveë des sé Guivieuses} du cuivre: sulfuré: sropnit, où SAR et ie minérai
«sde cuivre: bigarré. « LL Mode enouelenmostio 2oiueh sui tiernit. 2ab
1 faut soigneusement diébsdèns lies ces fetes de wetrel “Hôuillei pren fase re
ou: de la: hoaiiie vire luisante;:! quoique :la: présence des: pyrites’ sulfureuses: (Schnwefelkies)
qui les accompagnent, et qui mr HiEes être la cause Peer leur Mines nié SR et
Fe.
ge LE à ge: Lis
TU 5 LE
an
une: formation analogue 200 inéviun Aii
:D'’Aubuisson ä° traité la. + on ds nhiséanbe: : del haies avec: se @i “dét]e et.
est parti d'unpôint de vie, qui s'accorde :avec le nôtre 2): Néggerath en à rapporté
lès passages les plus: importans. dans l'ouvrage mentionné: plus pers ‘êt;; s'est appyé dé cette
Le PR Sr PRADA Te Po
autorité; pour ‘combattre. Yhypothèse de: Raumer. Cest pourquoi nous né les répèterons pas:
mais Pi nous -paroît essentiel d'attirer Fattention us en su te Sois né es sers à -
e fr Er Où ta
avoir. à la formation: des ‘houilles. +: °° asc. line. ent
Les éxpériences de Hattchet;: ne à par 4 a sr us! effet ile
perte sulfurique sur les végétaux ‘transforme ‘une bien: plus grande: parie: de leur masse en
charbon ; que: la: carbonisation opérée par le feu. ‘Gent parties de; sciure de: chêne, "traitées
avec l'acide sulfurique, lui ont donné 45 partiès de charboï, tandis que; ‘traitées pat la voie
sèche, elles ne lui en ont réndu: que 20: : De plus le-charbon;t obtenu au ioÿen : ‘dé: Tacide
| sulfurique; est dur et: brillant, il brûle lentement; comme Îles hotilles: sechèes; ét sa céiidre ne
donne: point d'alkalis Haïttehet n'a pu parvenir à tirer du bitime ‘des substatites végétales
parles procédés connus:i Le. comte Joachim Sternberg quis en 180% 1 ‘décupoit d'e Epé.
riences semblables; : avoit converti du bois de sapin: en ün charbon; ‘qui avoit : béatotprde
apport àvéc Fanthraëite:c ik brüloit ‘avec une très-faible flamme, où se: constimoit. Tentéement
ous nous rappelons ..
plutôt, qu ïl ne brûloit,; et: sans donner: do! moindre indice de: bitume.’ 11
avoir vu des: coupeaux (de sapin plongés jusqu'à moitié dans l'acide: ; ntionné. Lao partie,
qui étoit hors du Huide, n’avoit subi aucun’ np tandis ‘que: celle! “qui _ sétoit. plongée,
étoit entièrément chañgée en charbon: l'est à regretter, qué cés expériéñces iñtéréssantés |
aient été interrompues par la mort: de ce frèré chéri; et quil : ne nous soit resté. aucun _tén-
seignement à cé Sujet, si ve nest dev commencement d'uné lettre: à Pictet,: Les: _expériènees
de: Hattchet réfutent l'asséttion dé Proust; ‘qu'aucun végétal ne ‘fournit tant de carbone,
que: ‘la houille. : Steffens y dañs:soï dernier exposé sûr cet 6bjet, étaîte les :6bjections : de
Proust et de Kirwan. — Les substances végétales, dit-il, ne nous offreñtélles ‘pas %e
sphéñoméne surprenant dun: monde entier de formations: partieuliètee?r 2: lacidess" huiles, .
5 grasses fixes et volatiles; : gommes;: TéZzines; orme tézineuses ; ! ‘älkohol atthéïs différentes
sespèces dé gazy et tout cela se développañt des mêmes substañces constitutives (le éärbône,
5lhydrogène et l'oxygène}; de sorte que de faibles nuances dans le procédé suffisent pour
seffacer des caractères propres:anciènss et en maäñifester de nouVeatits ét nous deviios nous
_étonner que la naturé; qui opère par des voies inconnues sur Ues niassés énotines y: ét pen-
+ dant SE Rs de Es Per _. nr. Pa il nous du ce dar date
one? 18} 51) nd FOIE 30, 29H : FIRQ AD HO
e‘En° inécain nous not pas üñeé ben dé importance à une preuve Ge Htivées de
ne a cl ousont les chymistess Æébérer- aveë ilèurs faibles moyens” comme: la: natüte
avec son immense appareil; les forces de ces deux laboratoires sont hors de touté ‘dornpa-
vaisotis Mais alors: il faut aussi abandonner, “come: trop matérielle Tage ÿ: Hpañ laquelle
nous nous: _ les: pres vomme ‘ 2. ess A a Ra à P ‘üñe
ss méchaniques ao certe } et
La struetüré intérieure ÿa Loin toute- tracé: sh das bp iitec sa ont orne Ref telle-
ment disparu; et sont tellement eHacées, - “ôn:Seuléitiént dans dés: impressions des plan-
tes (Ÿ),: nais même dans les ‘arbres: qui ‘ont: été Heuver Atehont,* re est Ampussible" au bo-
taniste, de: baser: li-dessus ses: détérininatiômsse 24 oiiuos 9h oc: 5 9 Sraolemert fe9'e,
Cela suppose cependant une dissolution antérieure, qui pro avoir été 5 beaucoup plus
pe :É rm 7 ges % “ o ÿ . £
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18) Noggera th L. Ce D: 29, 0 49 RC 7 € Fu Sd > MS s À 2 197% “A (is
Z. nominale
complette: dans les 'honillères ; ‘que däns'les: substances organiques, que ‘lon; trouvespétrifiées
dans la: silice. La ostructure «intérieure de: ces: dernières «est: :quelquefois:; si bien: sise
es on péut, maloré:son:-état de pétrification, distinguer la-forme di tissu cellulaires: |
»'Getn'est que par des soins pérsévérans à: tout recueillir et à tout rechercher; ainsi que
des des expériences et des observations comparées; que nous, parviendrons à-débrouiller, ‘au
Moins en partie, les: secrets” dont là nature couvrecles dpt dont elle Pre SRpE
mas milliers. d'a annéés dans les: ed arr de: la terre.” dsrot:islos:aues :anq:fusl do
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ie grés : Rovilliety 1 dt ‘grès rouge sinon ancien dec d’' dut bsenp ‘où: du FRS AE et: le. cal-
‘cairé secondaire sont reconnus comme les :cormpagnôns ‘ordinaires !'des houïlles::: Dans:les
“dlpestet-dans la‘ formation schistéuse: cuprifère;! le’ calcaire alpimietiiles calcaire lcellufaire: s’y
‘réunissent: aussi. L'opinion des: naturalistes a jusqu'à ‘présent-penché vers: l'idée: que les
poudingués soût-le résultat: d'une destruction méchanique : > de montagnes: antérieures et que
leurs débris) arrondis par’ les vagues; ont été rétnis'et liés énsuite par diverses ganÿgues.:.
eu14 Mr.derRaumer diffère de ce PER ‘et :nous voulons prendre: ‘ém free
see qu ilrarmanifestéehàa- ce sujetés t04 froe on soreaibnog aok:éup siovse a6bilou
#1 Moicircéquiba publié il y à environ dix ans sur . cet! bites fpihomuo ons ro aléspie
2 Si l'én veut: expliquer les anciennes formatiôns”et les anciennes: deshnbotique par: sise
toire: ‘assez moderné de nos montä gnes, —— pourquoi ‘art:on négliscéode: faire ‘attention à:une
seconde: voie de “destruction oude décomposition, savoir lasvoie ste ique par: l'air: et l'eau ?
-SNon:seulement cette voie: ip des effets diree ja pi méchanique;: mais même Be
ä Eu À
sles: LEE peut-êtres een LS CE sb Het notions à jong HS Heoqiourne. et
Les roches: inticent ‘se délitons dans la direction : do der, structure -en.! dents el
ges avec des coins'et les bords arrondis: Les roches sans Istratification: ‘appareñte, :tellesiique
à 38 rs ” sr si Pre vidé ges sé ar ‘en masses _. pi roches, en
Some Si
dvi les heltiiues sè añsotianit nié ‘en: ao gs pitié ett: ner) Stasseots Jsovioh af:
. out} »Mainitenänt que seioitils arrivé: st'à la période primitiveode la formation: suis ds
sMontagies avoit: succédé une décomposition dont vla -farce: dissolvanté aussi) active. que la
| 5 force ‘productrice, qui l'avoit précédé} auroit attaqué le : ‘quarz même? Or,'comme le/premier
> symptôme -dechaque décomposition, «même de :ehaque: principe: dé: dissolution; & ést ‘l'arron-
dissémient des! parties “inguleusess la{rondeur des parties icoëfficientes-dansilés montagnes
2 Re doit péut-être as étre attribuée au simple frottement, mais à ce, procédé,
ac ion: ss sm. es;° dôntrrous venons! de: parlér;: ‘tandis: : que (le: ‘sable: et l'argile;
iter spas sen 7 és dar re ie et: st
ct Fr CÉFER ti Shi CHOTS: dos 9 vo oup } CC" 4 d'y Ù Oro j ‘sn lotrétge de ET.
cinyTe nevoisipas trop érès comment ‘on. pourrit -autrément- expliquer cette! soudure: jdn
seohtenis es r eunéheës 3 quio se sr ‘dans. diverses stratificationsy)si ce:nestiau moye
sdercette dissolution dont'je -viens: de parer} -quis0 selon: ÉT eine; aura péut#être également
prod uit! l'endureisserent “ds © masses: de- “galb: ou dés poudingues: eler Gé ti tae Consis
2x) Cabo ich: Praghinte Don: liari vor Baume sang 28h. PEER 78.
9 *
S Én
sdérés sous :ce: spnét de vue, les formations : purétient chymiques: dans:le grès rouge - ancien
»(Todtliegende ): pourroïent Hart bien:se. rapprocher beaucoup: plus: du: -conglomerat; qu on: ne
le croit au:premier aspects ‘Ge sont peut-être des synthèses der. montagnes primordiales, les
plus complettement dissoutes;: etlen proportion de:leur dissolution. me ou: moins Mn
sla cryStallisation se-montrera plus:ou moins achevée.“ retle 25 ST aDonnFIORS" EEE
5 En;admettant, que la: décomposition: chymique ait. agi flans loss are les Re recu-
slées, il ne faut pas pour cela tomber dans l'erreur; qui la-été très-justement signalée, la-
quelle consistera a rejeter l'autre mode de destruction, savoir le mode méchanique. Nous
»les voyons aujourd'hui agir de concert et se prêter réciproquement un puissant appui; et il
“est probable, qu ‘antérieurement les mêmes phénomènes auront eu lieu.
Après une expérience de dix années, à la suite d'un grand nombre de voyages et de
recherches géognostiques, l'auteur dans son dernier ouvrage revient sur cet objet, et cela
pour donner encore plus d'extension à Son ‘opinion, «et l'appuyer sur des bases plus so-
lides 5),
: Selon ja le grès rouge let le grès Rose) ont une même tolé Le porphyre,
l'amygdaloïde, le basalte sont, déptès sa manière de voir, des membres, ou des dérivés du
grès rouge. Ses preuves, il les tire des rapports géognostiques locaux. — Relativement aux
5 5
conglomérats voici comment il s'exprime:
; Ayant donc trouvé les galets {Geschiebe) dans les prche ou les seins entièrement |
» homogènes: et homochrones: et: d'une : nâture.et d'un. âge ‘entièrement: semblables,:: ou. à Jeur gan-
sue: où aux) divers. cailloux, ‘qui alternent.-dans leur.composition, =—-je: mer-vois forcé
ss
»montagnes antérieures ; : arrachés et. entrainés -par une force méchanique, : et: entassés: et |
»comme. pétris ensuite en une: seule - masse, —: Je me suis, au: contraire, -senü entrainé vers
,»lhypothèse que:Dietrich;si je ne mestrompe, a le premier. avancée; que Gôt} . a dé-
»finitivement adoptée;-et que: dernièrement Jameson :a défendue par.les: ‘arguméns les plus
»sSolides — savoir que les poudingues ne sont point des débris de roches: “antérieures, mais
» qu'ils sont une formation: primordiale. Dans les poudingues Dietri ch ne; voit. que. là ten- '
dance des :pierres:.vers la: forme: ronde; sitôt: que leur. eoystallisatiog: a été: détruite, Mais si
3lon prouve: par: l'examen-de la structure:du. conglomérat:+tout-à-fait, dans le: voisinage des .
montagnes ou masses: principales que la roche; de ces. niérens s'accorde : parfaitement, avec
»les morceaux: enveloppés: dans: le; -conglomérat, et: si l'on. demande ‘alors, pourquoi le: conglo-
+mérat superposé au gneis contient tant de fragmens de gneis, pourquoi: celui, qui est: super-
posé: au: schiste ‘argileux, : ‘contient ‘som four! un: sk mails nombre- dedébris. de. ce schiste .
cette circonstance ;;:bienloït;d'affoiblir mên opinion, me: paroît au. contraire. une «réfutation
évidente de celle; qui: jusqu'icisa’ été la plus communément récué —:car un. frottement. et
ün arrondissement: aussi complets. de. ces. Ragméns vi: d'extrême. voisinage: des verhesh RQ
" A doivent avoir-été détachés;est: présqu'entièrement : inexplicable RD. Ga-asisiroqe val
Ces observations et ces: penrEnss sont dignes ‘ d'exciter- tons + du natalité -
dé Se
jé quarz aitrété-sujebià: ‘une : position;:-cest -cé: que:me. $emblent!attester: ces: innombrables
mammelons’ de::schiste siliceux :épars dans les cercles. de: Klattau;: de: Pilsen,, de: Ber aün :
etcde Rakonitzièn Bobême;: ‘et:;qu ‘une. ‘multitude! de blocs: de. diverse, grandeur, : disséminés |
sur le:sol, ‘mdiquent-de: loin: à: l'oeil. ‘du voyageurs. On; en; “trouve. :de : -sémblables à;une-pro-
fondeur: de: 3 —:40 :sousslarterte:; (végétale; dans une couche. de: -terre glaise.… + «Les petits
».
fragmens’ répandus! notammént:sur-lés: champs: ont. seulement: leurs. b bords: émou: ÉS-2: ;Uon. ne: les
trouve arrondis que surles bôrdsides fleuves: rarement: en: Hong ont le: plus. communé-
mént méêlés avec des cailloux: roulés de.:grès ou de. RSR nos, Heocootsino; SLubdoad
bé 25 toi Ar
Il est naturel de penser, qu'à l'époque où le globe avoit une notes ee
l'action: des: foices chymiques: étoitplus :efficace , et dos décomposition. hui Re ce
ocette ‘action «plus prompte;-oh!peut-encore aujourd'hui. apercevoir distinétement-sur:les, alpes
les grands effetsi:de; ces: forces.; : La: décomposition: de ‘certaines : “parties constitutivés des:mon-
tagnes soumises à une:| \décomposition plus accélérée, occasionne .dés crevassés ch la socle
èc +6) Das .Gebirge Nicdér-Schlesiens us s. ms: don. v-Raumeri Bag mor)
; de rejeter: l'opinion ordinaire ;;qui veut que les conglomérats soient «lé: résultat des débris. de
h
———— 9
e . e A e e° > . °
primordiale; ces crevasses, bientôt rémplies de neige, font éclater lors du passage subit d'un
dégel à, une forte. gelée, les masses de roches environnantes, dont des débris roulent et tom-
bent alors sur les flanes inclinés de la montagne. Des côtes entières sont: couvertes de ces
éboulemens, au milieu desquels on trouve un assez grand nombre de fragmens plus anciens,
dont les angles sont émoussés. : Nous n'avons jamais trouvé de cailloux, complettement ‘arron-
dis, encore moins de conglomérat dans ces éboulemens alpins; la décomposition chymique
paroît bien être suffisante pour séparer les masses; mais non pour en arrondir les débris, et
les combiner de nouveau. Mais cette séparation devroit nécessairement, dans les structures
crystalliformes, avoir lieu suivant l'allure des feuilles (nach dem Blätterdurchgang).
Il est tres- positif que les conglométats consistent souvent dans les débris de la même
roche qui se trouve en grandes masses dans le voisinage; mais cela ne suffit pas, pour prou-
-ver que l'arrondissement de ces fragmens nait pas eu lieu par le mouvement des eaux, sans
le concours d'une autre force méchanique. Quiconque aura parcouru (dans la Haute Bavière)
le Vallersee, le Rônigssee — ou lac de St Barthélemy (pays de Berchtesgaden)
et d'autres grands lacs alpins, lorsque leurs eaux étoient agitées par les vents, aura sûrement
remarqué que, placé sous le vent, on entend distinctement le bruit, occasionné par le mou-
vement des cailloux qui, dans le fond du lac, se heurtent et se choquent entre eux. S'il. ar-
æxrivoit jamais, que. les eaux du Kônigssee dûssent, par quelque révolution imprévue, aban-
donner le lit quelles occupent, on verroit le fond de ce lac couvert: de : cailloux. roulés,
: ragmens détachés antérieurement des masses du MA ou: des. autres montagnes en-
wironnantes.
: Fous les galets éou: las de ne sbok pas: sf pas homogènes; qu on: puisse. re-
trouver dans . voisinage la roche mère, d où ils dérivent; c’est pourquoi l'opinion. mani-
festée. antérieurement par. Mr. de. Raumer, par laquelle il admet. le concours des: deux
: forces chymique: ét méchanique ,;: se rapproche davantage: de nos idées.
: L'amygdaloïde; : le porphyre et le basalte appartiennent:ils à la formation. des: ana ——
Ce, une, question, iqui. doit être soumise à dés recherches plus exactes. ati dalhider du
-cercle de Beraun en Bohême; qui ‘traverse des_ terrains de roche martiale argileuse, de
traumate- ( Grauracke de de. schiste siliceux; de calcaire secondaire. et. de diabase —— est, ainsi
que: des. porphyres et; les : basaltes des. montagnes: secondaires. de Bohème. séparée des grès
rouges ( Todtliesendes) par de grands espaces. Les basaltes se rattachent: plus'particulière-
ment. à ka formation des: grés. Ho. Pré Dern eat fe qi se: : Bates en Saxe sur les
rives. de, J'Elbe.! pe: RATS 29 AITOT F0: broqoh cas dun qro re
= Un nds local : ne. établir. une exception, - ou fa is tel, trs Fra ue jet
nouveau, mais pour tirer des conséquences générales; il faut, avoir recueilli un . plus. grand
_mombre d'observations? exactes et na. : rs ainsi: que Breislak. Lobesrier avec: PARA
ses joel ha hatiio sep. Cassiebsene. Sully sd »6l-4e-orishaonoscvullinno oser:
orer El Haut bind se: cab so ‘en: géognosie, a + he ral oen 4x s'est cle, se cette science
June grande: quantité. d'erreurs; parcequ'on ‘a : voulu Rae: de toutés étendue. du: ee des
: mobsereatinns faites dans des ‘espaces très- retrécise fain.20b-4rio8 n! 5
des différens: membres de la: formation calcaire ; quisc se ces sp alpes e el
. ee les ‘terrains de: schiste cuprifère;,: se rattachent à la formation: des: houilles, me sont
pas: moins: dignes de l'attention: suivie:des naturalistes ; que: lesiterrains de : “grès. En. ges
nes gradations ne sont pas encore suffisamment précisées dans cette: série. gta)
> Mxb de: Schlotheim; d’après: son dérnier ouvrage, ne paroftroit pas: Habite ee
gp
rouveroient liées, Anlensembles © —— sui uoid, apuetpèenas
mation lente ‘et: suécessive, au FAO dei EE les: branches les: ue éloignées. se
4 Û
nb, jDans: tous dés. terrains secondaires, ditils sr nous: ven ‘un: er -uñe
stramiion: d'une couche -dans-une:autre; —même dans les môntagnes | dites de :transition,
Os 1oio YETt TITLE FE oo, POIOUE ÉDOITR (o
*
| ss Sainio Bretslaf s Leprinar de HRpaEt re übersetat von Strombeck. TL
D: 450. ô . ‘e se ct | 4 ns
Mas à. 474 DE ne ‘auf à chrem. jetés Srandpunkes von res von AE t-
heim. Gotha 1820. De KIT.
|. | 3
ms AD
soù dans les terrains secondaires anciens, cette même disposition nous frappera: : et nous re-
,connoftrons en même tems, que la même nature de terrains — plus ces derniers ‘s étendent È
set s'éloignent, pour ainsi dire, de leurs ES a rap — se change et saltère ordi-
snairement un peu. “ | es
; C'est un motif péisébs de soupçonner mine le calcaire alpin, Île lite rest com-
; pacte, le calcaire des gryphites et le calcaire caverneux { Gryphiten- und Hôhlen- Hal}-
ystein), et-peut-être même le calcaire du Jura, ne sont que des modifications d'une forma-
stion principale, qui se sont changées de la manière indiquée ci- = dessus, is mesure set se
» Sont étendues, “ | | + aie |
; Même dé calcaire ndlr ce Hd qui dans les lieux, Le et sur les bords +. la
mer passe à l'état de craie, nest peut-être que le dépôt de ces mêmes mers qui, en se re-
»tirant peu à peu jusque dans leurs limites actuelles, ont dû déposer des couches différen- 1
»tiées, parceque le principe de leurs précipités avoit été épuisé dans les premières stratifica-
tions, et que la mature des parties constitutives de la masse du fluide marin même to,
Et OS À
,altérée dans des périodes de tems imcalculables. <
De ‘semblables. observations de l'affinité et des transitions 6 ist à caléaitest pa= .
_roissent avoir induit Mr. de Raumer à à penser, que la chaîne des alpes est une. formation. .
récente, laquelle auroit succédé au calcaire coquiller : 8} La remarque que l'auteur à faite
dans les houillères de Monosque et de Forcalquier (Département des Basses-Alpes), ‘que a
roche calcaire, qui contient quelques fois. des impressions de poissons, est stratifiée ‘tantôt
horizontalement, et tantôt renversée, et rappelle ainsi le calcaire alpin et le calcaire secon-
daire, pourroit bien:, pour! ce ne cénpegnèn le à ort ve das inc si se : “trouver aussi
* ee. à Re NS EL BUS RATE pit nn Re EP
se HUE UE PTT AS ER LE né Er OR PDT RE 1
confirmée dans les alpes. déoreR A
Mais ce qui:seroit: plus dévibife pour: dc les époques: es
ce seroit si une assertion faite ‘dans: un autre endroit par Mr. de. 8 chlotffeins pan
qu ‘la été trouvé dans lé calcaire caverneux des coraux, : ‘des: “zoophytes et des: coquilles
tout-à-fait différentes de’ celles du: calcaire de transition plus ancien, ainsi ‘que: du calcaire
secondaire plus: récent) se confirmoit; et si une continuation de néävellest observations faites
avec exactitude, ‘pouvoit : établir également. l'existe de ‘différentes. périodes de végétation |
dans ces formations et dans: d'autres. ) “Alors nous: adhérerions rer à ce ns énonce
74 ce sujet dans! le passage suivants dl no osqno christ cahreqtrsihso ss sé hrebnsoe
= è D'RsFONE #
‘Dans les: formations :dw-caleaire onda: “ Kirk ancien, détail sell ile 1d caleaire
»caverneux qui en dépend, on ne trouve que les animaux qui, lorsque la plus. grande partie
des ‘règnes végétal et animal primitifs: étoient déjà ensevelis dans les couches du calcaire
des roches de transition; vivoient à une époque où, du moins dans mosi environs, les: mon:- |
stagnes de” transition: formoient : les côtes des mers: ‘existantes alôrs.- : C'est ‘pourquoi : le : ii |
»Caire coquiller secondaire et les grès (Quader- Sandstein) nous offrent vraisemblablement: à
CE
;leur tour; le ‘tombeau des animaux et des plantes: Qui: peuploient! et: embellissoient la. terre
;à l'époque où le:calcairecancientet le: calcaire caverneux, : dont: nous: venons. {den rie s se
,* Re
ne pour ainsi dire, du sein des mers; pour leur servir de limites: 9h} roipetondé:
“Nous aurons l'occasion de prouver par dés: exemples, que la végétation droite Dub _
grès est différente de: celle: des houillères. : En général ce que d° DE ue dit-avec! beau-
coup de justesse ‘de l'étendue: de la Fomnañionn des terrains de: ns ne babes ee Lu
Fee aux terrains calcaires : BD eaSerTog ic Franrimeni te to 0 cad di _. R di -
, En voyant l'extension que lon. su au of au : ;
ÿ: q u X. ténihinas sdettiok cie dé: côté
sen remontant: vers l'époque primitive, :: et ‘de l'autre-en descendant. dans les terrains - ‘secon-
.daires, on peut en tirer une conséquence bien positive, = -cestd que: dans la: succession : de
S
: inérales il y ac un
sformations minéra y tel enchaïnement et un tel rapport, que, :lorsqu'on:part de
spoint; on ne sait plus où. lon doit s'arrêter, soit en. remontant: soit en descendant. dans:1
a
,suite des âges. On ne trouve de limite précise en aucun point, et entrainé nr clans
18) Das Gebirge Nieder-Schlesiens, von K. v. Raumer. P. :
10) beiträge zur Naturgeschichte der Verstéinerungen vor EDP Schlotheëm. à
der Denkschrift der KR. Akademie in München. TOVI p. 154 u. Fe .
«
———
,ment par les rapports les plus frappans, on regarde comme ne faisant qu'un seul tout, et
On réunit à la même formation, des masses qui, prises isolément et à grandes distances,
,sont encore très-distinctes 20), “ |
NOTES SUPPLÉMENTAIRES
Sn og PeoDe Unes LE USM iN 85 SD) Ho OU Te GobE.
Des dséoéefs bien détaillées et bien exactes de diverses mines de houille, dans les-
quelles on accorde une attention particulière aux rapports de formation, sont d'une impor-
tance majeure, pour apprendre à bien distinguer les’ différences locales et purement acciden-
telles, de celles qui tiennent aux règles fixes et générales que la nature s'est prescrites. Les
‘unes et les autres sont d'un égal intérêt pour la docimasie et pour la géognosie; c’est ce
qui nous engage à rappeler ici diverses données plus anciennes et déjà connuës, ‘en y.
joignant des notions plus récemment st et à de en “raccourci Ge 4 elles His
de plus important, | | | 7.
ii si de la formation des Hot dans La Hotte te autrichienne, par
Riepl 21), qui dans la suite doit s'étendre aussi à la Pologne et à la Hongrie, présente un
sn d'oeil général des deux formations principales, — savoir celle de Bohême, de Moravie et
d'Autriche, “ét celle des alpes qui débouche en Tihire® — Nous omettrons ici ce qui à rap-
port à la Bohême, le premier cahier de cet ouvrage contenant ce quil y a de plus essentiel
sur cette matière. Les houillères de Moravie ne sont qu une ‘continuation de celles dés cer-
eles de re et de CGhrudim en don Les” mines PPS sont à “Oslwan et à
Rositz. | | |
47 aperçu de la formation des houilles en Autéehél sera completé par les mémoires
‘du même auteur sur les houilles de Hongrie. Mr. Riepl comprend dans la formation houil-
ère les” montagnes de grès des environs de Vienne, notamment le Kahlenberg et le Leo-
poldsherg, jusqu au delà Ué Burckersdorf, parcequ'on y trouve quelques traces. de houille, où
végétaux ‘transformés ‘en houille. I ajoûte cependant que ces grès ont le’ plus souvent
de Mathcdton: très-rapprochée de la perpendiculaire , et quils conservent à de grandes
ce caractère, étranger d'ailleurs aux montagnes de récente formation.
| Cette différence dans qe caractère s'accorde : parfaitement avec celle que ‘Yon: remarque
ordinairement ne le es ar et EE mais une te à. laquelle il est
Ut: ps yen passant par Ischel et Halktadt, fes ‘environs de Vienne et la Fondue jusqu'à
Was eee formation à laquelle nous ‘pourrions ‘donner l'épithète de oTès hallin® ne contient
absolument que des impressions de plantes marines. Mr. le baron de Schlotheim, ‘à qui
nous devons tant de notions nouvelles sur les pétrifications, nous a communiqué Îles dessins
dei plusieurs impressions de plantes de la formation des grès de Salzbourg, qui bien qu in-
connues sous le rapport de l'espèce, ont ‘cependant une Se analogie avec le genre des
Ulva. Mr: le conseiller des mines, Herder, qui se trouvoit alors à Vienne, me fit obser-
ver Sur de: Kaklenberg, “près du village de ce nom; deux espèces de Fucus, 2 ‘on y trouve
- 20) D' Aubuisson de Voisin, Traité de Géognosie. T IT. p. 259
À 24) Übersiché der Santo ten tildine in. der üsterreichischen Monarchie, vor une
Her, . in den Jahrbüchern des FK. sé tr Pire in Wien. Tr. 1820.
| Fr 82:
. | 3%
HD ne
en assez the quantité ; il en avoit recueilli de pareilles dans les environs de Wieliezka.-—
nous trouvâmes une troisième. espèce de fucus dans une carrière nouvelle sur le Roisenherg:
La double différence qui existe et dans le caractère et dans les impressions des’ COTPS. or-
5
teroit des recherches ultérieures et réitérées.
Dans cette même description des terrains houillers en Autriche, l est aussi fait mention
du bois fossile bitumineux de Wolfseck, mais on ny donne aucuns nouveaux, détails sur les
arbres fossiles qui antérieurement doivent y avoir été trouvés en grand. nombre.
La description des terrains houillers dans les alpes autrichiennes mérite une attention
oanisés, semble indiquer, que cette formation a eu lieu à une époque différentes ; cela nee
Y
particulière, à cause de sa grande analogie avec la formation du schiste cuprifère , tant sous
<
+
salors tomber. dans les. eaux du. lac; , successivement, ils s'enfoncèrent. dans. ses. profondeurs,
Le,
Mr. Riepl ayant, dans sa description de la vallée inférieure de ee adopté se isa
émises par Mr. l’académicien Flürl dans des mémoires Spain nous puiserons à cette
dernière source.
Après avoir. préliminairement due -que jé calcaire alpin est _superposé au. Has. plus
ancien, Mr. Flürl trace ainsi le tableau de la formation. alpine 2):
» En se rendant d'Aibling ou de Rosenheim à Kufstein , et de ce demier. pat Ft
sel, on se convaincra aisément, que toute la vallée de l'Inn inférieur, en remontant, de. Kuf
»sStein à Rotenberg, a été anciennement fermée, et n'a été ouverte. PAQ Tan. à des fpaques
25,0
» postérieures. PORT SU Te re | : ee
4» La. vallée de TInn eu telle qu elle: est lt Pt ds Hs montagnes,
na donc pu être primitivement qu un lac vaste et profond, no de tous. côtés par ces
+ montagnes. Toutes les eaux qui. descendoient de ces. montagnes, se _etoient dans - ge: he.
et son écoulement : (lInn d’aujourd hui). avoit nécessairement alors “un. date bpuopu moins
profond, que de nos jours“ | + A
he »Le point le plus bas de. la also 11e où se est. srrebee par. . mr mie | Pend-
* ling et le Kaisershers, est précisement celui où se. trouve la houillère. de. Hering.“ " é
». En. admettant que Yhypothèse,. suivant laquelle: la. plus grande. partie. des. houilles au-
»TOIt une -origine végétale . soit fondée, it est facile. d'expliquer : pourquoi. des. “houillères de
Di et d'Unterbreitenbach ont dû se former précisément dans le pois le plus Role
177
ps ve Tépoque ; où. ne être aucune créature D Éaiine n'habitoite encore. “re Fa , # est
cependant possible, il est probable même, que | les sommets des montagnes, .qui enyironnent ce
le rapport du gisement { Verhaiten ) des divers membres de cette formation Ga pee =.
que sous celui des impressions de plantes qu'on y rencontre.
#
»lac,. aient été couverts. de forêts. . Les arbres, morts, ou entraînés ; par les avalanches, d rent
» mais comme ces eaux devoient. avoir quelque. courant, als furent, entraînés, Pr, Ja force. de
,ce courant, dans le. bassin. dont nous venons de parler.“ ne a
NE F0 ‘115
se » Là, | déposés sur les pentes. submergées, de. la montagne ,. abiauts successive. e des âges
leur aura fait subir leur métamorphose. | |
rep
| Ge. n'est. qu'en admettant cette hypothèse. que dés Fr seine ge Lo remarque. dans
le. oisement des houilles, peuvent s'expliquer. sans difficulté. Éii i | |
| hs l'exposé de la stratification du terrain de la galerie de. ae me nc bartare-Stollen):
1) Marne endurcie d'un gris jaunâtre, avec. des paire de ca en ense 20°
2) Poudingue, composé de fragmens à angles AIS RS, d’une roche calcaire ‘compactes. dans.
| sang Fr as
43) Marne grise noirâtre , avec de sil traces dé crustacées - re ie 5420"
: ae Grès calcaire
5). Conglomérat de cailloux roulés éalédines aplatis, bleuâtres, ou. gris: “beudtres,. dans .
une gangue de marne, trés-dure.:. . . . RE A A
à
à petits. grains tp A6 me eus eue e. e .,.. ee + ac lin re e. ee %j Ph e en
22) F litrl, über.das ne der Steintakle zu, Hering, in. geognostischer und
oryhEOS gnostischer Hinsicht, in den re ri, der fe. Akademie ZU München. 1813.
Th. IV. P- dE LL | |
Moët, Neue Jahrbücher der Berdi und FPS ue Th. IF. 156 Lo pe » * 35.
13
une gangue de marne, avec des ostracythes et des chamites et quelques pyrites sul-
HLÉMSES éparses pe on CUS, AR IR RE ARE AUOT UE TR 2°1/,
6) Marne:en couches, avec beaucoup de coquilles le plus souvent calcinées, mêlée a
galets. de roche calcaire compacte eee see + + + + 100°
7) une couche de marne déjà trés-endurcie, de couleur foncée, et déjà pénétrée de
bitume; en la frottant elle rend une odeur semblable à celle de la pierre puante;
‘elle est mêlée de sable très-fin.. Dans cette couche se trouvent, outre des coquilles, :
des madrépores, des tubulites, des tubipores, et aussi quelques traces de houille en
MR CS MROUS AA. AOL. MVP IRROT. ON EUR. 1 he fe 12100, A
+8) un conglomérat de fragmens de roche calcaire de différentes couleurs, partie à
angles aigus, partie arrondis avec des impressions de crustacées, . . . . . . .. . . A!
9) Doro! puante de différentes couleurs; formant le véritable toit de la houille, avec
des coquilles et surtout avec de belles impressions de shine
10) Houille qui n'est ni tout-à-fait bitumineuse , ni tout-à-fait sobifteuse:
La description de ces impressions est faite ici avec plus de précision et de soin que
cela marrive ordinairement: nous y reviendrons plus tard, voulant épargner pour la fin de
cette: section la comparaison entre les différentes formations des terrains, dont nous nous oc-
cupons; maintenant nous reprenons l'ouvrage de Mr. Riepl. | %
> L'auteur, dans la description de la vallée de la Muhr (en Styrie et en Carinthie), fait la
générale suivante :
»Quelques-uns de ces dépots de souterrains, sous le rapport de leur richesse
set de leur: qualité , sont supérieurs à tout ce que la monarchie autrichienne renferme dans
“ce genre; et ailleurs même il seroit difficile d'en trouver qui püssent leur être comparés. —
»lci, comme partout, on reconnoit que les matériaux qui ont servi à composer ces grands
sdépôts, se sont surtout amoncelés là où ils etoient mieux garantis contre l'influence et l'agi-
station des eaux, qui jadis faisoient un lac du vaste bassin de la Hongrie, et baïgnoïent ds
flanc oriental des alpes =— c. a. d. dans les enfoncemens des montagnes pire qi
»selon nous, formoient de petits lacs séparés.
Te 5 C'est: pourquoi nous voÿons que les vallées arrosées par la Muhr, la Mürz, le Kaïnach,
as Drave, la Save, le Lawant, sont effectivement le véritable magasin des houilles, tandis
“que les contrées ouvertes, Le légèrement montueuses, partie plus plattes, des cercles de
»Grätz et de Marbourg jusqu'au del des frontières de Hongrie, offrent à la vérité presque
»partout les terrains qui accompagnent et ‘mdiquent la formation houillère, mais ne présentent
point la houille elle- -même;, si ce nest en assises très-faibles. Le foyer principal de cette
»houille, dont l'affleurement est connu aux deux extrémités, paroît remplir toute la vallée en-
sg Judenbourg et Knitlfeld; laquelle a deux lieues de long sur une demi-lieue de large.
est6 ba Ron houillère dans les cercles de Marbourg et de Grätz n'offre rien de par-
tsiéédiient remarquable. Dans le dernier la lignite est dominante; en revanche le soie
»houillér. dans le cercle de Cilli et en Illyrie est Mods d'attention. “ 11
EH, Be prolongement de cette formation éodls de : houille noire résulte surtout de la
nou du terrain méridional calcaire de transition, qui : ‘avançant de l'État Vénitien en Illy-
rie; s'y divise en deux branches. L'une se dirige entre Laybach et Triest vers la Dalmatie,
»lautre Sépare la Carinthie et une partie de la Styrie de lIllyrie, et forme la chaîne des
sine Juliennes; cette dernière s'étend dans une largeur de plusieurs milles et avec plusieurs
sembranchemens: latéraux, jusqu'en Croatie et en Esclavonie, et même perce cà et là, en
masses isolées, à travers les formations: secondaires de la grande plaine de Hongrie. C'est
là aussi que l'on remarque fréquemment les affleuremens des terrains houillers. « |
; Entre les sommets principaux et ceux des embranchemens de cette chaîne imposante et
_ +escarpée de montagnes de “transition, tout est rempli des minéraux membres constituans de
kla; formation houillère, savoir : particulièrement l'argile: dure, le: grès, la marne, du schiste
»marneux bitumineux, de la pierre puante, du calcaire coquiller, en général divers minéraux
à
»dérivant de montagnes secondaires et appartenant à la formation argileuse plutôt qu'à la
ie C'est en compagnie, le plus souvent partielle, de ces minéraux que paroissent or-
»dinairement les houilles noires de la Basse Styrie, de EE de la Croatie, de PEScfäonie
5 et. du royaume TLiombardo: Vénitien,s 2"
L'uniformité de cette formation de houilles alpines, à commencer depuis Hering, uen
1
14
paroït être le résultat nécessaire de l'encaissement : net par les montagnes; naura pas
et nous n’ayons pas besoin de la lui faire remarquer. RL |
les houilles d'Illyrie et de Dalmatie ebibaenes à Sésina),
sur celles du royaume Lombardo-Vénitien, au mont Bolça, au Monte-Baldo et dans la Val-
sugane, nest pas suffisant pour fournir une idée claire et précise de cette formation qui, par
5
le concours fortuit du porphyre et du basalte, présente des différences locales. Il n'est fait
que sous le rapport PROC E
mention de la formation houillère du Tyrol méridional,
Dans les environs de Vola, à 4 lieues de Clausen, on voit une masse puissante de grès rouge
intercallée entre le porphyre et le calcaire de transition. Cette masse Rem plusieurs
couches de grès cendré jaunâtre et gris noirâtre, d'argile, et quelques faibles assises de
Les assises de houille contiennent, ainsi que les auires membres de cette masse,
rand nombre de petites failles étroites et de crevasses, des pyrites cuivreuses, du
des pyrites sulfureuses ; mais he ii souvent de la galène sa Blei-
échappé au lecteur,
Ce que l’auteur ajoute sur
houille.
dans un gt
cuivre vert ( Hupfors grün
glanz ). |
Mr. ne a trouvé un rapport sbbtibre dans drétsc parties de oublie parmi
les schistes du pays de Mansfeld, qui ordinairement sont traversées par des veines et de
petits débris de cuivre vitreux ( Tupfergla fs ) et de cuivre irisé, d'où il conclut que ces .
fossiles métalliques semblent avoir une affinité géognostique particulière avec la houille 23), °
En général la limite fortement prononcée du groupe des montagnes secondaires, qui
d'un côté sont superposées aux montagnes de transition, et de l'autre se perdent sous celles ;
d'alluvion, dans lesquelles on rencontre le schiste cuivreux, indique une grande analogie. avec
la formation des houilles alpines. Flürl, en parlant de la formation houillère de la Haute
Bavière, a déjà énoncé la même idée. Nous y reviendrons en parlant dE impressions “des
plantes; mais nous nous abstenons d'en dire. ici davantage, supposant que. les mémoires
séognostiques de Mr. Freisleben sur les montagnes de sahisto: cuivreux RÉ Ga _ ‘en-
tre les mains de la plupart des géognostes. ri tre | eibet ip <xwss 06 ane
Dans les derniers tems nous avons reçu. des no, tas Aétaillésols ainsi que ad durs
et ‘jee plans très-exacts sur la formation des houilles. dans ‘les ‘îles britanniques. -Gela nous
_ met à même. d'asseoir un jugement sur les gisemens. qui présentent des caractères: partiou-
liers. A la vérité, la: nomenclature triviale des: mineurs, employée dans ces duvrages pour
désigner les divers membres des formations. houillères et les diverses espèces: de: de Té-.
pre
F 3
pape beaucoup de doutes et d’obseurité sur la véritable’ signification des: mots, +5 36 4 47,
Les. houilles d'Angleterre ont eela de. remarquable, que: communément: ils e! ï Mheoas
presque sans interruption dans de. ire “en couches; — de et. ares ns
Lire fois les. unes aux jâauires.:hfimatits ruob zus vuios #6 frsiouro Mist robe OIMPOMES
- Elles paroissent être appuyées sur un mur. assez. Lies et. peu: Pasta qui \dés-Jots
n'aura opposé aucun obstacle à l'égalité de leur extension. me PAPIERS particulières
auront peut- être été. produites par des accidens postérieurs. lderprisnios Piourerdibhreft
Le terrain houiller de Newcastle et de Sunderland: a , selon Durs: 24), 681 milles: 4
léngueur sur 2% de largeur.! La direction de la houille est ‘trés- uniformes: 1Siomémé il ar-
rive querçà et là elle soit interrompue par une vallée, on la retrouve sur: Lei penchant: de ‘dla
côte opposée; comme: Si dans lé principe sa. couche n'avoit point été interrompue. ‘Les com- :
pagnons de ce fossile sont l'argile schisteuse et ‘le: grès; © 1h y aodes impressions! de plantés |
sur la houille ét aussi en partie sur la mine de fer. argileuse, : et des crüstacées d'eau. douce. 5
: Une chose frappante cest de voir les crevasses remplies de. corps: étrangers: qui, ‘en
forme de filons , Re te en travers les couches schisteuses, quelquefois’ les : ‘dérangent: ‘en
partie, quelquefois n'en troublent 2. la Lt 4 d'autrefois. ‘enfin; sont Tan de la ue
stance du grès rouge. TR TE NE 1 donnee 01 44fé
On fait mention de plusieurs filons ébpioles D yes. par lés mineurs, ‘et: qui consistent
en basalté et en diabase. Ce dernier minéral paroît n'avoir pas élé exactément hic e°
l'auteur, :et est cité ailleurs : sous le nom de Whinstone. prGet LE
_23) Ereioleben L ce. T: LI. p. 482.
DA) SET ORPI Be ER OLOE ue al Dunes 2 N. J. Winch.
Transactions of the geological, society. Vol. IF. p: M 0288) *
15 ——
{
Le plus remarquable de ces filons est celui qui est figuré PL IE Le plan marque la
section horizontale, prise sur le niveau du charbon à 100 toises de profondeur. Gette faille
remplie coupe toutes les couches, sans en troubler Ja direction. On ne connoît pas encore
sa profondeur. Elle a été coupée par 4 galeries horizontales. |
La stratification se présente dans l'ordre suivant:
1) Houille désouffrée (Goacks) . ns otlgitilusl.dh zone vole 2200. 076 0 epiit
2) Diabase (Whinstone) vert et Me Re PO le DL. 0
3) une fente remplie de schiste bleuâtre, avec des galets de tone …..—— — 9!
4) des débris éparpillés de us dans du . breileuxsbleuss. } 452058 at 098
5} comme N02,.,... MR — —
6) Houille désouffrée (Goacks) . “ONInto. SUN. 15. DinPue À Bi oi
La houille qui sappuye immédiatement sur le basalte ou sur Île diabase, constitue une
masse grsréenteée poreuse en débris colomnaires (comme la houille désouffrée dans les four-
neaux à distiller, lorsque l'on en a séparé le goudron); cette houille renferme dans ses pores
du spath calcaire et du souffre. — Nous admetirons la supposition que, lorsque le basalte
s'est écoulé dans la faille mentionnée, il avoit un degré de température si élevé, qu ’l aura
pu changer la houille en coacks, — na on ne connoît point de ponanses de basalte
dans le voisinage.
Le basalte renfermé dans cette bille ou filon est dun noir verdâtre dans sa cassure et
à gros grains. Il contient du quartz, du spath calcaire et un autre minéral qui passe du
jaune de cire au verd olive, d'un éclat vitreux, semblable au Feldspath vitreux. Îl résiste
_au.chalumeau quand on n'employe point le borax: au moyen de ce minéral on le change en
_ un verre blanc — circonstance par nue il se dinimgue de MHIONTeS dont il differe aussi
par. sa cassure feuilletée. | | :
| Dans : un. autre: endroit Winch compare ce fossile : avec l'adulaire, Il ne se tre point
Lie les autres filons de basalte, ma Lt les Li rss de charbon sans en déranger la
direction.. | | y ob, 2boig à 9 |
: On trouve aussi 3, Newcastle du be en _ morceaux; séparés. Ge dechioi est entouré
RS jaune, qui y. est attaché par une lisière d'arbile ‘endurcie. : Robert Bakewell 25) à
décrit ‘un semblable. fon rempli de: grès rouge qui; dans: les mines de Bredfort, pres Man-
chester,. coupe.toutes. les couches, sans déranger leur direction, et il en donne le plan hori-
zontal et perpendiculaire. Un phénomène extraordinaire qui se remarque ici, c'est qu'à 10
yards.de. distance il se trouve une couche de: houille, : dont la direction est totalement verti-
cale. L'auteur, est. disposé. à croire que l'éboulement des galets et la pression que cet ébou-
lement aura exercée contre: les: patgis de ose ecoles l'aura forcée de prete la prsio
D nr v esb 15Q bar 5 _9esdstb | , | |
Les sources: A fin existent à RS sont ‘une Si Sn Een locales de la
fohhation hoüillère de cette contrée: La source: de : Walker! ‘contient 32 gr. de Muriate de
Soude,, sur: 4000: ait d'eau. Celle qui est dans: la mine même de Birsley a; selon Wood,
su, 2000, gr, d'eau 85 gr. de Muriate de Soude:h #togoir 2 | RATRR CE
| Dites ssources : contiennent différens sels et du: tee avec Fons, sortes de. gaz.
si ee compare : .çes Sources: avec, celles dela formation schisteuse cuprifère , et avec la mul-
titude des eaux minérales de Bohème, qui d'Egra, Carlsbad et Marienbad se rencontrent
jusqu'à _Liebwerda, passant par Tôplitz — en suivant une direction parallele à celle des
U, nites — sur la ligne desquelles elles se montrent ça et là, tandis que dans la partie méridio-
Hole et plus élevée de la Bohême, où la formation Toolre manque, 1l n'existe aucune source
de ée genre; on doit supposer qu il existe un rapport géognostique entre la formation houil-
tère et l'éxistencé de ces différentes sources minérales diversement combinées. Cette circons-
tance mérite une attention et des considérations particulières. | |
‘Les bis de houille en Llande ‘sont pour. 2 plus grande partie conformes à ceux
1: 25) Transactions of the geological society. Vol. Il. p. 282. PI. Al. Fig. 2 3,
de 4 n A
46
d'Angleterre, comme on peut en juger d'après les descriptions" de Weawer et Griffith 26) ,
on retrouve: aussi en Irlande entre les couches de houille: ces failles remplies de diverses,
substances minérales, semblables à celles dont il a été question. plus haut.
Dans la description de la formation houillère de Tyrone et d'Antrim, qui d'ailleurs
n'offre rien de particulier, Berger ?7) fait mention d’une couche de Trapp de 2 pieds de
pus once qui dans les mines de. Bolling-castle est interposée ‘entre les couches de grès s mais
il nénonce aucune. hypothèse sur la cause de ce phénomène. Ce trapp se sépare en PJTa-
mides triangulaires, : et ses parties constitutives sont de Yamphybole crystallisée et un peu ide .
Feldspath blanc; il agit sur l'aiguille aimantée et, au chalumeau, il se change en un émail
noir. Arthur Aikin 28) décrit avec plus de détail un semblable gisement dans les mines
de Birchhill.. La surface est représentée comme. doucement node sur une suite de col-
lines, où une faille remplie (appelée the green rock fault) sépare deux mines de houille,
En creusant diverses galeries (ou puits) on a rencontré 5 failles de diverse épaisseur, rem-
plies de trapp ou de pe — (cest ainsi que l'auteur s'exprime) qui à la vérité : ‘accom-
pagnent la direction de la houille, mais ne s'étendent pas aussi lom qu'elle; d'un côté la
houille. se trouve surbaissée par ces failles de 72 pieds vers le: Sud, d’un autre côté elle
s'élève de 25 pieds pendant un espace de 100 yards. cab
. À Ja vérité, l'auteur n’a pas pu lui-même parcourir les galeries, parcequ die ététent
inondées , mais le témoignage des mineurs et LE des ie fournirent Fos
les résultats suivants. À SAR E
Les couches d'argile schisteuse qui ‘sont süperposées à ce diabases: proie m'avoir subi
aucun changement; celles, au contraire, qui lui sont De à montrent tbe des _
traces de métamorphose. | à Me
: Le grès de couleur jaune-grise est not La où il ny a aie de Fo don
argile dobistease est bitumineuse et contient d'étroites assises de houille piciforme f Pech-
fohle). Mais d’un autre côté, là où le diabase est superposé, Targile: schisteuse est endur-
cie. À la même place la bouille est plus (ferme et plus re son AO est Du oui et
ni la houille. ni le schiste ne montrent aucune trace de bitume. 260 0h: 6.80) 2H8D
. Une couche de houille de 4 pieds. de puissance, qui git sous le HS a un éclat -
irisé, est tout-à-fait sans bitume, etse: distingue entièrement ds la houille des mines voisines.
L'auteur donne la définition suivante du Lrapp ou Diabase, : Il est d'un verd bleu-foncé,
chatoyant, cassure ‘inégale; il se-partage en: fragmens irréguliers en forme: de coins, les ‘bords
_obtis; sous le marteau ces fragmens prennent une sorte de poli. Il est assez pesant, mais
iln'est pas très-dur; il attire: fortement: l'aiguille aimantée; et ne donne cependant aucun im-
dice. de polarité ;: plongé dans l'acide muriatique ; il ‘y: occasionne une légère effervescence;
examiné à la loupe; il paroît avoir pour parties constitutives du Feldspath, du spath calcaire,
de petits grains noirs, et une substance: d'un :brun noir et d'un verd bleu, que Mr. Aiïkin
prend pour de l'amphybole amorphe. Le diabase est traversé par des veines verticales, pa-
ralleles entré elles, de spath calcaire; dans la mine il se montre ferme et cohérent, LL. .
l'air extérieur il prend une couleur brûne et se délite en peu de jours %). Autrefois Mr.
Aikin étoit de l'opinion du Professeur. Jameson, qui, dans sa description minéralogique du
Dumfriesshire, regardoit de parole dépots de ‘trapp ou diabase comme des parties d'un véri-
table terrain de couche, mais après un plus mur examen du gite ici décrit qui, plus il s’é-
Re de la faille PhESen Green rock fa ni dinainue de FrAÉsaRee et. ca se termine ne
26) Geological relation fie the coast of Ir land. dr Thomas Weamers Transat. :
of the geologicat Society. | °
?}
27) Dr. Berger, on the ne) Fratures. ge the nord d: oo 2
of the geological society. Vol, III. p. 154.
28) Arthur Aïikin, Observation Ÿ a bed. of. Das tn the cclery. of Birehhitt. |
£. Ce P° 251 RE. 200 + <
29) Ce diabase, à en juger d'après ses parties constitutives et ne divers caractères
5
a beaucoup de rapport avec le diabase de Kückel, Cdi etc. dans se cercles de DidirieE
de À akonitz en Bohème. \ | :
il est fenté de regarder cette intercallation comme ‘un prolongement cunéiforme. ‘du remplisse-
ment de la faille ci-dessus nommée; quoique jusqu'à présent on mait pas pu constater son
contact immédiat avec la faille. Il ne: prononce point sur la manière dont de pareilles failles
se remplissent; si cela a lieu par la précipitation des parties constitutives. du diabase, dis-
soutes. ou }délayées dans un fluide, ou bien par le-boursoufflement et le débordement. d'une
matière fangeuse, comme cela arrive dans les Volcans de boue au Mets ou à liîle
de Taman: dans la mer d'Azow.. ja 11
Le district houiller de Killerauler én Irlande est une ous des mines de Castle.
comeér; il consiste, d’après le plän #0),,en une suite de petits amas qui s'étendent du N.E. au
S.10.: dans. un espace dé 18 milles; mais ils n’ont pas été partout sondés, ou n'ont pas été
trouvés susceptibles d'exploitation. Plusieurs couches de diverse puissance. sont stratifiées
à: Fes unes sur les autres. comme cela se voit sénéralement en- “Angleterre.
“Les montagnes. principales de cette contree consistent en calcaire secondaire. Leur
Rupee varie de 300:à 600 pieds. Les minéraux quiaccompagnent ici la houille, :sont le gres,
la: roche: rgileuse ferrifère et l'argile schisteuse. : La houille, suivant Jameson; appartient
à l'espéce des houilles brillantes. Immédiatement au dessus de la houille se trouvent un grand
nombre d'impressions de plentesos la plupart du genre des fougères. À Goakironk on trouve
aussi des testacées..
Les données particulières des . rapports it que ge er avec une
extrême exactitude toutes les descriptions deb mines de. houiille Rpaletegee ne sont SsusCep-
bles d'aucune analyse.
Nous nous sommes. arrétés, plus or. sur’: Le particularités des mines irlandoises,
afin de provoquer l'attention du lecteur sur de semblables gisemens. en Allemagne, où. les
formations de tapp, de porphyre, de basalte et de diabase. se rencontrent tantôt dans le
voisinage des houilles,. tantôt dans hé des lignites.
. Nos couches houillères n'ont: pas à beaucoup-près été aussi PAT et. aussi travaillées
que celles des Anglois; il se pourroit donc que l'on fit/encore dbez nous quelques décou-
vertes qui nous méneroient à des résultats plus positifs... ::
Pour compléter notre: aperçu de la formation. houillère ; il ne sera peut- .. pas super.
“+ de. joindre ici un extrait des notices que. Hermann:a: fournies sur les houilles de Kous-
metzk -en Sibérie, : d'autant plus que dans ces dernières années il n'a plus rien paru en Russie
sur cette matière. Voici comment il s'exprime: 51).
»IL ny a; que peu d'endroits en Sibérie, où se trouvent ii ane de terre, quoique
»le pays soit d'une étendue si vaste, et. que les montagnes et les couches de terre d'une ori-
»gine secondaire et tertiaire y soyent en abondance. Fa charbons que l'on trouve dans les
+environs, de la rivière. d'Argonne ; dans le district de Nertscinsk, ceux de la rivière de
: , Tome, au cercle de Kousnetzk, et ceux de la rivière de Kolyvan, ont été jusqu à présent
“les. plus connus et presque: les seuls. J’avois le plaisir de trouver l'année 1795 un troisième
endroit, où il y a trois couches de charbon de terre, dont la découverte peut devenir un
sjour rès-importante, à cause de la proximité de la riche mine de Salaïrsk, où ils pourront
. être employés à l'exploitation ga minérai à l'aide des pompes à feu, quon sy propose, à
: pps “
,Les. deux rivières het et le Tome qui parcourent le ace de Hot laissent
ventre elles une plane d'une circonférence tres - considérable, remplie pour la plupart de
couches de pierres de sable ou de melasse , du moins à l'entour du terrain, où se trouvent
ç
»les charbons, il n ‘y a d'autres pierres . . . . .°
Les pierres dont les montagnes de Salaïrsk sont composées, FRE dans les points
sles: plus élevés des roches primitives ; mais à l'entour de Batschatsk, lequel est situé sur la
ypente la. plus basse de la chaine, il ny a que des roches. dune origine tertiaire, cest. à
me: des pierres à chaux, spmlies de spyules et de, coraux pétrifiés des brèches sili-
| 30) Weaner in Transact. d. cit.
81) Hermann, Notices sur Les charbons “he terre dans FE environs de Fes en
Sibérie... Nov. act. acad. scient. Imp. FkGrOBOGE TA Ds. 373. et seg te VIII.
9
je. ie
< s . par ; e ° à TR En vs < 9 s. 34 Es. é. Le
+ceuses ou des poudingues et du grès. : Ici commence la plaine qui s étend jusquà 1fnnée,
set laquelle n'est entreconpée que de collines d'une élevation très -peu “considérable, « :
» Plus près de lInnée le terrain devient sec, en s'élevant à là fin en colline de tousiles
deux côtés de cette rivière, elles consistent partout en pierre de sable. : Aux. “environs du
»Villase de Karakanskaya on en voit une chaine entière d’une hauteur très- considérable; : ‘la-
» quelle est visible. dans un éloignement de 30 verstes.: C'est dans cette chaine de pierres de
»Sable que se trouvent les charbons de terre, lesquels se rencontrent ici dans divers ‘endroits;
yjen ai visité deux. Le premier se trouve dans les ‘environs du village : de Méretskaya, à
»Tembouchuré du ruisseau Méret dans l'Innée. : Tout: près ‘du village: il y a deux couches. de
»Ccharbons, dont l'une ‘a une: épaisseur ‘d'une et: demie, et Taatte "é trois archines | et. plus.
; Elles sont: inclinées! en descendant au Nord, sous un angle qui varie de 20:à: ‘30 degrés.
» Toutes les deux reposent sur une pierre de sable, laquelle est: disposée : en ‘bancs épais ét
»escarpés. ‘Sa couleur est grise ou jaunâtre, et son grain assez fm Le toit: qui couvre im
médiatement le charbon, : consiste d'une marne bleuâtre bitumineuse de 4 verschoks: d'épais-
»seur; cette marne se trouve aussi: HAE pe dans: le. milieu des toughes: de: charbon pi
,nids et èn masses d'une Re ovale: # Hs | MERE ind eoflirod eh sosdesT à
Ce toit de charbon.est à son tour: couvert de la même pierre bebe : mais’ ici: halle
»nest pas si dure comme celle qui fait la base. Toutes les deux contiennent: an cb pas Le
siervépétals# 2s10inomtsq 2oouxob ee
, Près du village de Konovalova ; qui est éloigné à 30 verstes de: rene ,:set trouve
»des empreintes de rameaux et de feuilles du rè
»Tautre endroit, où j'ai découvert du charbon de terre. On sy rend en montant: l'inmée ‘qui
> partout est bordé de montagnes sablonneuses. Environ deux verstes de Konovalova on voit
dans la rive drorte une couche de charbon; dont l'épaisseur! me Surpasse non plus trois ar-
»chines, ayant d'ailleurs la même propriété comme ceux de Meretskaya. Elle repose surune .
»pierre de sable et en est aussi couverte; mais avec cette différence; quici on trouve. dans: la
»pierre de sable du bois fossile en plusieurs troncs, branches et même arbres entiers, dont
»lépaisseur va d'une demie ‘jusqu'à üné archine; mais sa figure ronde est toujours ‘un ‘peu
»comprimée. Îl est disposé en différens endroits dans la roche, ‘aussi : bien sous la couche
dé charbon qu au dessus" d'elle. : Il'est: pétrilié et changé dans une espèce de jaspe “brunäâ-
tre, lequel, frappé contre Je briquet; “donne assez vivement des: étincelles. Dans quelques
»morceaux l'écorce est (encore aisément à reconnoître: elle est même en partie mr — en
»charbon fossile, quoique le bois ne se trouve jamais dans la couche charbonneuse.#
> Fout pres du village de it ae ts et par conséquent dans le voisinage de la fe
,couche de charbon, il ÿ à des ainsi nommés Pseudo-Voleans éteints, c’est à dire des ‘banes
‘sde piérre de sable en’ collines et même en petites montägnes entières brûlées, dont la roche
en partie est complettement changée en lave; mais pour la plupart la pierre n’est qu'à demie
»brûlée, et quelquefois presque en rien altérée. La éouleur de cette lave est noire, brune,
,rougeñtre, grise et bleuâtre; celle-ci est assez semblable à ce jaspe-porcelaine, qui se trouve
“en Bohême, et lequel de même est une production pseudo-volcanique.« IGTILO.
Fa proximité des couches de charbon ne laisse aucune doute, que jadis elles Senflam-
»mèrent et brülérent la roche dans laquelle elles étoient rénfermées .... .« 119 «
» Un autre Volcan de ce genre, qui brûle encore aujourd hui, se trouve dans les environs
de KRousnetzk, RE du village de Kosonkova, où il y a des couches de charbon d’une
»épaisseur de 3, 4, jusqu'à 5 archines. Elles s’'enflammèrent par hazard, elles brûlent déjà
» plusieurs années; on ne voit point de flamme, mais de la fumée ‘avec ‘une chaleur bién con-
»Sidérable, cependant le feu nagit que dans l'intérieur de la montagne. “ | |
» Dans les rivages du rôre il Y a outre ce Volcan encore plusieurs endroits, où Loc
strouve du charbon de terre; p. e. à 12 verstes de la ville de Kousnetzk, en remontant le
» l'ome on rencontre une couche, dont l'étendue va jusqu à 170 Sagenes de l'Est vers l'Ouest
» presque horizontalement: elle a une épaisseur d'une et demie jusqu à 8 archines, en repo-
»sant de même, comme le charbon de l'Innée, sur une pierre de sable, et en étant aussi cou-
»verte. Le toit a quelque part une épaisseur de 6 Sagenes.
» En remontant la rivière encore 23 verstes, l'on trouve une autre couche de charbons.
Ici c'est un schiste marneux et bitumineux qui contient les charbons; mais le schiste lui-
même repose non moins sur la pierre de sable .,..,,#
,» Quant à la qualité de toutes ces sortes de charbon fossile, celui de l'Innée a l'extérièue
_.
SL ARS sr Ac Aa ES RE SE re À à SO Peine F0
RTE RS ON SEP STE ES COVER AR A VON Ent Ve Le TR nt EL A PS Lan AR 0 3. DANSE) D 7 Ya
19
»du meilleur charbon d'Angleterre; et ‘le charbon de: Rousnetzk du premier endroït possède
;la même He D IPS RTOTOS
Cet sc p6Eé de ipôbeé qu'ont entrelles les formations ‘particulières de différens pays,
permet d'établir des conséquences, qui ne peuvent que confirmer Re ue mous avons
émise dans le premier cahier de cet ouvrage. ? |
“Partout: dans les mines de houille: noire ‘on trouve le plus souvent immédiatement au
dessus de la couche’ de houille, ou bien ‘au dessous, des impressions, des plantes ou des ar-
bres pétrifiés, qui constatent l'existence d’une végétation antérieure: Ge ne sont point de sim-
ples accidens; ce ne sont pas non plus dés embryons, mais des végétaux complettement dé-
veloppés: qui, bien qualtérés dans leurs formes, sont là, ou isolément ou en masses ‘considé-
rables. 11 est donc très-vraisemblable; qué c'ést eux qui auront fourni le carboné nécessaire
pour la formation des houilles. -- Les impressions ‘des plantes ou les pétrifications sont le plus
souvent applaties, la structure intérieure a nn, ce Fe ces ms ‘une dissolution! Le
de la fibre ligneuse.: | |
© Dans les alpes, dans les pays slèves, ae les vallées jadis closes (les ru pride},
où la fibre’ ligneuse en dissolution n'avoit: point d'issue , elle s’est précipitée en couches d'une
Mniitesipéi sance: Dans les contrées baëses et dans les vallées ouvertes plus anciennement,
ces précipitations se sont: étendues en’ ‘longues traînées et en faibles assises sur le fond in-
égal des:grands lacs des pays d'Iots: (Brin LAS Dans la substance de la houille, en
se ons et en s'endurcissant, il s’est formé des creux, des fentes, des crevasses, qui
ont été remplies dans des révolutions site ce qui, dans PE se a Rs
des. cree de la’ houille.
Mio DE. ad jai FORMATION
#D. ES. PEER LE aSuntE ee Pi ARTE CU 1 E. BR.
ions à la formation des lignites en général M. Keferstein a posé un ne que
nous ferons connoître.
_ Selon Jui toute la formation. Rouges: qui est plus récente, dit, que le calcaire coquil-
lier, et qui contient des houilles terreuses , lesquelles donnent des cendres, appartient aux
lignites. Que le basalte lui soit superposé ou non, cela ne change rien au principe, puisque
_ c’est le lignite terreux ou commun qui caractérise surtout cette formation %). En partant de
ce point de vue, l’auteur prononce l'identité des différens bancs (Lager) de houille sur le
Vogelsherg . et le Westerwald, dans les environs de Neuvwied, d'Ehrenbreitstein, dans la Wet-
teravie et sur la rive gauche du Rhin, en passant par Bonn et Cologne jusqu à la frontière
de France, avec les. pus du Meisner. Cependant il reconnoît que le basalte, qui avoisine
ce dernier, Qui avoit fait subir ! un changement à Jopodie, de sa formation par l'élévation de
| la température.
Les argumens dont l'auteur appuye son opinion, méritent d aie pris ci considération et
soumis à une critique basée sur un examen local.
= D
: Qu'une, houille donne de la cendre, c’est R une Ms trop générale pour servir
ins
| # caractère distinctif suffisant, surtout si lon n'a point . aux l'A PROS de qualité et de
crane cena
ds ie gnostische gen ter die ten Hebtiele 7. westlichen Deutsch-
_ dands von H. Keferstein. Halle 1820. Pe 181 U Se We su |
4,
5 à
"ETES
a”
quantité ‘de Fce > rés + L'auteur'nois dit! qu'au Meéïsner: l'inthratcite. proprement! dite : est
superposée au lignite; cette circonstance fourniroit des indices contre. les qualités ordinaires
du lignite dans les couches inférieures, à moins qu on ne VOIES es de l'anthracite su-
LU n'est elle-même qu'un lignite: ‘transformé!
::Dansrles ‘environs: de tes: prés des bords::de: PElbe. sur de tte en. Biens
nous avons nous-mêmes reconnu que quelques : petites) portions d’anthracite sont -assises :SUr
des lignités :subordonnés ‘au ‘basalte. : Gela pourroïit fort! bien être le résultat de, l'élévation de
la: température. | C'est ainsi, qu ‘également sur le Meisner :on trouve! de. la houïlle:! scapiforme,
orande : PAPE avéc.le coack qui, dans le ‘terrain houilliér. de, New-
Lbifon él de À
‘qui paroït: avoir: ‘une g
castle :se: mônire. dans la direction-du basalte':qui -Tavoisine; ainsi: que’ la. houille: pi
Birchhill :est transformée parle diabase qui. lui-est -superposé ;. dans une: ru ide sc en
tiérement: dépouillée de: bitume, et dont: l'éclat est. métolHquersoisi 25 on0b Fes Tr VOSREeP
: Cependant üne 'couche:d'anthracite de 27, toises. de -puissance,: sAphiho sé au: Fes
sans: doute: ‘un phénomène: digne de toute notre attention, car il ne. paroît guères possible
à]
qu'une aussi grande masse ait pu étre ESS tout à ne fois et RARE en “edtient me
l'effet d'une température ROPERAe fleur sal one royal svsa sol énmeh s29als eat ere0 :
11 seroit donc: à désirer qu'on püt EEE Sniipsnt cs et RE Mans cet ghépoitie
avec: lanthracite ordinaire d'Angleterre et: la houille: piciforme de Birchhill, , en. :examinant
avec:sôin leurs résidus éäcts alors on pourroit peut-être déterminer, si-cette anthracite
est de formation primordiale ou bien si elle a été LOS HES par: riens changemens : aceli-
pe ni survenus. © | + | Fi buses ita 9 eaidéÿieshb"0e
IL est plus dans l'ordre +. de trouver. de diitôn shipérpéss vi basis noire. : A
Stiletz en Bohême la couche supérieure de peu de puissance, et. dont le: gisement. est sur le
toit de la houille noire, indique (im Strich) une aflinité plus grande avec le lignite. Le
contraire étonne le géognoste, et cest peut-être la raison pour laquelle on a assigné une
place particulière à la formation houillère hautes En Bohême les basaltes suivent pres-
que tous l'allure du lignite; et cependant on na encore remarqué aucun changement de ce
dernier minéral dans leur voisinage. Mais le basalte de Bohème, à l'exception du Kammer-
buhl près d'Egra et du Wolfsberg près de Mies, paroi être différent de celui du Meisner,
des contrées Rhénanes et de l'Eifel.
Un examen plus exact des empreintes des plantes qui se réncontrent ds les différentes
mines de houille , nous mettroit vraisemblablement à même de pouvoir, dans la suite, établir
d'une manière plus précise l'accord ou la différence de ces diverses couches de houiïlle.
PLANTES DU MONDE PRIMITIF, PÉTRIFICATIONS.
Lo. Die son ouvrage sur le one et 53), a soutenu hardiment, que da craie doit
être regardée éomme la limite que les pétrifications de corps organiques connus, tels. que
ceux qui vivent encore aujourdhui dans la nature, ne franchissent point , de sorte que toutes
les pétrifications que l'on trouve dans les terrains antérieurs, APPATHENRARE: selon lui, à une
création entièrement détruite. | |
Îl range, ainsi que nous l'avons fait, les empreintes bo ane parmi. les monocotyle-
dones. , Ces, empreintes, dit-il, ont le plus de ressemblance avec les troncs des palmiers, avec
»ceux des Dracaena ou des fougères arbres. On ne remarque nulle- -part une analogie éxacte
»et parfaite, mais l'ordre Sora que l’on peut établir d'après. l'inspection de ces empr
eintes,
,paroît devoir tenir ‘sa place entre les genres CI - -dessus nommés. L
53) Die Urnelt, von Linck, p. 46.
PA
à:
21
:: En effet, nous ne. connoissons aucune espèce d'arbres qui; semblable : à: celles !qué .nous
avons déciites et: dont nous avons donné les figures: sous le nom: de Lépidodendron; con-
serve-à tout âge et sur toute l'étendue du tronc les écailles qui se forment par Han des
pétioles des feuilles, ou par l'emboîtement des feuilles -mêmies. ré dataslos
Les Juéca,; les Dracaena; les palmiers se’ dépouillent entiéremeak de ces : céile.
quand -elles-sont desséchées ; il ne reste que des espèces d'’anneaux rangés autour du tronc
en diverses directions. Les palmiers flabelliformes (Fächerpalmen) conservent leurs écailles
àrlextrémité ‘inférieure du tronc; «mais en vieillissant ils les perdent au haut de la
tige, qui depuis le milieu environ jusqu à l'extrémité. supérieure est tout à fait nue, ainsi que
Piso avoit déjà remarqué dans son ouvrage sur le Brésil 5#). : Chez les ‘espèces fossiles de
Lepidodendron, du moins chez toutes celles que’nous avons vues jusqu'à présent, les
écailles; depuis le ‘bas de la tige jusqu'à l'extrémité des branches;: se suivent dans une pro-
portion décroissante, ce que nous n'avons remarqué encore chez aucun autre senre de plantes
à nous: connu. Faut-il ranger ce genre d'arbres parmi un; grouppe de végétaux qui au-
jourd hui est indigéné seulement entreoles: tropiques: et: dont la végétation exige ‘un climat
plus: doux ét une température plus élevéé? — c'est une question qui a: souvent été faite, et
à laquelle ona répondu presque toujours affirmativement. : Linck au contrairé, ‘dans l'ou-
vrage cité, : se” prononce pour la négative :%) et réfute par .de solides. ee diverses ob-
jéctions contraires à son système. mn términe de la: manière suivante: : oz
«10, Onne peut admettre un changement de température que soùs un rapport. Le sidbite
_sprimitiftavoiti vraisemblablement des mers plus vastes, des lacs et des marais plus étendus
5 que’ ceux que nous voyons aujourd'hui. = Le nombre des animaux aquatiques enfouis .dans
,la terre est incomparablement plus grand que celui des animaux terrestres, et la structure
»de ‘ces-derniérs indique qu'ils ont vécu dans les marais. Les anaplotères ont en partie une
structure analogue à celles des loutres. Le grand nombre des quadrupèdes de l'espèce des
$Tapirs du monde primitif ont ri bnbiih ot ins comme ds sis rent dans
des forêts marécageuses.“
sLes palmiers et les tes arbres se plaisent d ais ‘souvent : clik! led marais. R>
»senmüller prétend is les ours ae dans les cavernes; : Es PAPA EEr tout
sétoit eau où marais. < vo: oMiJpr:
9 Les: débris de cerfs et uiies animaux. ruminans ne:'se thoivent que Fu di Gsirieti
speu étendus. ; Mais quand même ces suppositions ne seroient pas fondées, il n’en reste pas
- ‘,,moins constant, d’après le grand nombre d'animaux aquatiques renfermés dans les terrains
secondaires, que l'eau occupoit sur la face du globe un bien plus. srand espace qu ‘elle ne le
fait aujourd'hui. En admettant même que cela ne puisse pas se dire de toutes les époques
du monde primitif, on peut au moins l'affirmer de celle où les testacées et les autres corps
sorganisés, qui semblent déposer en faveur de l'existence d’un climat. plus chaud, se trou-
svoient sur la terre. Or, nous savons aujourd'hui par expérience, que la température des
eaux est! bien plus égale que celle des continens, lesquels s'échauffent ‘et se refroidissent
sbien plus fdenients et par cette raison sont plus chauds en été, et plus froids en hiver
‘sque la mer. C'est pourquoi les pays maritimes ont des hivers beaucoup plus doux, mais
_ aussi des étés plus froids que les pays. méditerranés. : La côte de la Norwègse a une tem-
spérature beaucoup plus douce qe la Suède, et on y cultive des arbres. fruitiers à une la-
stitude beaucoup. plus élevée qu’ici.s | rte) |
4). Circa dioecesin Faraybajenensem elegantissima Lite conspicitur, cujus A
chia sive rami caudam pavoninam aemulantur. — Barbart Caramaisam et Anacha-
_carint, lusitani Tamur appellant. — Cortex interior griseus e£ cartilagine a terra ad
ere spalium squamatus, Squamts ordine cochleatim positis qui primo longiores,
Ssensim Junt. breviores imitandem decidunt superne: nam arbores “adultiores caudicis
superiorem medietatem habent glabram. nferiorem solum squamatam , squamae enim
hnihil aliud sun, Rte ramorum; gut exciderunt fr a Piso Brasil, Cap. X. de.
© Palmiss G : | SUIS SO 278 4 .&5 .q
_#) Linek L. 7 69 et seg.
\
22.
1, L'Islande: a° beaucoup de on qui se en Portugal, cet un beaucoup plus
»grand: nombre de plantes peuvent sy maintenir à l'air libre quà Paris, quoiqu'à la vérité
mis fruits n'y atteignent pas une maturité complette comme chez nous; de là. vient que les
»plantes marécageuses sont, ainsi que Linné. la déjà observé, beaucoup plus répandues
sque les plantes des terrains secs. Le Myricagale croit également bien sur les. tourbières
s du brûlant Alentejo en Portugal et sur celles de Le pes ce Les ne ous se. dire d'au
; CUnE : “) plante des terrains secs. | |
» Cest: pourquoi un grand. nombre de: testacéés: nya tout aussi. bien exister. En
»TAdriatique que dans là mer des Indes, et: ce n'est que sous ce rapport qu on peut préten-
;dre que le monde primitif a eu une température plus douce que la nôtre, de sorte qu'alors les
,palmiers et les fougères: arbres croissoient dans des contrées beaucoup: plus. septentrionales,
set quil Y avoit dans les mers dtalie Rhin ‘plus de testacées: de Tocéan: ee Lu
nysensh aujourdhui, fuous vados 910549 To LOFD issziodobl
Nous avons déjà, dans le premier Fee dés cet ouvrage; mantiéné l'opinion, : que: is 7.
gétation qui a fourni lès matériaux de la formation houillère, appartient à l'époque où notre
continent étoit un pays maritime, ou un pays d'ilots., Nous conviendrons volontiers que: Ja
diminution du volume des eaux a .dû faire baïsser la température de notre climat, et changer
les rapports de notre atmosphère. : Nous souhaitons même Res milieu des progrès toujours
croissans de notre agriculture, on ne:se laisse point entraîner à dessécher une:trop grande
quannie de lacs, de grands étangs: et de vastes marais ; qu on s'efforce de convertir en champs
et en prairies, sans songer quau nême “moment où mous voulons gagner du terrain en. sur=
face, nous produirons Fans, “être dans 1 nue nn Le altérations Re re
détruire nos espérances. F.
Mais que les eaux océaniques ou M trip ré bent suffi ue pour Ébeikos be vé=
génies des: palmiers: et des fougères arbres depuis le 42 degré de latitude septentrionale
jusque très+loin vers le nord — espace: où l'on trouve les hüuillÉtésr et les impressions de
plantes ‘qui les accompagnent, — c'est ce qui ne nous paroît nullement vraisemblable. : En
effet, dans l'Amérique : septentrionale, où il y a un si grand nombre de lacs immenses ; on.
trouve les: plantes et les animaux :du monde primitif non sur la terre, mais dans $on sein,
comme chez nous. Des lacs qui se couvrent de glace, un sol presque toujours: ei sous
les. neiges; : ne sauroient être da pairie des: végétaux qui ont une structure spongieuse, ) et la
présence seule des eaux répandues sur de: vastes surfaces, auroït-elle suffi pour bannir de
nos contrées et les neiges et les glaces; si d'autres causes n'eûssent influé plus PARSE OR
sur l'élévation de leur température ? pe rs
Sans doute on peut avancer plus te Re sur la Dussibilité de. enter Luêe
température plus: élevée. Dans notre premier cahier nous avons cité l'hypothèse d'Alexan-
dre de Humboldt,. qui nous représente le calorique s'échappant à mesure que le globe
passoit d'un état fluide à .un état solide et compact; nous en citerons une autre que Gelpke
établit dans son dernier ouvrage sur le peuple primitif de notre planète #).. Cermaz:
5
turaliste. explique les changemens survenus sur la surface de la terre par la chûte de mondes
étrangers sur notre globe ; ‘une masse planétaire de la grandeur de Vesta lui paroît. suffisante
“pour nie ces effet. »A l'approche d'une semblable masse. laliner a: dûss'éleres par la
force: d'attraction, et couvrir au moment de son. reflux les plus hautes montagnes; les corps
»organisés, habitans des terres ou des mers, ont alons dû être ee çà et là sur leurs
»cimes les plus élevées, ‘
: *) Toutes ces. conséquences sont _forcées, et Les exemples insuffisans. Pourquoi la
côte de la Norwège est-elle plus chaude que celle de la Suède, qui est baïgnée par la
Baltique? : Il St Jeu que sur le sol de l'Islande autant de végétaux Putssent T'é-
sister à. l'air libré qu'à Parts. — Il y «a des plantes de terrains secs qui croissent
également bien dans des. climats très - -OPPosés ; p. ex. Salix capraea ; S, auriEa ; Jfraga-
ria vesca, etc. Les endroits les plus froids de la terre sont ceux occupés par des eaux;
pe ex. les mers qut environnent les pôles: Note du traducteur.
36) Gelpke, Ueber das Urvolk der Erde. Braunschweig, 1820, P. 01 U S, We
\
23
; En admettant quune telle masse se soit précipitée sur l'hémisphère septentrional de
snotre globe, alors le centre de gravité de ce dernier a dû être changé, une moitié de l'équa-
,teur se porter vers le Nord, l'autre vers le Sud, et les pays qui appartenoient à la zone tor-
»Tride; tels que ceux que nous habitons, auroient été ainsi ds vers le Nord dans une
+zone plus tempérée.“
, Gependant cette révolution n'aura rien changé à la direction de l'axe de la terre, parce-
#que le mouvement du globe sur son axe ne dépend pas de la : pesanteur sn mais
;de la première 5 qui lui a été donnée dans le principe:
»Seulemert les pôles arctique et antarctique ne se sont plus trouvés, après cette grande
révolution, au même point où ils avoient été antérieurement; mais à À as one. secousse
;nouvelle ils ont dû affecter un autre point. pre :
,Si nous plaçons maintenant le pôle. antarctique sous le Gap de nie espérance, à sé |
»Viron 40 ou 50° de l'équateur, et le pole arctique dans la mer pacifique, à une. égale dis-
tance du pôle nord, actuel, :alors la terre aura, d'après les calculs savans et compliqués de
»Mr. le conseiller privé KRlü gel #7), une figure parfaitement régulière, | savoir celle dune
«ellipsoïde, dans laquelle l'axe. de rotation et celui de la figure, qui dans l'état ae sont
ytrès- -différens l'un de l'autre, ne feront plus qu'un.“
14, La terre, d’après l'influence partout uniforme de la etions dit fine le principe
savoir eu cette figure régulière, avant qu elle eût été dérangée par la chûte de masses pla-
snétaires itiaéreles. A cette époque primitive la moitié de la zone tempérée, où se
»trouvent l'Europe et une partie de l'Asie, étoit dans la zone torride. Il faut bien SR cela
5#S0it. ainsi, puisque la. multitude de grands animaux terrestres et de végétaux, qui n'appar-
»tiennent qu'à des climats chauds, et dont nous trouvons partout les débris, soit. pétriliés,
»soit empreints sur les notes dans le sein de la terre, doivent nécessairement avoir vécu
dans ces contrées.“ : | | : |
: Sans nous occuper ess er soin de rechercher EE née a été, nécessaire
pour produire les plantes du monde primitif, dont nous possédons les PHRPRIREeSSE nous. don-
nerons principalement nos soins à. rassembler tout ce qui a été trouvé, à le añgens dans
le meilleur ordre possible et À déterminer ce qui sera susceptible de l'être.
Les notices qui nous sont parvenues antérieurement sur les empreintes des plantes, con-
courent surtout à établir un fait, savoir que dans toutes les houillères on trouve presque tou-
jours les mêmes anse Les figures des anciens ouvrages ne peuvent être consultées
qu'avec doute et précaution. Faujas de St, Fond et Schlotheim ont attiré de. nou-
veau l'attention sur cet objet, on a: examiné les impressions de plantes avec plus de soin,
_on en à donné des figures plus exactes, sans cependant les caractériser suffisamment.
: -Freisleben, a son ouvrage souvent cité sur la formation du schiste CUIVrEUX » me
FE à la vérité jamais de faire mention des pétrifications de chaque formation en parti-
culier, mais il ne les mentionne qu'en général. Dans les houillères de Mannebach :on trouve
| beaucoup d'empreintes, surtout des tes 58)... il . paroît qu ‘anciennement elles étoient en-
core en plus grande quantité, car, d’ après un rapport sur l'état de ces mines en 1695 59), une
_ partie de la minière. fut appelée Montagne aux plantes, et en effet on y avoit trouvé
40 espèces de plantes différentes, et cela en très-grand nombre. Dans la houille (Letten-
kohle) des montagnes calcaires coquilliers des pays . Weimar et de Gotha, et dans le grès
_argileux des environs de Stuttgard, on trouve des. impressions de plantes et de sémences 40).
L'auteur possède dans sa collection des impressions de feuilles de diverses espèces, dont
maeques -u -unes on 6 pouces de longueur et 1/, de pisgues elles ont été ürées des quartiers
| de KE ’ igel s Aéhnuhe re Erde: in den astronomischen Sammlungen von Ber-
: de T. IT. p. 164 — 169. | |
.n | 98) Freisleben, L cit TT mr: P- 183
3) Berièht einer herrlichen Bergsituation c£ce Pre 1606. an 4”. — Freis-
deben am de ©. in al Note.
40) Freisleben Ge de O. pe 324 (se
6*
res Æ
6, 7 et 31 des mines de: Mänsfeld HŸ. Test difficile de: déviner la planté -que: l'auteur a
fait figurer: sub 1 Fig, 1.° ‘Steininger:a décrit avec plus dé détail plusieurs: ‘impressions
tirées de divérses houiïllères ee. cependant il est également difficile de-savoir PTÉr
cisément à quoi s ‘en tenir relativement: à :‘celles: qui ne sont point figurées.: Voici pe ex.
la manière dont l'auteur détermine une impression tirée de la houillère de Friedrichsthal.
-c-4De pétités "impressions de noeuds tfiangulaires en Jongues raies, ‘avec un peu de .char-
bon dans le: milieu: Ges noeuds sont rangés. vis-h-vis les uns des autres, 4: à 4; dans ‘chaque
srhombe, dont les côtes ont: 2 Jig. de! longueur. «Il fait le plus souvent mention de plantes
arundinacées ‘et de fougères. Les 4rones: 26 jeunes ‘arbres avec des raies et des: internoeuds, |
que l'on trouve dans la soi ‘d'argile ferrugineuse, paroissent être des calamythes. Hiovèrte
L'hexagonum carbonarium, que l'auteur compare avec Ta palma mere de
Kämpfer: Amoens exot ps sis Fo TL Fig. 1.°est notré mme Mn nr
hexagonus. Schlotheim) : : slogsDb ounitoris sf0g el 3e .iwsïsi io ds
Dis ‘un’ ouvrage postérieur du même ‘auteur’ iotité dei emipreintes. dé uit et. si:
-N DAT bs
ci SF de
banibouéiers arbres { baumartigen Rohrstämmen ); ‘inais il ne les décrit pas #}.109 ©! 40,
: Flürkiest celui qui'a mis le plus d'exactitude et de soin dans la Pa dessi ‘im-
pressions de Hering. Il avoit pris le plus sûr. moyen pour y. réussir, en, abandonnant au
digne vétéran de la botanique, le chevalier et _académicien Fr Paul de Séchrank à
Munich le ‘travail des, déterminations. L'empreinte Ja plus importante de cette forma-
tion est. celle dun palier ds . Ps Las a ‘été reconnue être. une - es ae
a: * FT
EE à à à
sus flosbelliformis. F3.
Ce palmier est différent du patte! onto qui se trouvé Er s8 nos. Rene sa ar
hême, et autant que je puisse le savoir, ‘il n'a été trouvé. nulle part ailleurs: ‘Déjà Hum-
boldt a ‘provoqué notre: attention sur ‘cette: particularité de l'espèce: des palmiers qui, ren-
fermés d'ailleurs dans d'assez étroites limites, sont ici extraordinairement mulupliés. - Les em-
preintes ‘qui ont ‘été données sous le nom d'Erica mediterraned,: paroissent dans l'ou-
vrage de Mr. de Schlotheim (parmi les Lykopodiolithes). On ne retrouve plus 1° asplez
nium viride, soit dans la collection de l'académie royale à Munich, soit dans celle de. Mr.
l'académicien Flürl; nous devons à sa prévenance : obligeante; ainsi si se . Me
Schränk, la communication de dessins exacts de ces empreintes, 507 0: 1! |
Nôggerath 45), dans son dernier oùvrage déjà indiqué, a. cité itérativément ixslelé
exemples d'arbres pétrifiés restés debout, et en a fourni de nouveaux. : Un arbre: de ce
genre, trouvé dans la carrière de Kohlwald, et qui a été décrit l'année ee est déjà dé-
couvert dans une étendue de 103 pouces. On en à trouvé: use PARCS Pan Je
ont de 29 à 30 pouces de diamètre. | | +2ONBKS 2 DITS à ; tre HO
-Lé fossile que Mr. Schmidt dé Siesen a décomenty perdant" un de ses ee en
Westphalie, dans une carrière de grès houillér à è Kloster- Rumbeck, ‘près Arnsbere, est ex:
trémement : remarquable. Ce végétal, qui étoit dans une coüche d'argile sAbteni ee sablon-
meuse, consiste en une tige simple et de diamètre à peu près ‘égal das toute sa pe
cette tige, entièrement dépourvue de ramifications, est transformée en une masse de’ oTêSe
A l'extrémité supérieure de la tige est un fruit en forme de massue de 10 pouces de Mu
puéir lequel a été transformé en spharosidérite (Thoneisenstein). La tige et le fruit sont
aplattis, de forme elliptique ; la tige est visiblement rayée. Mr. de Névesatl trouve que
le HAE de ce végétal Pie au ie Coup d'oeil les FU existant RE
I
42) Freisleben, T. III. pe 182
| 42) Johann Steininger, Geognostische Studien am Mittel- Pheos Maine, 1819.
68: üurid folg. Desselben ÆErloschene Vulcane in ‘der _— am ds re,
Mainz, 1820. p.-110. ‘a tr à ee à |
43) Nôgge TOR am «&. O, Dp. Mo - 69. În einem pers at. Toni Herr
Né og gerath, dafs , nach den Beobachtungen vom Herrn Frofessor Pusch k die Jossilen
Büume von Hainchen, nach den gefurchten Stämmen zu urtheilen, an denen eine AD-
gliederungen bemerkt wurden, zu der Gaituns Syrérgodendron gchôre. haben Aünnten.
Isis, 1820. Band II. F 902,
tenir: une espèce que nous avons décrite. Les noms de Poly}
Not, re en Er NN Tr AIT ON EN NE se AE A PE RENE NT 0 RESTE ND Bt ant > CRETE ER
hêtre oud'érable , mais elles en diffèrent cependant aussi. De n'avons Jun à cet ouvra
quoique. dans de-moindres proportions, et qui-appartiennent aux genres : Cyea:s et. Zamia,
Mais: il.nous est difficile. de. nous: figurer une: de -ces-plantes, :qui sont tres-riches ‘en ‘feuilles;
avec une tige tout-à-fait droite et entièrement nue, le fruit attaché à l'extrémité supérieure,
sans aucune trace de feuilles à la partie inférieure: de :la plante; et: l'on. à :pu d'autant ‘mieux
s'assürér qu'iln'en existoit pas, que les racines ‘y :sont-bien distimctement conservées. a
température: existante à cette époque auroit-elle été: assez chaude, pour détruire entièrement
la-trace des feuilles, comme cela se remarque ‘en PRrbene ‘AUX RE du press
Rails, qui ont poussé sur des collines arides. S FH
, La! manière dort les impressions: de plantes sont décrites de ss ouvrages sincal; est
‘tie, qu'on.ne sauroit risquer de les classifier et déterminer d'après elle.
Ge que Winch:#) nomme une plante semblable à l'Euphorbe, et à à laquelle ler cute
ont donné le nom de petrified Salmo; paroît être un Lepidodendron.: Autrefois dans
nos. mines des ouvriers «croyoient aussi que ces écorces d'arbres évailleuses avoient appartenu
aides poissons. L'écorce d'une plante semblable à un Cactus pourroit fort bien aussi appar-
odium, Blechnum, Osmunda,
ne dr seulement, quil:y a là beaucoup de fougères.
- Berger ne parle qu'en général: d'impressions de plantes 2 ne l'en fait mention
data la description. des nul de Baylicastle dans le Derbyshire. :
: Dans sa description | des houiïlles: d'Irlande, Weawer #), en parlant des impressions de
ue figures de Parkinson et de Martins, que malheureusement nous n'avons
pas encore pu consulter. Il compare les premières en général avec des Equisetum, des Hyppuris
[e)
-et Hymenophyllum Thunbridgense. Îl y a un très-grand nombre d'impressions de fougères de
plus de deux pieds de long que l’auteur lui-même déclare être imconnues. Toutes ces im-
pressions ‘ont du rapport avec celles, que nous connoissons: cependant al y a ROME ‘de
probabilité que dans le nombre il se trouve de nouvelles espèces.
Ce qui a été écrit de plus important sur les plantes du monde primitifs e'eët de l'ou-
_vrage de: Mr. le Baron de Schlotheim sur les pétrifications, quil faut le chercher.
A: la vérités les divisions établies par l'auteur reposent toutes sur des bases entièrement géo-
gnostiques, : mais cépendant, en parlant des impressions, il:a particulièrement égard à Fr
logie de-leurs formes extérieures avec des objets connus; il en résulte des groupes ou genres
Laine} qui-facilitent les recherches ultérieures. : “Nous aurions désiré un autre nom à da
division! désignée sous le nom de Casuarinites, pañceque d'an côté des feuilles verticillées,
qui après leur chûte laissent autour de la tige ün anneau formé par le. point d'insértion dé
chäque: feuille, et-de l’autre, la forme des feuilles elles-mêmes, diffèrent beaucoup des casuüas
rines, ce que l'auteur lui-même a parfaitement senti #). Grace aux notices littéraires , aux
dessins, aux impressions, qu il a bien:voulu nous communiquer avec la prévenance la plus obli-
geante; nous nous: trouvons à même de faire eairer dans les mure gs nous avons établis,
plusieurs des plantes quil a décrites. | |
Pour ce qui concerne les impressions des a nous sendons. avec innatiotiée us
ouvrages annoncés par Enmerling-et: Langsdorf, Tout ce:que nous avons trouvé jus-
qu'à présent: dans les lignites de Bohême, consiste en feuilles, en petites fougères et en gras
_minées. Mais ces genres de végétaux accompagnent cette formation chips € ‘en Islande #7); on
a aussi trouvé des impressions de feuilles dans le Surturbrand, espèce de lignites Mr. le
Baron: de Schlotheim en a également reçu plusieurs ani lui ont été envoyées de Kalten:
motdheim, du Habichtswald en Hesse, et d'Asberg près d'Ergel; et il les a classés parmi
les Bibliolithes.…. Elles ont, il est vrais quelque: ressemblancé avec des feuilles de saule , de
ige
po wi FAX in » Transact. T3: TP a cit.
D) PER Transact. TTL cit.
46) Die Petrefactenkunde auf ns jetaigen Standpunét von ÆE. T. ‘Baron vOr
: | Schlothetm. Gotha. 1820e Pa&: A et. EEE
47) Island roi h dial seiner Vulcane ne Brauñfohlatu von Ga rdie L. ps 1 Ana
. ; 7
qu'une seule :planche: représentant ces impresstééy parcequ' elle étoit déjà oravée avant que
l'ouvrage de ces Mrs: ne: fût. ne notre intention n'étant see nullement de mu
dre nes sur eux. TE L'psñ CTI EG s 1 996 nie
“Däns la formation Bt, grès: bands [ Céndirsiribitssie d'anèsl d’ (Acid ‘on trouve
nd-iiccnit plus: souvent des testacées que des empreintes de végétaux; c'est au Heidelberg,
près Blankenboutg, quon rencontre le plus fréquemment ces dernières. On fait mention
d'empreintes de folies qui ont plus d'un pied de mn Hé et on a PR ne e
rè
roient appartenir à aucun arbre d'Europe. Lt
Mr. de Schlotheiïm a fait entrer dans sa FAR des bibliclithes, dei fouilles dont
nous venons de parler, et des feuilles de saule des environs de Wolfenbüttel, près Lauch-
stadt, … Nous en donnons une trouvée dans la formation des grès blancs de. Bohême , qui
est entre l’érable, le platane et le tulipier, sans cependant s'accorder parfaitement avec aucun
des trois. D’après Mr. de Schlotheim on doit aussi trouver dans la carrière rouge, au
milieu de la roche de grès blanc des environs de Gotha, nos Syringodendron, quil rappelle
Palmacites nt à cacao Son Palmacites obsoletus n'est pas assez caractérisé
pour qu'on puisse le déterminer. . Nous nous réservons de parler des empreintes de plantes
tirées de la marne calcaire, quand nous aurons été à même d'examiner avec plus -de soin
celles qui se trouvent en Bohême. Lan dernier (1820) nous avons fait. dans cette intention
un voyage à Walsch, où il existe un gîte de pareille marne calcaire à côté du basalte, dans
lequel: elle pousse quelques filons, Mais ce voyage a été infructueux,: il étoit! impossible de
se procurer même des renseisnemens sur les belles empreintes de -poissons et, de plantes
qu'on avoit trouvées anciennement, cependant nous espérons être plus heureux une: autrefois.
Nous n'en avons vu que quelques fragmens isolés; ce sont des empreintes de feuillés qui ont
du rapport avec celles de Roche-sauve, que Faujas de St. Fond a décrites et ligurées.
La stratificaion de ce terrain: pe aussi avoir Bee de Lean Dee avec: en du
terrain de Roche- el | | Gipii di s tr co)
- Nous avons peu à ajoûter sur. so he que nous sndiquetonsl que bras elles
offriront des caractères distinctifs.: : Uni palmier décrit par Auguste Breithaupt, et qui
a été trouvé dans une carrière entre Freiberg et: Chemnitz parmi ‘des bois pétrifiés (unter
Holzsteinen), mérite avant tout d'étre:cité parmi ces dernières #). Toutle morceau avoit
une aune de longueur, son ‘diamètre 1étôit en bas de 8, en haut de 5 pouces: Werner
rangea ce fossile parmi les paliers: :‘A:en juger d'après la figure de la coupe longitudinale,
les feuilles paroiïssent avoir décrit ‘une spirale autour du tronc, comme cela se:voit chez : les
palmiers, les Dracaena et la. pee des: arbres fossiles et. des Ne de la formation
- houillère. | | 5 a to t $ 60 So .
Suivant une:notice qui na paru que dans les journaux, con doit avoir trouvé: dus ‘une
_ roche de grès à Monrepos, près de Lausanne, une feuille de palmier parfaitement bien: .con-
servée; cette feuille sans AU Four suivant le Professeur. Charanne, au Chamaerops
humilis. Ç | bin do |
Les renseignemens que nous avons recueillies sur 1 différentes espèces dément de
végétaux, fournissent plusieurs argumens qui confirment les hypothèses que nous avons éta-
blies dans notre premier cahier. La végétation précipitée dans la formation des houilles se
réduit à un assez petit nombre de familles, la plupart inconnues, qui presque toutes appar-
tiennent aux monocotylédones, et paroïssent avoir été des plantes ou aquatiques, ou
de marais, ou bien des fougères. : Partout les houilles noires, du moins toutes celles
que nous connoissons, offrent Fa mêmes plantes et le plus souvent en très- -grande quantité.
Les empreintes du lignite sont différentes de celles de la houille : noire; elles paroissent
appartenir au genre des D et à une végétation dissemblable de celle que nous
appelons primitive. |
Dans la formation des grès blancs on trouve réunies les formes des ie Fe
tions, des feuilles de Dicotyledones et des Syringodendrons [Spurensteine), qui pourroient
avoir été des végétaux du genre des palmiers ou des bambousiers. Ces fossiles établissent
48) August Bretthaupt über ein von G. À. Schippen im pre 1815 RETIRE
tes Stück von einem Palimbaume. Isis, ôtes Heft. 1820, P: 439. € 4.
à fes continent. Nous LT
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Dans diverses critiques de notre ouvrage on nous a invités .à ne pas omettre les coupes
transversales des impressions des plantes, vraisemblablement dans l'idée qu'elles pourroient
fournir des données sur l'organisation intérieure de ces plantes. Si cela avoit été le cas,
nous n’aurions pas négligé de recourir de nous-mêmes à un moyen qui eut sensiblement fa-
cilité un travail, qui avoit surtout pour but de rechercher avec une exactitude scrupuleuse et
presque minutieuse tout ce qui pouvoit nous offrir quelque caractère distinctif. Mais pos
des milliers d'exemplaires de ces impressions, tirées de diverses mines de houille, nous n'en
avons pas rencontré une seule dont la coupe transversale nous ait présenté la moindre trace
de l'organisation intérieure de la plante. — Dans le bois pétrifié cette organisation est sou-
vent détécte et reconnoissable; mais dans le schiste houiller, le schiste not et le es
argileux, ou la marne, cela ne se rencontre presque jamais.
Lorsque les feuilles ou d’autres parties de la plante manquent, l'écorce et Pinipéessil,
de cette écorce sur la gangue environnante sont, tant la partie extérieure qu intérieure de.
cette écorce, les seuls moyens qui puissent être employés pour établir une détermination.
%
Nous en sommes donc réduits à noffrir au lecteur Moi dans ce second cahier que
ces caractères bien faibles et bien incomplets.
Tab. XIV. fig. 1. est la tige d'un arbre placé debout, qui a été éco dans la car-
rière de NZ ; seigneurie de Radnitz, à l'affleurement de la houille. Quelque soin
que l'on ait. employé pour avoir l'arbre tout entier, une partie en a été détruite, ce qui a
rendu impossible la restauration entière de ce fossile.
Outre la partie figurée dans la planche citée, il existe encore du fragmens isolés, qui
pourroient avoir césoibte une longueur de 5 pieds. La partie supérieure qui devoit s'éten-
dre au dessus de la superficie Mure de la carrière, nu tout-à-faits il n existoit aucun
indice de ramification.
Cet exemplaire appartient à à l'espèce que nous avons décrite sous le nom de Lepido-
dendron aculeatum;,; comme on peut en juger d'après l'impression de l'écorce sur le grés
environnant, (voyez fig. 4.) |
}
La fig. 3. offre un dessin scrupuleusement exact de l'écorce même. dope on
crevassée qui se perd vers le haut de la 1e (laquelle manque ici), nest vraisem-
blablement qu ‘accidentelle, comme cela se voit à l'écorce des tilleuls et des maroniers. La
fig. 2. est la coupe transversale de l'extrémité supérieure. On ny remarque pas la moindre
trace de la texture ligneuse du végétal, et cela est malheureusement le cas pour la presque-
totalité des impressions de la formation houillère. Seulement vers l'extrémité inférieure de
l'arbre, où un morceau de l'écorce a été détaché, on peut distinguer fr ne traces. impar-
faites de la fibre ligneuse.
Palmacites curvatus squamosus et incisus de Schlotheim (Petrefacten-
kunde, p. 395. Tab. XV. fig. 2. 5. 6.) appartiennent certainement tous trois au genre Le-
pidodendron, mais pour les ranger avec précision comme espèces, il faudroit avoir eu.
les exemplaires mêmes sous les yeux.
Tab. XV. fig. 1. représente un morceau du tronc d’un arbre, ayant en bas 4, et _.
haut 3 pouces de diamètre; ce morceau a été trouvé dans la mine de’ houille de Swina
Les raies verticales ont un relief onduleux; dans le creux, formé par l'insertion du nn
cule de la feuille, on distingue une écaille avec une glande, que la fig. 4. représente distincte-
ment dans une proportion aggrandie; de même la figure 3. représente l'ondulation des raies
dont il a été uestion lus
q e haut, La ni 2, est la contre-impression dans l'argile schisteuse
{
4.
RS MAO SPL CET es D ESS LT ES Pal OP NAME ANNEE ANT SE Ne A VAUT DES L'O TEME LORS RES RS RP POTTER NAT ER NE NN ES,
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ci FRS L FOR Pete |
FOR - ,
29
environnante. Ici les écailles se montrent en relief dans le creux de l'impression des raies’
onduleuses; elles sont à trois bords avec les bords arrondis; dans le milieu il y a une éléva-
tion qui, examinée à la loupe, présente trois faisceaux de vaisseaux avec l'impression ‘en
creux, de la glande dans le milieu; à côté une petite élévation, qu'on ne peut pas bien expli-
quer. Dé bre: variolatüus d'Essen en Westphalie, (Schlotheim Petrefact. XV.
fig. 3.) appartient vraisemblablement à ce genre; Palmacites oculatus de Lach dans le
Wiclerthal. (Schlotheim Tab. XVIL) paroït,se rapporter entièrement à notre contre-impres-
‘sion; fig. 2., laquelle pourroit bien n'être qu'un exemplaire de la même espèce, aplati par
la pression. Que l'on compare les deux figures dans l'ouvrage de Schlotheim et dans le
nôtre, on verra dans l'une et dans l'autre le triple faisceau de vaisseaux avec l'impression de
la glande exactement concordants. Nous possédons deux exemplaires de ces impressions
Élus lesquelles ont été tirés des mines de Swina. On voit par les fig. IN9 1. et 2. avec
_-quelle précaution il faut procéder à la détermination de ces impressions, pour ne pas SexXpo-
ser à donner comme deux ue différentes le dessus et l'envers d'une seule et même im-
present. : |
à
senre sous le nom de {obride demi ) Rutido lepis, à cause . son
écorce traversée par des rides épaisses. Dans la figure de Schlotheim, Tab. XV. fie. 3.
Nous désignons ce
a b. , les rides ou. plutôt les sonflemens paroissent divisés, surtout F. b.: mais nous soup-
çonnons ‘que cette division apparente provient de la houille qui est restée imhérente ; Arte
aussi la figure représente - -t-elle l'enfoncement trop grand !
Tab. XVI. fig. 1. 2 4. et Tab. XVIL fig. 1. Mr. de S Sd the ianot a décrit toutes les
impressions semblables sous le nom de Li obp di0 Lithes et l'on ne peut disconvenir,
qu'au premier coup d'oeil elles ne présentent DeRssouE de ressemblance avec les lÿcopodes,
surtout les exemplaires de branches, où il ny a plus que les écailles , et point de feuilles,
‘comme le pepe funiculatus Schloth., dont l'auteur nous a communiqué: un
-dessin fait à la main, qui en eïlet à un très- grand rapport-avec le park ete mirabile.
Mais si l’on compare les figures que nous en avons fait faire, avec celles de Volkmann,
"Tab: XIL, et un dessin fait à la main de Mr. de Schlotheim, quil . regarde comme une
simple variété de son Lycopodiolithes arboreus, alors on reconnoîft que de chaque
-écaille il sort une feuille, ot-ces ‘arbres se rattachent immédiatement à notre Lepidoden-
dron dichotomum, dont la ramification et le branchage ont absolument le même caractère;
mais il paroît être le géant (ou le premier) de ce genre. Notre Lepidodendron: Lyco-
podioïdes, Tab. XVI. fig. 1. 2. LA pourroit au. contraire en être le dernier. Il a été
ärouvé dans la houiïllère de: Swina. Les écailles vont en-se rapetissant jusqu'à Textrémité
des ‘branches, — ensuite vient note Lepidodendron selaginoïdes, Tab. XVL fig. 5.
setP Tab. XVIL fig. -1, des houillères de Schatzlar et de Swina; il se distingue par les
‘écailles ‘un “peu diet à leur sommité. Les figures publiées par ont Siles.
“subterr. Tab. XIE fig: 6. fig. 3., et. Tab. XIV. Bb 4, quil a décrites sous le nom de
Pinus mugo, Pinus montana et ŒEuphorbia cyparissias, appartiennent vraisembla-
blement ici. Lycopodiolithes arboreus (Schloth. Petrefact. p. 418. IN0 1. Rue de
Waldenbourg en Silésie, tiré du musée de Berlin, est très-vraisemblablement une espèce par-
iculière. Les figures indiquent sur les branches éparses seulement les écailles, qui se rétré-
-cissent à mesure que les rameaux s'amincissent ; et à l'extrémité elles: ressemblent à des feuilles.
Les: feuilles mêmes manquant, nous. appelons cette espèce Lepidodendron phlegmaria.
Mr. de Schlotheim décrit en même tems que cette précédente ,. ‘une autre espéce, dont il
nous. a communiqué un.dessin, et cette dernière est positivement une espèce différente, que
nous nommons Lepidodendron taxifolium. Les feuilles à la partie inférieure du ‘tronc
ont au de-là dun pouce de longueur sur 4 lignes de largeur, elles sont lancéolées :
cest. ici :vraisemblablement quil Pr rapporter Ly idtoliéhis funiculatus. Il ny en à
* qu'une branche qui a perdu ses feuilles. Les écailles. plus longues et plus étroites se rap-
portent entièrement avec les précédentes; que lon voit également : sur les rameaux de. Tarbre
décrit plus haut. on.
: Lycopodiolithes caespitosus ER pH de Moving: en Tyrol, Lo bnites Étredà
même plante que Schrank a décrite sous le nom d Erica mediterranea.
On ne peut disconvenir que cette plante, dont nous avons trouvé deux différentes nuan-
ces: dans les dessins ga nous ont été er de Munich, nait; au premier aspect, une
Ô
30
orande ressemblance avee une bruyère; mais Le tendance évidente à la dichotônie qui se fait
remarquer à à la plupart des branches, la circonstance en vertu de laquelle ces branches se
trouvent en compagnie des branches du Lepidodendron lycopodioïdes, qui sont repré-
sentées dans le même dessin , semblent. la rapprocher davantage. de ce dernier genre. Au
surplus il est en général très-diflicile d'asseoir un jugement décidé sur des brantiét isolées,
lorsqu'elles sont séparées du tronc; cette difficulté est d'autant plus grande dans les plantes
du monde primitif, que lon ne connoît que par des impressions où leg signes délicats, qui
souvent caractérisent la différence des espèces, ont disparu. On peut dire la même chose
de certaines impressions d’écorces, lorsqu é étant RE de branches et de feailes elles
ne sont pas figurées avec la plus grande exactitude. ; |
I1 est probable que plusieurs espèces de ce genre sont cachées parmi les Lib le
squamosa squamis longioribus cuspidatis (Volkmann Tab. VIIL fig. 11. 12. 13.
14. Tab. IX, fig. 1.), et si on ne devait plus les retrouver; il seroit inéssibles de les déter-
miner. :
rÉRtes reine et affinis (Schloth. Tab, XVIIL et XIX.) appar-
tiennent encore à notre Lepidodendron: à moins de comparer les impressions mêmes, et.
même en les comparant il seroit difficile de distinguer sil y a deux espèces, ou sil y en a
une seule. Les petites écailles quarrées sont entièrement converties en charbon. Dans un
petit exemplaire, dont nous sommes redevables à l'obligeance de Mr. de Schlothe eim; GES
écailles quarrées nont pas à beaucoup près une figure aussi régulière, et les angles en sont
‘plus ou moins émoussés. Cest ici quil faut évalehione rapporter les impressions que Walch
range dans les unguella carbonaria, et qu'il regardoit lui-même comme des ‘empreintes
d'écorces , comme on peul sen convaincre dans son histoire naturelle des pétrifications, |
T, IL p. 119. T. IV. 2. fig. 8,: c'est encore ici quil paroît le plus convenable de ranger
le Synonyme de Petiver. his Byerleus quadrangulariter impressus; Gazoph.
T. XXIL fie 1. Nous donnons à cette espèce le nom de RES be
gonum. | L. D |
T, XVII. FR 2. La dékMminatos des espèces ne las genre 1 ent est. propre: |
ment parlant. encore impossible, vû que nous ne connoissons que des empreintes d'écorces
articulées. . Les raies plus ou moins larges, les articulations: plus ou moins rapprochées,
peuvent tout aussi bien appartenir à à des individus de différens. Ages: qu'à des adiidus. de
diverses espèces. | : | ; +4 | has
_ Mn de Schlotheim énonce aussi l'idée que L. dlariess arondinacées ; Téciess par. Fe
sous le nom de Casuarinites, pourroient bien aussi avoir appartenu aux Calamites.
Elles sont très- -voisines, Il n'y à pas de doute, comme les arondinacées ordinaires le sont des
bambousiers. Pour former la transition des graminées aux palmiers, il est possible que
dans le monde primitif plusieurs genres ayent servi d'échelon, miais comme nous ne pouvons
pas nous procurer les caractères distinctifs des genres, il faut bien nous, ‘contenter d'établir
les genres, et de distinguer les caractères, d'après les restes encore visibles de LarganisaRotE :
et les contours de la forme extérieure. . ee | | |
Le calamite figuré ici (T1. XVIL fig. 2.), iné Le mines de er est repli
paï une branche tien sensiblement Fans Ces impressions sont rares. Nous appelons cette
espèce calamitis nodosa. (Calamitis nodosus et sibhosus. (Schlotheim PeXX
fig: 1, 8.), qui sont également décrites comme rameuses, pourroient appartenir ici, de même
que la figure de cet TT: LE suppl. pe 148. °T. LIT, Calamitis aproximatus
(Schloth. T. 2.) se distingue également comme espèce particulière, même dans, les grands
exemplaires, par des ce HR lEons très-rapprochées. Mais nous ne voulons point nous engager
dans une analyse plus étendue des espèces, jusquà ce qu'à la suite de comparaisons répé-
tées de divers en nous soyons peut- être parvenus à. découvrir ee Caractères
distinctifs. | :
T,. XVII. fig. 3. des: Ph tenos de WranoWitzrs seigneurie de das . une tige mince
devenue dtideique par beonente L'intérieur est rempli d'un sable gris; toute trace de
l'organisation intérieure de la plante est effacée; les raies transversales qui se prolongent au-
tour de l'écorce, donnent à cette plante une ressemblance. avec la tige des Vucca, quand
elles sont vieilles. Les Pandanus, en vieillissant, prennent aussi des anneaux, qui s’enchaînent |
les uns dans les autres, comme ceux de notre fossile. Il est impossible de donner ici une
-parcequ à cause de leur
des crevasses du toit de la mine, composé d'un
FN
à côté de tiges et de troncs d'arbres divers, mais dans une autre couche — sans pédoneule,
SR ANS DE TARN ERTS EN ET EEE
à écorce raboteuse; c'est pourquoi nous les nommons, en l'honneur de l’auteur de l'ouvra
JE =
détermination plus précise; mais on peut hardiment prétendre que cette forme d'écorce nest
pas accidentelle, mais propre à l'espèce, car le même fossile a été trouvé dans divers en-
droits Lithoxila de Volkmann, lineis rectis et transversis cancellata (Siles.
subterr. p. 93. T. VIL fig. 2. et T. VII. fis. 1.) doivent infailiblement se ARS si non
à!
à notre plante même au moins à une espèce très-voisine.
2
à
T. XVIIL. les impressions de ce palmier à éventail (Fücherpalme) sont communes dans
la houillère de Swina; mais nous n'avons jamais pu parvenir à dégager une feuille entière,
grandeur (de 1 à :2 pieds) elles sont ordinairement traversées par
grès argileux mol et friable. On les trouve
— de sorte que jusquà présent il nous a toujours été impossible de reconnoftre à quelle
tige ou à quels troncs elles appartenoient; si c'étoit aux Calamites articulées, ou bien aux
épdodaudrons à écorce écailleuse, qui se trouvent tout à côté; ce sont les deux seules
espèces d'arbres fossiles qui soyent ici, et il est probable que Îles feuilles mentionnées appar-
tiennent au premier de ces deux reñress Les éventails sont composés de 12 compar-
tüimens de feuilles ou lames, qui sont découpés jusqu'au pédoncule: — semblables aux feuilles
des oraminées, elles sont rayées finement, mais es on ne peut pas LR ls bien le
distinguer. |
Dans l'impossibilité de afpieter des feuilles isolées à un genre connu, et comme il est.
be qu ‘elles ayent appartenu à des genres inconnus, nous avons préféré de donner
aux palmiers fossiles des noms particuliers et propres; nous appelons cette espèce Flabel-
laria borassifolias
PRrXEX fes 172. 3. sont des impressions de plantes arondinacées, lentilles éht de la
ressemblance avec celles que Mr. de Schlotheim a décrites sous le nom de Casuari-
nites. Dans les écrits des naturalistes plus anciens elles ‘sont comparées aux Equisetum,
aux. Hypuris ou aux Myriophyllum. On les trouve en abondance parmi les impressions
de la formation des houilles noires. Il est possible qu ‘elles ayent appartenu à plusieurs genres,
notamment de la classe des plantes de marais. La fig. 12,5 des ‘houillères de Minitz, a de
la ressemblance avee un Myriophyllum, mais la roideur de ses. feuilles indique que la
plante croissoit à l'air libre, et non dans l'eau. Nous serions plus disposés à la regarder
comme une plante saline; peut-être est-ce la sommité de la tige de la suivante. — Fig, 2.
Cette dernière, tirée de Schatzlar, est une espèce propre, à laquelle les Casuarinites de Mr.
Schlotheim:se rattachent; c'étoient des végétaux arborescenss qui paroissent avoir formé
un gente ‘composé de plusieurs espèces: Elles différent” des Equisetum (les prêles) tant
par Ua: construction des feuilles que par: Jabsence des écailles; du moins il ne nous est tom-
bé aucun exemplaire entre les mains, où nous ayons. remarqué rien de semblable ; en outre
dans les plantes fossiles en question, à | à l'endroit de l'insertion des feuilles, il y à un rétré-
_ cissement qui diffère beaucoup de l'articulation de la tige même.
Nous avons déjà fait observer que l'on ne peut pas les comparer avec les Gosmines
ve
5
sur les pétrifications : Schlotheimia. Fig. 3., tirée des mines de Swina, se rapproche da-
vantage des arondinacées proprement dites; ici on voit, non les feuilles, mais leurs pédon-
cules nr udlés autour de la tige articulée comme les roseaux; et de petites feuilles, comme
dans plusieurs espèces de jones, sont. verticillées autour du Heure, — ce qui distingue
| entièrement ce genre du précédent.
Les figures he et:5. sont probablement des espèces différentes ii même genre; elles
se Palidirgnent des deux précédentes principalement par les feuilles du verticille, qui sont
fixées à un corps particulier annulaire proéminent, avec lequel elles se de 9 entièrement
de. la tige, de manière que par là le verticille n'est pas détruit. : La fig. h. est tirée des
houillères royales de la vallée de Plauen près Dresden; la fig. 5. des ph de Radnitz ;
nous distinguons ce genre sous le mom d'Annularia.
… C'est vraisemblablement au Dis fig. 1. quil faut rapporter, parmi des Nu fossiles
figurées ahciennement, les fig. 1, 2 T. IL p. 115. € q. et & x. que lon. compare avec
des Myriophyllum et des \Geratophyllum; Milius, dans sa Sax. subterr. pag. 30.,
vouloit même y reconnoître la Thevetia ahovai du Brésil. Nous rangeons avec nos figures 4.
et 5, les Galium de. Walch (TL. LIL p. U7$ t. w. fig. 2. et & w. 2. fig 1), cependant la
dernière est une espéce à part;
suppl, Te: IV.: ge 7. appartient à notre figure 2.; il est douteux que ce soit à diffé-
pression d'écorce, qui se remarque sur le revers, et.le schiste charbonneux gris»
tue cet exemplaire, il vient du cercle de Beraun. Gette plante, qui tout au. plus paroft
. 32
— de sis l'Equisetum de Viens Sil. subterr.
T. XIIL fig. Ps abc XIV. et la figure 8.
rentes espèces de ce genre qu appartiennent | la fig. 8.
S
Tab. XV.
1. xs nous offre une impression tirée de la: collection du musée. ur de Prague.
Cest Mr. le comte de Kolowrat, Grand - Bourgrave de Bohème, qui en à fait cadeau à cet
uger d'aprés lim
établissement. :Trés-certainement ces impressions sont de Bohême, et à en. j
qui consti-
avoir été un arbrisseau, ne s'est offerte à nos yeux dans aucune houillère, ni dans aucun ou=
vrage ancien. Nous ne sommes pas à. même de lui assigner une place dans aucun ‘genre
connu, on pourroit lui donner le nom de Nôggerathia foliosa, en l'honneur de Mr. le Dr.
Nôggerath, qui sest surtout occupé des ie fossiles trouvés debout, et qui travaille
avec zèle à jeter du jour sur cette partie de l'étude des pétrilications.
“T. XXL est la feuille d'un palmier à éventail de la houillère de Hering. lineal
se trouve dans la collection de Mr. l'académicien Flürlk Mr. le directeur nr nous
en a envoyé le dessin de Munich. Nous l'avions déjà fait oraver, lors ue nous re umes de
X J
Mr. de Schlotheim le dessin d'une feuille plus grande, türée de la même mine;.la même
que ce savant à décrite, dans son ouvrage cité, sous le nom de Palmacites flabellatus.
Les pédoncules des feuilles sont beaucoup plus longs ; presque linéaires, rétrécis vers le pé-
_doncule principal, en général plus étroits que dans notre palmier à à éventail de Swina. Les
5
sommites des feuilles manquent; après l'avoir comparé pit soigneusement ayee notre palmier,
T.. XVIIL, nous croyons y reconnoître une nouvelle espèce. Flürl dit positivement dans
\
la description de cette impression: ,Les feuilles de cette plante forment très-souvent dans le
»
»Sorte que l'on: voit ces impressions en; creux ‘et en relief.“
Mr. de Schlotheim avoit accompagné ce dessin de la dounlie suivante: iles: Font.
ont de légères côtes longitudinales, € et dans le milieu elles sont courbées en forme de toit,
Notre uit na que. dés raies presqu'indistinetes , comme les feuilles de graminées.
Les feuilles qui sont plus larges, paroissent tout unies. Cest ce qui nous la fait regarder
comme une espèce différente ;: ainsi, nous donnons. à ce palmier à éventail de mn en si à
rol le nom de Flabellatia raphifalra.
Fig. 2. est la représentation. de: la . plante labdies par Satis sous’ el: nom : jé
En Cest, asplenifolia, avec: laquelle, au premier .COuUp d'oeil, elle a effectivement
beaucoup. de ressemblance. : ! Cependant si lon compare cette figure avec celle de la Jun-
sermannia. asplenifolia de: la monographie des. ét aie ES par Hoocker, E. XIIL,
on est aussitôt frappé de cette différence, savoir que dans la Jungermanne de Hoocker de
feuilles sont opposées, arrondies ‘et un peu inclinées, «celles de la facto au contraire strictes et
_aigues, comme dans les asplenium, genre auquel nous serions tentés de rapporter cette plante.
j Pa x x x - IN à
T. XXII. représente une très-grande et très-belle fougère des houillères de Schatzlar.
Elle. pourroit fort bien avoir appartenu à un, genre particulier; mais comme il seroit très-
[e]
difficile de le reconnoîftre, et vû que les raies ou nerfs des feuilles ont le plus d'analogie
avec le genre Osmunda, nous rangerons toutes les. fougères, dont les feuilles ont des ner-
vures semblables. sous Je nom d Os mu n da, : jusqu à ce que .de nouvelles découvertes néces-
sitent une autre détermination. Nous appelerons celle-ci Osmunda gigantea; parcequ’elle
est la: plus -grande des espèces connues. Des feuilles isolées :de cette Osmunda, ou d’une
espèce très-voisine, se ‘trouvent fréquemment dans presque. toutes: les houillèress Mr. de
Schlotheim en a cité plusieurs dans sa Flore du monde primitif, T4. IL fig. 5.: parmi ses
filicites osmundaeformes (Petrefact. Kunde, pag. ‘412. Flora der Vorwelt,
4 M ul fig. 5. se il y a NP --pepaun ab re a contenues, on ic avec. “des
titre être LG bnle nom he Osmunda numularia.
Filicites acuminatus.(Petrefacten-Kunde, pag. 412. Tab. XVI. fo. 4) nous pa
Ag A me à A Û A] e ? + ce e e À
roît appartenir à ce même genre; nous l'appelons Osmunda smilacifolia. Parmi les des-
. : A ° #
sins du meme savant il se trouve. encore une très-belle espece, mais une courte indication: |
9 . £ TE .ÿ je + à <
d'une seule feuille sans figure, ne sulliroit pas pour la faire reconnaître,
oTreês qui la recouvre au-dessus ouen dessous, des. impressions ROME d'une ligne, dé
|
33
Tab. XXIIL. fig. 1. est tirée des houillères de Swina. Îl sera toujours très-difficile,
ainsi que nous l'avons déjà remarqué, de déterminer les fougères fossiles. Mais comme on
en trouve beaucoup, nous croyons utile de publier un couple d'exemplaires de toutes les
espèces fossiles qui se rapprochent des fougères aujourd'hui existantes; ce sera un moyen
d'appuyer l'opinion que nous avons émise, savoir que, dans les derniers dégrés de lorganisa-
tion végétale, les formes des tems primitifs et des tems présens différent très-peu les unes
‘des autres. Nous ne nierons pas; que la plante ici représentée n'ait pu appartenir au genre
Aspidium; mais nous ne sommes pas à même de la rapporter à une espèce connue; nous
la nommerons done aspidium augustissimum. Fig. 2. a. et b. représente l'impression
et la contre-impression d'une fougère des mines de la Haute-Silésie. Sa forme indique
‘qu'elle a pu appartenir aux { Riohefars ); au surplus, quelque nette et distincte que soit
Timpression, cependant il nest pas possible de la déterminer. Il paroît qu'on la retrouve
fréquemment en Silésie, comme nous pouvons nous en assurer . Volkmann Sil sub-
terr.. T. LIL |
| Te: XXIV. contient Feu figures de bites fôvsiles trouvées dans la deatet des ligri-
es en Bohème. Fig. 1. s'y rencontre le plus fréquemment, particulièrement dans les envi-
rons de Commotau, Brux, Oberleitersdorf, mais jamais en grande quantité. On les trouve
aussi parmi les produits pseudo-volcaniques de cette contrée. Il est impossible d'y mécon-
noître la forme des feuilles d'un Asplenium ou d'un Ceterach; cependant la ramifcation
de la nervure des feuilles, et l'arrondissement de ces mêmes feuilles à leur sommité, différent
des espèces qui nous sont connues. Nous donnons à cet exemplaire le nom d’asplenium
difforme. Fig. 2. est la sommité d'une petite espèce de Pteris des mêmes environs.
La feuille isolée avec son pédoncule, que lon voit à côté de l’asplenium de la fig. 1.,
est sans aucun doute la feuille d'un arbre dicotyledone, dont la forme a un très-grand +
port avec les formes de la Flore actuelle.
DENEV: Sir ach. Cette impression, tirée d'une carrière de grès blanc sur la rive
| droite de l'Elbe, une demie lieue au dessous de la ville de Tetschen, dans le même endroit
où l’on trouve aussi beaucoup d'impressions de testacées, fait partie de la collection de Mr.
le comte François de Thun, au château de Tetschen. Les contours de cette feuille
‘iennent de ceux du platane et du Lyriodendron, sans cependant s'accorder parfaitement à
aucune de ces deux espèces. Il paroït que ces feuilles ont été un peu épaisses et tomen-
teuses; elles proviennent incontestablement d'une plante dicotyledone. Fig. 2. des mines de
lignite de la seigneurie de Tetschen, est également une feuille de Dicoledone, Il est
difficile de décider si lé chancrure qui se remarque dans le haut de la feuille, est accidentelle
‘ou naturelle; Île premier cas paroît le plus vraisemblable. Fig. 3., des environs de Tôplitz,
a beaucoup de ‘rapport avec ee 2. de la planche précédente. C'est également une: pe-
lite espèce de Pieris. | | fu |
Tab. XXVI. Fig. 1. des ouliess de Swina, paroît avoir appartenu à une espèce de Poly-
podium, qui ne nous est pas connue; il nous est impossible de rien dire de plus positif sur
cet exemplaire. Fig. 2, des houillères de Radnitz, diffère de toutes les impressions que
| nous avons vues jusquà présent. On seroit tenté de croire quelle provient dun petit ar-
buste dicotyledone de la Didonancie où Diadelphie, qui a perdu ses feuilles: il est difficile
de distinguer si, entre les calices qui sont restés, il y a eu de petites épines, comme chez
les Ononis, ou bien si ce sont les restes de pédoncules très-menus. D’après la forme des
calices, cette plante pourroit appartenir aux joncacées. Fig. 3., des mines de Radnitz;
vraisemblablement un aspidium. Nous l'avons fait oraver uniquement pour montrer com-
ment même les plus petits fragmens de végétaux ont bien conservé leurs formes dans leurs
impressions ; phénomène qui ne peut s'expliquer que par une précipitation tranquille, et sans
que le courant des eaux eut antérieurement entraîné ces végétaux du sein des zones éloignés.
Fig. 4. a. et b., des galeries de Wranowitz, seigneurie de Radnitz. Quelque rare que soit
la. forme verticillée dans les fougères, cependant la forme et la rayure des feuilles nous in-
duisent à reconnoître ici un Cryptogame, lequel étoit peut-être propre aux régions. aquatiques
ou marécageuses , et formoit un genre particulier. L'impression que Mr. de Schlotheim a
décrite et fait dessiner sous le nom de palmacites verticillatus (Petrefacten-Runde,
_p. 396. Flora der Vorwelt, p. 57. L. IL fig. 24.) , est, selon nous, une espèce différente
de ce même genre. À la vérité, dans les exemplaires de Mr. de Schlotheim les feuilles
9
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: F4:
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sont arrondies par le DL et décrites et figurées entièress ie nous possédons une impres-
sion de cette même plante, tirée des houilleres de Swina, où.le bord de la partie supérieure | E
des. feuilles est :très-finement imcisé. Ayant attiré l'attention de Mr. de Schlotheim sur
cette circonstance , il soumit ses exemplaires à un nouvel examen, et trouva. des traces de
petites incisions ou crenelures au bord supérieur des feuilles. Du reste la rayure est tout à
ait la même. Il arrive souvent que les impressions qui se trouvent sur une argile schisteuse
à gros grains, ou sur du grès, sont précisement pour cela même beaucoup moins distinctes
que les impressions des roches à grains plus fins, et dans la masse desquelles l'argile domine.
Cest pourquoi il ne faut pas négliger de comparer ensemble plusieurs exemplaires, et.de les
examiner soigneusement ayec une loupe qui ne grossisse pas {rop. Nous donnerons à ce
genre Je nom de R otularia, à cause de sa forme semblable à celle dune roue; ensuite
nous ajouferans à l'espèce de Mr. de Schlotheim l'épithète de marsiliaefolia, et à la
nôtre celle d’asplenioïdes. Fig. 5., des mines de Radnitz. Nous avons également. fait
graver cet exemplaire, pour bien constater que même les formes les plus petites et les plus
délicates des plantes se sont conseryées: du reste nous ne rechercherons pas, si cette plante
a appartenu au genre. des acrostichum, ou non. Fig. 6., des mines de Swina, est, selon
tante apparence, une pteris; ce genre paroïît ne pas avoir été rare dans les deux périodes
_de végétation up BOUR réMarqUONS dans les formations de houille noire et de lignite. ne
pendant nous navons jamais trouvé la même espèce dans l'une et dans l'autre. ‘
Au surplus, ainsi que nous l'avons déjà observé plusieurs fois, il est encore LAle .
“trop tôt, pour porter sur ces divers points un jugement définitif, il faut pour. cela attendre :
que des recherches exactes ayent eu lieu dans les différentes parties du monde: nous réité- ie
_.rons à ee sujet les invitations Du Le que nons avons di addressées aux netuobbsiee de
tous les pays. | Fo. | ir | LIFOSIS Qi
35
*TENTAMEN CLASSIFICATIONIS SYSTEMATICAE
PLANTARUM PRIMORDIALIUM.
ADDENDA.
Ad Lepidodendron obovatum adde: Palmacites stttriosts. Schloth. Petref. p. 395. N° 6,
T, XV, F, 5, :
Ad Lepidodendron aculeatum adde: T. nostr. XIV. F, 1. arbor ipsa uti in nostro imuseo
Brzezinensi existitt Æ. 2. sectio transversalis partis superioris arboris, F. 3. figura cor-
ticis, F, 4. impressio ejusdem : in lapide cireumdante arborem.
Lepidodondron confluens, squamis oblongis _ attenuatis CRE scuto éonveso 1i-
neae mediae insidente. ;
Palmacites eurvatus, Schloth. Petref, p. 395. IN0 9. T XV. F. 2.
Obs. accedit ad Lepidodendron usdulatum. Exémplaria non vidimus. |
ME dendron imbricatum. Squamis subrhomboïdalihus utrinque acuminatis, arcte adpressis
subincumbhentibus, medio scutatis, :
Palmacites incisus, Schloth. Petref. p. 393. N° 10. T. XV. F, 6.
D Lui tetragonum. Squamis tetragonis, scuto obsolete tetragono ad basin squamae.
:.. Palmacites quadrangulatus. Schloth. rie ie NA XVI? Palmacites affi-
nis ejusd. N° 7. b. T. XIX.
Unguellus carbonarius, Walch Na der Verstein. T. IL. pe 119. & W. 2. F4 7
Schisine Bierleus quadrangulariter impressus. Petiv. Gazoph. T, XX: F, 2.?
Obs. Figurae à Clarissimo Schlotheimio propositae exemplaria plus minus ebliterata exhibent,
vel non satis accurate a sculptore exprimuntur, scuta enim omnia eglandulosà represen-
_tantur, quod ob affinitatem cum exemplaribus nostris vix veresimile arbitramur. |
Lepidodendron Lycopodioïdes. Caudice arboreo dichotome ramoso; squamis rhomboïdalibus
utrinque .acuminatis, scuto sub lente tantum distinguendo nee sehnienth den Tab.
pou. AVI Ke .1.. 2. 4. 4: xls
Hépidodendron selaginoïdes, Gaudice arboreo squamis | obovatis. s folüs subulatiss Tab: nostr.
* XVL F. 3..et TT. ANAL. Feu | :
Pinus sylvestris Mugo Tabernomontani et Mathioli. Volkm. Giles, subterr. & XIL f. 6:
Tithimalus cyparissias ejusd. L cit. F. 3, et Pinus montana ejusd. t. KIV EL 4. |
Lepidodendron Phlegmaria. Caudice Poicb squamis imbricatis acuminatis , foliis ?
Lycopodiôlites arbokEs Schlothi. Petref. p. 413. N° 1. T. XXIL F. 2. Obs. Icon. Volk-
manni T. XII. F, 6. üti et nostrae demonstrant e qualibet squama folium enasci, ramuli
_sparsi in icone Schlotheimi squämulas tantüm foliüs destitutas nobis exhibere videntur,
squamüulae enim ramorum praësertim apicem versus in omnibus exemplaribus decrescentes
angustiores evaädunt, et tunc formam foliorum induunt.
Lepidodendron taxifolium. Caudice arboréo, squamis imbricatis, inçaudice ovatis in ramis
lanceolatis aeuminatis, foliis lincari lanceolatis acuminatis.
Lycopodiolites arboreus var. Schloth. L cit. in à déscripfione et icone inedita nobis com-
117 mumicata.
Lycopodiolites funiculatus sis L cit. pe his. No 3. ic. éd.
Obs. IL. Clarissimus Schloth. L. taxifolium eum pr'aécedenti conjungit, nobis ob formam
diversam squamarum. praesertim in ramis ramulisque; et folia policaria et ultra 34 lie
. .meas lata, species diversa videtur. LL. funiculatum ramum foliis destitutum repraesentans -
ob similitudinem squamarum hujus esse loci arbitramur.
_ Synonyma vix unquam extricanda, adnotanda tameȖ, sunt Ethonyla squamosa , squamis
—longioribus cuspidatis. Volkm. Siles. subterr. . VIIL Fe 1x. 12 28: 24 Te IX Fr
Obs. IT. Lycopodiolites piniformis et filiciformis, Schloth. Petref. T. XXII. et XXIV,
ob defectum squamarum ad aliud genus nobis hucdum ignotum, spectare videntur.
Ad Lepidodendron ei es adde : Falmacites hexagonus Schloth. Petref, dk ue No 3.
> EL XV. EF: 1.
ui
Rhytidolepis ocellata. Caudice . rugis convexis,
XV. Palmacites olains, Schloth. Petref. |
26 —-
nai 5 à
| Er MR PRO
Character essentialis. (Caudex arboreus rupie
| spiraliter ambientibis.
one in ambitu scutorum dilata-
tis. Sceuto trigono uniglanduloso. Tab. nostr.
p. 395. F. 3. a. et b. et Palmacites oculatus ejusd. L cit. p. 394. N° 4. T, XVIL
Obs. Palmacites oculatus Schlotheim, eujus et nos plura exemplaria possidemus, primo intuitu
quidem ditierre videtur, si vero ad effectum compressionis et mutationem formae exinde
-ortam reflectimus, maxima sane aflinitas, ne dicam : identitas, cum F. 2.
quae aversam impressionem in lapide circumdante exhibet, facile elucescet; Fee si
| ocyio. armato ambae icones considerantur.
Addenda ad genus Calamitis.
Calamitis nodosa. Caudice arboreo, ad suturas nodis (ramos indicantibus ) notatas Téb. nosté,
_XVIL F. 2. Walch, Naturgesch. der Verstein. TL. Suppl ptags PE
f Calanntie gibbosa et nodosa; Schloth. Petref. p. 400. N° 5. et 6. qui ramosi dicuntur.
Calamitis approximata. Caudice arboreo, suturis etiam in maxbmis Ris valide appro-
\
ximatis.
Calamitis sn et ‘interrupta, Schloth Petref p. 300. Ne 2, Let 4 nn XX. F 2. à aa
_ in nostro museo obvia.
Obs. Plures adhuc Calamitae ab dupe re. describuntur, quae invisa ‘distingui mequenintsh sttureb Aie
enim et striae, quae in diversa aetate iris variant, sufficientes diferprians characteres
Î
non praghent
Lo L L À Flabellaria.
Character essentialis. Folia petiolata, flabelli instar divisa et expansa.
Flabellaria borassifolia. Flabellis pedalibus et ultra ad basin usque ex e cn do et ture
lineari sublanceolatis compositis. Tab. nostr. XVIIT.
Obs. Foliorum laciniae 12 pollices latae, laevissime striatae.
Flabellaria raphifolia. Pedunculo policari ut videtur tereti, flabellis ad por usque di-
_visis pedalibus et ultra, foliis numerosis profunde striatis. T ab. nostr, Re Énoe
Palmacites flabellatus, Schloth. Petref. p. 393. N° 1. ic. ined.
? Palmacites Zeaeformis ejusd. 1 cit. p. . No 1. TT Re F 1 2: apices { foliorum |
_ Raphidis melius quam Zea aemulatur.
… Obs. Folium AUIARSE a huc dum nobis non licuit,
loi ol | |
Character eo Caudex articulatus , ad articulos contractus, verticillato oiosns.
Schlotheimia arborescens, foliis sessilibus lanceolato linearibus confertis.
Casuarinites equisetiformis. Schloth. Petref. P: 397. No 1 IL. F:,8 et T. IL F. 1, et 7
Schlotheïmia tenuifolia. Folis sessilibus subulatis rigidis. ss nostr. XIX. FE. 2, et ? I.
Equisetum palustre longioribus setis. Volkm. SL subterr. Suppl Æ I. F. 2. |
Synonyma LE plures lie species includentia. Myriophillum Walch, L cit. T, IL p. 115. +
1 2. T. X. Thevetia ahovai Mil. Sax. subterr, P: 30.11. 19, Hippuris arvensis mi-
nor . setis. Volkm. Siles. subterr.. T. XILL. Fr. 8. A à XIV. F, 7e NY, F. 2
Obs. Nomen in honorem clarissimi viri saepius citati, qui floram primordialem et scientiam
petrefactorum quam maxime auxit et dilucidavit : Hopostinue. L
| | Annularia.
Character PRentidis; Folia: in verticillum disposita, annulo proprio inserta.
Annularia spinulosa. Foliis linearibus basi PE Ra apice in spinulam desinentibus: Tab.
nostr. XIX. F. 4.
Annularia reflexa. Folüs reflexis, L cit. FE 5,
a opt ad hoc a pe Arr cit, ET. D Ur7 À W. PE et t W. 2, F1
à) d euTi, TUSA ; et ET, cortex.
EE OR AE RE ce A SNS LÉ ER RSS RE RCE EE PRE PET PL ET GP TENTE. SCIE 17 her à NE
elevatis longitudinaliter St ts seutis caudicem
nostrae iconis,
37
Noeggerathia.
Noegverathia foliosa. Gaulis? crassitie ue anserinae, folia alterna, approximata, Ébovata,
caulem basi semiamplexantia, apice pectinato dentata, ceterum integerrima. T. nostr. XX.
Obs. Unica haec species huc usquae nota. Nomen in honorem clarisstint Doctoris Noegge-
rath, qui praesertim arbores fossiles studio indefesso prosequitur, imposuimus.
Ad genus Syringodendron adde: Syringodendron pes damae. Fistulls latioribus_ profundiori-
isque slandulis duabus conjugatis,
Éliauies sulcatus et Palmacites canaliculatus. Schloth. ie p. 396. T, XVI. He. 13.
O smu n da.
Osmunda gigantea. Frondibus bipinnatis, pinnulis cordato- oblongis, obtusis sublfalcatis, integer-
rimis. Tab. nostr. XXIL
Frons valida digiti auricularis crassitie, Striata, pinnnae alternae, PAL oppositae 18 — 20
parium, more generis striatae.
Filicites linguarius Schloth. Petref, pe LATE N° 20, T. IL F, 25. folia sparsa tantum ex-
hibet.
Osmunda Volkm. Siles. subterr. p. 112. T. XV. F. 2. et ? T. XIII. F. 7.
Osmunda numularia. Fronde alterne pinnata, pinnulis pinnathñdis, subrotundis, integerrimis.
Filicites osmundaeformis. Schloth. Petref. p. 412. N0 21. T. IIL F, 5.
Osmunda ? smilacifolia. Fronde debili, foliüis simplicibus alternis, Ro cordatis, acumina-
ts , integerrimis , striatis.
Filicites acuminatus. Schloth, Petref, p. 412. N0 22, T, XVI. FE.
| à spleniu m.
adrie difforme. Fronde pinnatifida, pinnulis inferioribus subrotundis, ceteris. obtuse suban-
oulatis vel retusis. Tab. XXIV.
Obs. Figura accidit ad Ceterach a nervi foliorum alio modo dispositi, et pin-
nulae tenuiores videntur,
Rotularia,.
Character essentialis: Folia verticillata in parvae rotae formam expansa. |
Rotularia cuneifolia. Fronde debili, foliis verticillatis, cuneiformibus, in pétghun atenuatis,
apice profunde crenatis, ceterum integerrimis. :
Obs. Plantula debilis, verticilli . depauperati, folia minuta subpetiolata, superiores
12 folia in petiolum atenuata continentes. Tab. nostr. XXVL F. 4. à. et b.
Rotularia marsiliaefolia. Fronde debili, verticillis ne folis subovato cuneiformibus, apice
crenatis. | | |
Palmacites verticillatus.. Schloth. Petref. p. 396. T. IL F, 24.
Obs. In icone citata folia obovata integerrima representantur, sunt vero potius.cuneata apice
crenata in exemplaribus nostri musei; Clarissimus Auctor, cui hanc animadversionem com-
municavimus, fatetur in litteris iconem suam a sculptore non satis accurate + .
fuisse , crenae enim in exemplari ejus aliquantum obliteratae fuerunt,
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Site deesènes ét ist agissant dans le temps et Tespace. ir
ous FER de semblables créations. Le devoir du sen es est de D
des antérieurement énoncée par Ebel, de Mnfintitoes des fortes électro-
8 L formation de la croûte du globe, parait avoir fait passer de mode, et
| emps, celle . planètes tombées, et du déplacement des pôles occasionné
Plusieurs écrivains ont bâti sur cette abs letrs He DS.
en citerons quelques de | |
h midt, directeur des mines à ou en déduit 1 la formation des filons métal
issons - le parler lui- même: :
de ôts qui, cachés à de grandes blonaeure sous le granit, | ont occasionné
he de la ee des is et Le crevasses qu depuis ont été + Le
ing D bots ro a 2 Gitere und dé Beziehung der-
À zur Formation des Gebirgsgesteins. Im Archiv für Bersbau Fos Hütten-
esen von Karsten. Aier Band. tes so Berlin 1821.
DO us.
les filons, devaient: relativement à l’amalgame de leurs parties constitutives, différer les unes
des autres à des profondeurs diverses, mais être homogènes à des profondeurs égales; pa
tout ces dépôts devaient être de telle nature que l'influence électro - galvanique mise en action
par des causes extérieures pût les dissoudre de sorte qu ils étaient aussitôt, par le conco
simultané de l’eau, convertis dans lé tat d’une fange plus où moins liquide.“
Cette dissolution s'étant opérée de cette maniere, la portion de la croûte du :
placée au-dessus, devait, d’après les lois de la pesanteur, former des enfoncements partie
alors la masse de ces dépôts, réduits à à l'état de fusion et de fermentation dont nous veno
de parler, à dû, par la pression des fragments de la croûte supérieure qui se précipitai
sur elle, s'échapper par Le crevasses occasionnées par. cette ou et s'élever : vers 1
surface où elle aura servi à à former dé nouvelles couches minérales. ne,
,Ces dépôts ‘qui, d'après le système exposé, se trouvaient où aü- - dessous où a
en uns des autres, spas avoir des ns de dissolubilité différents. La: cause de cett
de leur nn dat ones aux couches supérieures ou inférieures dans à eos
étaient enfermés.‘ |
Ces dernières étaient peut - être également métalliques , ce qui partent plus vrais m-
blable, s’il est vrai que la densité moyenne du globe terrestre soit cinq fois FN eme que
celle de l’eau. +) “
»Ces dépôts métalliques ainsi interposce auraient. Apt niinen es Laos gelvani-
ques, dont l’activité a pu varier à diverses profondeurs et dans d’autres constellations... —
»Peut- être pourrait - on déduire de là, ainsi que de la plus ou moins grande suscepti= a
:
bilité de ces masses (ou dépôts) à s’oxider ou se dissoudre, les. périodes si distantes
unes des autres des changements de niveau, et les époques des diverses formations des roche
et des filons dépendantes de ces changements étce a
Nous ne nous arrêterons pas à la formation des terreins primitifs et intermédiaires
par le e golvaniame, mais nous passerons de suite à celle des oies que l'auteur Eur de
cette manière: EL
Pendant la oo smalion successive des terreins rm EN de nouveaux ms à
durent constamment avoir lieu, de sorte que la mer se retira toujours davantage vers les
surfaces dont le niveau s'était abaissé. De cette manière les portions de terreins solides
productives qui, dans le voisinage des mers, consistaient principalement en débris des ter
reins primitifs où l’on ne trouvait pas encore de houillères, dut s’accroître de plus en plus.
;Le calorique produit par la fermentation constante, qui existait dans l’intérieur de la.
terre, favorisa la végétation sur le sol qui lui était plus propre, et cela sans acception des
zônes, et il développa dans les contrées les plus basses du continent d'alors, une riche et
abondante végétation, ce qui, antérieurement , n'avait pas pu avoir lieu sur le sol (encore
aujourd’hui infertile) du granit des hauteurs qui, les premières, furent mises à découvert.f
Les enfoncements de l'écorce terrestre continuèrent, et il en résulta que de El
espaces de terre recouverts d’épaisses forêts primitives tombèrent au-dessous du niveau des
mérs, qui recouvrirent cette belle végétation par de vastes couches d'argile schisteuse, de
psammite (grès) et de conglomérats.f | .
»Cépendant de semblables révolutions arrivèrent dans beaucoup d'ahtres contrées, de
sorte que la mer mit de nouveau à découvert les espaces qu’elle avait naguères submergés.
Un nouveau moñde végétal recouvrit alors ces mêmes espaces, et de nouveau la même cause
précipita au-dessous des ondes marines, ces mêmes districts avec leur seconde végétation,
de sorte que des couches minérales, semblables aux premières, la recouvrirent à son tour.“
) (Note du traducteur.) D’Aubuisson dit, tom. I. p. 29: Ces diverses déter-
minations nous portent à conclure que la densité moyenne du globe terrestre, est
environ cinq fois plus grande que celle de l’eau no conséquent presque de de
celle de l’écorce minérale de la: terre
—— 3
»Ges révolutions se répétèrent plus souvent dans un endroit que dans un autre, et
autant de fois dans chaque terrein que l'on y peut compter de couches de houille.“
S »Des périodes plus longues de repos précédèrent les couches les plus puissantes ; là
_ lou les couches sont moins puissantes, les. périodes de repos ont été plus courtes.
»Les amas les plus ei ont été le résultat de l'accumulation des végétaux
nn les: Hots de la mer.“ 5 +49 GOT j50 Lt |
» « :,,Le phénomène souvent ‘répété attés qui dans les oies ont gardé ist posi-
de st parait démontrer clairement que la formation des terreins se a été un
résultat de l’enfoncement partiel de l'écorce du pue 5 | PROS 5 FT |
Nous n’avons pas besoin de faire observer à nos lecteurs, que ce que l’auteur apelle
un) Hô: n'est qu'une série ni ie fondées sur l'action en de forces
. Den arbitrairement. | Da x
: Tantôt ces forces. Fo des Er qu messe comblent ensuite, afin de construire
du Éni-los batteries, pour opérer de nouvelles révolutions. Ces batteries sont mises en
jeu par une cause’ extérieure qui n'est point indiquée ; viennent ensuite. les irruptions des
Mers, la retraite de leurs eaux et la Ram favorisée par le or que développe une
_ fermentation intérieute. G
_: Nul doute que la croûte de notre pole: ne fournisse des preuves incontestables d'af:
| faissements, d'irruptions répétées des eaux dans certaines contrées; Roue on ne peut
avec certitude tirer des conséquences générales de faits isolés. |
Run Par exemple, les arbres fossiles trouvés debout, indiquent avec beaucoup de vraisem-
b ance des éboulements des bords des eaux primitives, mais généralement, dans les houillè-
OTS des Ta on ne les trouve Are en nn ue 7. JA _. ous
| narines qui. nr bb bc antérieure des eaux | salées. Des « ouragans , des
1ents de “de des noter sie St entraîner dans des lacs voisins, des
N
re nous arrêterons as dus long- tes a ces considérations 7 pos
rière de nié bé. ainsi que les eee dont qui agis-
sur la | surface, de cette surface vers le centre, et du centre vers la surface
A
tes génératrices de la matiere, lesquelles agissent aujourd’hui dans
dm
agnes primitives se formèrent par la voie humide à une température élevée,
e est démontrée avoir lieu encore aujourd’hui, aux profondeurs où l’on a trouvé
ol ns. Le noyau intérieur du globe: se trouve peu à peu survoûté, de sorte
. D uen cavernes le séparent à des distances diverses de la croûte de la
cette pppihèse a antérieurement été soutenue par Rant. Vient ensuite la formation
ie. Erbelt und die Fixsterne, von Gotthelf Heinrich Schubert. Dresden
1822. D 161:
1*
7
des montagnes secondaires, et, un changement. subit du: climat, du-niveau des eaux et de
direction primitive des strates des roches, par des shaispemiantst Et cette M cat
strophe est attribuée à l’inversion des pôles. :, sir CH L. AUE RE es |
L'auteur termine Fénhoetod de cette nee établie. avec. de ani £ se dé érdition
par les mots suivants: ?) : rade 4 | sohderebieroo: cities r28 Faber enter F
»De même que par une _ __—… Fa je ai Fe l'aiguille: 'aima
éprouverait une répulsion ét une conversion subite, de sorte que l'extrémité qui était au pôle
du nord, passerait au pôle sud et vice versé, de même que l’action du pôle d’une pile w :
taique rebrousse alors complétement ; de même aussi les pôles électro-chimiques de Téc
solide de notre globe doivent avoir éprouvé une révolution see rie suite: de de
du développement des forces intérieures | eh. orties ‘OP D FES TOME
»En effet dans la période actuelle de notre terre, nous ne voyons Fe se. Eossé
sa surface, par l'action des forces électro-chimiques qui y sont en activité, de ce: genre Le
Lectr
chimiques; comme, par exemple, le granit et les roches trappiennes primitives et ‘subsé
roches qui ont été le premier résultat de la neutralisation compléte des oppositions
solides et toute espèce déronatatiol du Soit _Conséquemm june que: mens
des forces électro-chimiques de l'écorce solide de la terre prit vers la périphérie du globe
la direction qu’elle a. aujourd’hui, il dut se manifester un refroidissement très-grand. et trè
sensible, surtout au commencement de cette dernière REROSReE où la dissolution se l'évap
ration des solides étaient dans la plus grande activité.“ TE
yUÜne tradition -des premiers àges et qui parait site ri eee conlit idiqu r qi
Tétat de PRES a trés-anciennement été due a ce 1e il est actuel
n’est pas seulement mécanique et fondé sur les lois de Y'équitibreshn mais aussi Pb 1
que celui qui existe entre le pôle d’une pile voltaique et les fluides environnants ; Vactio
prédominante des forces naturelles de l'atmosphère a dû subir une altération, et prendre
direction différente ss celle de la supérficie de la partie solide de la terre se cha
elle-même. | | Fr pee
,Le pôle de l'appareil dédie Abris qui âéveloppe lé etué provoque et ee.
autour de lui l'hydrogène du pôle opposé, le pôle nord de l’aiguille aimantée appelle éga
ment dans le morceau de fer qu’elle touche le pôle sud. De même l'écorce actuelle de
terre provoque dans les forces actives de HeHHesPhÈte ambiante, la ni. PRES a
la sienne. (rot | à | . +
Les mêmes procédés naturels qui autrefois régnaient dans l'immensité des: eaux,
lorsque les montagnes se formèrent, règnent donc aussi dans l'atmosphère , seulenrent dans
des proportions plus rétrécies et beaucoup plus faibles; et aujoud’hui nous voyons en petit, .
et comme en miniature, une faible image des grandes scènes qui se sont passées jadis.f
L'auteur fait dériver de ce grand évènement de la conversion des pôles, la catastrophe.
du déluge universel, celle de la direction des inontagnes changée par l'affaissement d’une
grande partie de la terre solide et le refroidissement subit des climats. Cette dernière cir-
constance est constatée par la présence des plantes et des animaux fossiles à de
zônes plus chaudes. | : Ki | à à
Quant à l’époque de cette Ent e révolution naturelle, à l’aide de Fe compliqué”
et de raisonnements fondés sur des analogies, il la reporte à celle que la tradition nous
indique.
3) D CU. Di 200.
et mt tn L } qe pm vi rte tn,
Quelqui ingénieuses que puissent. être toutes ces s hypothèses entassées avec de grands
4 de recherches et d’érudition, elles n’en restent pas moins parfaitement inutiles au gCog-.
oste, puisque de toutes les révolutions indiquées on ne peut en expliquer aucune qui n'etit
pu être produite par d'autres causes, et que d’autres écrivains n'aient expliquée : d’une autre
- si
Effectivement peu de mois après l'apparition de ce monde nié + 3j s'en n présenta
+4 où les mêmes moyens sont employés d’une manière tout-à-fait différente. #)
He dé dont nous ne oeie oAE que la Les ps outre PES née
e un A rôle, contient aussi de courtes notices sur | toutes les ae qui ont été;
, depuis les temps les plus anciens, sur. la formation de la terre. |
on à devait s'attendre que Hs RÉ te avec lui- -même, Lun comme il l'a
#
| agnéle on entre dans intérieur de # ER de 2 Bercesgden, 6 est. au
Ir in por ses eaux ere épa a une re rss 300 pieds.
L - 1,050 pieds : au-dessus du niveau de la mer, ainsi la galerie placée à x 1,000 |
C EE de la mer, devrait. être à 5; 250 pieds de profondeur! Ce serait
À ntesque et. “dont aucun naturaliste et géologue na encore entendu
r< ät (pe 276) à n'avoir. encore eu aucune notion ie quelque chose
à 5 82000: pieds la plus grande profondeur où l'homme puisse attein-
2 Unrisen 1822:
Le même auteur nest pas plus heureux dans ia description qu'il rapporte sur les dé-
pôts ou terreins houïllers. Ainsi nous lisons, p: 419, la série suivante de couches: |
Sous la terre végétale viennent trois pieds de schiste argileux , ensuite une couche. de -
houille de 4 pieds; grès 35 pieds, schiste argile 2 pouces, houille y PR 200 he de
gres, 15 pieds de schisté argileux, B pieds houille;
Quel géognoste; après avoir visité quelquefois des hônillèrés, pourra FR un instant
qüe l’auteur dans cette énumération n'ait confondu le schiste argileux avec l'argile schisteuse'
Malgré l'importance du témoignage de l’auteur; nous serions fort tentés de révoquer
en doute l’existencé de filons dé houille traversant le granit en Auvergne, en Ecosse
dans la Lusace (p. 426); si sur des points de cette nature, il était possible de porter un jt
ment, sans avoir été soismêmé sur les liéux! Selon Buckland 8) l’anthracite d'Ecosse
d'Angleterre et d'Irlande est dans la quatrième classe des montagnes intermédiaires: Dans la
5" classe des montagnes primitives, il n’en est pas fait mention. Cela nous mènerait as loin,
si nous voulions rapporter ici toutes les preuves de cé sn alléguées par l'auteur. |
La formation des houilles est exposée de la manière suivante (p. 417): ;,Le wi
que l'on avait déjà trouvé dans les roches primitives; dans le porphyre intermédiaire et dans
le traumate, s’est combiné immédiatement avec l'argile et a formé l’anthracite, ou bien
formé avéc l’oxigène et l'hydrogène, une combinaison chimique qui a comes du Ps
du bitume, lesquels mêlés avec l'argile ont produit la hôuille. oo.
Si l'argile était la bâse avec laquelle le carbône s’est réuni pour tree Mere
où bien si le carbone combiné avec l'argile, l’oxigène et l'hydrogène, a eu besoin du pétrole
ou du bitume pour produire la: “hôuille, comment se fait-il que nous ayons trouvé cette for a
matioù pure de l’anthracite qui contient 95 pour cent de carbône, au milieu des couches de
houille schisteuse, parmi les houilles brillantes saturées de pétrole et de bitume? Go n
se fait-il qu appée la combustion des houilles primérdiales nous ayons un résidu de 2
de cendres; qui à l'analyse chimique fournissent des parties si insignifiantes d'argile, résultat :
semblable à celui que la même analyse offre, quand on l’applique aux cendres de bois?
Comment se fait-il que dans l'argile schisteuse, les écorces d'arbres qui s’y trouvent renfer-
mées, le bois, les impressions les plus délicates des feuilles , soient revêtues d'une envelk pe
charbônreuse; tandis que dans l'argile schistéuse environnante ; qui souvent est très - homos
gène ou bieñ mêlée avec une trés faible rase de sable, « on ne découvre Le da pu |
petite trace de carbône? | .
Gomment se fait-il que les impressions végdiates sur les rothes puantes dans la bouille
de la marne calcaire, soient également revêtues d'une enveloppe FRE tandis .
les testacées qui accompagnent ces végétaux sont calcinés ? |
Si le carbone pur combiné avec l'argile, ou bien au moyen de l’oxigène et de Yhydro-
gene, forme de la hotille, alors cette dernière doit aussi se former avec l'argile de l'argile |
schisteuse ; au-delà des litnites des impressions végétales. Mais l'auteur aura ‘sûrement de 34
peine à nous démontrer et à nous prouver une telle carbonisation. DÉSIR DER FER
Âinsi donc, aussi long-temps qué nous remarquerons dans l'argile schisteuse : une
formation immédiate de Dons sur les débris des végétaux fossiles, et seulement sur tes
débris, nous assignerons à à la formation houillère un principe végétal, sans cependant ex-
clure pour cela uñé coopération chimique de l'osigène et de Thydrogène et particulièrement
de l’acide sulfurique. Nous n'avons non plus jamais contesté la combinaison du carbone
avec d’autres substances minérales, ni son existence du celle des corps organisés, he =
Les houilles secondaires que l’auteur range à la suite des marnes argileuses, dela
_maïne schisteuse fétide et de l'argile schisteuse plus récente, et qui dès lors répond à notre
houille marneuse, n’est également point (selon lui) un produit de la végétation Cp. 449);
mais une argile qui contient beaucoup de carbone dans du bitume et est ordinairement
vimbu d'acide sulfurique, comme la houille primordiale. Cette houille est, ainsi que le
8) Buckland Order of superposition 0f Strata in the British islands.
7
remarque l'auteur, plus friable que l'ancienne et doit acquérir plus de consistance par la
| sSuperposition d'une masse. minérale étrangère. Quelquefois des troncs d'arbres qui ont
| HCONServÉ la forme de leur bois et de leur écorce, la traversent, et mettent ainsi en état de
reconnaître, qu'ils pourraient bien ne pas tous appartenir aux . — ; mais ceci
Baise au surplus de nouvelles recherches.“
… L'auteur ne désigne par son nom local aucune couché de l’houille dé cette division.
La houillière d'Hering, sous la marne et la pierre puante, y äppartient incontestablement;
ais la ho uille d'Hering n’est pas plus friablé; au contraire, dans les méilleures parties,
le est. plus compacte que la houille schisteuse primordiale. Les impressions sont en plus
2 is "ie feuilles et des Paanenss de nt and un beau ss et che in pe-.
Es dhiaiiquesst. MEN ST O M
Cette dernière remarque gonttait paiaiite à - peu - près inutile; 7. le dix-néüvième
| dctes Souvent l'on rencontre la hôuille brillante avec la houillé brune. Cette dernière
_contient aussi beaucoup de bitume. Ainsi, l’on ne conteste plus que la combinaison dû car2.
bone végétal avec le bitume ne puisse produire de la houillé; pourquoi donc ce mode de
forr ation aurait-il été impossible ; Ou waurait-il effectivement eu lieu dans une période
plus réculée, puisque la présence de-la végétation à cette époque ne saurait être niée? *
_ Au reste l’auteur cité n’est pas le seul qui, depuis que. Werner a assigné aux
une origine végétale, a combattu cette ôpinion. :
k plus anciennement, un autre écrivain ©?) a prétendu que la baitis: était un pro-
dit: vol anique. Pour appuyer cette assertion, il cite. les houilles du Meifsner près de
| Cassel, celles de Bohême et a ie Pen voit en contact avec les ou mais
| ont la. ne: see houilles ati
peur ae est Énitoie se célé des tee en Es plis se
een et. l'alun; abondent dans les dora nee rs les houilles Hu
été vomies par les vOleanal sr ghOMimmict ea ann 0 3
CE serait perdre son temps que de s'arrêter sur de bateilles . ässértions.
nos si sé rsls de la nine _ RE Lie nous. offre > Pécoree “ne la Fa
if bus. Dés pes
bio d: 5 vers ; l'idée. Fr une: re catastrophe a antérieure ils exci=
de découvrir la cause de cottéctalasofphé 60) Momo 5 2 | |
moyens; qui sônt à. notre disposition pour cet objet, sont L'taileet disprôs
üe : ous sommes réduits à bâtir des hypothèses ee ou moins re et
ir dés vraisémiblances et des analogies.
tagnes primitives du Brésil ont fourni à M. Bechiv egé bidée, d'expliquer
its et les élévations des montagnes dé la manière suivante F9 jai:
| :, le. mica, le feldspath et enr ont été Îes: quatre ingrédiène: prins
" de ces: montagnes .a été composé à à l'aide et par lé moyen d’une cry:
s où moins calme, d affinités chimiques : , de st dabons et de forces attractives.“
}
) haschreibutg der ültesten Verändérung des Erdkorpers. Leipaig 1706. p. 119;
Geognostisches Gemülde von Brasilien von WP. v. Eschwegé, | Meimür 1800,
+ g*
8
IL résulta de la Un . des ‘substances indiquées, ou bien du granit, du gneiss
et du schiste micacé, ou de la syénite et du trapp primitif ou amphibolite. Les causes de
Cette formation existaient dans certains points centraux ou les forces indiquées agissaie +.
simultanément. La formation des mêmes roches dut aussi se répéter; ‘et selon que ces se
»forces agissaient avec plus ou moins de promptitude, il en résulta une sorte de M
ntoujours du côté où l'une ou l’autre force était prépondérante. EE
Une ségrétation paisible des substances donna lieu aux structures grenues, une plus
vprompte aux grenues schisteuses, ou aux schisteuses simples. Plus Jaction des forces
“rapide; plus les courants étaient forts; il en dut résulter des strates ex ou moins
nés, et leur direction dut toujours suivre celle du courant principal. CE
Les strates des rochers restèrent verticaux, ou par l'effet d'une > séparation at
pleurs molécules constitutives , ou : lorsque des forces égales agissaient à a la fois: en Re
de divers foyers. Lie FR
, Les strates prie si la ségrégation s opérait Tue rapidement, ou 101
étaient inégales; ces forces inégales partaient - -elles de foyers divers ? — dès Re Ja Free .
»des courants dévait se porter vers diverses contrées. - L'inclinaison et la direction devai
saussi différer; l'observation des montagnes nous en fournit maintes preuves. : Les é eva
»tions et les ‘enfôncements des montagnes qui m’avaient toujours paru si incompréhen b]
»qui servent cependant à expliquer la direction et T'inclinaison des strates, dont d'autx
»géognostes voulaient chercher la cause dans Jappui de ces CS sur des roches antérie
»res, se présente, si je ne me trompe, beaucoup plus nettement à notre intelligence, en.
adoptant mon idée.“ ..., Sans aucun doute! Si toutefois il était si facile de concevoir,
comment plusieurs foyers ont pu se former dans le fluide, sous une chaîne de montagn Les .
et si l’on savait de quelles forces Tauteur a voulu parler en attribuant à à l'inégalité ‘de : leur
action, les différents courants dont il pe et à ces derniers, a due ele des chaînes ä
montagnes. â Short ; à RS
Quoique nous ao supposer que le ss stÈes à Bheidisée sur “à féénationé ee
houilles, est connu de tous les géognostes, cependant notre travail n'en sera que plus com .
plet, si nous en donnons iC1 une courte eus ce soin ne sera point ‘inutile, surtout,
la fin de notre ouvrage! et cela: nous mettra à même d'extraire de toutes les ‘hypothèse à
fournies sur cette matière, pe vérités reconnues, qui es alois sert 1
de corollaires. | | | tir PAR BTÉENBY TS
? ” )4 Suivant né dae la Le io se trouve cbâtoäbristé dans _. voisinage des mon-
tagnes primitives, GE: sorte que ses formations ER sur le D le ne. ou le
phyllade. BLOG | Ra NS 401 Hp eUihoT 108 #40 É
Sür le gisemént de ni houïlle, s voici sa manière 20. voirFioets Fe ESS ts
#Si l'on admet que par une grande révolution terrestre quelconque, een ter-
reins se sont affaissés , de manière que les forêts dont ils étaient couverts, ont été ensevelies
sous des couches entières de roches. ou de terre, il faudra aussi reconnaître. qu'une tclle
révolution n'aurait pu produire que. des amas très - irréguliers de substances charbonneuses,
tandis que l’on en a découvert des couches M Cp très-étendues et ee
tres - minces: do da. sitipt Fe nt dE =
_»Fondé sur Tobservation, qué ne principales Houillèves se trouvent F fe. voisinage
des DORE primitives, je serais trés- disposé à à adinettre das leur formation est contem-
poraine à celle des montagnes sebondaires. | | DL.
»La végétation développée par une température Fsrablès. couvrit dé ondes dre les:
païties dé la surface du globe qui les premières avaient été solidifiées, D'immenses amas
de végétaux durent être entraînés au sein des mers, par les fleuves qui traversaient dès lors,
11) do di Lehrbuch der Geologie, ubersetzt von Sirombeck. Braunschweïg 1820.
Th. IL. p. 280— 295. |
ÿ tes
les espaces recouverts de bois. Nous voyons encore CORP que de même phénomène a
15 relativement aux mers du nord.“
-1... Pendant les divers bouleversements de cette époque, quelque grand espace. de terres
Ts de. bois a pu s’enfoncer dans la mer. Les molécules végétales pénétrées de la
chaleur: ges eaux et de celle de la pauses non, encore Ha ae HÈIEeS avec les user
Lies es ons — ici des amas, là des conthee. — ici, des rognons plus ou
moins considérables, en proportion de l’influence des courants marins et des amas qui $ f
ient combinés ou dont elles étaient comprimées.# | | |
3Ces. phénomènes purent dans quelques contrées se répéter plusieurs fois, après de
rtaines pauses, pendant lesquelles les couches pierreuses se formérent, ainsi que cela se
rque. dans les houillères du pays de Liège. | # aux) |
58 est d'aianit plus facile de concevoir, que par des inondations extraordinaires de
NE ne et de ne ont pu être voue au sein He mers sue io a
A Hs runs ou événements naturel, ; Ab O de ceux du né
SE cependant ne peuvent en aucune manière se rapporter à ceux qui les ont précédés.
nt, par exemple, à l'époque des formations secondaires , un fleuve aurait-il pu
bo des. Passe au milieu de. notre continent, où nous trouvons anjouratk hui mir
ÉS CTEX
onc supposer. qu alors: LL niveau de, Eaux , en Bonême, était de 1500 à
lié d'au Aovage ie - SD AS s fidooë B sn.
mr ï': TE circonstandes QûtA d'ailleurs été HR à- “fait “supee En ef, Si
LS ae terreins +. rivages ; étaient ou que Ut pou r Je
À aire aux dépôts des houillères.
Mais nous partageons entièrement l’idée se l'auteur, ne le bois a été Rréhoie. dans,
tat de dissolution pâteuse ou, de bouillie.
Lo
Quant à à la question proposée par l'auteur, savoir, par quelles voies la nature con-
vertit les molécules des végétaux en bitume, fait complètement disparaître leur substance
primitive, effacé leurs caractères distinctifs pour leur en substituer ae = 1) er
lui-même à l'éclaircir par les deux remarques suivantes: IC
1°. ,Que le bois et les plantes se changent facilement en houile, quend à fe “pis rés
longtemps enfouis dans la terre, comme on peut le remarquer dans les contrées. basses des
‘environs de Rome, dans les champs Phlégréens et dans lé Vicentin, où Le trouve souvent
des morceaux de bois isolés et convertis en charbon, IL lui parait que cette carbonisation
du bois enfoui dans la terre, doit être attribuée à l'humidité qui le RÉRAE et: “a us st
une us oxidation, occasionnée par l’oxigène de l'eau.“ ds
. Que divers acides et particulièrement l'acide sulfurique paraissent pouvoir opérer
une +: métarmophose. | |
»Que dans cette ne hypothèse Ponant on à. bois provient Fees a ce ë que
l’oxigène se sépare peu- a-peu des acides, et se combine avec les molécules des dégétanx*
»Qu'au surplus, L nature en procédant à la carbonisation des grands amas de végé-
5)
taux, aura employé encore d’autres moyens purs PRIE: ie ARE Sedo
ceux qui ont été indiqués. se | er
Nous ferons seulement observer ici que le bois de re que Lons a employé dans
des constructions hydrauliques, et qui est resté des siècles entiers dans l’eau, est à la vérité .
toujours noirci, mais Jamais carbonisé; même le bois que l’on a trouvé en. Hollande, et qui
appartenait à un pônt construit par les Robes n’est que noirci, et rer encore être tra-
vaillé comme du bois, a a
Mais les environs de Rome et les Fe Phlégréens sont iraversds: par a se À
bande de soufre méditerranée, constatée par M. FAIRE et D Le a aussi trouv avé
des traces de diverses espèces de charbons.
Les aperçus du monde primitif que Cuvier a > Adrdéo perl sn tas: seconde. don de |
son bel ouvrage sur les ossemens Jossiles, se rapportent. principalement à cette prafs trans- -
formation de l'écorce de la terre par laquelle les animaux et les plantes ont été engloutis.
Ce savant admet aussi une révolution subite comme cause d’un changement également
subit. de climat, sans s'engager d’ailleurs dans la recherche des causes qui ont amené: cette
révolution. Les animaux trouvèrent leur tombeau dans la nature engourdie; leurs. débris
couvrirent divers terreins où bien se conservèrent plus ou moins endommag ges» dans des
masses de glace, où on les à trouvés de nôs jéur& 5 + up js dt
_: La surface que nous habitons aujourd'hui est sortie dé ne à Te de = cette
grande catastrophe; mais les pétrifications que l’on trouve dans des couches de diverses for-
_mations, et dont les unes appartiennent aux eaux salées et d'autres : aux eaux es prou-
vent que cette surface a souffert plus d’une inondation. "4
| C'est pourquoi il parait plus important ü; ce célèbre hrs NET attentive
ment la série des diverses couches minérales, à a partir de la craie vers la surface, que de
se perdre .en, hypothèses sur les formations antérieures SATA nécessairement d'une -
obscurité encore plus mystérieuse. + ir | Re .
Nous devons à la vérité nous réserver de remonter à = 0. SR . que :
la. plupart des impressions des plantes se rencontrent dans la formätion des houilles primor- à
diales, — évidemment antérieures à celle de la craie, = et qu elles constatent ‘ainsi une
végétation plus ancienne, laquelle aura recouvert les hauteurs ue Jes PreriReee ont paie
à un état convenable de siccité et de solidité, le «a
Mais nous sommes d'accord avec l’auteur, que si tous Îles: pays étaient dLab aussi
scrupuleusement et. avec autant d'attention qe M. M. Cuvier et Brongniart ont étudié
le terrein des environs de Paris, et M: Weils 12%) celui de la basse Bavière, ‘et particulière
ment .la situation: des lacs ét des fleuves, on serait, suivant toute apparence, parvenu par -
NN
Li
12) Südbaierns Oberfläche nach ihrer üussern Gestalt von We: fs. München 1820.
|
11
e conséquences logiquement exactes, à des résultats plus positifs, que l'on ne le fera jamais
outes les géogénies hypothétiques possibles, quelqu'ingénieuses qu’elles soient d’ailleurs.
“robe: géognoste praticien doit se borner aux faits. Les plantes fossiles lui sont un sûr
arant d’une végétation antérieure. La pétrification d'un testacé indique que. l'objet pétrifié
é recouvert par les eaux, celle d’un mammifère, que le terrein où il a vécu a été solide.
\ examen suivi d’un grand nombre de plantes fossiles et de pétrifications, fait recon-
me série de périodes qui nous ramènent au point duquel doivent partir les observa-
ologue; mais pour y parvenir, il nous faut encore un grand nombre de recherches
et nous invitons itérativement les naturalistes de tous les pays à s’en occuper.
2
“ns
._ DES LIGNITES EN GÉNÉRAL
Both sécondaires, tot que les ÉD. le ras les gres ou psaminités ,
chistes HE HÉMACES 1e schiste marfieux Diners ane des terreins d'alluvion
pre RE noire;
+
" vier Recherches sur “gs ossemens Fra © Tone D. 2 gn Pe 54
*
mu
On trouve aussi des pyrites et du succin dans cette cute d'argile et de sable. > 0h
Les terreins dont on attribue la formation à l'eau douce, nous présentent également |
diverses espèces de semences et de racines. Les pétrifications de ces terreins ainsi ee
plantes fossiles qu'ils renferment, ont été exactement décrites et figurées. EE
Uliérieurement Brongniart a *4) distingué soigneusement l'argile Sustdtet de la
marne argileuse qui fermente avec les acides mais comme il indique le gisement de cette dcr
nière, partie dans et sous la craie, partie sur le calcaire grossier, alors les phénomènes pi ro-
pres à la même formation se reproduisent à une époque difficile à déterminer. Cepen
les impressions végétales nous fourniront dans la suite une règle qui facilitera nos calculs. -
Brongniart range parmi les lignites des terreins d'argile plastique, outre ceux d
environs de Paris, les lignites de Bastberg, dans les Vosges, et de Buxwillers , en Alsace
Ceux de l’île de Wight et de Scheppey, en An ; .
De Vevay, près Lausanne, et Horgen, en Suisse ; —
Les houilles brunes (ou lignites) du Meiïfsner, en Hesse, et ceux des environs
Carlsbad, en Bohême, auxquels on doit RPG ELLE rattacher toutes les ramifications de
cette houille jusqu’à PAlbe;
Enfin la formation du succin de Rantau, Palmnicken, et Grashuh MES ED Pruss À
Les observations remarquables de MI. Przystanowsky 5), sur la grande bar |
soufre méditerrancenne, en Italie, fournissent une preuve incontestable, en faveur de l’opi
nion de M. Brongniart, que la différence oryctognostique des houilles n’est. nullem DE
en contradiction avec l’unite géognostique de leur formation. Il distingue deux de: es |
bandes: il appelle l’une Adriatique, l’autre la Méditerranéenne; dans toutes les deux. on.
trouve différentes espèces de houïlle et aussi de Lephel et du soufre dans da même formation.
Nous citerons les lieux d'après lui.
BANDE ADRIATIQUE .
ee :
| À Pietra Appia, on trouve une mince couche Ones eue . marne D
la couche du soufre, ” A ta b dec + ns + Lee
À Sogliano, une couche de véritable houille primordiale de 4 pieds € de pa sissance dans
du conglomérat. Cette houille: est une espèce de houille schisteuse.
| Près Aqualagna, passé Fossombrone, et près Gubio, des feuillets de ns | pouces
d’épaisseur d’anthracite dans de la roche calcaire.
À Piorico près Gamerino, des rognons isolées de houïlle dans de la marne ; ;. cette
He est bitumineuse, tout-à- fait semblable à celle de Hering, en Tyrol AS
Près d’Ascoli, on trouÿve une mince couche de houille, | épaisseur environ 4 pieds 6
ponte entre du calcaire. Cette houille est semblable à la précédente. :
,Du moment que nous avons acquis Ja certitude que le grès des contrées septentrio-
nales ne se trouve nulle part dans la péninsule traversée par les Appenins, que les conglo= :
mérats calcaires ont trop peu de puissance pour envelopper des formations subordonnées :
si nous considérons en outre que la marne et le calcaire qui ici constituent toutes les mons
tagnes, ne Co tiennent de la houille qu en très -petite quantité; on concevra | facilement
pourquoi les houillères découvertes j jusqu'ici sont très - 1 2511201010 OST TN
BANDE M cb 66 PE E
On ne trouve sur cette bande la houïlle qu’en très - petite quantité. - Les montagnes
14) L CE D 442
15) Ueber den Ursprung der Vulkane in italien, von Rudolph von Przysta-
nowsky. Berlin 1822.
13
ce. côté des Appenins consistent aussi en marne et en calcaire, et dans la formation
péenne du pays romain, il ne s’en montre non plus aucune trace. 3
| en Dans le pme de Monte Catüni, pres Volterra, il existe une couche % lHgnite dans
le a-marne arénacée, sa 1 NES a-peu-près un pied; mais elle n’est pas constante comme
st assuré par des essais.
on loin: de Miemo, on trouve dans de la marne des rognons de D
ans le voisinage du soufre de Fontebagni et de Civitella, on trouve dans de la marne
fragments de houille noire; puissance environ un demi- - pouce et un pied de longueur.
. Marsigliano , non loin de Scansano, on trouve une petite couche d'environ un demi-
r puissance, de houille bitumineuse dans de la marne. |
Canna, également dans le voisinage de Scansano, une me de His environ
ed de puissance, dans le calcaire.
D prés cette RARE nous Dsqns dans une même formation de Je houille noire
à Aegretter. que, lorsque M. de pren fit. ce voyage, son ne
ore été dirigée sur l ‘importance des impressions que plus tard il a eu occasion
notre HER Sspennt l’analogie de la fpemat ons PAG ÉSARIES we
pire. de Piorice, près Camérino ét ‘tout- àa- fi semblable à: ou .
nLLE DE TROISIÈME FORMATION.
de l'argile ro les detre Hdlève sans impressions ne his - PEER.
ayant écorces à - insertion de: feuilles en forme d’écailles ; FLE le plus
lim ressions de feuilles de Dicotyledones. |
pet dant comme d'après notre opinion on ne doté autant avoir Méga à la masse des
S sur * lesquelles les houilles ont été déposées, que sur la série des couches environ-
&
nantes qui l’accompagnent inibitusliomentss comme en outre il n’est pas nécessaire pour por ei
un jugement sur une formation homogène, que toute la série des assises se trouvent ré e
d’après l'ordre habituel de leur superposition ; vu quil est notoire qu elles changent souven
de position entre elles, Je crois qu’on pourrait se borner à | employer a dénomination di
houille du fat in de de none, et ee de er
couches nice in ou moins puissantes.
Des observations ultérieures permettront .d’assigner des limites plus précises, et
jeter plus de lumière sur le rapport de la houille de la marne à celle de h 1 î
schiste cuprifére, et relativement à one autres dépôts houillérs qui ne nous É Di
suffisamment connus, et enfin relativement à la houille primordiale. 1
Brongniart parait être d'opinion, que la houille des terreins d'argile plast
| contient aucune unes de = nee sommes es. ee Des ce
à cette formation, on trouve ceci mnherl des dise se de Er
souvent de petites espèces de Pieris et d’Asplenium. nn
| On trouve des fougères et des feuilles de Dicotyledones an Ja pouillé
calcaire, à Mappach et Brezweil, qui vraisemblablement appartient à la mê ne )
Lies celles de — de Miesbach, ne Re moe a Veilheim,
Aène les grès anciens.
à la formation te
NOTICES SUPPLÉMENTAIRE à
SUR LUN à FORMATIONS DE HOUILLES.
HOUILLE DU PORPHYRE ET GRÈS HOUILLER
PRET GS EPST pr
Le professeur Nilson de l'Université de Lund (en Scanie) nous a communiqué su
les houilles de Hôganëäs, en Scanie, que le comte de Ruuth a découvertes, deux car .
où les premiers travaux d'exploitation sont tracés. Il y a joint des appendices qui nous.
mettent en état: de faire connaître avec précision cette on peu connue et très - re
marquable. ES .
Les cartes ont été dressées par MI. Stawf ord, do directeur É. ces mines.
A ESSAI DE SONDE.
EN PARTANT DU GAZON VERS LE BAS.
Nro. 1. Glaise, sable et gravier . . de EE
5 2. Argile schisteuse gris-bleuätre (Blue metal plats): ;: …, 6: QT >
| Cette argile schisteuse qui se reproduit souvent entre le grès, varie
de couleur , du gris-bleu au noir; elle est mêlée de beaucoup
‘dé païllettes de mica, et H'oùwelle se décompose, elle est SOU-
vent recouverté d'ocre de fer décomposé et en dissolution.
* Pr e. C2 ss. s mi; HA : D) s
miimatre- plus-friabler: -: 4,215 mms PR Tes hf.
_ Les deux grès à petits grains, mêlés de paillettes très-fines de mica,
- ne fermentent point avec les acides.
Couche de houille ancienne de la comtesse de Ruuth: houïlle
brillante schisteuse, peu bitumimeuse, compacte. 0 4 "14 — >
Gdoncé: durs: suc oue Glen far ché 72 ;
s blanc à grains très-fins, fermente un peu avec les acide
Grès gri
A
con pl
ie avec des traces visibles de Gala:
,; enduits d’une couche très-fine d’anthracite,
mur avec
£
Me. dun tes Pie
dolaiéoies ne np nrmiiong fs noirs | |
se bitumineuse avec des impressions de fucus que
1 BR an à à
à. 4 "4 VLC A à Lo
in houiller
ms
embrasse, en Scanie, une étendue ,de quatre. milles [l On a aussi essayé l'exploitation |
près de Bosarp, mais la houille y était encore. es Le en bitume et mêlée de sn .
d’anthracite; on l’a ibandonnée. TT -
Il y a quelques années, que l’on trouva ici une. impression: de poisson, que Je pro-
fesseur Nilson range parmi les acanthopteriges: à HAE il a trouvé mr en outre
les fucus; une Glossopetra et plusieurs pétrifications. de.
Les rapports de cette formation, qui n’a pas été aieiinie jusqu’à la dote sur L -
belle la houille à été déposée, ne fournissent jusqu’à présent encore aucun mu sitif
Le porphyre, le conglomérat, le grès rouge (das Todtliegende), manquent
L
grès et l'argile schisteuse, compagnons ordinaires de la houille et db porphyre, sont à
vérité restés. Cette houille gît trés-bas, elle s'enfonce vraisemblablement VOTE
de la mer, et aussi a-t- + été nes au - dessous des eaux salées. 13 53
nissent l’occasion d’en donner un résumé.
Natal dans sa description géognostique . la salée: a Miss, fit sur “les for
mations qui s’y trouvent. lei. remarques:suivantes.-46) hanté on ee OR .
_ À l’ouest de la chaîne des Alléghanis, les Fe calcaires aussi hibuit que + À :
les aie s'étendent en stratifications presqu ‘horizontales; en COM ASANES cette formation |
calcaire avec celle des environs du Derbyshire : en comparant également les pétrifcätions et à
les impressions des plantes contenues dans l’une et dans l’autre, et que les Petr Der
biensia de Martin servent en grand partie à constater, l’auteur dés plus haut ne mo
entre ces deux formations d'autre différence, si ce n’est qu ‘en Angleterre les dépôts houil-
lers gisent en général tres-bas, et que leur stratification n’est nulle part horizontale,
fait que leur exploitation n’a lieu qu'a force. d'art et d'argent; tandis que dans les. parties
occidentales des LÀ unis, on peui les Re sans de g ranûs Hegae au me de: se
horizontales. | ; nn .
_ Les houilles de Richinont n'ont pas des couches hd es comme dansé le ti de
Mississipi, ce ne sont que des mines en sac, qui. dans le milieu ont une puissance de A0
pieds et à Taffleurement : seulement de 6 a 8 pieds. Elles sont Me
différent. RO
| Les houilles de M. Heaths et presque. toutes celles qui n’ont pas été ee à su
recouvertes par un conglomérat de grès micacé qui, comme le porphyre, contient des
cristaux de feldspath. On y trouve aussi à côté des Culmaires gigantesques, un amas de
Zoophytes dont on ne connait pas les analogues vivants, entre autres, le Phytolitus striati-
culmis (Martin. Petr. Derbiens.), aussi du spath argentifère de Kirwans, semblable à celui
de Cornouaïlles.: Dans ce dernier se trouvent mere pelee des cristaux _ SEINE
fluor blanc et bleu. idsiut. Mob orne 56 si
Dans l'argile schisteuse D qui accompagne ro la tohilléts et à
côté d’impressions de fougères et de prétendues prêles (Equisetum), on trouve des traces de
feuilles énormément grandes et plates d’une graminée et d’une Scitaminea, semblable au gin-
sembre (Zanziber), en outre des feuilles des palmiers pinnées qui se ME des genres
Zamia ou Cycas. 5. : | s :
Les débris qui ns être ceux de poissons, qui ont été trouvés parmi Los autres
substances, sont trés-douteux, vü que l’on n’en a trouvé que. les prétendues nageoires. La
houille est très-bitumineuse, cassante, et contient beaucoup de pyrites.
10) Observation on the geological structure of the valley of Mississipi. By Thomas
Nuttall. Journal of the Academy 2: nature sciences of Philadelphia: Vol. IL
nro. 1 el 2.
RS en
| … Oh ne peut. pas indiquer, dans quel rapport le conglomérat se trouve à l'égard du
_ <alcaire coquiller; dans le premier on ne trouve que rarement du bois pétrifié.
- "Granger. a fourni quelques légers aperçus sur la formation houillère de. Zanesville,
sur. z-lOhio. et les impressions de plantes qui y :ont été. trouvées. 17). Les. collines qui s’éle-
vent à 200 pieds au-dessus du lit du fleuve Muskingum,. appartiennent. à la seconde forma-
tion. » Les i impressions s’y trouvent en grande quantité dans une. argile schisteuse bitumineuse,
| dans LL. fer-Carbonaté (Eisenstein), et dans. le. grès: . Dans ce. dernier, dont les couches ont
_ une puissance qui varie de 5 à: 50 pieds,-on. trouve, entre les strates, des arbres entiers,
ou des-troncs,.dont le. bois .se convertit en bitume ou. en houille. Chez d’autres, les bran-
_ches set! les troncs sont. pétrifiés, mais l'écorce ordinairement changée en houille. Les im-
pressions. qui sont figurces sur 2. planches,: vi leur défaut de prébision « pénales tout-au-
plus: de déterminer les genres. …
"y loml..FGs met 5siet tom. nn. Fig. c: Gs: sont trois. pa coocu F nee
_dron, dont C. 4 pourraient: se, rapporter avec une impression d'Ohrémburg, et C. 5. avec
notre Lep. dichotomum. C. 2. est RS de lanroisiémie + AIRE
un Lepidodendron. E | nlogaillsiains-0p | |
4 À, 1. À: 9.et C. 1. vraisemblement trois nées Le à Syringodendron. | B. 2 et 8. re
mites.… G: 1. une fougère.. dé ec nie cube mnt ie LÀ
# À ; ‘ratriné
SE 1 et 2. ne bis être. RE iNoiue ESŸ10C FRDINSI
#81. forme étrangère, semblable à celle d’ éventail, :nôn partagée, rdaiss jusqu'à à présent
. nina, ES
a paru néons ouvrages sur la formation. des: houillés: en. à Angleterre. Nous en
eine irons - ce qui: nous. a paru le. plus:importantrtsiitens von it owronta
| …Conybear attire . particulièrement notre attention: sur, une: cindomdténce propre à
. : re savoir, que. bien que l’ensemble des terreins secondaires qui recouvrent la
: bouille ; sont le plus souvent stratifiés tout-à-fait horizontalement, -la formation ‘houillère,
-0u
| le terrein houiller proprement dit, et tout ce qui. est subordonné à la formation intermé-
| : diaire; nous: présente tous les caractères d’un grand désordre et de dérangements et‘boulever-
| sémentdivers nr de sorte que ces deux. formations doivent être. suietensenne orné
| et distinctes. Ver 1 |
à Comme preuves Lu. son Re ren cite parmi les dibiatiGns art tonl nds des
illères, les crevasses remplies de houille, les Dyks dans le terrein houiller de N orthum-
rland et de Durham, dans lesquelles la houille a été - précipitée souvent à plus de 100
ards (30
iveau tout-à-fait différent. Il cite encore les failles ét autres dérangements qu'a subis le
terrein houiller de Sud- Yorckshire, Nottingham et Derbyshire, — de celui de Whitch-
300 pieds) de profondeur, tandis que sur la montagne opposée on la retrouve à un
aste.
4008 près de Howgill se prolonge horizontalement à 5,000 pieds sous le niveau de la
vse relève par une faille à 360 pieds près de Whingill, et se rabaisse bientôt à son
veau; —— le terrein houiller du pays de Galles méridional, où les failles et les Dyks
rté le plus grand: désordre dans les couches. Par une de ces failles, les couches de
nt portées à 240 pieds FT | ". £a dE | Fe
fin, il cite encore l’'amas houiller de Rouculhe et nes qui est stra-
des de Z, quoique les couches supérieures qui ultérieurement ont recouvert cet
. soient régulières et horizontales. :
Une carte jointe à l'ouvrage, et tracée avec a d'exactitude Lou très - defiible le
1 ) Dotion of au impressions in. ‘he coalfermation of Zanesville, Ohio, _from
4 _ Ebenezer Granger, in Benjam. Silleman American Journal f : sciences and
ès Pol. III. ÎVro. 1 pe 5: | G
a
5 Outlines 7 . Cal of England. and Wales. By JF. D. Conybear and
_ William Philips London 1822. p. 310. af et seq-
Gt À
parallèle des formations, ét la mamicre dont les stratés sont cs comme PRE ë
_ travers les crevasses, jüsqu’ aw= dessous du niveau de la meñ 0 DOME
Cés témoignages de grandes secousses, la quantité de testicées que bbva: renvonête Re
toutes les formations plus récentes; semblent nous indiquer les” puissantes catastrophes qu
ont dû précèder, avant qué cette nes de la À surface RS — du ne s'élé
vât de nouvéaü du séin des eat 0 RE RO {2 élan 12e TÉÉREES dus
La formation houillère séailéethéte métis une est “velte CLS a liett niet le
grès bigatré , le calcaite intéfimédiaire et le grès ancien (une variété de traumate suivant
Buckland). Où ces substances mañquüént, la hôuillé repose sur la roche intermédiaire, €
dans Île pays dé Galles, sur le grès rouge aicien (lé Todtliegende) comme toutes les houilles
secondaires ét tértiaifes sont incontestablement d'origine végétales dès és en taisonnant _ +
analogie, il faut reconnaître à la houille primaire la même origines 0 ir ob eh
Où serait tenté de considérét lè graphité ét lanthracite que Von trouve ste “ls prés
tendues montages primitives, comme uné pfécipitation homogèrié de carbone, si on ne les
rénconträit pas atési parmi lés houilles végétales Gette ciréonstance rénd ; du moins A k=
présent, impossible de saisir le point de transition. | 1haïs qe
| L'auteur comiparé fee impressions de plantés d’Angletérre ét elles dé nôs “dette pre-
miers cähiérs, avec les fossiles de Steinhauer. Nous n'avons ne encore vu cet ee
et në pouvons conséquemment porter aucun jugement à à ce sujet, | RL
Young et Bird ont décrit: avec encoré sa de détail et aemoiirad a. formation
des houilles du Yorkshire. 7?) | Areas
Pour éviter les répétitions; hoùs nous bornerons à éoteié féntion des: npéttil ee ac
plantes décrites et figurées par ces naturalistes. Avant tout nous devons nous référer, quant
aux couches périodiquement différentés des térreins, conténant des ‘impressions de plantes,
à la série dés stratifications adoptée ét publiée par M. Bückland; savoir 1°. hôuille brüne
sur le calcaire de Plänèn n°5, dans le grès ancien (Green: Sund) de la houille noire n°. 5,
qu'il compare avec la houille de Bückebourg ; ans la formation oolithique n°. 6, qui com
prend le Lius qui est comparé avec le calcairé de la formatiôn saline de Bex et de Hallstadt,
le calcaire Magnésien, où le calcaire alpin le plus récent, et l'Oclithé; la formation howil-
lére indépendante du grès rouge ancien (Red Greewacke) np, enfin l'anthracite avec des.
DA de fougères dans le trauiäate (Grauwacke) UE PACE .
On trouve les impressions du Yorkshire dans l'argile soil ne la 16880) sidst
gineuse, dans le schiste alumineux et dans le grès; celles de la roche ferrugineuse sont les
mieux consérvées. Il est à regretter, que la lithographie très=imparfaite des planches et KR
mauvaise enlumihuré apportent à la définition des difficultés presque insurmontables. Tom. IE
Fol, 1: dans la roche ferrugineuse près Sattiack. D'après la forme des feuillés et l'embran-
chement des côtes des feuilles, un Æsplenium. Si les nervures des feuilles ne se prolon
goaient pas jusqu’à leur bord, et si celui-ci était dentele, alors cet exemplaire se rapproche-
rait dé la Dicksonia répens. ol. 2. même localité, d’après l'assertion verbale de M. le
docteur Buckland, inetactement dessiné. Feuille pinnée, striée dans la direction longitu= |
dinale des folioles, donnée pour une fougère, se rapporte entièrement avec üne impression à
de la formation argileuse des houilles de Hür, en Scanie. Nous sommes en possession de den
fossilé et le ferons graver dans notre Aî%° cahier, Nous ne lé regardons 2 comme une
fougère, mais plutôt pour une Cycadea.
Fol. 3. même localité. — Fol, 4 et 5. de l'argile schisteuse de la houillère de Tryoss
Il est impossible de les déterminer d’après la gravure.
10) Geological Survey of the Yorkshire coal y the Rev. George Fo ung nd John Bird.
20) FF Pochlerd Order of Superposition of Strata in the Britisch Hands.
WF. Buckland über die Structur der Alpen und ihrer Verwandtschaft mit der
secundären Gebirgen Englands. Uebersetzt von Keferstein im Teutschl. geogr.
geol. dargestelit, 2. p. 85 — 192. |
Fol. 6 dans la roche ferrugineusé près Sattiak. Suivant l'opinion de l'auteur, ce sont
des fragments de la plante Fol. 2, mais si les contours sont exacts; ce doit être un fruit.
L'ensemble a-umi rapport éloigné avec le fruit de la Hurra crepitans. Mais il est strié comme
les feuilles et pourrait bien être tout-à-fait inconnu, |
| Fol. 7. même localité. Suivant l’auteur un Scolopendriurm oficinalèts mais ef est
plus que douteux: :On trouve à Hôr: des impressions semblables. Sans avoir vu ce fossile
| sig ilest impossible d'établir aucun jugement d'après des figures imparfaites.
FE Folk 4 et 2 L'auteur croit que c'est une espèce de fougère, également &c
de nine stries dans les folioles. Ce caractère différé aussi de l’organisation des fougères,
si toutefois ces stries et ces nervures ne sont pas des hachures du graveur. )
. Fol: 3. du grès houiller près Highwhitby, espèce de Calamite, assez mince et dans la
uter verticale, avec des traces de branches
_… L'atteur le compare avec le Saccharum Gifcinalnes ce: qui parait fort bien ne pas être
fondé. On les trouve abondamment couchés dans les houillères de Alloa.
| Fol. 4 du grès houiller: c'est un Lepidodendron dont on à déjà donné plusieurs
ie d’après cette figure, on ne peut rien dire de plus détaillés
| Fol. 5. parait êtré une impression de 5"* classe; mais il n’y a pas moyen de la rire
_ Fol: 6, un morceau de bois pret de la FJEpoNRE alumineuse. La tex enr fibreuse
est évidente. | of:
* Fol. 7. une Carpolite ai de: roche Fa des po dei WVhitbye. La noix
consiste en une roche ferruginense, rayée, dure. L’amande est changée en argile ocreuse.
si Ton pouvait regarder. les trois protubérances qui sont bles à la partie inférieure du fruit,
comme le remplissement de trois trous qui auraient existé à en is Ftetwet ER ÊNEÉ
| convenable de ranger ce fruit parmi ceux des palmiers. ; à |
__ Dans les collections Brésiliennes à Munich, il existe-un Ve taueré à houille ions
Dolaute demnitens filons de houille brillante. Cette houille est de la contrée de Bahia. Elle se
. montre al Passeyo publico, près de la mer, sous laquelle elle. se dirige, On trouve dans le
_ grès qui lui sert de toît, des morceaux de bois carbonisés, avec des traces de texture ligneuse.
_ BB OLON Te pet juger d’après la collection même, s'il y a des impressions dans He
- schisteuse qui accompagne cette houille. |
On prétend que dans le Spitzherg, on a aussi FES de la iles avec des imypves=
ns, Ce qui néanmoins mérite confirmation. Les notions que. nous avons sur le terrein
lle du comté de la Marck et des environs de Neigen,?') laissent beaucoup d'incertitude
iature de la formation dans pipi il faut le ranger. spedur à Es oi
traumate qui appartient à ce terrein, ainsi que le schiste HF et le phyllade,
ne Dire et de grep donnent à ce terrein le caractère de la formation por-
ans Ph Ces on | js :
Comme nous n'avons encore jamais visité cette coniéest nous ne hasarderons pas de
ro: oncer un pigment précis sur cette matière, |
JLingen, appartiennent à eette formation. Suivant les notices dont nous sommes redeva-
: 2. Dés Gébiree in her: Wesiphalen von Dr. Jos. Noggérath. Bonn 18922.
5*
20
bles à M. Schultz 12), le calcaire: ést.le terrein: principal du gisement de la houilléi fn se
rencontre même des couches de calcaire assez puissantes ; entre lés ‘strates de la: houille.” Par.
exemple, dans l'Osterwald, ces. couches calcaires : sont sans: néphoationsils | Près de Suntel ,
elles sont plus minces, mais Ses de SNA de: A un ñlest à- pen dira de
sibles de déterminera suurahaanalenté.. eue. | …icæaersrte dslesots at + D
_ Gette. formation a bcsbdoite we chanhaies avec célle & do et: He. ME db el ais
La marne alterne avec le calcaire, selle lui-est tantôt superposée et tantôt. subordonnée:
48 Sousiile calcaire; : à Suntel, -gît-une :argile schisteuse noire, qui. dans. son! (bac re
ferme jusqu'a 29 couches de roche argilo - RE on sait js le: 'eypss Se: rencontre da
plusieurs contrées dans cess formationdsst coh-enq non ut ES ue RO SSSR s104a85Q
… Lies rapports du terrein houïller à la. he duldäes: Han le: pays d'Obnébrik, près
Koster-Oesede et Burgloh, paraissent être les mêmes que ceuxi de la houille au. porphyre,
dans le cercle dé la Saale et dans d’autres endroits: Partout le calcaire ‘ou. la marne, èu tous
les deux ensemble constituent le fond du terrein, si toutefois le développement de Ja for-
mation. houillère ne se trouve point arrêté par le ‘calcaire qui: Henvironne ki! hat:
»ll y existe seulement uné différence. remarquable ; : c'est quici le. terrein: er
quoique la puissance de la houille: même ‘soit médiocre, : atteint une hauteur qui égale celle
de FRANCE calcaires rapides et élancées ; et quelquefois la surpasse, comme: cela est le cas à
Suntel et à Hils; tandis que dans le porphyre, le gisement de la houille est toujours ‘placé
dansiles fonds, qu'il fait en quelque sorte l’ourlet de la:roche: principale, Get: ne s'élève janee
jusque vers les sommités de la montagne, ou même les recouvre; commé cela se voit. soico
»Quoique cette formation houillère soit subordonnée au calcaire , cependant un examen
plus suivi nous apprend, qu’elle appartient au grès ancien. En effet, bien que. ce dernier
ne sy môntre pas partout distinct et. homogène }: il pourrait bien ètre pens comme. le
x à À.
(28 Di
à
membre principal des roches apparténantes à toute la formation. :
Au Buckenberg et au Deister il est en masses considérables. et pus < ‘et. à Fe
recouvre le plus souvent la houille, alternativement avec quelques. couches. moins puissantes
Faut schisteuse. On le retrouve aussi dans le mur: entre les:couches ete:
, La houille de cette formation. est très- variée. On la retrouve en côuches de. 152 20 - =60 |
pouces de puissance; mais pour établir une opinion précise sur ses rapports, sal : faudrait que
ce terre fût encore plus soigneusement étudié qu'il ne l'a été jusqu'à présent.
Î'est à regretter; que dans cette description géognostique. des. houillères, ainsi que
dans quelques autres, on n’ait pas fait plus d'attention aux divers rapports d'é ‘lévation des
strates au- dessus du niveau de la mer, et que l’on n'ait pas livré un exposé plus précis et
plus positif des plantes fossiles ainsi que des gone ce ‘mi aurait essentiellement
facilité leur détermination géognostique. | ch-36 :
Nous Li quelques notices supplémentaires sur ba na dEe de te. que: nous :
avons visitée cette année. | :
Nous avons trouvé la stratification télés que Keferstein nous la présentéé 2m Li
s'élève environ à 1700 pieds au-dessus du niveau de la mer, avec le calcaire alpin qui, en
grande partie, lui sert d’appun Ce calcaire est tantôt pénétré de soufre, tantôt de bitume.
_ Le calcaire fétide forme le toît du charbon. C’est sur ce dernier que Von trouve
les impressions en plus grande quantité. Flabellaria raphifolia est rare. Ge qu'on y trouve
le plus souvent, ce sont des feuilles détachées de Pine dont nous donnerons plu-
sieurs dans notre 4%° cahier.
Quelques couches de ce calcaire fétide sont entremélées d'une quantité de pierres cot-
néenes, grandes et petites. On trouve des pétrifications de divers testacées dans une des
‘plus mauvaises couches de la houille même, ainsi que dans le calcaire fétide et dans un
22) Beiträge zur Geognosie und Hüttenkunde von Wilhelm Schulz.
25) Teutschland, geognostisch-geologisch dargestellt von Ch. Keferstein.
dE
pouding de calcaire et de quartz, qui en remplit les crevasses. Ces pétrifications n’ont pas
encore été déterminées avec assez d’exactitude, |
Selon le docteur Buckland, quelques unes pourraient bien appartenir à la dernière
formation. ‘La marne calcaire recouvre ces térreins quelquefois avec 60-—80 toises de puis-
sance. Cette houille parait lui être subordonnée. Le grès rouge ici ne s'approche que d’un
côté, et là il se plonge sous la houille. On ne le trouve d’ailleurs nulle part dans cette for-
mation. Ce grès n’est pas non plus tout-à-fait dégagé de chaux, dans sa gangue. Un
phénomène digne de remarque est, qu'une des couches supérieures est entiérement couverte
de coax, quoique depuis que la mine est ouverte, on n'ait entendu parler d'aucun incendie.
Ce coax dont l'éclat est métallique et qui ne se distingue du coax ordinaire que par une
plus grande pesanteur, gît entre deux couches de calcaire fétide. La couche inférieure a été
traversée par la chaleur, altérée, mais non brulée. En effet, la houille qui gît au- dessous,
n’a souffért aucune altération. La couche supérieure est tout-à-fait brulée, bulleuse, légère
comme de la pierre ponce, en partie PMNbEe en scorie.
| Les naturalistes qui attribuent à la pression de l’atmosphère les incendies souterrains,
pourraient trouver ici une preuve en faveur de leur opinion. Cependant cette circonstance
mérite de nouvelles recherches, En effet, non loin de cette place, on reconnait à la surface
du terrein, les traces d’une ancienne crevasse, qui peut avoir fendu la couche de la HAS
4 avoir introduit de l’eau, et plus tard s'être comblée. |
à On peut regarder la houille de Miesbach et de l'Irsenberg, comme une continuation
de celle de Hering QG nous a été impossible, de nous procurer des impressions d’écorces
d’ arbres que Von assure se trouver également dans ces endroits); en outre la houille de Speins-
borg et de Braunersried, sur le Wurmsée, (cette dernière ayant 8 pieds de puissance avec
des couches interposées de calcaire fétide); de plus la houille de Hirschau, sur le Lech, au-
dessus de Schongau, qui est aussi accompagnée du calcaire fétide, et de la marne calcaire.
nil doit s’y trouver des Térébratulites et d’autres pétrifications. |
L | Enfin nous devons encore ranger dans cette formation, les Houilles de Ja ml que
Mérian ! à Bâle 24) a signalées; mais elles ont en général moins d'importance.
en /existe à Bretzweil une faible couche de houille qui, naguères encore, était exploitée.
Cette “houille gît sur un gyps puissant et qui est enfermé dans de la marne bigarrée.
La houille même n’a montré que 2 3” de puissance, elle avait pour toit et pour mur
de l'argile schisteuse, grise, bleuâtre et noirâtre qui contenait, en quantité, des impressions
le plantes fort - -singulières. Auprès de ces couches, il y avait de la terre glaise, dans laquelle
à de gros noeuds d’une marne solide se trouvaient enveloppés ; lesquels contenaient de belles
pyrites brunes martiales , cristallisées en cubes et en dodecaëdres pentagonaux,
si Les. amas de houille qui ont été découverts près de Neuwelt, gisent dans la même
_ marne arénacée qui contient également des rognons de pyrites brunes martiales. Les essais
tentés à Golee, au - dessus de Binningen, et ceux de Betiningen, ont été commencés dans une
: terre glaise, qui appartient à la formation dont nous parlons.
: _ La contrée de Rikenbach où l’on a trouvé des traces de charbon, consiste entièrement
É in bigarrée. À Dürnen on a trouvé de la houille d’un ? — 1 pouce de puissance dans
dela terre glaise qui renfermait des pyrites brunes martiales , et Huet dans le voisinage de la
h aile, contenait aussi des Gryphites et des Belemnites.
| La houille trouvée en ce dernier endroit était une ae de houille bitumineuse qui
: quelquefois s’approchait de la houille schisteuse.
ici Mapprach au-dessus de Zeglingen, on trouva un amas Une houille, en forme de
| / carreaux ou lames, d’un demi-pied jusqu'a un pied de long, sur un tiers de pouce d’épais-
: seur se ces lames se terminent par un bord aigu; leur surface est partagée, par des lignes sail-
Jantes, en cases irrégulières dont chacune a un point creux au milieu.
24) Uébersicht der Antipfehess der Gebirgsbildung in den RES von Basel
von Peter Merian. 1821. p. 38. 30. 45. |
6
L’argile schisteuse qui environnait les débris de charbon, contenait aussi. de. belles
impressions de plantes. : NE a ion el
On trouve diverses espèces de fougères. dates Datoe Re “oi Neu-
welt. Les feuilles et en partie. la tige existent encore en un état de carbonisation...: On à
retrouvé une de.ces espèces de. fougères dans la couche de houille : de Bretzweil; de plus, des
impressions plus grandes, avec des incisions ‘profondes, parallèles et échancrées. T0
ÆEn-admettant que ces faibles couches de houille n'aient pas une. grande importance
bé elles he sont pas tout- à > = fait: dépourvues. d'intérêt géognostique. : cnnib cHéoadda.
La présence de plantes du genre des fougères qui, suivant toutes les, A doisebh,
avoir Fc à la végétation du pays, et cela au milieu de montagnes qui d’ailleurs ne
renferment que des débris d'animaux marins, reste toujours un rm ans à eut
À queilé-période faut-il rattacher cette formation us os ,osele fs 1 400 0,
… Toute décision doit être différée à cet égard, jusqu'à ce ul une “ai ste Si .
exacte des TARN et des IR PreS One nous tit les tue de nous ‘Arisen ph.
| L nous a para sit d'attirae abat sur ce. Re et Fe sr
mesure des hauteurs no car, te ce Au sais à présents est a à : noire he
Haut niveau, la rhaten % porphyre 4 arénacée, le niveau mie et ete “schisteuse » 1e
Cet comme M, mé ie a trouvé » nsc de marne qui. femübnte avec Se :
acides, tantôt au- dessus, tantôt au-dessous de la craie; comme d’un autre :côté, suivant des
observations faites par Prévost, dans les environs de Cäen, il ya trouvé dans Vargile, sous
la craie, lé même ‘bois fossile bitumineux que l’on a trouvé en plus grande quantité. Hans
l'argile superposée à la craie; comme enfin, d ’après les notices qui nous ont, en dernier .
Lt été fournies par M. le docteur Ebel, on a trouvé dans les! environs du lac de Zürich,
x KRopfnach, une nie de dents fossiles de Mastodonte, :très-bien conservées, ainsi qu .
longue dent de défense, à une lieue et demie de Winterthur, et dans une autre houillère, des
dents de Paleotherium; — il ne serait pas impossible que cette formation ne se. distinguât
par des phénomènes ne à deux époques cifenentes, ce qu'il n’est ne indifférent Fe
PEAOROS 3 ; | .
1 ere
EL OU PT I E 5 AcR GG LISTES E;
Nous sommes redevables à M. le ion Nilson des notices suivantes , sur Fa
houille argileuse de Hôr, en Scanie. | |
À quatre milles sud-ouest de Bosarp, on'arrive, à Hôr, sur un terrein de os
contient, à côté de beaucoup de pétrifications, du bois carbonisé, des Mr: de fou-
gères, et des feuilles de Dicotyledones.“ | ter
»Ce grès, dont on fait aussi des meules de moulin, gît sur la terre glaise. Au premier
coup-d'ocil on pourrait le prendre pour du grès houiller, maïs la présence des feuilles de
Dicotyledones s’y oppose et le rapproche plutôt du grès - -blanc. C’est non loin de ce gres,
qu'existe le premier trapp basaltique qui ait été trouvé en Suède.“ |
Les tiges et les branches d'arbres qui, dans ce ue gisent entre les feuilles de Di- L
cotyledones sont en partie carbonnisées, en partie passées à l'état de grès. Quelquefois, on
ne voit que des cavités en forme de branche; ces cavités sont remplies d’une matière rou-
geâtre, friable, semblable à la fibre pourrie de bois.‘ |
Les morceaux de bois carbonisés indiquent, par les anneaux conservés de leur crois-
sance annuelle, qu’ils appartiennent à des Dicotylédones.‘ |
»Les impressions de fougères sont, un peu plus bas, dans une argile schisteuse, gris-
sale, très - arénacée.
M. Nilson a décrit et fait graver plusieurs de ces impressions dans les mémoires de
l'Académie de Stockholm.
Depuis peu, grace à l'obligeance particulière du même naturaliste, nous sommes en
Possession de plusieurs exemplaires appartenants à cette formation ,-avec ‘ou sans impressions
_ de plantes; et d’après leur inspection nous croyons pouvoir prononcer, qu'ils appartiennent
à la formation de la houille argileuse. Les impressions se trouvent sur cette espèce de grès
un peu plus grossier, qui a aucune trace de calcaire, et contient quelquefois des par-
ticules de fer. Le res superposé à l’argile et qui est d'un grain un sie plus sn est un gres
quartzeux pur, Sans aucun mélange de caléaire. .
Nous ne pouvons nous prononcer sur la nature de l'argile, parce qu'il n’y en avait
point dans l'envoi qui nous a été fait. Parmi les impressions sur le grès grossier, il y en a
deux que nous regardons bien positivement comme des Cycadées.. Nous ne déciderons pas si
des feuilles isolées, placées dans le voisinage, n'appartiennent pas plutôt au genre Zamia
qua, des fougères. Deux de ces feuilles appartiennent décidément à des Dicotylédones.
. Une impression est une Calamite; deux pourraient bien être des fougères.
_ Nous ferons graver, dans le cahier suivant, les exemplaires les plus distincts.
| _ On ne s’étonnera pas sans doute de trouver dans la végétation plus récente de nos
| continents dont la surface s’est agrandie , une plus grande variété de formes. |
: rar. Aux formes écailleuses , aux fougères - arbres et aux grandes Calamites, ont succédé
des formes et des proportions plus petites. | :
de “Les Cycadées se sont conservées, et. les Dino se sont développées en plus
. nombre. | : :
. Dans l'argile schisteuse de cette formation, nous n’ayons vu que. des feuilles étroites,
Strides, de: graminées, entassées les unes sur les autres, lesquelles passent à l’état de houille
brune, tandis que leurs Ti ligneuses isolées , se montrent Site le grès, en partie noires,
et en parte brunes. | | :
Le. bois fossile qui fournit le : succin. a êté rangé par Brongniart, et avant lui par
| FR Ca parmi les lignites (houille brune). Ces naturalistes ont établi leur opi-
nion, tant sur le gisement de ce fossile dans les terreins d’alluvion, que sur ses caractères
pa rticuliers. l Li est difficile de déterminer ! à que & genre RENE avoir de ces arbres.
e la ‘classe: de 1° NS ce qui ee assez bien avec pre aperçus géognostiques.
. Les fruits qui ont êté déterrés avec le bois et l'ambre ; ue ont, suivant MR nESs la Po
| rouye souvent Bus ne 1e succin, l'auteur juge, qu'a ÿr vérité ces bites n'ont point
appartenu au climat des tropiques, mails cependant à un climat plus chaud que ne l'est au-
jourd’ Bui celui de la Prusse.
: Le changement que le bois, Joù succin s’est dégagé, a subi, et la formation de
l'acide AE
d de onpiqnes, d'apteur, Le attibue à Le Fu qe pe retire dans les
Dame 1 St. ue, où apres une ee se Po le célébre Lowitz
nue c'était sHeouyem en du succin. We Du reste Hermann ne fournit pas d'au-
:# Bemerhungen uber den Bernstein von 4. IT. Schweigger. Berlin 1810.
- 26) Acta nova Academ. Petropol. Tom. XF. pag. et 85 | |
Ü*
dR =—
_ Le capitaine Parker a trouvé a lignite sur l'ile de Melvill, et en a rapporté des
RDS en Angleterre, 1 se | muse dora q
PLANTES DU MONDE PRIMITIF, ET LEURS AN ALOGUES.
Dans le courant de cette année, on à consacré une attention toute Sat aux
A
impressions dès plantes. On est presque parvenu à saisir, relativement à leur détermination,
la seule marche systématique qui puisse conduire à ün but certain. Et les doutes mêmes
qu'on ne peut se dispenser d'élever sur quelques unes de ces détermination , ne doivent
servir qu'à nous rapprocher encore d'avantage de a: VORTte op sé
MI. le professeur Rhode, de Breslau, a été le premier qui a proposé ‘une ho. .
tion des impressions entr elles , an les caractères ne RATER avaient été ë rémar- .
qués par Sieinhauer. ??) | |
Suivant son opinion, le léger enduit de chitiions don beaucoup. d'impresions sont
recouvertes, n'est autre chôse qüe la peau mêmée des feuilles carbonisées. Le
Ces sortes d’impressions nous offrent, selon ce naturaliste , les plantes sous leur : véri-
table forme et constituent dès lors, dans son système, la première classe. se
Les plantes où l’on remarque sur cetiè peau carbonisée üné cavité, — par ane
pression extérieure, forment là seconde classe. | | me
Les plantes, dans l’intérieur desquelles le A en s'en Fe a Fo de sur ES
fibres, qui sont au-dessous, des druses et des élévations, forment la troisième classe. Et
enfin celles où la pellicule extérieuré cärhonisée s’est détachée de l'intérieur de la plante et
est restée attachée à l'impression en creux qui l'environne, set qui conservent en outre sur
leur surface, les petites élévations de la classe précédente, constituent la quatrième classe. |
Quelqu’ utile et méthodique que soit cette classification , il est cependant nécessaire de
faire observer, qu'il existe un très-grand nombre d’impressions, en relief et en creux, très
distinctes, quoiqu elles soient entièremènt dépourvues de la sus-dité pellicule carbohisee : par
exemple, nos planches XIV et XV où les plantes figurces ne sont pas moins distinctes,
malgré l'absence de la pellicule, et ne méritent dès lors pas moins d'è tré. rangées dans les
première et seconde classés, que celles qui en sont pourvues. |
De plus, nous ne pouvons admettre tout-à-fait, sans restriction, que le Rnb ne
soit rien que la ur carbonisée de la plante, car la où cette pellicule est devenue ù
houille brillante ou résineuse, la nature du bois, paï l'intervention de l'acide sulfurique, a été
entièrement détruite au moment de la formation de la houillè: peut-être même que la foie :
s’est aussi perdue en partie. Au moins dans Hi nt d'impressions où la pellicule charbon-
neuse. avait plus de 2 lignes d'épaisseur, à peine avons- nous pü reconnaître une trace
distincte de cette forme qui, lorsque l’enduit charbonneux a été énlévé avec précaution, se.
montré comme une impression en relief. La fig. À de la planche 3 du second cahier de
l’auteur cité, nous en fournit une prèuve manifeste. La pellicule Chatbonneuse Re du
côté droit n'offre aücun vestige de la forme de l’écorce qu’elle recouvre; elle devrait même
avoir passé par-dessus les prétendues fleurs sessiles de la tige, ce que cependant on ne peut
pas très-bien supposer de la pellicule de la plante,
Nous croyons donc que toute impression en relief bien conservée, qu ’ellé soit ronde
ou aplatie, doit être regardée comme une impression de première classé, puisqu'elle repré-
27) Beiträge zur Pflanzenkunde der Fantel von F. G. Rhode. Brel 1833. 1668
und 2tes Heft. |
20
sente la tige dont.elle est provéhue; qu'au contraire chaque impression concave doit être
rangée dans la seconde classe, qu'il y ait une pellicule de charbon ou non.
Dans son second cahier l’auteur soutient qu'il y a une ou pineuss familles de plantes
_ qui, entre le noyau et la pellicule des écailles, sont pourvues d’une écorce qui leur est pro-
pre, laquelle, lorsque la plante fossile se brise ou éclate, reste tantôt NS a l'écaille; et:
tantôt au noyau, et forme ainsi deux espèces tout-à-fait nouvelles.
Nous devons confesser avec sincérité, qu'il nous est impossible de nous faire une idée
_ bien claire de cêtte structure; d’après l'inspection de la planche, nous serions plutôt disposés
à admettre la présence de plusieurs impressions superposées les unes aux autres. En effet,
nous avons eu souvent l'occasion de reconnaître dans un même exemplaire jusqu'à cinq
: couches et plus, de deux à trois lignes d'épaisseur , qui quelquefois se brisent si sites |
que Por débris de plantes différentes semblent faire un tout homogène.
_ reMeRhüde partage les impressions en deux espèces distinctes: les tiges rondes ou
nr. et les impressions plates qu'il nomme ee de feailes; parce qu'il les prend
: Le des tiges de Cactus. |
# : L'auteur parait faire peu sin à la remarque qu’on lui a faite que, jusqu’à pré-
Sent, on n’a encore jamais trouvé ensemble deux articulations qui se suivent. Cette remarque
nous parait cependant ne pas être sans quelque ‘importance ; car même en admettant que
les exemplaires conservés dans les collections ont précisément été brisés à la jointure, ce
qui cependant ne saurait être tellement absolu qu'il ne se présentât quelques exceptions,
| pue ce n’est jamais l’impression même, mais toujours l'argile schisteuse qui la renferme,
qui i indique cette” articulation; — on devrait au moins, sur les lieux mêmes, là où le. toit
a point encore été entamé, rencontrer quelquefois une semblable articulation. HO, RE à.
présent, nous n'avons encore rien appris (ni vu) de semblable. |
Les Cactus ont-ils appartenu à la première végétation ? C’est une question à à laquelle
ous répondrons en exposant nos idées sur les analogues des plantes fossiles.
Les remarques de l’auteur sur les premiers développements de la végétation et sur Te
D tt a se Aébagers ad liens de la dieser sont d’une grande |
e planches. dittiogenphidés sont exécutées avec os se soin Ati
Presqu' au même moment où le second cahier de M. Rhode a paru, M. Nue aca-
Tunich, fit lithographier quelques impressions tirées de la houïllère de St. Ing-
ne tige de fougère ‘arbre, que M. le Chevalier de Martius, son selÉgus a l'Aca-
av it: rapportée du Brésil?8;) et en Novembre 1821; ce dernier lut à une session de
anique de Ratisbonne, “une dissertation sur les analogues des plantes fossiles, qui |
e PAropiques, à ei pate dans les Mémoires de la Société
|
Frehiuse: qu'a au premier éiiève des. fongènne ana "+ sn folies se
présentées À à son esprit; 1l croit aussi que plysieuss des plantes que nous avons
le nom de Lepidodendron, appartiennent à à cette famille, 11 donne une descrip-
| structure des tiges des fougères - - arbres, et 11 fait l'observation qu’elles n’ont
mais de ss insertions de. Fe danger à d'apres la forme su ‘elles
) Pflanenabdruck und Versteinerungen aus dem Kohlenwerke Zi SL, | ÉHigbe In
Vie et der us Akademie in München qu dus Jahr 1822. :
4 Line | FR D. Cr se M artius. Im Fr Dentschrfie | der k. . Ge.
sellschaft in Regensburg opt .
20
M. de Martius nomme ces impressions Filicites. Il cite les suivantes: Filicités qua-
drangulatus, Synon. Palmacites quadrangulatus Schlotheim Petraef. P: ne T nu F3
et Polypodium corcovadense Raddi, Nau T. 3.
| Nous partageons entièrement l'opinion de l’auteur, que, us . … de Re
on trouve des impréssions de fougeres-arbres. Il suffit de jeter un coup d'oeil rapide sur
la première figure de Plumier — quelque peu conforme à l'exemplaire que soit le ‘desin
de l'écorce —— pour être frappé de sa ressemblance avec un Lepidodendron. |
Mais nous ne sommes pas encore tout-h-fait convaincus que les: deux sonne
indimés se conviennent, : DE sf e1te dis
La tige de Polypodium corcovadense, conservée dans nu voiles Brésilienne. &
Munich, a des insertions de feuilles très -concaves ; ce qui, dans la ëg- Hp HeR HER
n'est pas assez nettement indiqué. | . 1 sb eo se
Sur l'impression citée de M. Schlotheim, dents nous ee un niet fragment,
ces insertions sont tout-à-fait unies, et sur chaque plus grande losange, il y en a une autre.
plus petite d'écorce charbonneuse qui, cependant, doit signifier quelque: éliose. nait 65 re
-On dira, peut-être, que la tige aplatie par la pression, a par la réaction des Rares
intérieures comblé la concavité de l'impression. Mais alors, comment expliquer d’où sont
provenus ces petits rhombes de pellicule carbonisée que l’on remarque sur la planche de
Schlotheim, et qui, au surplus, ne sont HS a as De aussi réguliers be æeetdei
gravure les représente ? +665} da PR à
L'organisation intérieure des tiges de es telle qu’elle a été. PE par Martins
TT, 1. Fig. 1 et 2, et par Nau Fig: 3. est tellement frappante que l’on devrait croire, que
dans les plantes fossiles il en serait resté quelque trace visible, sur-tout dans les tiges que
l’on trouve dans une position verticale; mais nous n’avons jamais pu en saisir les moindres indices.
_ Les troncs figurés dans l'ouvrage de l'auteur PL I, Figures 1 et 3. ont toutes des inser:
tions de feuilles trés: distantes les unes des autres, d’une forme assez irrégulière, et d’une
structure très-inégale, et cependant, tous les Lepidodendron qu'il a rangés parmi ses Fili-
cites, tels que Z.. obovatum, punctatum et aculeatum, ainsi que les Filicites SQuamosus, inCi-
sus et curvatus Schlotheim, ont des insertions très-rapprochées et tout-à - fait régulières:
parmi toutes les Filicites nommées, notre Lepidodendron rimosum mn " re de a :
forme des fougères connues jusqu'à présent. de | FETES io
La définition du Filicites trilobatus doit être ie puisque la fois trifolide: que
le dessinateur a donnée à l'intérieur de l’écaille provient de ce que dans un petit FAT
des insertions 1l est resté par hasard quelques particules d'écorce carbonisée. tb
Toutes les écailles qui, dépouillées de l'écorce carbonisée, ont conservé la forme qui
leur est propre, ressemblent à un pique de nos cartes à à jouer et sans aucune écaille médiaire:
c'est ce dont l'inspection attentive des collections Pas CRE de royale
à Munich nous a convaincus. HR | | : ao
L'auteur ne fait pas d'observations particulièrement iniportantes sur dé joli ent et
son opinion est, que les Calamites striées appartiennent à une famille éteinte. Se
En revanche, il établit une famille nouvelle sous le nom de Heootiee Voici comment
ia caractérise: | |
Caudex arboreus, simplex, vel superne ramosus, ramis crassitie coins hé
quantibus, squamatus, squarmis planis vel dorso gibbis, margine crenatis de SuUrsum
imbricatis indeque inferne non distinctis, cicatricibus destitutis. | |
D’après cette définition notre Lepidodendron laricinum, qui cn n'est pas cité,
devrait être un Yuccites.
On ne peut contester que les écailles concurrentes ont une grande ressemblance avec
les extrémités des feuilles qui chez les Yucca restent attachées à la tige, lorsque les feuilles
mêmes sont tombées. Cependant il est essentiel de faire observer, que cette partie sub-am-
plexicaule de la feuille ne survit que de quelques mois à la feuille même, et tombe ensuite
aussi en laissant voir alors la tige comme recouverte d’anneaux irréguliers. C’est ce que l’on
peut observer tous les jours dans nos serres, sur la üge des
Yucca gloriosa, filamentosa, et
draconis.
AE
Ainsi, en poursuivant ses recherches dans toute la longueur de cet arbre fossile, il
prit qu'après les écailles on trouvât les anneaux dont nous venons de parler.
| Notre Lepidodendron laricinum était couché transversalement sur la galerie (über den
Stollen), nous l'avons déblayé dans la longueur d’une toise, mais son écorce montrée
_ Constamment recouverte d’écailles et sans aucune trace d’anneaux: ainsi il est à Mi de
| suspendre tout Jugement jusqu'après des observations plus exactes.
_ : . L'auteur admet aussi le genre des Cactus. Néanmoins, il range dans cette famille des
- en qui diffèrent complètement de celles que Rhode a décrites sous cette dénomination.
Voici le caractère du genre: :
_Truncus arboreus simplex, vel nn nndies su salés rectis aut repandis,
ue sibt perpendiculariter impositis, polygonis vertice he vel PEAR (non
sulcatus) tuberculis sparsis reticulatisve. 3 |
C’est ici que l’auteur a placé notre oténinésh alveolare et trigonum (Patinnenés
- oculatus Schloth cim), notre auquel cela sie parait guëéres convenir, et plu-
sieurs nouvelles espèces.
Nous avons été les premiers à pressentir que nos Alveolaria pourraient bien être
férentes des Lepidodendron; maïs dans un premier essai de classification, nous n’avons pas
cru devoir tracer des limites trop précises, et il est peut-être encore trop tôt de le faire-
aujourd” hui: mais quand l’auteur dans sa définition de notre Lepidodendron alveolare dit:
. Tuberculis hexagonis, où angulos superiores contractos subovatis, nous Acvons lui faire ob-
: server que là où les loges, qu'il appèle les tubercules, étaient hexagones, elles sont aussi
- restées hexagones dans les impressions, comme il aurait pu s'en convaincre par la figure
. at ‘en a donnée. Knorr Bd Xi a Fig. 1, que nous avons citée a l’article de notre Le-
Diatrrdren hexagonum.
Enr: général dans toutes les RIRE de Cactus, ainsi que dans celles de plantes
Re il ne faut pas s'attendre à trouver autre éhosé qu’une empreinte consistant en une
mince enveloppe ou peau carbonisée. C’est le résultat de la forte compression qu'ont éprouvée
utes les plantes fossiles qui ont été trouvées dans une position horizontale. Lorsque toute
£ l'humidité a été exprimée de ces végétaux par l'énorme pression dont nous venons de parler,
à ne reste plus. que quelques fibres enfermées dans la peau ou l'écorce de la plante qui alors
Ê aplatit complètement par suite de cette même pression; c’est ce que nous voyons io les
urs, même dans les exemplaires de Cactus de nos herbiers.
auteur range parmi les ip RS notre genre de semer et donne à ce
; caracière suivant:
“4 Notre. fa à Sa reste parmi les Ficoïdes.
Deer de ienun est si dans une UNE “famille syngénésiste de la
Ë finit 4 ainsi un caractère du genre de. cette Slante fossile :
Truncus superne dichotomo-ramosus, ramis attenuatis, totus opere tessellato vestitus,
OTS0 : Joliferis, folia Versus summitatem congesia, strictas subdterdsdi "+2"
ette définition convient effectivement à notre plante, si toutefois on veut bien s’en
; nous espérons cependant que des observations ultérieures et assidues nous feront
d’autres caractères qui permettent d'établir un jugement plus précis à cet égard.
tre Lepidodendron laricinum, avec de véritables écailles, se trouve également
[ous ne nous arrêterons point à la dsurqaisi purement botanique du genre Pÿch
ra. . L'auteur fournit dix espèces de ce genre, et donne les figures dont aucune ne con-
vient L bien exactement à nos plantes fossiles. |
rh
28 ———
Nous ‘passerons à une dans sur 126 plantes fossiles: laquelle n’est Fe d'un
moindre intérêt, -et Fine sous es es de celle Lune nous venons de se: | A
Co puisque de leur té avec. se dent connues äcpend ta À fiation a %
des formations :contemporaines. Gi
Voici la classification systématique à à Yanteur : |
_ APERCU DES CLASSES ET ns DES PLANTES FOSSILES.
she CLASSE
k 48;
‘TRONCS DONT L'ORGANISATION. INTÉRIEURE EST ENCORE À RECONNAISSABLE, " po TE
.14 Exogenites: Bois Rent pes des. couches: éréanlihes concentriques. | . (Sites ë
Disniiéaene | ss og stress
nombreux à la cireonférence qu’ au centre. Moncton. si bé ag h D
0ÈES | L " S S. E D Mie anse sise
TRONCS DONT L'ORGANISATION INTÉRIEURE EST CONFUSE ET L'EXTÉRIEURE Aü
: CONTRAIRE DISTINCTE. D
3. Culmites. Tiges articulées, lisses, un au enfoncement a À chaque articulation.
ADN | | ibn
4. Calamites. Sternberg et Schlo theim. Tiges achailéess striées régulièrement,
| avec de petits enfoncements de figure ronde qui forment un anneau à ‘thaqué»
articulation; ce caractère ne s'y trouve pas toujours. T1. Fig:02.. |
Ces Calamites striées que Martius prononce appartenir à un genre éteint, sont selon.
Brongniart des prèles (Equisetum). Il prouve la conformité de la structure par des :
figures analysées, et il prétend que la nature arborescente de ces arbres fossiles n’est pas un
motf pour les exclure de ce genre.
Cette opinion mérite d’être débattue plus particulièrement,
Ge Syringodendron Siernb. Tiges cannelées, non articulées, avec desä impressions en
forme-de points ou de stries détachées. T. 1, F, 3.
L'auteur s appuie sur des AxeRnERISe très- concluants pour prouver que ces plantes fos-
siles ne doivent point être rangées parmi les plantes grasses, notamment, parce que leurs
üges ne sont jamais branchues, parce que les espèces de Cactus nous présentent une canne-
30) Adolphe Brongniart sur la classification des végétaux fossiles. Mémoires du Mu-
séum, Tom. VIII. p. 203 et suivantes. Le même imprimé séparément sous le même
titre avec Ô planches lithographiées. | | |
es.
$Ù -=—
| lure épineuse et à bords plus ou moins saillants, tandis que Ja tige des Syringodendron est
_ convéxe avec des impressions séparées par des sillons; parce que’ quelquefois les Syringo-.
. déndron sont striés, ce qui n'arrive jamais chez les! Cactus dont la païtie inférieure de la
tige plus compacte et plus ferme que le haut, est seule susceptible de fournir des impres-.
sions, de sorte que tout le reste perd cette régularité de forme qui se AE dan toutes
les i Sn de Syringodendron.
Pat
+0 Ces deux derniers arguments Fear aussi s'appliquer aux Fuphorbes ip ésqel
Martius désarange.l «00:00 CO LEOE ON ESENOY 9
6. 5 craie (Lepidodendron Stoinb.) Tige cannélée, sans articulation avec des
monise $ impressions en forme de disque ou de bouclier. T. 1. Fig. 4 7e
eo. Clatrariä Tiges qui ne sont ni cannelées ni or les ds ja |
LR “arrondies. T1. Fig. DONS evo ‘MS SONDHPONAR., DONS MES Pa
-Hqzs Ces deux genres ainsi que les suivants sont formés par nos Lépidodenäron et Rhytr
En
“e
Tr auteur a cru devoir supprimer tout-a-fait la Eénotb hate de Tésitodenadron parce
| que ces végétaux n'ont proprement pas d'E caille mais ce qui chez ces fossiles en a l’appa-
_ rence n’est que la marque laissée par l’attache des feuilles. C’est ce que nous avons reconnu
ot él comme on n peut : en convaincre par les no anne aa notre Sue
em : Marti ius nomme ces marques cicatrices, Nees d’ ByékE Du {attaches des Jeuiles.
F
Y
mes | extéridures. A
regarde ces deux genres comme ee res pat Il donne ee
d’un morceau de la tige de Ja Cyathea excelsa Milld., ét. il remarque à.
tque la = des Des vivantes des ss Fo un moins do nombre
et. Me point central ou dre At a £euille que nous avons
e bouclier, 1 Faite le none impression. di ne fait ebeurs, dans
. altum, saepissime. scitinislées Ed onraue rs omnino con-
; quibus decidentibus superficies caudicis exterior apparet dura et. dlignosa,
orc aminibus perfossa, vestigiisque cosiarum pro vetustate cadentium, reticula-
tin aut veluti DE ue Plum. Filices p.2..T. 4 2. Arme. F. 1.2,
Ô
30
sous le nom de Lepidodendron dichotomum , lrcopodioides,. phlegmaria etc. Nous partez
geons à ce: sujet entièrement, l'opinion de ce savant. Il a fait dessiner plusieurs Lycopodes
pour démontrer d’une manière plus précise la Fee Aisne: de .la structure de ces fossiles
avec les Lycopodes. tree * oui SG r gr
9, Séigmaria. Laisse ) Tiges sans cnelune ni i anieulations; impres.
sions arrondies. T. 1. K. 7. | | aires a CT UE
L'auteur a supprimé la dénomination du genre x Hatinliirise PES ad Welle. ag
employée ailleurs. C’est ce que nous n'ignorions pas, ainsi que nous l’avons joe dant
une note, p. 22, de notre premier çahier. ab a ae
Mais comme Morand avait, 30 ans avant baie à " memenpr dopé ce- nom
à ces plantes fossiles, ce qui fait qu'on ne pouvait lui contester le droit de priorité, nous
avons cru agir avec conséquence , en conservant cette dénomination. Brongniart est
disposé à regarder ces fossiles comme appartenant aux Disoiylédonrs. sans d’ailleurs san
quer pic Er sur le genre.
A À es A à ep D à
‘JIGES ET FEUILLES RÉUNIES, OU FEUILLES SÉPARÉES.
Ce caractère pour une classe nous tait asie fs hoe
Notre Lepidodendron dichotomum (T. IT et IN 7. a des feutre unies à Ha stge, 4 __
pa ass T:'XIL. F2: de même: 5 48h se BCA4BT 25 FHb0
Ainsi la tige sans feuilles, T. I et XIL Fig. 1., en à la so clés et collé
avec feuilles à la 8% classe. Cependant les arbres à feuilles séparées sont les ne de
l’auteur. A] | 5 | CR 0
D'un autre côté nous ne voyons pas pourquoi les MR Fe.
classe, devraient être séparés des autres puisque d’après les exemplaires que nous connais-
sons jusqu'à présent, il n’est pas encore bien constaté si leurs tiges ne Pers point d’im-
pressions. | rés |
10. Lycopodites. (Lycopodiolithes ai Feuilles Endiires ou en DE
d’alène, La feuille avec une seule nervure ou sans nervure insérées tout autour |
de la tige, ou sur deux rangs. T. IL F. 1. |
Ce genre qui a été établi par Schlotheim (suivant l'opinion de l'atéhos laquelle : me
parait très-fondée), en renferme DAS ou dans notre 2 cahier , “nous en avons
déjà séparé quelques unes. | |
Il parait singulier que l’'anteur qui eue les Sagenaria comme de Fée. ait
rangé dans le genre des Lycopodites d'autres ps or d’après sa propre conviction, n'ap-
partiennent point aux Lycopodes. | |
Nous avons à dessein évité tous les noms en ifes, parce qu'ils ile à priori
une analogie qu’il faut d'abord prouver; et il nous parait encore moins convenable de depnës
un nom de cette espèce à des plantes que l’on est convaincu être absolument étrangéres à a la
famille dont nous venons de parler.
A1. Filicites Schlotheim. Fronde disposée dans un même plan, symétrique,
nervures simples dichotomes ou rarement anastomisées. ". IL F. 2, 5, 4, 5, 6.
Si l’auteur avait commencé sa troisième classe avec les fougères non ne
lesquelles ont un panache de feuilles au lieu de tronc, cette classification nous paraitrait plus
convenable. Toutes les He it du monde primitif et actuel peuvent facilement s'approprier
le caractère général assigné à cette classe.
Pour éviter les inconvénients de cette généralité, bte propose déns le texte les
subdivisions suivantes : | | |
Glossoptéris. Fronde simple, entière, traversée par une seule nervure médiane sans
nervures secondaires distinctes. T. IL. Fig. 4.
BR —
« «Sphacnopteris. Pinnules cunciformes, arrondies ou lobées à l'extrémité, nervures
RES palmées ou rayonnantes de la base de la pinnule. T.Il. Fig 2. L'auteur dit
RL 6 lui-même, que cette forme pourrait convenir aux Asplenium, Davolia, Dicksonia,
| * Adianthum et Cheilanthus.
Me: D Pinnules arrondies, jamais lobées, : non adhérentes au rachis, ‘par ar
| base, neryures épanouies du point d'insertion de la pinnulez tres - éhimotes et
PMP Fr. bi big 0.
a _. une nervure D . à nervures Re pébnéés Tr. IL. Pig 3 %
| | Odantopterin Pinnules adhérentes au rachis par leur base sans nérvure médiane,
| is 3 nervures secondaires perpendiculaires partant du rachis. T. IL Fig. 5.
ke 42. Sphaene phyllites. Feuilles verticillées en forme de coin, nervures des feuilles
. fourchues dichotomes et divergentes en rayons,
ni IL. Fig. 8. est notre Rotularia marsilaeifolia. Potnceites males Schloth)
La figure qu’en donne Brongniart est beaucoup plus exacte que celle de Schlotheim.
E . L'auteur regarde, ainsi que nous, ces plantes comme formant un genre éteint, ana-
De aux Marsilaea. nn dus Le GG Loeb or ES do
F: 3. mdetenen ri ises Feuilles verticillées étroites, une seule nervure dans le milieu
| de la feuille, T.IL Fig. 7.
Det notre genre des Annularia. L'auteur le croit. Pre a.
un Fucoïdes. F. IT. Fig. 3. L'auteur croit devoir ranger dans cette tanñille toutes
R les algues non articulées, qui sont d'ailleurs si difficiles à déterminer.
sie CEUX Fig. 4. Toutes les impressions de feuilles dinstyhédones doivent,
pie. _$sans distinction, être rangées dans cette famille. | : :
Fe 16. re Schloth. Feuilles linéaires, 1 nervures repos UE de
1, Ionocotylédones. RL ad = 1634 St
Palmacites Schloth. Feuilles en RENE m, ITE. Fig. I, comprend nos Fla-
| T.
IV € D A a E. ré 7. sé
ORGANES DE LA FRUCTIFICATION.
.L Carpolites Schloth. T. IL Fig. 5. a
Antholites Schloth. he JIL. Fig.
, Bro D Li annonce dans sa FAP note que le second cahier de notre Flore.
pacs n ne lui est parvenu que pare A + son ouvrage.
. re fait. FM notre: > Asplenium. sforme une | Copie Le à
une des Fniés et dr leurs Gervures
É ct par Ai raisons suivantes. |
Les pétioles velues de la Comptonia sont un peu ur épais, Re ee dl yena
semble, les nervures secondaires des feuilles sont anastomisantes. ;
7 ous avons constamment trouvé notre plante seule, et cela fréquemment et Lit les
ssions les plus nettes sur l'argile schisteuse, jamais nous n'avons remarqué que tes; ner-
des une fussent Le moins du monde. anasiamisées.
a *
D.
La forme de ces feuilles ést une rareté parmi les Dicotyledones, et pis ’àa présent, & .
sure Comptonia nous en avait fourni le modèle. ie
Les fougères nous en fournissent plus souvent comme dans le tant di Te A
et, dans une plus petite proportion, dans la Grammitis HE Schkukhr Filic. ET
Au surplus, un examen répété permettra de prononcer sur ce point. FÈ SCO ESS
Cette classification de M. Brongniart, abstraction faite des ilot sera En.
grande “utilité EE la détermination des impressions des plantes, en ce qu’elle: contribuera.
essentiellement à établir un accord général sur cette matière. Maïs s’il arrivait, comme ou:
lespérons, que l’on trouvât un tronc de fougère-arborescente avec des branches et des feuil-
les, le tronc, d’après les caractères établis, devrait appartenir à la seconde classe et 4
branches avec les feuilles à la troisième. Si une heureuse découverte nous mettait dans Je cas
de déterminer un Lycopode, il faudrait le ranger parmi les Sagenaria, loin des Lycop. vd à
qui alors ne seraient HR pins des DU Gette difficulté Re nécessaire une n nouvel
classification. | on | tof o1fogis 8 TUE “
De semblables considérations nôus ont déterminé, en poursuivant nos | recherches
cette science, encore au berceau, à ne PES tracer, de prime abord, des lignes aussi p |
et de ne pas nous prononcer d’une manière absolue relativement aux analogues. 2;
Nous connaissons encore beaucoup trop peu de plantes fossiles, et ce qui Aalye a, a pire
ni 6
encore, nous ne les connaissons ba entières; mais dans la suite nous parviendrons à .
mieux connaître , depuis que les géognostes et les botanistes ont fait ensemble une sainte :
OPE pour dé à ce na désiré, et Fee ie les mineurs même, “a jen, Fr
leur objet, rendus attentifs sur leur importance, y ue RES intérêt, es seront pour
nous des guides d'autant plus sûrs, qu'ils sont habitués à suivre joel pas les plus
secrets atteliers de la nature la marche de ses opérations. | A
Déjà nous avons eu le bonheur de découvrir dans la houille de porphyre,. une Me
complète avec son péduncule; un très- - grand fruit duh conifère , tout-à- fait inconnu, et
une feuille assez complète d'une Cicadea. Malheureusement ces trois objets étaient séparés
de leur tige et cela est fort à Ne mais popraue désespérerions -nous de trouver enfin
le tronc, la feuille et les fleurs réunis; 40 persévérantes recherches nous y feront réussir. : 1h
n'y à pas de doute que l’on y fût parvenu depuis long-temps, si l’on avait accoutumé dès
lors les mineurs à donner une attention continue à ces objets. Une seule découverte telle
que nos voeux l’appèlent, nous conduirait à des résultats plus certains que Von ne pourra
jamais y parvenir en pâlissant à force dudes sur les fragments de nos collections actuelles.
SUR LES DISPOSITIONS DU MONDE PRIMITIF SOUS LE RAPPORT DU CLIMAT.
Les déterminations les plus récentes des ans du monde primitifs et les nouveaux
efforts que l’on a faits pour découvrir leurs chélencs dans les zones les plus chaudes, ren-
dent nécessaire une recherche plus exacte des rapports et circonstances sous lesquelles la
végétation primitive que nous avons découverte dans les diverses formations de la croûte du
globe, qui renferment des plantes fosses s’est AiapRés et a été changée en houille dans
le sein de la terre.
La plüpart des géognostes accordent au monde primitif une témpératute plus élevée,
éminemment favorable à la végétation. Ils admettent aussi que le bassin des eaux était
beaucoup plus étendu et conséquemment plus haut, mais qu’une révolution subite a fait tomber
le niveau des mers, et occasionné ainsi un changement très-rapide dans la température.
Cependant on n’a pas appliqué avec assez de précision cette hypothèse, d’ailleurs assez
généralement admise, à la formation des terreins qui renferment des plantes fossiles.
_ — 49
| Mais avant de nous engager dans un développement de cette nature, nous dirons
quelques mois d’un ouvrage de M. Nau, de l'Académie royale de Munich, sur le changement
Re Rens des climats septentrionaux de notre globe, et sur la cause qui l’a produit. 5?)
… L'auteur admet, ainsi que plusieurs autres géognastess un niveau des mers plus élevé,
ain desquelles quelques groupes d'îles se montraient çà ‘et la. La chaleur intérieure du
globe, première cause efficiente de la végétation primitive de ces contrées, avait déjà dimi-
nué, mais non au point que les glaces des: mers du nord, et les glaciers des hautes alpes
Rssent. exister comme aujourd'hui.
«Le vaste miroir des eaux, en absorbant us de ie laissait libre une plus grande
dune de calorique qui se portait des lors sur les terres fermes. Les îles étaient les por-
tons de terre qui dominaient les mers, comme un plateau plus ou moins élevé au-dessus
d'elles. On ne voyait, proprement parlant, point de montagnes, car les vallées étaient occu-
pées par les eaux, L'atmosphère et ce qu'on appèle le éemps étaient égaux sur la mer comme
sur la terre, et la température par-tout également chaude.
: Mais lorsque les mers eurent brisé leurs digues et que leurs eaux se retirèrent, alors
un D, plus froid düt s'établir de toutes parts dans nos contrées. Sous ce climat nouveau
les animaux et les plantes dont nous trouvons aujourd’hui les débris épars dans leurs tom-
beaux, ne, purent. plus prospérer, ils se réfugièrent dans les zones méridionales. Un petit
Er supporta le changement du climat et resta fidèle à sa première patrie.
_ Nous n'avons rien à dire contre ce. premier aperçu; il n’en est pas ainsi de ce qui suit:
M Les: eaux, les vents et les oiseaux ont transporté. au loin les végétaux, et les ont
nsplantés au-delà des Térse.,
_ »Mais même sans cette cause puissante de Faite du ciaut: Jes animaux et les
te abandonnent leur ancien séjour, et en cherchent un, nouveau. Des familles entières
des plantes, particulièrement celles ‘qui Co a socialement, quittent après un temps plus ou
s long leur sol natal, le plus souvent elles sont chassées par d'autres. Leur retraite tient
ture des divers rapports. Telle ou telle famille de plantes épuise à la longue le sol
la nourrit, sans que pour; cela il ait perdu de la faculté d’en nourrir d’autres; ces der-
res se. multiplient alors, et finissent par enlever aux premières les derniers sucs qui les
ourrissaient et que l'atmosphère seule pouvait encore à peine leur fournir. C’est ainsi que
Le nouvelles colonies de végétaux amènent la ruine de ceux qui les avaient précédés. C’est
ue les forêts primitives ont péri, et que d’autres ont pris leur place.“
à teur, ainsi que nous l'avons fait observer au sujet de Breislak, applique au monde
\
if des idées qui appartiennent exclusivement à notre monde actuel habité et cultivé;
ai cela n° est point admissible. |
_ Le sol primitif que le pied d'aucun voyageur n’a jamais foulé, loin d’être affaibli, ést
re. mélioré par la végétation. En effet, la chûte des arbres et des arbrisseaux, celle
_. ill Le et des tiges des pins. qui pourrissent sur place, augmentent chaque année la
he di M humus.
Que Yon examine un Le de hêtres dans be contrées moins peuplées de la Bukowina,
$.)
a étonné de ‘épaisseur de l’humus. Quelle plante nouvelle pourrait essayer de chasser
1 ns habitants du pays auquel ils ont donné le nom, si l’homme ne la pretense la
main, pour lui en ouvrir l'entrée ?
ns les forêts vierges il n'existe point de ces terreins épuisés, comme ge le voi-
es villes, ou des Pages où RTE les besoins Sanb économie Re Faitnlaé on ratisse
+208 Ursache, von Nau, Ahademiker in Minchen: In den Denhachrifien der k.
_ Akademie für 1822.
0
34
périssent Jamais à la fois, mais seulement partiellement, parce qu’elles consistent en arbres,
ärbrisseaux et plantes de divers âges et de différente durée. Les nouvelles pousses sont déjà
la pans remplacer les pertes souffertes, et avant que les anciennes leur aïent fait jour.
H ne saurait non plus être question, dans de pareilles contrées, dé plantations opérées
par les vents ou les oiseaux. Des forêts de Mangliers ou d'arbres de ce gènre qui aiment
les contrées humides ou inondées, peuvent mourir et être Mae ie d’autres lÉRUES
si le sol qu'ils occupaient se dessèché aprés la retraite des eaux. | ee
Les forêts de chêne de la Germanie ne se sont retirées que detentt la haché! des
hommes. Bien plus nôtre Festuca ovina, si connue dans nos paturages comme un bon fou-
rage pour les moutons, ne se laisse déposséder par aucun étranger, et verdit constamment
aux mêmes places. De même les Saxifrages que l’on troüve généralement en plus où moïns
grand nombre dans le voisinage de la région des neiges, ét cela sous presque toutes les
zones, dans des Le dt à climatiques ed - savent dt trèes- bien conserver leur
poste. | Fo. : | is
_ À plus forte raison céla wa pas pu être 1é cas à 1 l’époque à laquelle on assigne 1
émigrations des végétaux au-delà des mers, et cela dans des espaces es le FPMO voilier -
parviendrait à peine à ue en trois mois de temps. AURGIAR 6
Révenons maintenant à l’époque où le niveau des eaux était de 1500 pieds A élevé
qu'aujourd'hui, et choisissant par exemple la Bohème Pet objet d de nos CORNPATASSES
essayerons de nous tracer une image de l’état de ce pays à l’époque indiquée. a
La chaîne de monts primitifs qui environne la Bohème de tous côtés, JERvE à une
hauteur qui varie de 3,000 à 5,000 pieds. Cette chaîne se rattackie d’un côté avec les mon È
tagnes du Baierischer Fald (qui, remontant la Danube dépuis Passau jusque dans le Haut-
Palatinat, forment un des côtés du Bôhmer- JVald), de l'autre elle se lie à l'Ochsenkopf du
pays de Bareuth, plus loin avec lErzgebirg, et en outre avec les montagnes de la Silésie,
de la Moravie et de la haute Autriche. Au-delà existaient de grands lacs qui couvraient
l'ancienne Bavière et la Saxe, de sorte qu'il y avait à- peéu- près 500 m. [] de terre ferme
contre 2,000 m. [1 d’eau. Dans cé calcul sont même compris la chaîne des montagnes |
oi de l’intérieur (die Mittelgebirse) qui formait un vaste groupe d'îles, et toutes les
sommités qui dépassaient 1e niveau des éaux admis (dé 1500 pieds) et formaient Se îles
détachées. ; : À
Les vallées profondes qui séparent died les rameaux des chaiiés principales
n'auront vraisemblablement pas eu primitivement Ia même profondeur, mais ee auront été
creusces postérieurement et par dégrés par le courant des eaux. |
Il y avait donc une surface suifisante d'îles et de terres hautes, pour produise une
grande quantité de végétaux. La température, au jugement de la plüpart des naturalistes,
était beaucoup plus élevée; de là une plus grande évaporation et conséquemment une humi-
dité suffisante dans l’atmosphèré, qui jointe au calorique, a dû à la fois favoriser singulière
ment la végétation, et en même iemps provoquer la désagrégation des roches.
Sur ces roches ainsi désagrégées , 11se forma une terre végétale, et une végétation sem-
blable à celle qui avait existé auparavant sur les hautes montagnes, se développa et s'établit
peu à. peu. Comme rien ne troublait cette végétation, et que lés plantes à l'abri de la dent.
meurtrière des bestiaux, pouvaient livrer à la terre leurs dépouilles, la couche d’humus dût
s’accroître promptement, et la végétation devenir plus riche. Mais tout ce que les vents ct
les orages enlevaient et entraïînaient de cette végétation dut nécessairement être emporté
dans les lacs voisins où ces débris, promenés par les vents et les flots, ont dû se dissoudre et
se décomposer par dégrés et enfin s’enfoncer dans diverses profondeurs. La houle qui agis-
sait le long des côtes et des îles les plus élevées aura miné les rives en divers endroits. Des’
éruptions volcaniques et les tremblements de terre qui les accompagnent ordinairement, se
manifestèrent; alors des côtes entières chargées de leur végétation se précipitent dans les lacs”
et tombent au fond des eaux, partie dans une position verticale, partie renversées et confusé-
ent éparses.
Les surfaces débotillées de leur végétation, pendant le long espace nécessaire pour
qu'une nouvelle verdure püt les recouvrir, ont été lavées par les eaux, écorchées par les
C7
Î
d
vents, ét leurs débris également entraînés dans les eaux. C’est ainsi que se sont formés des
sédiments dont les couches intermédiaires sont mêlées avec les dépôts des substances végétales :
c'est ainsi que se forma le toit des houïlles avec les impressions des arbres dont les fibres
avaient été entièrement dissoutes , mails dont se plus difficile à décomposer, s'était
conservée.
Cette période a dù se prolonger jusqu'à l'époque où le Danube, au Sud-Ouest du
Béhnier - Wald, et l'Elbe vers la chaîne here du Hs ie la Saxe (à Aussig) brisèrent
es digues c qui les tenaient enchaînés.
Lorsque le niveau de ces deux fleuves eut baissé nee de 300 pieds, la figure de
ces contrées subit une métamorphose complète. À la place d’un lac unique et immense, 1l
en forma plusieurs. En Bavière, les lacs de Finn, de l'Isère, de l'Ammer: en Bohème,
ceux de l'Eger, de la Moldau, de l'Adler. Les îles en se rattachant les unes aux autres com
nencèrent ! a former un continent qui peu à peu en s’éloignant des côtes devint un vaste in-
r de terre ferme (Binnenland). Les rapports de l'atmosphère furent modifiés: à la place
de la première végétation primitive, plus simple et plus uniforme , parut une autre végé-
cours plus long, avaient aussi plus de force et de puissance, et les lacs dans Pt ils tom-
baiént ne suffisaient plus pour les absorber. Sr ve
“Ils s'affranchirent donc des entraves qui les avaient d’abord retenues, et se réunirént
1 fleuv es Prinéipaux, Al la rétraite des Se eaux dont nous avons parlé, leur avait
a é le ch: emin.
dipouait bien être à 300 g'hteac au - ho de la formation de la houille du Hrsie
ie ss toutes les rivières de la Bohème Ciss > furent réunies avec l'Elbe, ou avec le
a partiennent à a des genres encore vivants dans ces contrées, en outre de nombreuses
de LA ar sur une 2. Has de la surface du Pays; sont des
SP ordre de ces Réel; on voit, D Rice nous , dans cage pays, soit une
e, soil une autre. Nous ne rechercherons pas, si pendant la durée de cette pé-
lée $ "est répandue sur les contrées que l'eau douce avait antérieurement recouver-
es environs de Paris, mais dans nos houillères on ne rencontre aucun testacé.
nn us rechercherons avec plus de précision quelles espèces de plantes ont existé
rco1 tances dont nous avons hypothétiquement admis l'existence.
s ne voudrions pas assigner à cetté température, aprés la formation des montagnes
une: température plus haute que cela n était nécessaire pour produire des palmiers,
: es uns, comme encore aujourd’ hui Ceroxilon andicola, habitent de hautes ré-
1 à température est plus basse. à
\véc un océan trois fois plus grand que Je continent nous avons aussi dû admettre
us grande humidité ; et en effet, avec une étendue immense de côtes, des Îles sans
des contrées ni et HR aux ins es pouvait pas être He
0*
tation. plus riche et plus variée. Les torrents qui roulaient du haut des monts, ayant un
Dans cette ee la houille SF se . des débris de la A vég gétation.
Aves des fleurs et même des étamines conservées avec une étonnante re
éposé des testacés marins, au-dessus des testacés d'eau douce. C'est ce qui est
ns, ainsi que e de naturalistes, admis une température plus élevée,
Le
30
Dès lors la végétation a dû principalement consister en Graminées, en Arondinacces,
en plantes qui aiment une atmosphère humide. Il faut en excepter les sommités des mon-
tagnes qui auront nécessairement nourri une flore différente; mais il ne nous est pas bien
démontré que nous puissions saisir dans le monde actuel, si différent sous tant de rapports,
des points de comparaison avec les périodes antérieures. L'état actuel du slobe terrestre ne
nous offre en effet presque aucun moyen précis de calculer ce ce a été par cé qui est.
Les formes des plantes pourvues des caractères propres à les spécifier , sont vraisem-
blablement déterminées par les rapports du mélange de leurs parties constitutives, ainsi. 408
par la combinaison de la lumière avec le calorique. |
Si donc, comme cela est très-vraisemblable, il a dü exister alors ai .
dans le mélange de leurs molécules et dans la combinaison du calorique et de la lumiere,
nous ne devons pas être surpris de rencontrer parmi les plantes fossiles des genres nouveaux
et des espèces inconnues, tout comme aujourd’hui sur la Cordillière des Andes, à côté des
Saxifrages, des Cerastium, des Gentiana, qui ne sont que des espèces différentes de celles
de nos Alpes européennes, on trouve des genres tout-à-fait nouveaux qui nous avaient été
inconnus jusqu'alors. .
La présence des Cactus, des Euphorbes, des Ficoï de et en cel . cute grasses,
sur un sol que l’on doit supposer humide comme l'atmosphère qui l’environne, nous a. par- :
ticulièrement surpris. .Nous avons communiqué nos doutes à ce sujet à M. l’académicien de
Men peu après son retour des contrées où les formes du monde primitif paraissent
‘âtre encore conservées. Sa réponse contient un tableau si animé de ces CHR que nous
ne pouvons résister au plaisir de la communiquer ici. À -
,Les Cactus forment souvent dans les environs de Caraccas , de Cumana, de RE
bouc, Dont. dans l’intérieur de Bahia, et si je ne me trompe, dans une grande partie du
“pays des Patagons, de petites forêts impénétrables qui surprennent autant l’européen par la
singularité de leurs formes qu'ils effrayent par les rudoutables aiguillons dont ils sont armes , |
et par le voisinage des serpents à sonnettes, auxquelles elles servent de demeure. Avec ces.
formes si frappantes nous voyons croître dans les pays intérieurs de la terre ferme. (BCE
ländern) des Cactus, plusieurs espèces de Yucca, d'Agave et de Bromelia. |
| La seule Euphorbe arborescente que j'aie trouvée dans le Brésil, (arbuste jusqu alors :
‘ ue que les habitants du pays disent être phosphorescente, croit abondamment avec le
Cactus hexagonus et pentagonus, dans les forêts situées au bord de Rio St. Francisco. Le
sol de ces forêts est sec, et pendant l'hiver elles perdent leurs feuillage.“ pr :
J'ai rencontré fréquemment mêlé avec le Cactus tuna une espèce du genre Pedilan-
thus, dans les environs de Para et sur l'île de Marajo.“
Ainsi nous pouvons aujourd hui observer dans ces contrées une certaine affinité, une
be commune vers des formes semblables, comme l'indice d’une organisation pareille et.
d’un mode d’existence uniforme.“ | à
»Mais ce qui me parait surtout remarquable, c'est que dans le district des ane
au Brésil, j'ai retrouvé presque toutes les formes à moi connues de la Flore du monde primi-
tif, reproduites et représentées par des végétaux vivants. Parmi les Cactus on trouve là une
espèce de Melo-cactus qui couvre en abondance les rochers et qui est ordinairement entouré
et comme couronné d’une quantité de jolies fougères.“ :
»Les tiges grotesques au branchage dichotome de plusieurs espèces de Jelosia et la
race plus petite des Barbacenia, forment en certains endroits, notamment à Morro de Gra-
vie, près Villa-rica, une forêt clair-semée. Leurs troncs souvent d’un pied d'épaisseur im-
priment au paysage un caractère extrêmement frappant. Il n'y a que les formes de mon
genre de Lychnophora qui, pour la plupart, sont de petits arbres a branchage fourchu ou
en forme de balai, dont les traits soient aussi extraordinaires et donnent à la physionomie
de ces contrées un caractère aussi exclusif et aussi particulier. Æn gravissant le mont Itambe
Fans le district des diamants, j'ai enfin trouvé une plante du genre Calamus arhorescente, de
a 8 pieds de haut, formant des buissons épais et très - étendus.“
Ce récit fait naître en nous une double remarque. La première que dans un espace
qui nest pas très - étendu , on voit paraître vivants les types des formes qui ont péri; la
seconde que dans cette même région qui recele le carbone pure et cristallisé nous retrouvons
vivantes précisément les mêmes formes de végétaux, aux genres et aux ordres analogues
lesquelles nous attribuons principalement la formation de la houille noire végétale.
| Sans vouloir hasarder de tirer de cette circonstance (peut - être ne fortuite)
- de l'analogie des formes végétales, des sas smanees applicables à certaines époques où notre
terre s’est trouvée en quelque sorte excitée à produire, par telle ou telle modification, le
Cipe carbonifère, je crois cependant pouvoir hardiment en conclure, que les Cactus,
Yuccites, des Graminées et des fougères arborescentes ont vécu en grandes masses ou
même formé de vastes forêts, dans la période caractérisée par la formation de la houille noire.
_ Et pourquoi d'ailleurs ces formes du monde primitif n’auraient-elles pas eu leurs
…. comme nous voyons que la famille des paresseux l'a eu dans le Mégathérion, celle
D. où Le forces. créatrices étaient fous mt leur vigueur, la terre n'ait pu
+ prodigieuse végétation, lorsqu’ aujourd'hui même, nous avons sous les yeux
| monstrueux d’une espèce de Pourretia non décrite? Elle Le dans les forêts de
le St. Francisco, son tronc en forme de tonneau, s'élève jusqu'à 80 pieds de hauteur,
A
étend ses rameaux à plus de 50 pieds de lavous Eos tiges de la Jubaea, plusieurs espèces
les colossales Adansonia, ne fournissent-elles pas la preuve vivante que la terre
' ore actuellement une faculté créatrice qui parait presqu ‘imaginaire? À plus forte
ons nous présumer que dans cette période où toutes les forces productives étaient
is emière vigueur, le gigantesque, le monstrueux même, seront sortis bien plus faci-
ujou: Shui du sein des éléments créateurs. |
ui s'élevait à 60 pieds de hauteur, au-
tres arbres de la forêt, et avait plus de deux pieds de diamètre; plusieurs
Rp 20 nr a une ss . os, les as de ï
nes où
e de Bresilien von nr Prinzen WMaximilian von Neuwied. 2ter Band.
ga est une graminée ossae Fe on americanum Schrank)
uvre des plaines entières, de manière que très-peu d’autres végétaux, excepté
ues arbustes, proviennent à s'y faire jour. Tous les petits bois de ce genre por-
ent le nom de Catinga dans ces contrées, tout comme en Allemagne, en France
et en Angleterre on désigne sous Le nom des bruyères, des plateaux déserts, couverts
de mauvaises “He . même la C vulgaris n Ÿ serait plus la plante
10
Sur les bords de cette forêt fleurissent des arbres syngénésistes de 20— 30 pieds de
haut; à des masses d'arbres succèdent des prairies. Les Lagoas se retirent dans les profon-
deurs de la forêt, Parmi divers objets nouveaux dignes de fixer toute notre attention, je. ne.
citerai ici que les hautes tiges de Cactus à côtes épineuses qui croissent isolés, mais épars
de tous côtés, et atteignent souvent une hauteur considérable. Leur tige devenue enticre-
ment ligneuse vers la racine, ne garde plus que quelques traces indistinctes des côtés qui LE
| caractérisent dans son principe, mais elles reparaîssent d'autant plus distinctement aux branches
qui s'étendent en girandoles, et qui alors étaient couvertes de leur fruits suborbiculaires.*
Ce Cactus parait être l'hexagone ou l’octogone; il porte à l’extrèmité supérieure
ses a de grandes fleurs blanches et ses fruits sont recherchés avec une grande avid té
par une espèce de perroquet encore inconnue.“ Qué
Ni la hauteur de ces végétaux, ni les localités, ni . plantes qui croissent en com
pagnie avec eux, ne contrarient la possibilité de leur existence dans nos climats à l'époque
où leur température se rapprochaïit de celle du Brésil Cependant, il n'est pas nn à
montré qu'ils aient effectivement été trouvés parmi nos plantes fossiles ee
En effet, c’est à bon droit que M. le Professeur Rhode a établi le principe. que
ou
l'on ne peut parmi les Pie fossiles admettre de nouveaux genres qu autant qu'il aura été
démontré que les genres existants et connus ne fournissent point d’analogues; on peut à
aussi bon titre y joindre cet autre principe, savoir: que l’on ne peut reconnaître aucune
plante vivante comme analogue des plantes fossiles, qu'’autant qu'il aura été démontré au moins
par une concordance parfaite de leur organisation LE” qu'il ya effectivement identité
de genres € ou de familles.
Les notices qu'Alexandre de H + old a en dernier lieu phbttes sur les rapérisis _.
la distribution géographique des plantes sous les diverses zones °), nous paraissent dignes
d’une attention particulière, parce qu’elles permettent d’en ürer des ne re
au climat du monde primitif, | Lé
Selon lui le rapport actuel des fougères aux D its dans les contrées très-
| montueuses et particulièrement dans les petites îles, est d'un à trois. L'ombre, l'humidité
et une chaleur moyenne détermine principalement leur multiplication. Aussi voyons -nous 4
que ce sont les fougères qui se rencontrent le plus fréquemment dans les impressions Los-
siles. Les monocotylédones sont à la vérité dans les contrées équatoriales, relativement aux
autres plantes, dans la proportion d’? ou =, pendant que dans la zone la plus froide elles
_ne forment qu’un troisième. Mais cette différence est produite par des plantes qui ne se
rencontrent jamais dans les houilles primordiales. Les Calamites fossiles que l’on a irouvées |
sont vraisemblablement éteintes dans nos climats, et les monocotylédones des zones plus
chaudes ne nous présentent tout-au-plus que des formes voisines et approximatives. |
Quoique nous soyons parfaitement de l'opinion que les plus grandes Calaïnites de la
houille primordiale appartiennent peut-être aux monocotylédones, cependant nous n’oserions
pas prononcer qu’il en soit absolument ainsi des Calamites de plus petite espèce et de plus
récente formation. Les grands Polygonum, tels que le Polygonum orientale, sont aussi arti-
culés. Les rameaux partent des articulations qui sont garnies tout-autour de petites verrues
qui, dans les empreintes concaves, forment une impréssion en creux; l'écorce est striée; tout
ces caractères se rencontrent aussi chez quelques Calamites. |
La carrière des observations est ouverte, et bien loin de pouvoir être td ce n'est
qu'à la suite de recherches plus repétées, plus générales et plus suivies que l’on parviendra à
établir des résultats plus précis. |
30) Geographie des plantes, 24: édition inédite. fsis 1ttes s ITeft, 1822, p. 1218 und 1210.
EXPLICATION DES FIGURES.
. XXVIL.. ct. un fragment d’un dits grand ie qui, aprés la dssolaéon de l’ar-
ile schisteuse arénacée, s’est rompu à l'articulation. Ce fragment a 11 pouces et demi de
ong, ct 4 pouces et demi de diamêtre dans sa plus g crande épaisseur.
Dans les environs d’Orenbourg sur la lisière de l'Asie, on rencontre assez fréquem-
nent des arbres semblables pétrifiés. Les insertions des feuilles en forme d'écailles, serrées
ines près des autres, ct çà et là dérangées de l'ordre général, ne sont point rendues
anière assez distincte pour permetire d'établir une définition précise. Gependant on
connaître que c'est une forme différente de celle des Lepidodendron, c'est celie que
ons nommée Lepidolepis. Elle appartient également à la végétation primitive.
atherinenbourg, en Permie, on trouve dans une argile schisteuse bitumineuse,
ns de fougères revêtues d’un enduit de charbon brillant. Il était impossible
) ste 08 cette se ou n’en faisons mention 4e re ee
| nu ble nos ces. da RE à M. le Gomte de Bray qui les avait
M. le Docteur Fischer, directeur du jardin impérial des plantes à Petersboursg.
XVI. tiré des collections de S. A. BR. Monseigneur le grand Duc de Hesse-
et communiqué par M. Nau de l'Académie de Munich. Ce morceau a de la
vec diverses impressions des houillères de Silésie et de Bohème qui ont été
, de De Fig. 2. et-pan Rhode, T. INA Fig. 45:5det (. Cependant il en
| fe: Bulles, en formé d’écailles et par =: prolongement du bouclier,
on Fe première et seconde sep suivant Rhode. sans
ment. dit; des mines de Swina.. ii | du
ne is |
oeil de cette impression de fleur » on serait tenté de la prendre
act > hs 3 sMpisaslonside RAM hACNSES ÉHnuines) Hi aux Caéius
ns. ve . dont cces les pétites Les étamines
NS m es. entre les pétales, si toutefois il en a existé, ne sont point visibles dans
on en 0 Slber ne spa oi être une sésiases de ut mais
D
es es Fe ces nn Hd UE |
de la houillère de Boulton, en Sommersetshire, que able nai ROUE a Ja
Jolite primaire. Cette impression est sur de Targile schisteuse et en partie
e d’un enduit. D hoaree lisant; elle appartient également aux impressions écail-
ec des. boucliers orbiculaires qu'il conviendra dans la suite de ranger dans une sub-
| articulière, mais pour le moment des définitions séparées suffisent encore. Nous
ce morceau à M. le Comte de Joseph de Breuner.
10*
40
Fig. 4. tiré des minières de fer carbonaté compacte (Sphaerosydérite Haufsmann),
au-dessus de la houille de WVranowitz, représente la tige fistuleuse d’une plante dont Vin.
térieur est rempli de sable et l'extérieur recouvert d'argile martiale. On rencontre souvent
fossile; dans l’état indiqué il est impossible de le déterminer. ; .
T. XXX. de la formation intermédiaire oolitique de Buckland, M ; Fe
Oxford. |
Ce schiste forme une couche dûne ce terrein, (calcaire . et du Jura de VW
ner) qui, dans l’ordre des formations de l'Angleterre, établi par Buckland, est rangé
ce géognoste dans la 3% classe des roches secondaires, sous le nom de Stonesfield slat
comme un schiste oolitique calcaire siliceux, dans lequel on trouve des testacés et de m
ces couches de houille. Cette dernière est évidemment plus récente que celle de la form:
houillère indépendante d'Angleterre. Ce qui prouve cette assertion, C ‘est ns les TES ns
de plantes qu'on y trouve sont tout-à- fait différentes.
On a d’abord regardé cette impression comme celle d’un Costus ; nous pensons qr €
c'est le fruit d’un comifère qui n’est pas rare dans les formations tant anciennes a ?" <
récentes, comme nous le montrerons dans les planches du cahier suivant, |
Le cône entier peut avoir eu environ 8 pouces de long et plus de 3 pouces ide dia
mêtre. Les écailles ressemblent à celles du sapin ordinaire (Pinus abies) plus qu’à tout auire
mais elles en diffèrent cependant ainsi que de tous fruits du même genre > qui nous sont
_ connus. | : | | RE .
Comme on a déjà découvert les fruits fossiles de plusieurs ee nous Mae
qu’on doit en former un nouveau genre parmi les Carpolites, et nous nommons ce
Conites Bucklandi. | 15
T. XXXI. Fig. 1. 2. des mines de St. Ingbert, communiqué par M. Nau. Le fn
morceau est un fragment de Syringodendron aplati avec des insertions de feuilles fendues, |
Ce Syringodendron différe de ceux que nous avons indiqués } Loi présent: nous l'appel
lons Syringodendron complanatum. RE .
Le second (si effectivement sa forme est fistuleuse , “planes à celle de notre genre
Siryngodendron, ainsi que cela parait être) appartiendrait à un genre entièrement nouveau. Les
jinsertions des feuilles se rapprochent le plus de celle des Lepidolepis dont il a été question
plus haut. C'est pourquoi nous lui laissons lé nom de Lepidolepis syringioïdes. Nous
n'avons d’ailleurs pas vu l'impression même, et le dessin n’est point assez distinct pour pouvoir, |
en dedans des insertions des feuilles, reconnaître quelque chose de l'organisation de la plante.
. Fig. 3. 4. des houillères de Durham, communiqué par le docteur Buckland. Le
premier fragment est une fougère de la division de celles, que Brongniart a appelées
Sphaenopteris: Le second, à en juger par la finesse de ses feuilles , est une plante aqua-
tique, difficile à déterminer. Jusqu’ à ce que des découvertes ultérieur es nous aient fourni
des caractères propres à établir des subdivisions, nous pourrions comprendre sous le nom
générique de Myriophyllites toutes les — fossiles que nôus regardons comme a |
d’eau - douce. =
T. XXXII Fig. 1. des houillères de Radstock, près de Bath. C’est un Calamite strié .
et rameux qui a cela de particulier, que (comme plusieurs Lepidodendron), dès noeuds des
branches en haut, il est profondémem sillonné, ce qui a donné à la tige la forme d’un coeur.
Les branches comme d’ordinaire partaient de . nous le nommons Calamites
carinatus. | | |
Fig. 2. parait être une espèce ou une variété de notre Osmunda gisantea T. XXII.
Auprès de ces grandes fougères, il y a sur le même morceau un fragment d’une autre fou-
gère qu’il est impossible de déterminer. La classification de Brongniart n'a point de place
convenable pour ces deux formes. :
T. XXXIIL de Stonesfield, communiqué par M. le docteur Bicniané
Fig. 1. une feuille pinnée que nous croyons être une fougère sans pouvoir cependant
la déterminer avec précision. Elle a le plus de rapport avec Polypodium pectinatuim, mais
elle en diffère cependant; cette forme ne saurait non plus trouver de Pie dans les cinq
subdivisions des Foie de Brongniart.
41
Fig. 2. 5. ont de la ressemblance avec Cupressus thuyoides et Thuya articulata. Ce-
pendant nous ne voulons rien prononcer définitivement à ce sujet, es pas été à même de
pouvoir Comparer des Fucus exotiques avec ces impressions.
. T. XXXIV. du grès bigarré (grès de Nebra Humboldt) aux bords de l'Adige, près
Brent, communiqué par M. le docteur Buckland. Le gisement et l’anastomose des nervures
des feuilles induisent à penser que ces feuilles appartiennent à des Dicotylédones de la flore
actuelle, et vraisemblablement du genre des Chênes. Elles ont le plus de conformité avec
les plus grandes feuilles de l'arbre à liège, Quercus oh Get arbre croît encore en Italie,
ci sis vers le sud, et en Provence.
Cependant comme les impressions ne sont pas bien nettes, nous ne voulons : rien pro-
| cer sur cette espèce.
16 RXNV. des lignites de Bilin, recueillis par nous mêmes dans les nouvelles galèries;
: remière, sur du jaspe caolin, ressemble le plus à une foliole du frêne (fraxinus juglan-
lia); la seconde sur de l'argile schisteuse grise du puits au même endroit, se rapproche
le plus du genre des érables, mais aucun de ces exemplaires ne s'accorde parfaitement avec
aucune espèce d'arbre vivante qui nous soit connue. |
se Fig. 3. de la houillère de Swina, sans nul doute une plante deu douce, que nous
spé préalablement parmi les Myriophyllites. . |
I est remarquable que dans la houille primordiale du porphyre, on ne trouve ordi-
airement que les plantes aquatiques qui indiquent une conformité plus particulière avec les
tes de eau douce. En effet les impresssion des Fucus des eaux salées ne paraissent que
TT rmations + récentes. Cette Nes se tres - mes FÉES de
1 +. Aer. du: mont. nu. pres Pa f en RS LEnot ét un as gisant dans une
| de psammite par laquelle la houille du porphyre du cercle de Rakonitz est séparce
(houille brune) du cercle de Leïtmeritz; a n” MI. le Comte fps |
n, le Jeune, et tiré de ses codec one. F7 RU 1
ons pas décider si la plante dont on voit ici of est une grhminée
une. RRAp ÉD: de eus — ne nous née ie avoir Re vu une
L fragment + voisin ”: une petite AUS ne nous met pas en état de aber si c’est
amitis, où un = aies ou s'il ere a telle autre forme inconnue.
: sa Rte et communiqué par MM. les igiétré | sr
: nous croyons être un Fucus, a une grande ressemblance avec le Fucus cau-
Gmelin. Hist. PU Das. 105. LP. XX Fig. 2 9, Elle parait SAUT … cette
nel}: La ses feuilles cn cas et a VEN SE SGA LUE
Va V+
oujours ie he à mesure que lon SD oprode des rontré snteséhes Effec-
@ chaleur evapore l’eau proprement dite, de sorte que dans une même quan-
luide, il y a plus de muriate de soude en dissolution, et elle n'est :
int assez forte, vu la profondeur des eaux, pour précipiter le sel neutre.
Dans. les mers du Nord, au contraire, l'eau est sensiblement tous. elle
ota le dans la moitié du golphe de Finlande, les glaces des eaux salèes ne four-
ssent que des eaux douces; ce qui prouve que le froid, non moins que la chaleur,
précipite ou même exclue le sel marin. Cela est d'autant plus remurquädble que, si
î on rêle de ce sel à de la glace, on augmente sensiblement l'intensité du froid.
11
a
M. le Baron dé Schlotheim a, dans le supplément de sa science des pétrifications,
fait graver les premiers Ægacites, mais ils né sont pas dessinés avec assez de précision. Ni
les nervures dans la longueur des feuilles, comme on les voit T. IV. Fig. 2. et encore mOÏRS
les stries transversales indiquées Fig. 1. n’appartiennent à l’organisation des Algues. Alga-
cites granulatus, de Bohl dans le Würtemberg, T. V. Fig. 1. que nous avons communiqué
à M. de Schlotheim, appartient incontestablement à cette famille; il n'y a one ner
vures sensibles. 1. Sir
Dans la marne calcaire de Walsch, on trouve à côté de la plante san iCI ,
feuilles de Dicotylédones et des impressions de poissons.?7)
Fig. 2. sur du caolin des galeries de Bilin, sont des feuilles qui appartiennent vrai
semblablement au genre des Prunus. Si on les compare avec les feuilles du Prunus dome
sticä, Linn. et P. juliana, Duhamel, on se convaincra de leur analogie.
Fig, 3., a beaucoup de ressemblance avec Cupressus disticha; mais ce fresh est
beaucoup ni incomplet pour permettre aucune a déterminée; cependant on ne Fe
douter que ce ne soit un Dicotylédon. ; à
Comme M. M. Emerling et Langsdorf ont retiré la promesse qu'ils avaient it :
de publier les impressions de la formation des Lignites, nous n’avons a hésité 3 Ron |
cette lacune. A
T. XXXVIL Fig. 1. 4 du calcaire gryphite de Schloth. (Lias de la Re oui
tique la plus ancienne de Buckland) recueillies à Lime-Regis par ce dernier, qui a bien
voulu nous en faire part. 5 k
Buckland dans son traité sur la structure des Alpes donne aussi le nom de Laon “
la formation du calcaire salin de Bex et de Halstadt.
Lés deux fragments de la plante représentée ici sont recouverts Pun léger enduits ‘aù)
pyrites. — Selon toute apparence, ce sont des parties . d'un plus grand exemplaire de quelque
espèce de Thuya; car, à la vérité, les ÆFucus sont articulés, mais Le n'ont jamais les rene" .
_amplexicaules dont on.voit les restes ici. he
Fig. 2, 5, 0: de Stonesheld Fig: 2. parait plutôt être le fragient: d'üie feuille.
de Scitaminea qu’appartenir aux fougères. Fig. 3. est une noix inconnue. Fie; 6. se
rapproche le plus du fruit d’une Diospyros. C'est tout ce qu’on peut en dire. Fig. 5. nous
offre une imagé du gisement perpendiculaire des arbres fossiles de Bog- hall près Newcastle. |
Si les articulations comme nous le supposons, proviennent de la dissolution des couches, |
ces arbres appartiennent au genre des Syringodendron; ils paraissent avoir été des végétaux
dont l'intérieur est rempli de moelle (comme les joncs) et TE à l'extrémité inférieure, ont
formé une bulbe où un oignon.
T. XXXVIII — XXXIX. de Stonesfeld, communiqué par RU paraîssent être
tous lès trois du genre des Thuya, qui se rapprochent le plus du Thuÿa occidentalis: on
37) Lorsque le trosième cahier du texte allemand était déjà imprimé, Mr. le professeur
Agardh que nous avions consulté comme juge éminemment compétent sur cette
empreinte nous communiqua son opinion. Cet Algacite d'aprés lui parait appar-
tenir au genre Sargassum. Le nerf du milieu des feuilles n’est à la vérité visible
dans la plante fossile que dans peu de feuilles, mais cela suffit pour supposer
qu'elles en étaient toutes pourvues. Les vessies manquent souvent aux exemplaires
vivants même. Les franges au bord des feuilles pourraient bien n'être que des Den-
drites nées de la substance de ces mêmes feuilles, ainsi que nous le voyons souvent
dans les impressions et pétrifications d Oeningen et de Solnhofen, ou bien les
semences qui naissent dans les aisselles des feuilles, qui par la compression auraient
été détachées et agglutinées aux feuilles (nous penchons pour la première opinion).
: ÎVr. Agardh a trouvé une autre espéce de Sarsassum parmi les impressions fos-
Siles de la Scanie qu’il a décrite dans les Mémoires de Stockholin, et il propose de
donner à la notre le nom de Sargassum bohemicum.
as. rouve mêlés, partie avec d’autrés plantés du genre des fougères et des calamites, partie
‘ avec différents Testacés.
ee
_ Les connaissances que nous avons acquises jusqu’à présent relativement à la végé-
iou du monde primitif, nous permettent de tirer avec une grande apparence de fondement,
la conséquence propre à résoudre la question que nous avons Rpsée pag. 10. de notre
R 1 + des houilles A RET en ce qu'on n’y retrouve, se les ire
ina nie cn Né les et en a palmiers, et Fear +pajoures des climats doBt
pres ons ainsi La diverses substances intermédiaires dans le grès blanc, a
”
Lee LE PS a et d’ études,
qui existent Hncorée et à ER au moins en partie, les tenêbres
ADDENDA
ndron FT Cibétricibts obovatis obtusis Dr
culatis, medio scutalis, scuto oblongo. T. XXVIIL.
ndron anglicum. Cicatricibus squamaeformibus ovatis acuminatis, scuto
isciformi, glandula unica in medio scuti. "T. XXIX. F. 3.
L1*
DR
L-e pud.0 aa 1 S.
Character essentialis. Cicatrices squamaeformes apice truncatae.
Lepi idolepi s imbricata. Cicatricibus squamaeformibus imbricatis a pice truncatis, de XX
Lepidolepis dubia Gaule, uti videtur, subfistuloso, cicatricibus squamaeformibus disc cre
oblongis, truncatis. T. XXX. F. 2. | : ni
Obs. Utrumque exemplar scuto carere videtur , punctumn insertionis forsan i in api
- squamarum trüncato situm erat. re :
Galamites carinatus. Striis latioribus rectis, . suturas nodOSUS ; inter suturas | ; )S
à nodo sursum profunde carinatus. 7%. SONT 1. ‘à me
S ie dendron complanatum. Fistulis compressione complanatis , gland
- disciformi, impressione lineari in medio divisa. le XXXI. F. 2 FES |
Syÿringodendron Boghalense. T. XXXVIL. F. 5 DIIOPE RDA Le
Thuites cupressiformis : 5 . GUÉPANES ASS à
it articulatus LT XXXI. EF. 2: “S :
— ‘expansus. T. XXXVIIL EF. 1. 2.
= divéricatus. T. XXXIX et T. XXXVIL dE
Obs. Dubie hoc genus proponimus, ultra scémh dom hot n ;
‘ nentes, quum delineationes tantum, ceterum uti videtur exactas, viderimus.
Antholites cernuus. Peduneulo sub flore cernuo, bracteato, bracteis in calice transeun:
_ tibus 6blongo ovatis, petalrs lanceolatis numerosis. TE XXIX. FE 1 20 |
Carpolites Morchellaeformis | à
— Diospyriformis : T. AE, Pie 6: ; | ee
Conites Bucklandiü. Strobilus circumscriptione ovatus 8 pollices be k pol Jatu
mis nudis , extus convexis , interne FORCE pee subtruncatis erosisve. |
Fa \ focidit € sb
Shaenopteris s laxa. T. "NXXL HS ES .
Polypodiolites pectiniformis. T. . 1. ie ae rues
Osmunda gigantea 8. T. XXXII. ie a
Myriophyllites dubius. rs ST “ Me
— | microphyllus. PK. F. 3.
Phyllites suberiformis. T. XXXIV. |
—— juglandiformis. > LRiE PEUR
24 Clobaius. To CR «Y.
— Julianaeformis. T- re É° 0,
LE abus PE OEM ee, ;
— scitamineaeformis. T. XXXVIL. L ;
Sargassum bohemicum Agardh (Algacites caulescens Sternb. edit. germ. li. P at et 5.
TE. XXXVI. F, 1. |
eh >e20:0) 0 DE 266% EREteee—
L RAT
L'impression s'étant faite dans l'absence de l’auteur et du traducteur sans que le
Pag, 4 lig, 15 Heppiennts ; Sie trappéenn
— 17 et 16 par s, appelle, cer: appcle
— 8 consignons ; Docs: connoissons
— 45 Wilitzka — ieliczka
— 4 argile —.. arsileux
— 6 de l’houille — de houille
20 effectivement — me pas
9 exclurent — excluent
— 94 méditerranée, lisez: el cute
— 11 psammités, lisez : psammites
— 5 espèce de craie, lisez: es éce de marne
— 4parle bas, v végétal, lisez: végétale
— à £ l’Albe, lisez: à l'Elbe
— 12 par le bas, ee lisez: isolés
— 10 par le bas, 4 pieds 6 te Le 4 à 6 pouces
— 4 mettez un — apres Ju
— 8 effacez argileus
— 14 Schwefelkohle, He Schieerkohle,
— 9 par le bas, ne doit, lisez ne doit pas
— 1 par le bas, sur la série, lisez: à la série
b jeù
Éd bone tie Le laolalr
de De CR?
1 19
18 — — 21} par le bas, grès ancien — gres blanc
dr |
2 par le bas, fove — véritable mur
= D. par le bas, «Ravrans — üirwan
= 10 -— 11 se rapporter avec nes 5 SOMAPPOETEE à
— — — 12 a la que de Tom. et t Fol. — — Planche et Figure
=. 14 par le bas, ne. crevasses remplies de houille, les Dyks dans le terrein houiller de Northum-
berland et de Dur am, dans lesquelles, lisez: les a et les Dyks postérieurement
. remplies dans lé terrein houiller de Northumberland et de Durham, par lesquelles
— 18 — 1 Le les strates sont souvent comme RIRE à travers, lisez: dont souvent les strates
24 ie 15 des lle carbonisées le la es carbonisée
_— — — 16 Les plantes où l’on remarque s sur cette peau carbonisée une cavité, formée ete lisez :
. es impressions concaves formées sur la peau carbonisée ar
> — — 18 Les plantes, dans l’intérieur desquelles le charbon, en s ’en séparant, a formé sur les fibres
etc. lisez: L'intérieur des plantes dont le charbon s "est détaché et a laissé à découvert
_ les fibres, les élévations et les druses, forment la troisième classe
—- 28 — 2 et diffère, ‘lisez: et qui différe
— — 15 et 21 Troncs, lisez : Tiges L : :
- — — 18 Bois formé par des faisceaux séparés des vaisseaux organiques, Bsez: Bois composé des
faisceaux des vaisseaux isolés :
ee 23 un seul enfoncement, lisez : npre- On! oiue
_— 26 He de petits Ce RCEmont de figure ronde, lisez: impressions arrondies, Loic. nom-
. reuses
EE 5 par le D. avec des. impressions en forme de points ou ee stries détachées, lisez : impres-
sions punctiformes ou linéaires disposées en quinconqu ;
0 — 6 impressions potes ajoutez: espacées, disposées en | quinconque
— 16 séparées, lisez: isolée
_— 28 en forme: d’alêne, de. : sétacées
— 0 par le bas, nervures simples, lisez: nervure secondaire simple
: par le bas, anastomisées, lisez : : anastomosées
— nn E cuilles verticillées en forme de coin, nervures des feuilles fourchues dichotomes et diver-
_ _gentes en lisez : feuilles verticillées, cunéiformes, tronquées a nervure rayonnante
‘om e
. . anastomisantes : lisez: < anastomosantes
de. isez : + à imats
50 ’est question, lisez: qu’il n’est pre question
— 26 qu ils ici, lisez : qu’ils l’effraient
— 25 psammite, lisez: grès
—. Le se de la dissolution des couches, lisez : de la séparation habituelle des couches
de u schiste
: He 7,19 Pa : bas, Shaenopteris, lisez : Sphaenopteris.
Page 57 lig. 12 celle des pores dans le Mammouth, lisez: celle des porcs, celle des ne etc,
_— — — 3 (de la note), proviennent, lisez: parviennent : : .
_ D — _2 après la dissolution, lisez: aprés les 7 no habituelles
ne li, dernière, de Joseph, effacez: de
- 40 — 14 qui n’est pas rare, lisez: qui ne sont pas rares,
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NOSTICO-BOTANIQUE
TENTAMEN “a
PRBORAE PREINORDFALIS,
De antiqui onis i in à Europa d et America borcali reperts illis paucis OX.
ce evolutionis vegetabiltum primi gradus in 60 consistit, quod gem-
stat sine ullo indicio Rare org ct ARE: ad flores
g der gesammten À Organisation, von Wilbrand. Giessen.-1810. 8vo.
sicht der Vegetation Deutschlands nach . natürlichen Familiens - Wilbrand
a 1 — —
stadiis, praecipue in omnibus illis regionibus animadvertitur, ubi vegetatio aut paulatim
evanescit aut sensim oritur. Tales plantae sunt vel in terrarum regione lineae nivali proxi
ma, vel in cavernis subterrancis vel sub aquarum superficie deprehendendae. Etenim fer
calidior telluris crustae aquarumque temperatura quam multi primae aetati telluris credu :
propriam, atque illa meteorologica aëris natura singularis, quae priscis temporibus ili v
go tribuitur, sufficientes causae erant, ut prima hacc vegetatio vel supprimeretur vel ex
cluderetur. Fucorum et Ulvarum ectypa fossilia non nisi in formationibus montium multi
recentioribus, praesertim in illis, quas tértiarias dicimus, deprehenduntur, tempérainras m
memorata jamjam mutata et plantis dicotyledoncis Jam evolutis.
Secundum stadium primigradus evolutionis vegetabilium in illis plantis invenie
mus,in quibus gemma dilataturaut contrahitur in organa partes florales pra
sagientia. Hujusmodi suntLichenes, Hepaticae, Mus ci, — plantae in ipsa Europa
nali potissimum et autumnali tempore in umbrosis sylvarum vel montium lateribus je)
trionalibus laete virentes, imo in regionibus nivibus proximis potissimum degentes, _tisd
porro ex causis a primaeva vegetatione exclusae, quas supra ad $tadium primum in Algis
Fungis commemoravimus. Nam omnes corticum ectypa adeo cernuntur pura et integra, ut
vix crediderim, alias quoque plantas parasiticas illis adhaesisse. Quam saepissime tamen in-
veniuntur Lycopodia et verae Filices, quae WILBRANDO judicante ob naturalem carum indok
id est, physiologicam rationem, cum prioribus plantis unam tantum familiam seu cohor
tem principalem efformant. Plures quoque adsunt corticum nitidissimae expressiones , quae
ex formarum similitudine et vegetationis ratione analogica inter Filices hucusque nobis pror-
sus ignotas recensendae sunt, quamquam nostris temporibus vegetabilia talia Ph desi-
derantur, | | .
Tertium formarum vegetabilium evolutionis stadium in primo vegetationis gradu
cyclum eo claudit, quod gemma per plures metamorphoses transiens tandem
receptaculo involucrato fructus continente maximum suum incremeñtutr
attingit. Haec tertia cardinalis familia plantarum, primi vegetationis gradus ultimum sta
diu m efformans, e pluribus propriis ordinibus coiligitur conflaturque, ut sunt Equisetaceae
(Equisetum)Marsileaceae, (Marsilea, Salvinia, Pillularia, Isoëtes) Najade
(Myriophyllum, Ceratophyllum, Najas, Lemna, Hippuris, Chara, Calli-
House. Ruppia, Zenighelha). denique Cycadeae (Zamia, Cycas.) | -
Eu gemmae in Equisetaceis propria, squamac sejunguntur ab ovario tantum
indigitato ; ovarium stigmaiis rudimento praeditum, quoque de staminibus ad basin ovarii ml
nisi rudimenta conspiciuntur. Gemma in Équisetis coalescit in receptaculum spicaeforme more
Graminearum ; ; Equisctacearum evolutio inde indicat Gramineas mox nascituras. Grami-
num culmus fistulosus, nodosus et vaginatus, et evolutio foliorum e vaginis in E quiseta ceis
jam per tenebras dignoscuntur. Foliis veris tamen Equisetum Que plane destitutum est.
De familia Calamitum agentes, cujus frusta supersunt, € A Fe concludendum,
arbores fuisse stupendae magnitudinis, uti nostris temporibus nullibi inveniuntur, indicamus |
et alias species verosimiliter herbaceas spicis oppositis et verticillatis praediias , tab omni-
bus hucusque cognitis Equisetis plane abludentes. Hisce demonstramus, maximam quidem
differentiam inter Edquiseta, quae in prisco illo aevo vigebant et hodierna intercedere, nihilo
minus tamen ordinem Équisetacearum nunc vigentium habita ratione HU
coelo et solo adaequatae in illis indigitatam fuisse certissimum esse,
In zonis calidioribus Cycadeae evolutionem gemmae fructiferae simillimam sequuntur,
et affinitatem cum Palmis habitu suo externo demonstrant: Equisetis vero e diametro oppo-
sitae sunt. Ectypa plantarum hujus ordinis in formationibus lithantraci superimpositis seu
recentioribus nonnulla, quamquam rarius, reperiuntur.
+
— IN ———
Najades inter Equisetaceas et Gycadeas, si evolutio gemmae fructiferae et ha-
bitus totius plantae respiciatur, medium tenent. Quod gemmae fructiferae evolutionem atti-
net, stigmata et stamina jam adsunt, non quidem perfecta, ut in monocotyledonibus inveni-
ur, tamen eum usque in gradum evoluta, ut rudimenta amplius dici non possunt; gemma
uctiera mox ad alabastrum transitum faciens ordinem hunc perfectioribus plantis associat.
Hi ic plantarum ordini nostra genera Rotularia, Annularia, Bechera, qua fragmenta
D CGeratophyllorum, Ghara, etc. adnumeramus.
. M dus evolutionis vegetabilium ue consistit in e0, quod gemma in
Dbastrum transmutata sit, quod primo partes florales et gonitales, d e-
ique semen in sinu suo fovet. Semen hoc unica cotyledone seu folio acuminato
minat. — Monocotyledones plantae. i
Héôlem harum plantarum constituit organisatio foliorum, quae cum ea caudicis vel
nondum e diametro opposita cernitur.
- 0 terti um et ultimum evolutionis vegetabilium gradum eae numerantur plantae,
n oppositis, germinant, et in quibus organisatio ac evolutio foliorum
ea trunci velcaulis jam Doilccte 6 diametro opposita considerari
xternam D. tempori adscriptarum plantarum formam, solam nobis in
orsim a gemmarum evolutione progressiva consideramus, singulas videmus
itate incipere, et plerumque eam perfectionem assequi, quae transitum ad
D. indicare videtur, ; vel vice versa a forma perfectiori 1 in simpliciorem de-
à oxima € conjungi possit. Nonnulla vegetabilia plane interiisse videntur; aliae
solatae quasi orbatae conspiciuntur sociarum vel affinium detectionem éxpectantes,
ApEur rimarum , Mouns nisi ee nobis us
us ; quamquam tar exiguam modo habeamus suppellectilem harum vegetabilium
men si quis singula ectypa cum hodiernis plantarum generibus velit conferre,
OP A nituntur characteribus in ectypis vix unquam servandis, is profecto oleum
dt. Characteres vero ex organisatione externa petiti tantum in nostro opere
à s facile quis dubitabit in genere Lycopodiolite a clariss. SCHLOTHEIMIO con-
| mare dis: in _Lepidodendris et Ru LHibus veras Filices, in Cala-
Vegetatio tertiariae A tbo ts ei saxis See Sinee baie, 6 verae P a na
A9
e duabus vel pluribus cotyledonibus diversimode formatis, semper.
et illis germanac plantae crebriores ac distincte expressae conspiciuntur , et ubi folia A à
dicotyledoncarum frequentius apparent, multo difficilius est elucidanda, quam vegetatio
mae periodi, ex qua cortices integrae et totae fere arbores supersunt. Etenim e stratis Li
et folio uno alterove plantas nostri aevi quoad genera et species determinare vix ullus | re
corum suscipiet, eo minus ectypa rarissime integra beneque expressa. Difficultates Ne
tas hujus recentioris di re numerosiores esse illis Car LL os
Ultima metamorphosis gemmarum ; nempe in alabastrum in |hac recentiori : €
ectypis prosequi nequit, quum nec calyces , nec petala, nec ovaria |expressa inv
Fructus subinde obvii embryone deficiente, et interne aut vacui aut arena .. Le : ave
repleti enigmata remanent,
forte te dise primacvarum HU due AR conger
bantur plantas charactere generico cireumscripsimus , alias incertae sedis suo |
ravimus, dubias indagationi posteriori relinquentes. Non Floram sed Tent 1
primaevae tantum lincis pauculis circumscripsimus, futuris temporibus relinqr ent
_tiore accuratiore feliceque indagatione plurimorum ectyporum, sut fe obis
fuerant, lacunas, as Feu conpraaie
2. Ro 1825.
end eo
PrisSS Re Cru”
ACOTYLEDONES. |
Gradus Primus
Ordo Primus FÜUCOIDEAE.
I. FUCOIDES, sronen.
ce SCHLOTH. : .
A, Fronde D huer.
Durs (D elesseris) Gazolanus.
et: margine sinuatoundulata, transversim de, plicata, fron-
m pinnulis adhaerentibus simulante, nervo medio crasso apice evane-
ulis nullis. BRONGN, À cit, À. 21. f 12.
mo; te 1 Bolca.
eo. B Fronde ramosa
| ES strictus .
nai | Do. ramis erectis fastigiatis HR nervo medio lato
: OIDES s (S: P ce aeroc © cc us 2) safe |
# plana lineari dichotoma , , lobis pie erectis acutis , nervis nullis BRONGN.
VI
6. FUCCIDES A furcatus.
LE, fronde compressa subdichotoma, ramis aequalibus patulis subrecurvis apice road
subclavatis. BRONGN, L. cit. {. 10. j. 5. |
Prope Fernacum in territorio Placentino.
Te FUCOIDES (Cho ndria?) reCUTUUS. |
F. fronde pinnatim ramosa, ramis subsimplicibus cylindricis : Dia Le reCUEVIS apice r
tundatis subclavatis. BRONGN.. L. cit. t: 10. f. 4. ee .
Cum priore in. territorio. Placentino. um REX EN IS à.
8. FUCOIDES (Chondria 21 difformis.
F. fronde irregulariter bipinnatim ramosa, ramis bride ie alternis linearibus , r
brevibus, apice rotundatis subclavatis. BRONGN. L. cit. L 10. D 0
Circa Bedachium in vicinia Bajonae (Bayonne).
| O. FUCOIDES granulatus. |
FE. fronde ramosa, ramis alternis ramulisque dichotomis intricatis undulatis. |
Algacites granulatus. sonzorm. Nachtr. zur Petref. p. 45. t. 5. D FPE
In schisto bituminoso prope Bohl in reone Hatem ”
10. FUCOIDES (Zonaria) flabellaris.
F. fronde plana membranacea enervi nec zonatim nn date Abaiaiee divisa, Lobis
proximatis oblongo - linearibus integris vel furcatis, obtusis. BroNGn. L ci. p
Leo re : s aie | .
In monte "Bolca. Hub ÎRene Bros Hs eo A
iC: Fronde pinnata bipinnataque
A1. FUCOIDES (Cystoseira?) Orbignianus. | |
F. fronde irregulariter pinnata, foliis minutis subconicis he trifariis patulis
undique tegentibus. BRoNGN. À cit. p. 8. t. 10. f. 1.
Inter Lignites insulae Aix prope Rochelle.
42. FUCOIDES (Caulerpa?} pennatulus. .
_K. fronde pinnata, pinnis a linearibus acutis obliquis enerviis. = nine
CU. p. 12 til hi S. : | EE
Stonesfield prope + Daho (avorrarp)
13. FUCOIDES (Caulerpa?) elegans. | 3 2.
F. fronde pinnata, pinnis distantibus linearibus obtusis basi angustatis encrviis. - »RoxG
LL cit. p. 12 &. 21. j. 4.
In calcareo oolitico medio cum priore st, Lg
14. FUCOIDES (Sargassum ) bohemicus.
F. fronde bipinnata, pinnis oppositis, pinnulis alternis oblongis sole as pun-
ctatis margine dendritis ornatis. AGARDH. in litt.
STÉRNE, FérSuch Jasc, 3. p. 71 à SE 1, |
In schisto calcareo prope Walsch in Bohemia.
15. FUCOIDES (Chondria v. Sphacrococcus?) aequalis. |
F. fronde filiformi cylindrica bitripinnata, ramis alternis erectiusculis simplicibus dongis ”
_ aequalibus obtusis. BRONGN. L. cif. p. 10. £. 10. 7 7. |
B. Flexilis, fronde magis ramosa, ramis deflexis multifidis PDU e ee L.
Gil, Es 104)a%a0f : |
Ad St Dalmatium in ditione Mutinensi; ad .Vernacum in FL et prope
Désir :
| 16. FUCOIDES (Chondria) obtusus. |
F. fronde pinnata basi bipinnata, ramulis brevibus alternis patulis apice incrassatis.
BRONGEN LCD. 1. 20. f À. |
In monte Bolca ditionis Feronensis.
il
17 FUCOIDES (Chondria v. Sphaerococcus.) initricatus.
pe Gaorn Php multifida Pure PE ramis erectis subfastigiatis
ovatis vesiculosis" undique densé imbricatis.
Fées dubiae.
_ discum subhemisphaericum
VII —
Stadium secundum. Gemma in evolutione contrahitur vel data ti
in organa partes florales praesagientia. — Plantae foliifera
Huc pertinent (in Flora primordiali) Lyÿcopodia et Filices P'OPRE si
dictae in schisto Lithantracum frequentissimae, | : 2
| D (2 +. cundus LFCOP ODINEAE.
hi LYCOPODIOLITES. SCHLOTH. BRONGN. | ee
Sagenariae spec. BRONGN. | se |
‘Char. essent. Caudex arboreus vel herbaceus he ramosus, | co
a foliorum lapsu cicatrisato, cicatricibus nudis vel fohiferis.
1. LYCOPODIOLITES elegans. . |
L. cicatricibus squamaeformibus xhomboidalibus acuminatis Que à soute
_ Jiterato. | + | RE
Lepidodendron lycopodioides. srerns. Vers. fasc. 2. D. 51. 16./ 2 4.
se In schisto Lithantracum Bohemiae ad Swina. à
Obs. Folia hucusque ignota. Exemplar fig. 2. primae et tertiae notae, quas aus
ses vocat, in cute carbonaria squamas utrinque acuminatas, medio linea longituc
notatas, sub cute squamas ovatas pue acuminatas linea media ultra acumen de
_iproducta monstrat. hreot A
2. LYCOPODIOLITES ngtnbiden
L. cicatricibus squamaeformibus obovatis escutatis, foliis uit
Lepidodenädron selaginoides. STERN8. Vers. fasc. 2. p.31. . 16. f 3. t az. +
Pinus silvestris Mugo Tabernaemontani et Mathioli. vorrm. Sil subi. t. 12. Le
Tithymalus Cyparissias. VOLE M: l. cit, Les.
Pinus montana voLrmM. L cit. 14. f. A 1h34 he.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Schatzlar, Silesiae ad Pradenburg. à
3. LYCOPODIOLITES Phlegmarioides.
L. die foliifero, foliis imbricatis ovatis acuminatis.
L. arboreus. scmcLorux. JVachtr. zur Petref. p. 415. t. 22. 2 2.
Lepidodendron ir STERNS. Vers. Jasc. A nn ee
VozKkmM. Si. subt. E. 12. |
In Silesia ad Waldenburg.
x. LYCOPODIOLITES taxifolius. + |
L. caudice folüfero , foliis imbricatis, in caudice ovatis, in ramis lanceolatis acuminatis. :
L. arb oreus var. scHzLurm. Descr. et ic. ined. nobis communicatue.
L. funiculatus. semzornx. Nachtr. zur Petref. p. 415. ic. ined.
Lepidodendron taxifolium. srerns. Vers. fasc. 2. p. 31.
In schisto Lithantracum cum priore; in Germania ad Îlmenau.
5. LYCOPODIOLITES insients.
L. squamis a foliis incumbentibus omnino tectis, foliis ns acuminatis uninerviis,
acumine a nervo medio in mucronem producto. |
In schisto Lithantracum Germaniae ad St. Ingbertum.
Desc. Specimen nostrum 10 pollices longum, 2 latum, superne initium dichotomiae in-
dicans, foliis numerosis adpressis praeditum, ïita ut nuspiam nudus conspiciatur.
Folia se invicem basi latiore tegentia longitudinem 17 pollicis excedunt, ad basim
h lineas lata, superne decrescentia in mucronem brevem e nervo medio exeuntem
desinunt,
6. LYCOPODIOLITES lignitum.
L. cicatricibus squamaeformibus obovatis brevibus, foliis linearibus acuminatis divergentibus.
In schisto argillaceo Lignitum (Spissoxyli) circuli Litomericensis in Bohemix.
IX ————
Obs. Nomen Lignitum a Mineralogis Galice TE substitutum, cum melius forma-
à tionem carbonis e lignis palam facit, retinendum esse arbitramus. |
7. LYCOPODIOLITES Ophyurus.
. D ibue squamaeformibus rhomboïdalibus utrinque acuminatis supra medium scu-
tatis, foliis linearibus acuminatis.
_Sagenaria Ophyurus. BRoNGN. Class. des vég. Fe p.27. LUE A.
"he LYCOPODIOLITES cordatus.
D cicatricibus squamaeformibus obcordatis, foliis linçaribus seu lanceolato - HRESHDUE
flexuosis.
Tab. nost. 50. jf: 3. nue | | ; no
In schisto Lithantracum mr Angliae nn Yarrow in districtu Durhamensi L
Covexeann). |
* 9. LYCOPODIOLITES aÿints.
L. . cicatricibus squamaeformibus tetragonis, foliis linearibus.
ab nost. 50. f. 1. |
“ Cum priore ad arrow
Cicatrices cum ramis L. dichotomi conveniunt, folia vero, quae in illo semper
Stricta esse videntur, in hoc flexuosa deprehénduntur.
; 10. | LYCOPODIOLITES olous. |
cicatricibus s squemaoformibus, inferioribus DUR eee FÉES ra-
à pen dichotomum. STERNB. Pers. fasc. 1. p. 10. 23. t. 1. 2: 3.
“a “EAN iv 6. F1 à. ; Des ob RHODE Beiträge fan
Li 2 10. f. Sd 0 eb? Le Bucklandi BroNGN. L cit. p.70.
uc torum veterum ad Lyco p odiolites sp ectantia ob defectum ps
anda; notanda tamen sunt:
uamosa, | Squamis Ross pi vOLRM. Sil. SUbE. £. 8.
genaria conjunxit, si nomen tr ru tes illis servavit hais, quas sepa-
i . Quamquam pro certo habemus, si Lycopodia viva arborescen-
HOTTE" genus proprium affine constituere, ob maximam tamen
similitudinem tamquam prototypus hujus generis sub nomine L yCOopo-
eas he ausum FRE nobis videbatur.
ce
Ep
ZX.
age Ordo tertius RIDE E Est:
Lepidn dendra tuer si cum PLoibue da Bo nunc ne mnoti
(Didymochlaena sinuosa DESVAUX, 100. nostrs ÆA.; Cyathea Delgadi et.
Sternbergii ronc, Tab. nostr. B. C.; Cyathea compta MARTIUS Denksch. der b
Geseliseh. in Regensb. Tab. 2. f. 1.3 Gyathea phalerata ejusd. f 3.; Polypodio ce
covadensiRADDiI, NAU in act. acad. monac. T. 3, Polypodio armato swanr
Tab. nost. E.) comparentur, maximam certe aflinitatem in conformatione externa cau
a lapsu frondium cicatrisati, ‘cicatricibus squamaeformibus spiraliter caulem ambienti
_praescferunt, unde merito concludere licet, plantas, quas Le pidod endra diximus ;
omnes forte, quae cortice cicatrisato et squamarum instar varie ornato gaudent, cryptoga
plantas, et verosimiliter Filices fuisse, genere vero ab hodiernis omnino diversas, œ
ex Ipsa organisatione cicatricum patet. Gicatrices filicum primaevarum omnino symmetri
sunt, aut medio linea divisac, scuto lineae insidente, aut in medio squamae scutatae,
dulae paucae in medio visuntur, frons margine praesertim caudici affixa fuisse videtu
Filicibus arboreis nune vegetantibus frons non ambitu sed per totam cicatricem ca
plurimis quasi radicibus fistulosis connectitur, quae fronde secedente | in veras radi ï
reas inordinate et absque ulla symmetria excrescunt. His ducti rationibus omnes h s p
tas, cum Filicitibus jam ab auctoribus adsumtas in unum ordinem collegimus € et sub
versis nominibus genericis RORPDE
Tribus I. FT LI C0 ES verae.
II. LEPIDODENDRON. STERNB.
Palmacitis spec. RS spec. BRONGN. — Filicites. MART
Char. essent. Caudex arboreus a lapsu En in nb symmètr
spiraliter cicatrisatus, Squamae convexiusculae plerumque à in medio linea P or
nente divisae, scutatae glandulisque paucis notatae. Fa
‘A. Scuio lineae mediae insidente triglanduloso. ns
4. LEPIDODENDRON obovatum. | | .
L. cicatricibus squamaeformibus obovatis inferne attenuatis seu decurrentibus, eos
| verticali ad scutum usque divisis, glandula una in utroque latere, scuto palaeformi v >
n050. SRERNE. Mers. Jusc, 1.:p, 20.25.44. 0. L 0. É. 6. D 1. À | .
Balmacites ARS RIES SCHLOTH. Nachir. Z. ne P: 305. fu of s.. + (pa men
obliteratum.) | ETF ES
‘. Ân schisto L'ithantracum Be ad Radnitz; Silesiae ad tenus. OR E
9. LEPIDODENDRON aculeatum. / | | rx ri
I. cicatricibus squamaeformibus subrhomboidalibus margine incrassato vel ee ct
costa media aculeata, glandula una in utroque latere, scuto transverse rhomboidali
glandulis tribus horizontaliter notato. sTERNs. Vers. fasc. 1. pe 20-123..6.. 0x fa LÉ .
sfr fascine 5 AiÉ A 2,34. |
rHODE Beitr. z. Pflanzenk. t&. 1..f. 6. et. t. RE
Cum priore in Bohemia et Silesia.
3. LEPIDODENDRON crenatum. | . :
he. cicatricibus squamaeformibus rhomboidalibus utrinque. acuminatis, costa ed cote
glandula una in utroque latere, scuto iriangulari, glandulis deletis srenne. Vers, Jasc.
45 108 On Beat. éer/nd D.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Bidon
a. LEPIDODENDRON Polkmannianum. |
L. cicatricibus squamaeformibus obovatis medio costa elevata transversim striata signatis,
scuto subiriangularti, glandulis obsoletis, tribus coalitis.
Tab. nosira 53, À 5. 4 0.6
RHODE Beitr. z. Pflanzenk. £. 7. f. 4. et 5? (figurae inversue),.
In schisto Lithantracum Silesiae superioris ad Zabrzese, inferioris, ad ualdenbure.
4
es MA
esc. Cau dex cute carbonaria tenuissima decidua obtectus est. Forma naturalis cicatri-
air parte superiore obovata, inferne a duabus squamis inferioribus in utroque la-
tecta, quasi in petiolum basi dilatatum coarctata apparet. In parte inferiore cau-
215 speciminis nostri per contractionem aliquam materiae exsiccantis forma cicatricum
ularis evasit, Costa media transversim Siriata in omnibus constans. Scutum for-
a linea circumecriptionis cicatricis elliptica et duabus lineis lateralibus in costa
_confluentibus. Glandulace non satis distinctae tres coalitae. Cute carbonaria de-
forma cicatricum evanescit, costa media et scutum elevationem conservant, et
nc caudex siriatus punctisque elevatis ornatus apparet.
EPIDODENDRON Rhodianum.
tricibus ere imbricatis ie attenuatis subrhomboidalibus ; costa
1. À. et # 3.
entre Silesiae ad Waldenburg.
boit atibus FE ENE acuminatis medio costatis, scuto subtrigono
STE RNB. Pers. NA
nboidali £ cortice thive squamas a ;
Lithantracum Germaniae A0 renal Sitsihe ar FFaléenburs.
O6
—— XI —
12. LEPIDODENDRON imbricatum. |
I. cicatricibus squamaeformibus rhomboïdalibus utrinque acuminatis, incumbontibus + me:
dio scutatis. ces | |
Palmacites incisus. scazoru. Nachtr. z. Fes p. 305. t. 15. £ 6.
In schisto Lithantracum Germaniae ad Eschweiler, Wettin.
Obs. Scutum male delineatum, glandulae nec dignoscendae.
, LEPIDODENDRON tetragonum.
L. Le dan en on tetraquetris » SCuto subtetragono ad ba
catricum. | - ..
Tab. nostr. 54. f. 2. | | | | _
Palmacites quadrangulatus. _scarorm ÎWachir. zur Petref. re 505. &. Hi
Palmacites affinis. SCHLOTH. L..cit. ts 10, | | ER
Unguellus carbonarius. wazcu Naturgesch. d. Vers. Me D 119. + 2,
Schistus Bierleus quadrangulariter impressus. PETiv. Gazoph. t. 20. ne ce.
In schisto Lithantracum Angliae ad Bierley. et. Yarrow ; Germaniae ad ù Dp
Obs. Species quoad characteres essentiales adhuc vix sufficienter nota, fors p
includens, quamquam ectypa saepius descripta et depicta sint. Figurae enim inter
diversae, nunc scuto praeditae, nunc escutatae cernuntur. ee
ad CASE cum RL à corcovadensi | ansam. dedit, e
14. LEPIDODENDRON Feliheimianum. |
L. cicatricibus squamaeformibus rhomboidalibus otinue acuminatis, medio e 1
e duabus glandulis confluentibus composito, transverse rhomboïdali Henes inc
vel revoluto. _ | | a
Tab. nostr. 52. J. 5: | - ie
In argilla fssii cinerea indurata ( Grauwacke) prope Magiebareu.
Obs. Ectypa in hoc saxo expressa rarissime partes subtiliores uti glandulas et for mn
scuti éxacte exhibent, et per exsiccationem “Arerlne materia contracta faciem saepe
turalem immutat.
C: Escutata.
15. LEPIDODENDRON punctatum. Ds
L. cicatricibus squamaeformibus obovatis acuminatis margine inferiore septempunctatis,
dio (ad insertionem forte petioli seu stipitis trigoni), in formam forficum tonsoria
excisis. STERNB. Vers. fasc. 1: p. 10. 25. {. 4. et T. 8. f. 1. B. | Fo.
In saxo arenaceo formationis Lithantracum Bohemiäe ad Kaunitz.
Obs. Verosimiliter proprium genus efficit, sed certe hujus ordinis.
D. Cicatricibus indivisis umbilicatis.
46. LEPIDODENDRON ornatissimum. | a
L. cicatricibus ambitu ellipticis distantibus magnis medio Dane radiisque 4 umbiti .
ad peripheriam excurrentibus ornatis , squamulis lacvibus tetraquetris integre” con-
tiguis, inter cicatrices caudicem tegentibus.
RrHODE Beiträge z. Pflanz. t. 5. |
Phytolitus parmaius STEINHAUER He rel. É. 7. pe 1. et t. C. f 2 in Trans. amer.
phil. soc. p. 286. | :
In schisto Lithantracum Angliae et Silesiae.
Obs. Genus proprium esse videtur. Cet cum filicibus arboreis magis quam le +
Lepidodendra conveniunt, squamulae vero inter cicatrices omnino ab illis alienae sunt.
Synonyma dubia ad hoc genus spectantia, sine ectypis vix FAN sunt :
Phytolitus cancellatus. srxrn. Fofs. uen k 0. 0,5 De
MARTIN Reno derb. €, 13. 30. — sowERBy. britt. mineral. t. 30. 40. 385.— PARKINS.
— XII ——
D aa 0 nie ca ip rm 2 Join. Of scienc. and arts 3. t. 4. C
net 2. C5.
Filicites tesselatus. MARTIUS. NAU in Denkschr. d. Münch. Aka. 1820. t. 2.
_ Cylindrus lapideus Byerleus compressior echini facie, acetabulis . ob-
Jongis. pPgriv. Gazoph. nat. et art. dec. 2. t. 16. Ha | |
Schisius Bycrleus caucaloides. pErIv. Gazoph. dec. 2. t. 22. fR 13 |
Schis tus pinoides major et minor. PETIv. Gazoph. dec, 2. t. Me 0. 10.
VOLKm. Sil. subt. &. 15. f. 4, et Apps. 4, fi 4:50
Monanp die Kunst auf Steinkohle zu bauen. £. 0: f. Dita, D 3. 4 6. ex Museo Di.
de: BOMAR, cé t. O. FAR
iv. LEPIDOFLOYOS.
Char. essent, Caudex arboreus rudimentis “petclorun squamätus, cita-
riglandulosa sub squamis.
L. LEPIDOFLOYOS He
D. dron Ron STERNB. Vers. re 1: Da 25, Lil. f. 9. 5: À.
. In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz et Swina : 5 Germanie, ads. Ingbertum.
5 . Maxima certe affinitas cum genere praecedente, sed squama à reliquiis petiolorum
verosimiliter oriae et cicatrices sub scuto aliam APS OUR ÉD BeRne peculiar
indicant. Tue
€
V. FAVULARIA. srraNs
: Clatraria ? BRoNGN. Palmacites. scuroru. Cactites. manri Us.
© he ar. essent. Caudex arboreus cicatricibus angulosis subparallelis asc
n forma scutato vel tantum glanduloso, — Nomen F avularia Alyeo-
su stituimus » _ob similitudinem corticis cum favo apum.
; FAVULARIA obovata. |
atr cibus alveolaribus approximatis 1. sie tribus ad basim notatis,
dendron alveolare. sTErNe8. Vers. Jasc. 1. p. 23. t. 9- LL aetb.
n schisto Lithantracum Bohemiae ad Zebrack.
ULARIA variolata. | Eu
bus subrotundis : glandulis tribus conjugatis poctiniformibus in ronr
e: + TRES scuzoru. MVachtr. zur Pbtref P: 305. £ 15. f. 3. a et b.
isto Lithantracum Germaniae ad Essen.
VU ARIA trigona. | |
ibus disjunctis trigonis as RES separatis punctiformibus i iñ medio notatis.
endron trigonum. Srerns. Vers. JORE, 1. D. 0e, € 11, f 1
ï Lithantracum Bohemiae ad ne
VULARIA pentagona.
cibus imbricatis pentagonis , glandula una sites altera disciformi priori in
sidente.
n schisto A ane ad Praldenburg, Neurode.
F YULARIA hexagona. ' |
Du. contiguis hexagonis ; glandulis tribus Un he in Medio cicatricum.
dodendron hexagonum. sxERNs. Vers, fasc. 1. Dos,
na it es hexagonus. scncorn. Nachtr. zur ue 148, JP Glandulae in
le: uns adnotatae in icone male exprimuntur. _.
D.
XIV
| _KHNORR Lapid. diluv test. 1. t 10. af. — moranD Hunst, auf Steink. z. bauen. t. 9: ge
In schisto Lithantracum Germaniae ad Eschiweiler, Saarbruck.
6. FAVULARIA elegans.
F, cicatricibus alveolaribus minutis contiguis superne armatis inferne absciseis, in ARE
latere angulosis, glandulis coalitis ASP ad basim cicatricis. |
Tab. nost. 5%. fi. 4° +
In schisio Lithantracum Germaniae ad Loebesinn.
Obs. Glandulae coalitae formam litterae 48 ex asse Re
. FAVULARIA Bérardi. |
catricum incrassatO, Dr tribus infra medium “sublunats, interiore dcorsum, |
ralibus introrsum convergentibus. . |
.Glatraria: Berardi.. BRONGN. Class. vég. fo pe 220 t AR 5. do. me
Obs. Priori valde affinis, ob marginem incrassatum et glandulas allo modo. dispositas
men diversa | - ue
8. FAVULARIA dubia. | Fe
F. ‘cicatricibus superne arcuatis, inferne i in | angulum rectum excisis, glandula unica f ur
formi in medio cicatricis. |
RHODE. Beitr. zur Planz. t. 4..f. 1.
In schisto Lithantracum Silesiae ad Waldenburg. |
| Obs. In collectionibus universitatis Bonnensis “et directoris : minarum |Eschweilensium
cheb ee inveniuntur.
Sr do nm dubis ad hoc genus spectantia +
Phytolitus tesselatus. STEINE. HE rem. in trans. amer. Phil. soc. . ae
En bed CE EU A Je D srl
xnorr Lapid. dil. test. &. 10. . 1. … SPECION mancum ao obliteratis.
moranD L ci. t. 6. f. 3. glandulae deficiunt. 4
Genus Filicites SCHLOTHEIMII Et BRONGNIARTI paucis abhinc annis sat vastu Le
evasit amplectiturque omnes filices, quorum caudices nobis ignoti sunt. Definitiones gene.
ricae in hac divisione ob defectum characterum differentialium in plantis fossilibus diffcilli “
mac, formae enim frondis, pinnarum pinnularumque in quamplurimis, etiam hodiernis
generibus repetuntur. Characteres a BRoNGNIARTO propositi, a differentia situs et. forma
nervorum nervulorumque petiti, (quos et nos deficientibus melioribus, mutatis tamen de
finitionibus, quae in plantis fossilibus tam arcte circumscribi nequeunt, adoptamus ), non
solum eo defectu laborant, quod in ectypis cute carbonaria obductis vel in schistis arena=
ceis expressis nervi secundarii rarissime dignoscendi sint, imo quod magis dolendum, hac
methodo omnia genera Filicum ordine contrario classificationis hodiernae a fructificatione
desumptae, disponuntur. Decursus nervorum et eorum diramatio a forma foliorum dependet,
seu vice versa, decursuüs nervorum formam foli determinat, Quinque nervorum et ner-
vulorum decursus diramationesve principales, filicum viventium specimina attente perscru-
tantes, nobis obviam factae sunt, quae in diversissimis generibus repetuntur. 41. Nervi se-
cundarii a primarüs horizontaliter exeuntes simplices vel basi aut apice furcati in qui-
busdam Acrostichis, Davaliis, Marattiis, in frondibus sterilibus Lomariae, in
Aspleniis et Pteridibus inveniuntur. 9, Nervi secundarii a petiolo vel a nervo prima-
rio adscendentes simplices seu furcatae in Gymnogramma rufa, in Aspleniopoly-
odonte, in Nephrodiis, Polypodiis etc.etc. animadvertuntur, 53. Nervi a costa ad-
scendentes alterne pinnati, secundarii integri vel furcati, quales in Diplaziis, Athyriis
etc. conspiciuntur. 4. Nervi a basi petioli flabellatim adscendentes, nervo medio saepius
nullo aut vix dignoscendo ; huc referendae flices sunt: quaedam paucula Asplenia,
es ND
:chnum tricuspe, frons sterilis Lomariae densae Kau LF., Pteris auriculata,
Lu indsay ae et Adi: anta, plures Osmundaceae, etc. 5. Nervi reticulati;s tales
Taenitis blechnoides, Polypodia, Aspidia, plura Nephrodia, Hemio-
Ophioglossum reticulatum. Ex his patet, genera nostra Florae primordialis
| m characteres anatomicos concinnata plantas diversorum generum systematis Linne-
anere debere, nec ad ullam comparationem et determinationem genericam illius sy-
_adhiberi posse, quae alioquin non n1sl inter species. vivas > et acgre sane institui
VI. GLOSS OPTERIS. BRONG N.
har. essent. Frons simplex integerrima, | nervo | medio simplici, secun-
ERIS « a - DE à 00
Class. d. vég, Jess. p. 82 # 2. 2 f. 4
EE SPHAENOPTERIS. BRONGN. A
LE rs pinnata De. tripinnata, pinnulis: cuneïformibus lo-
pal datim adscendentibus divergenubus . Rhin seu fureatis,
NOPTERIS an ets
ata, _ RENE Jaciniis cuneatis dobatis, lobis ovatis seu lanceola-
a
c core minus | accurate UE sunt,
Inni _pinnulisque alternis, pinnulis cuneiformibus lobatis apice
Bron. Class. d. fofs. p.38. 4,2 fe
um. Just 2 pe au ê. 23. fe Fi
um ‘Siesiae | ad À Fraldenburg. +5 is
RC ——-
7. SPHAENOPTERIS distans. | : :
S. fronde bipinnata, pinnis pinnulisque alternis distantibus, pinnulis minutis trilobis,
lobis rotundatis. HE | | 4 CPE
Filicites bermudianus scucLorm WNachtr. zur Petref p.400 2100f 2 'Ei
El d'iWorw.:t.110, 418% ir medio. ru IFR ÉOISIRRTERS. tes
Cum priori in Germania et Silesia. | È
8. SPHAENOPTERIS conferta. | .
-S. fronde bipinnata, pinnis alternis, pinnulis minimis confertis cuneatis lobatis,
RUE
AE À
linearibus truncatis, nervis a basi recte rene
In schisto Lithantracum Silesiae ad Lo prope ere
0. SPHAENOPTERIS delicatula. | Si
S. fronde filiformi alterne bipinnata, pinnulis 3 - 5 fais, 1 lobis sbutats. Ha te
STERNEA Vers fase. 2 p.30. E 20 f° 5. FO Sen
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz.
40. SPHAENOPTERIS asplenioides. | HA IAR
S. fronde pinnata circumscriptione lanceolata acuminata, pinnis pinnatidis 5 . 6
| joe cuneatis, laciniis subtruncatis apice inciso dentaiis. ik
ve schisto DIR Bohemiae ad ER
Facies À s ru
‘visae, nes uno alterove de pracditis.
Syhonyma dubia ad hoc _genus spectantia: te ah
scazucnz. Herb. diluv.t. 1. f. 7. t. of. 7? —— mirius Sax. subt. ? 6. a F7 . 6. 7.
8.2? — Vozrm. Siles. subt. t. 13. f. 0. &. 14. f. 1. 2. 3. — BUETENER Los :h pes
47,22. #28 1:
Yu. NEUR OPTERIS. BRONGN-.
Char. | essent. Frons pinnata, seu bi- tripinnata. Pan piunulaeqe
integrae, nervis secundaris a basi insertionis flabellatim adscendentibus 4 verge
tibus, simplicibus seu furcatis, nervo primario once nullo. ne ai
1. NEUROPTERIS flexuosa. icon biais A
N. fronde pinnata, pinnis lanceolato - oblongis obtusis basi coriatibs Ha fs
Osmunda gigantea var. 8. srernz. Wers. fasc. 3. p. 30. ei 5Q. t. 52. f. 2. Tran:
__geolog. soc. sec. series. 1. p. 45. t. T7. f. 2. ubi flexuositas rhacheos melius expressa est. ‘
In saxo calcareo (Lyas) Angliae ad Axmunster in Devonshirez in schisto Lie
thantracum Germanice ad Saarbrüuck. | .
2. NEUROPTERIS smilacifolia. | |
N. fronde alterne pinnata, pinnis petidlatis are acuminatis integerrimis. = ne
Filicites acuminatus. sourorx. Machtr. zur Petref. p. 412. & 10 J dis SE
Osmunda. scaeucx. Herb. diluv. t. 10. f. 3. | .
= smilacifolia STERNE. fase. 2. p. 29. et 55. | A
© In schisto Lithantracum Germanie ad Klein - Schmalkalden ; : in Angliè
(scueucuzer). D
5. NEUROPTERIS ae |
N. fronde pinnata, pinnis alternis sessilibus, -9bppets obtusiusculis integerrimis margine
plicatis, basi latiore subcordatis.
In schisto intercalari saxi arenacei Lithantracum Bohemiae ad D
_& NEUROPTERIS obovata.
N. fronde bi- vel tripinnata, pinnulis subincumbentibus sessilibus oblongo - obovätis inte-
gerrimis , basi subcordatis.
Cum priori in Mireschow, et in schisto Lithantracum ad Co
5. NEUROPTERIS gigantea.
N. fr onde bipinnata, pinnulis oblongis obtusis integerrinis, basi bec
— XVII ——
Osmunda gigantea. srERNB. Vers. fasc. 8. p.20. 55: €: 27,
| icites linguarius. scazoru. Nachtr. zur Petref. p. 411. Ejusd. F1. d. Vorw. t
À: 25. pinnas sparsas tantum exhibens.
Osmunda VOLKM. il. subé. p. 112. t. 14. f. 1. &. 15. f. 2.°
: In schisto Lithantracum.
7
sc. Rhachis crassitie digiti minimi, striata; pinnae alternae;
arium ;! Oblongae subfalcatae basi cordatae,
gnatae.
6. NEUROPTERIS heterophylla.
fronde bipinnata, pinnulis alternis, inferioribus ovatis subrotundis, tél lanceo-
; lata basi cuneata.
pinnulae oppositae 18 —90
more generis nervis secundariis furcatis
eterophylla. BRONGN. Class. EE Joss. p. 33. t. 2. f. 6.
7. NEUROPTERIS oblongata. |
ronde pinnata vel pot pinnis pinnulisve sessilibus oblongis basi POLE de-
rrentibus, Superiore liberis, integerrimis, superioribus confluentibus.
M schisto Lithantracum Angliue ad Paulton et Temsoury in Sommerset.
. NEUROPTERIS decurrens. ;
ronde. bipinnata, pinnis distantibus uti videtur bobos pinnulis ovatis obtusis, in-
te, errimis , inferioribus adnatis ab una pinna ad alteram decurrentibus.
: In Schisto Lithantracum Germaniae: in territorio Bipontino.
ET TROPTERIS conferta. |
fronde bipinnata, pinnis suboppositis pinnulisque confertis imbricatis sessilibus basi
‘inacquilateris, latere inferiore decurrentibus.
. In schisto calcareo migrescente Silesiae ad Ottendorf prope Braunau.
NEUROPTERIS distans.
Hoi Lone de distantibus, pinnulis lanceolatis sessilibus latere .
ti pinnata vel: Re pinnulis pinnatifidis, basi confluentibus, sub-
1 Cr Hhegeranis..
. flexuosae, pinnae
| us -Nervi in ‘icone nôn ndicntur, in Sas st véro ad nervulos
mui nd e referuntur.
Fr
Im Saxo Coerosimiliter Ro) prope Bieberbach non procul à a Sohlenhofen in Bavaria.
dre PECOPTERIS. BRONGN.
Hors essent. pions pinnata vel bi- iripinnata, nervis secundaris e pri-
innatim exeuntibus, simphicibus vel furcatis bifurcatisve. |
. PECOPTERIS. pennata. |
fronde pinnata, pinnis lanceolats, acuminatis pinnatifidis, laciniis integerrimis apice
confluentibus. BRoNGN. Class. d. vég. fofs. p. 25. t. 2. f. 5. à. 6.
| E
s— YEN
2, PECOPTERIS ang custissima. ï 7 ré #4 |
P. stipite striato , aculeato, aculeis rectis setaceis, (Série bipinnata , pinnis oppositis, | S
lis alternis petiolatis linearibus pinnatifidis, lacintis ovats adscendentibus se im
STERNB, Vers. fase. 2. pe 20: He 26. : ER .
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Swina.
3. PEGORRRRES or
ane. the ovatis Abantusc
Cum priore ad Swina. - | * EE
Obs. Pinnae angustae, primo intuitu pinnulis prioris similes, sed laciniae
dk RHPOREES
un. angulosis.
. In schisto Lithantracum Bohemiae ad. Swinas tte 1e
| Obs. Pinnae ut in prioribus duabus FOR RHrA RAGE ARCS ee niffatiso ire al
et angulosis. | 4 boituotl be SUNSNR Ho PTE ONE
5. PECOPTERIS debilis. : | Lemrush SAR
P. fronde pinnata, pinnis alternis. Fo d nel laciniis ovatis
profundius inciso - -dentatis, dentibus rotundatis. STERNS. ’ers. fasc- 2 p.8
In schisto moine Bohemiae #0 ROGRRE et Schatzlar.
nd de esse Au
oi HÉCHARNRE Schlotheimit.…
| ns obtusiusculis, réa ee approximatis Hnearibus : obtusis; sOrIs. PR |
Filicites Cyatheus. sScHLorx. ÎVachir. zur re P: 403. RARE sie Forw L
“js schisto Lithaniracum Cérnanias A A CE » Aer. nono F 3
7. PECOPTERIS arborea. | nest 2IAATEO OT À
?. CAUSE arborescente?. tpude nie jen pinnias dd she, ‘aistantibus
ae 6 à à a or | ‘04 riIotin 66) NES EU
Filicites TOR scnLorx. nn zur. Pere p. 404: Bjnsa.i FL. der À Foruele
L. 8. . 13. 14. . r PIN PO PIN SI
0 schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach. Hein Lx oridile Sbau .
8. PECOPTERIS valida. | suniniogsint ibauor
.P. caudice arhoreo ?, fronde.tripedali, SR pinnis : primatiis re nee
_ acuminatis, secundariis similibus tripollicaribus, pinnulis Her has #5. > so
ris biserialibus inter. rhachim. et marginem. .: :
In schisto Lithantracum rie ad Mannebach.
9. PECOPTERIS lanceolata.
P. fronde alterne bi - - tripinnata ? pinnis. nee acuminatis , ; pinmulis lineari - - “oblongis
obtusis integerrimis.
Tab. nost. 45. f. 5. pinnula.
Cum priore ad Mannebach.
Variat pinnulis paulo longioribus magis approximatis, quae in schisto PH Ame-
.….ricae borealis ad Huniington in Pensylvania obvenit. | 4
Où. Affinis priori, quae siatura majore et soris praecipue. distinguitur. |
10. PECOPTERIS muricata. Si LETIUUE
P. stipite tuberculis parvis a basi latiore in mucronem acutum de aspero , fronde
bipinnata ? pinnis alternis patentibus, pAEuLs adnatis ovatis dentatis lobatisve.
ES pe se
icites muricatus. scuzors. Nachtr. zur Petref. p. 400. Hises F1. d Vorw. p
et601:19.f 21 et 23. Tubercula non expressa. =
In schisto thé Germaniae ad Saarbrück, Wettin ; Silesiae ad FÉTANDE re.
Dôs. Specimina silesiaca a Germanieis. paululum recedunt, sed ea specifice distinguenda
suffciunt. |
PECOPTERIS Plukenetii. 2
ite striato, fronde bipinnata, pinnis alternis, pinnulis oblongo o ovatis no aie lo-
tun a, superioribus repandis.
Plukenetii. scuczorx. Machtr. zur Petref. p. 410. . Ejusà Flora der Forwelt
19.
: Se Sve rire otre dbinôre: pinnulis qinquelobis, quae sep-
LOV mlobae in priore, lobo m0 LSernnn rotundato » qui in prore, in-
4
re
margine uti at minutissime crenulatis, nervis VX conspicuis.
Han : acum Bohemiae ad Srina. ” |
{ ae dt Manriétach, Hrtin 4. he if: sul
s obus. oppositis ‘superioribus | félternis, ! pinnu-
# à Fe
+ nn jeolata :
ali cuminata basi cuneata.
ir fimis et supremis alerts , 77 omédiés oppositis green
ari : “cuneatis pers terminal _0vato = ‘lanceolata
7
À
pinnulis ovatis inciso. - dentatis, , dentibus obtusis seu Ho
ariis hi - - trifureatis. LÉ Here Soudure MT TaoNEd à
» ar
| pinnis lanceolatis ces, pinnulis alternis ‘oblongis obtnsi
iae ad Radnitz.
n schisto ses,
| indtrad qe
Due UE —
: 20. . PECOPTERIS undulata, .
P. fronde bi- RENE , pinnis alternis Bois lan - laciniis | oblongis obtu is
subundulatis.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz
21. PECOPTERIS repanda. |
(P. fronde . 4 4. pinnis lanceolatis SRE : CRE OHIOngS À obtusis margine Tr
pando - sublobatis,
Gum priore ad Radnitz. |
22. PECOPTERIS aspidioides. de
P. fronde bipinnata, pinnis linearibus obtusis, pinnulis ovatis obtites te
subrotunda, nervis secundariis furcatis, soris indusiatis biserialibus He chachim
inde residuis. : | | ..
Tab. nostf 50, 25. de nn a . . 28
In schisto Lithantracum Bokemiae ad Radnitz. ne
Obs, Ob soros indusiatos et totam faciem ‘externam pro per Aspi idii habenda.
23. PECOPTERIS antiqua. dt
P. fronde bipinnata? pinnulis lineari - proue acuminatis nn laciniis inte
rimis, inferioribus basi connatis, superioribus confluentibus.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz.
24. PECOPTERIS crenata.
P. fronde bipinnata, pinnulis linearibus He angustis, margine undulato | - | crenatis.… à
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Minitz. .
25. PECOPTERIS elegans. | es
P, fronde bipinnata, pinnulis CARE inacquilateris, latere superiore Tobatis, lob
acuminatis , nervis inconspicuIs.
_ In schisto Lithantracum Bohemiae ad Aa
Obs. Facies aliena C yath eis similior.
26. PECOPTERIS incisa. ,
P, fronde bipinnata? pinnulis tee integris vel inferioribus inciso dentatis, superior
bus pinnatifidis. dd. | +
Ân schisto Lithantracum Boat ad Schatzlar; Silesiae ad Haldenburg.
+ PECOPTERIS dubia. EC F. #
P- Fe. bi - tripinnata ? pinnis alternis profunde pinnatifidis apice | decrescentibus con=
fluentibusque, laciniis lineari - oblongis obtusis margine subrepandis.
/ In schisto Lithantracum Bohemiae.
28. PECOPTERIS reticulata. | | or
P. fronde ....., pinnis lanceolatis, pinnulis lineari- hop reticulato venosis. TRE .
geol. soc. sec. series. p. 421. t. 10. Ju AR ÉD AT is:
29. PECOPTERIS aquilina.
P. fronde bipinnata apice pinnatifida, pinnis inferioribus pinnatis, Sie lineari - ob=
longis obtusis, ultimis tribus éondaentiites pinnis mediis basi lobatis, superiôribus in-
tegerrimis confluentibus. |
Filicites tnt scLcorH. JMachir. zur Petref, p. 405. Ejusd. F1 d. Vorw. t.
de À 7,
In schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach et Wettin.
30, PECOPTERIS affinis.
P. fronde bipinnata, pinnis pinnulisque alternis subcontiguis rhachi adnatis integerrimis.
Filicites aquilinus. ScHLorm Fl d. Porw. t. 5. f. 8.
Cum priore ad Mannebach.
Obs. À scHzLoTHEtMrIo cüm priore on terne, et pro Doi aquilina habetur;
nobis ob formam pinnularum longiorum quasi lingulatarum, et nervos secundarios à
ho - JM,
e
nervo medio adscendentibus diversa videtur,
habemus. — Restant nobis tria Specimina specie verosimiliter differentia et huic generi ad-
3 numeranda, quae ob defectum nervorum simpliciter. indicamus.
Cies dubiac: sTERNS. Wors. fase. 1. d 24. f. 2, #05. f. 5, +. 06. f. 6, ex for-
matione Lignitum Bohemiae ad Bilin, et fragmenta plura ex ee Lithantracum
Bohemiae in collectionibus. Musei bohemici.
quamquam ambas quoque pro Pteridibus
Synonyma dubia:
ATP Herb. diluv. £. 1. fe 6. 20, L: 9. se à. £. 3. Î. GE . 4 1. 3-4. 5 0., L. Q.
S Sax. subt. t. 6. f. 2. AD 17. | 1 0, 5
KM, Sil. subt, Pere D 0 D 12. 1.0.0 5, + 1SÉ12 5 4,415 Pins
Nüturgesch. 4 Verst. 2. É. 3. C. D, {. 5. W. JF: :
= _X. OPONTOPTERIS. snon6x |
r. essent, Tone: pinnata seu bi - tripinnata,
xhachi perpendiculeriter adscendentibus.
'NTOPTERIS Berardi.
nervo primario nullo,
ie
Dipinnata pinnis pinnatifidis oblongo = lanceolatis, ie ovatis acuminatis.
Class. d. sa Je ui 34. à. 2. 5. a. 2. | | |
ne ALETHOPTERS. STERNS Fr Re
: 26 pinnata seu bi " ‘tripinnata >
zonta ter exeuntibus, simplicibus vel furcatis,
rev oluto.
nervis secundariis e pri-
margine pinnarum pinnu-
: — Pinnulae revolutae fructificationem marginalem, inde Pte-
ï - genericum ARdIGAnt
pinnis EL pinnulis oblongis obtusiusculis rhachi adnatis de-
uperne decrescentibus terminali longiore. |
idi oCRLoRn ANachtr. zur nn D: 411. oo F1. 2 PVorw.
t.
schisto Lithantracum Angliae HU Silesiar, Bohermiae.
Li
Synonymon dubium.
Lf 4. ex Anglia; 4 9. ex c Silesia; et . 3. 1 12
Lun
es ent. " rons pins, nervis paucis e had exeuntibus paralle-
furca Le - ie . ni à .
Fe
| int, lacinis A rotundatis, caeteris difformiter ovatis cum acu-
XXII
mine brevissimo, nonnullis retusis seu emarginatis. srerns. #ers. Jasc, 2. p. 26.3,
04 fote | |
gusrrner Rud. dil. test. t. 22. f. 8? Specimen exiguum? |
In schisto argilloso Lignitum Bohemiae ad Comotovium, Bilinam.
2. ASPLENIOPTERIS Milsoni. RME à
À. fronde pinnatifida, laciniis truncatis subquadratis.
Tab. nost. 43. f. 5.4. 5. major et minor varietas. :
In saxo arenaceo (Quadersandstein) Scaniae ad Hor.
3. ASPLENIOPTERIS Schrankii. . |
À. fronde pinnatifida, lobis deltoideis acuminatis, srenns. Wers. fasc. 2. bp: 00 2
2. icon infer. - | ee
In schisto calcareo kind Tyrolis ad Hering.
Obs. Omnes hae species in formatione Lignitum proveniunt.
XIIL HYMFNOPTERIS. R. BROWN.
1. HYMENOPTERIS psilotoides.
H. fronde pinnata, pinnis alternis adscendentibus pimnatifdis bifidisque, laciniis li a
retusis seu emarginatis, rhachi alata. ;
BR. BROWN in trans. geolog. soc. sec. series. 1. p. 424. £. 40. ÿ. T. 47. f2 2. nervi secun
T1 in iconibus non expressi.
In schisto calcareo formationis rames ANS Lise. ad Tilsgate. .
Filicites dubii, quos nulli generi adscribere valemus, sunt: Tab. nostra 33. . 1
t. 32: 1. 2. ex formatione oolitica Angliae ; rt 47 LL LL 2 © saxo arenaceo Scania
SCHLOTH. Flora d.Vorw. t. 13. ex _schisto Lithantracum Germaniae. -
Tribus II. FILI CES = |
| Sectio 1. Cortice simpliciter striato.
“XIV. WALCHMA. STERNE.
Lycopodiolitis spec. SCHLOTH. BRONGN |
Char. essent. Caudex arboreus vel fruticosus, cortice armato aut inen!
ramis oppositis seu alternis, foliis 5-4-fariis. — Genus dubium, inter Lyco} po-
dia et Filices medium, facie quoque coniferarum.
SE
Nomen genericum in memoriam clarissimi wazcx, qui collectionem KN ORRIAN. M
sedulo descripsit, et historiam petraefactorum sui temporis magnopere illustravit, impositum
1. VWALCHIA fliciformis.
VY. cortice striato aculeis subulatis adscendentibus armato, ramis altérnis pinnatim foliosis,
foliis sessilibus seu rhachi adnatis, brevibus, lanceolato - acuminatis ; uninerviis.
Lycopodiolites filiciformis. SCHLOTH. INachir. zur Peiref. P. 414. f. 24 Ge. s si-
nistra.
In schisto Rae Cour ad #ettin.
2. VWALCHIA affinis.
VV. cortice striato inermi, ramis Ar he brevissimis confertissimisque.
Lycopodiolites filiciformis. sccorn. L cit. fig. dextra.
Cum priore ad Wettin et Streitgern.
3. VVALCHIA piniformis. |
M. cortice aculeis subulatis armato, ramis diversae magnitudinis, forma tamen speciel
praecedenti similibus. >
Lycopodiolites piniformis. scmcorm. IVachtr. z. Petref. p. 415. £. 25. f. 1.
Os. Species incerta. scmrorn. L. cit. t. 25. f. 1. quoque valde affinem speciem indicat;
fig. 2. aliam diversam speciem designat, foliis reflexis vel recurvis, lineari - lanceolatis
— XXII —
longioribus memorabilem. Specimina, quae de his incertis speciebus possidemus, simul
ac icones, ad determinationem justam non suffciunt.
Sectio 2. Cortice longitudinaliter sulcato.
XV. RHYTIDOLEPIS. sTERNe.
Sigillaria. BRONGN. =» Palmacites. SCHLOTH.
| Char. esssent. Caudex arboreus longitudinaliter sulcatus , cicatricibus
scutiformibus in costis inter sulcos prominentibus spiraliter notatus.
_ 1: RHYTIDOLEPIS undulata.
R. costis convexis undulatis in ambitu cicatricum dilatatis, scuto trigono glandula tripartita
. notato. srERN'B. Vers. fasc. 2. p. 25. 32. t. 15. f. 1. 2. 3. Specimen cylindricum.
Palmacites oculatus. scamzorx. Nachtr.z. Petref. p. 304. {. 17. Specimen compressum.
Lo schisto Lithantracum Germaniae ad Lach; Bohemiae ad Swina.
LL. 2. RHYTIDOLEPIS scutellata.
. si costis en scuto elliptico in utroque latere (otuee glandula in medio di-
| _sciformi.
: Sigittris scutellata. BRONGN. Clajs. d. vég. fofs. p D 70 LL 4.
3. RHYTIDOLEPIS cordata.
scuto in costis convexis subcordiformi, glandulis tribus Jlinearibus, lateralibus vertica-
: libus, media horizontali.
Sigillaria reniformis. 8ronNGx. Annal. des Sciences nat. 4. p. 52. t. 4. J. ge
in schisto Lithantracum Silesiae ad Waldenburg, ac in Belsia (Mons).
- . RHYTIDOLEPIS Steinhaueri.
L scuto in costis convexis S'OTE basi truncato, glandulis PRE punctiformibus in.
| medio seuti. : |
Phytolitus notatus. STEINH. . Org. rem. in trans. amer. Phil. soc. 1. p. 204. £.7. f. 1.
sillaria hippocrepis. BRoNGN. Ann. des Sciences nat. 4. p. 82. t. . h 12
EU schisto Lithantracum 2. ad Dunkerton in SOUSSE) Silesice ad Hal-
3 duty | scutiformes apparent, cute 1lla discedente nudae et aude Syrin-
. drorum simillimae conspiciuntur; ast Syringodendra nostra, pulchellum t.
. Le alternans 7 50 1 2., pes capreoli L £, de Q. lamina similt lithantracum seu
e carbonaria ex toto vel ex parte tesguntur, cicatrices vero scutatac non visuntur.
axima certe AA inter hacc cup Aie, IRIARceqne Abba tamen minus die
| _ occurrerunt ,. est vero dichotomia character pars es on
1em et an - Favulariis deteximus, qua indole plura genera plantarum cortice ornato
structa ad familiam Lycopodiolitum propius accedunt.
et _XXIV
XVI. SYRINGODENDRON. STERNB. BRONGN.
Palmacites. Schloth.
Char. essent. Caudex arboreus sulcatus, fistularum agglutinataram fs
mam repraesentans, cicatricibus : in parte convexa caulem SpA amabientibus.
A. Gland a duab à :
1. SYRINGODENDRON orgerum. |
S. fistulis ultrapollicaribus striatis, glandulis a integerrimis.
STERNE, Pers. fusc. 1. D. 20. 24: É 1% À. 1. |
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Schatzlar.
Obs. Icon nostra specimina tertiae notae € tertiae classis secundum RHODE) ex DE
liora nobis abhinc innotuerunt fistulis striatis et Re ns melius Sue hs
2. SYRINGODENDRON sulcatum. .
S. £stulis ultrapolliearibus siriatis , La duabus Ge inforne ovatis , si
in acumen productis. . nn
Palmacites sulcatus. sCcHLOTH. Nachtr. z. Papat p. 596. L 46. L 1.
@. canaliculatus fistulis angustioribus (minus compressis ) ideoque et ‘suis ]
dioribus, caeterum similibus; verosimiliter a priore non. diversus. : | :
g # ere È
Palmacites sulcatus. scHzorTs. L. cit. 24 r nv ii a
_ In schisto Lithantracum Germaniae ad Eschweiler Silesiae. Hradenturs
3. SYRINGODENDRON pulchellum.
S fistulis pollicaribus compressis striaüs, striis spproximatis, glandulis distantibus ovatis
obtusis. en | : - ee
Tab. nostr. 592. LS 14 | ES HIS
In schisto Lithantracum Silesiae ad Fralenburg. | Dee
ls SYRINGODENDRON alternans. .
S. fistulis striatis alterne glandulosis, glandulis duabus validis ovatis spproximatis,
rudimento cicatricis oblongae notatis.
Tab. nostr. 58. f. 2. - |
: HNORR. Lapid. dil. test. 1. &. 10. a. Fs a on: sed re repracsentata. — es
I schisto Lithantracum Germanie ad ÆEschweiler.
B. Glandulaunica.
5. SYRINGODENDR ON complanatum.
S. fistulis 6 - linearibus a compressione complanatis, due decor dt “tinea
verticali divisis. srEerNe. Vers. asc, œ p. 39. £. 51. fe 1. | | |
Phytolitus Dawsoni. srernx. Org. rem. in trans. amer. Phil. soc. 1. p. 295. é he v£T r
In schisto Lithantracum Angliae et Germaniue, |
6. SYRINGODENDRON pes capreoli.
S. “Etuis convexis 5 - linearibus cute carbonaria obductis, glandulis line superne
bifidis. sTERNB. Vers. Te. LL opoe 04 L 13 f. 2
S. striatum. BRONGN. Class. d. vés. foss. p, 20. t. 1. f. 3? figura : inversa.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz.
Obs. Magni duo arborum trunci fossiles in puteis Lithantracum Welesweilensibus ad
duas species hujus generis pertinent.
Species dubia: D Boghalense. SsTrErNs. FE fase. 3. p. 50.
22 GA ie. | | Fu,
Synonyma dubia: JPäleh Naturgesch. d. Verst, 1. t. 10. B. et C. — mirius Sax.
subt & À j. à — VOLKRM. JU. subt. app, t. 4. f. 2, .
4
Lu
ne .
XVII. CATENARIA. srerns
- Char. essent. Caudex arboreus, glandulis serialibus concatenalis striatus.
andulae duplices , lineares simplices et punctiformes duplicatae, Striae
inter series glandularum undulatae. Cicatrices in ambitu caudicis verticillatae
GVatae utrinque acuminatae, in medio obscure uniglandulosae. — Sub verticillo
atrices duae distantes subrotundae, cute carbonaria oblitteratae, — Genus du-
situ, incertae sedis, transitum a Filicibus ad Equisetaceas articulatas verti-
pe - ramosas ans
vo. CATENARIA decora.
. decora. MOD AOSL. 592. |. 1.
. M schisto Lithantracum Germaniue ad Locbeginn.
m tertium. Gemma in evolutione sua per plures metamorphoses in
ré cepiaculum involucratum seu rudimentum alabastri transiens. Huc peru-
| |: ré naaces et Cycadeae.
Or do quartus ECISETACEAE
| _. à dirimuntur; notae enim, quibus E cuis eta, Hippuria es, Charae etc, di-
ectypis expressae non inveniuntur , internodia vero omnibus CoMmunia visi-
| Unde si se ; uti TL HRssnnes Botanicis accidit, ie Charam + ul ga»
XVIIL. COLUMNARIA. STERNS.
- He édsent: os DÉSeERs striatus apice nan acuminatusque,
ic Wicibusque nullis. |
LUMNARIA intacta. | D to |
_ arborescente striato Sex pedes d tres pollices in deu lato,
n schisto Lithantracum Germaniae ad Eschweiler.
JMNARIA lanceolata.
… striato duos pedes longo, duos pollices | in diametro ni in utroque latere
p essionis) rotundato. |
cites lanceolatus. SCHLOTH. Mon. =. Pétref p. 394.
schisto Lithantracum Germaniae ad JPeitin. |
3. COLUMNARIA fistulosa. :
e bipollicari subtereti tenuissime striato fistuloso lapidescente.
es inermis. SCHLOTH. IVachtr. 2 +00 D. 101. |
; fn saxo arenaceo Lithantracum mineram ferri includente ad Fellesweiler in
Prima species , cujus exemplar ünicum in collectione directoris minarum Eschwei-
nsium D GRASER vidimus, apice in acumen desinens, cimam forte vel spicam emit-
C
XXVI ——
tebat. Absentia articulorum et cicatricum nulla in caule fuisse folia indicat, radica-
libus non exclusis. Cyperacearum ordo forsan in Columnariis praesignatur. Spe-
ciem secundam, si revera ad vegetabilia pertinet, ex analooia huc traximus; cum folio
enim quocunque corpus 1llud solidum nullam similitudinem monstrat. Species tertia cun
prima tutius conjungitur. — Huic generi adnumerandi sunt Calamites inarticulat
transverse striati vel fasciati, quorum fragmenta innotuerunt, et de quibus incerti ‘hae
remus, sintne radices aut culmi. Tales sunt: C. fasciatus. STERNS. Vers. Fasc. P 2
27. LT fi5..Phytolrtus crane versus STRINH, Org. rem EE 5 VOLK:
Sil. subt, t. 7. f. 2., t. 8. f.1., omnes exschisto Lithantracum antiquiori Silesiae 7
denburg, Bohemide ad Radnitz, et us a
IX CALAMITES. 081 02m RnNe .
Char. essent. Caudex nrborescens striatus ne ad sion co
tractus, articulis vix incrassatis, striis in articulis alternatim confluentibus
punctais cicatrisatis vel nodosis,
Plantae, RSR EU ignotae, cum Equisetis nostris structura convenientes, Cor
Tab. nostr. D. j. 1.el 2. a. D. BRONGN. £. A. his. it
Non cicatrisati aphylie
1. CALAMITES Pseudobambusia.
C. caudice arborescente, striis verticalibus tres lineas distantibus, internodiis vix pe
CAtIDUS. CDERNRB. Pers. Hasc, l D 2), 94 DL 15 0 _ a
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz. Ho .
2. CALAMITES undulatus.
C. caudice arborescente, striis undulatis 4 lineas distantibus, internodiis | iipollicaribus
Cum priore ad Radnitz.
3. CALAMITES approximatus.
C. ccudice valico, saepius unum pedem : in diametro lato, striis rectis 3 lincas distantibus à
internodiis vix pollicaribus aequalibus. | _
C. POP. et interruptus. SCHLOTH. Nachtr. z. Petref. P. 20g el 400. "ti 20.
In schisto Lithantracum sneiee ad Mannebach, Saarbruck ; Bohemiae ad El .
Silesiae ad FWaldenburg. - A
4. CALAMITES cannaeformis. | . | _
C. articulis decrescentibus, internodiis inferioribus 5 - pollicaribus | et longioribus, su-
perioribus pollicaribus, caudice in acumen desinente.
C. cannaeformis. scurorm Machtr. z. Petref. p. 398. t. 20. f 1. STEINH. QE: rem
in trans. amer. phil. soc. t. 5. F0. Fit .
In schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach, Mordfek patins et in
Anglia.
5. CALAMITES distans. |
C. articulis etiam in minoribus speciminibus sex pollices et ultra distantibus.
C. remotus. scHzoTu. Nachtr. z. Petref. p. 500.
In schisto Lithanitracum Bohemiae ad Radnitz. eo ue
6. CALAMITES fumidus. |
C. caudice vix in crasso , striis approximatis, articulis & pollices be
apice tumidis.
G. nodosus. scxnorx. Nachtr. z. Petref. . DE LL, 20 À
B. Bohemicus, striis profundioribus.
In schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach, FPettin, var. B. in Bohemia
ad Swina. | … : .
XX VII
LL io AT de 4 ur:
7. CALAMITES decoratus. :
| audice tenuiter striato, striis approximatis, articulis 2 pollices distantibus cicatricibus
unctiformibus ambitu notatis. scmzor. Nachtr. z. Petref. p. 401.
Mn schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach.
8 CALAMITES ornatus.
audice tenuiter striato, striis approximatis, cicatricibus sub articulatione ovatis verticillatis.
In Schisto Lithantracum Germaniae ad Saarbrick. (Collectio Stummiana à
A ice in superiore parte he 5 uncias crasso ,
apice rotundato, internodiis de-
cre centibus, Lo quadrilinearibus ,
cicatricibus disciformibus verticillatis in ipso
rar. STEINH. Org. rem. in trans. amer. phil. soc. Pa AT Tile si feÀ.
JET. No d'os tr
LAMITES nodosus.
4-5 - pollicaribus, nodis in id oppositis, striis cir
TERNS. Vers. fase. 2. Pet 52. 1.17. ho
n schisto Lithantracum aie ad Mannebach et Heltins!
ca nodum convergen-
Silesiae ad Fal-
maÿjus articulis Jongioribus adumbrat WALCH Naturg gesch. d. Werst. vol.
148. 1.2.
MITES carinatus.
“0 pollicaribus , uno latere usque ad nodun Etitulo oppositum carinatis.
fers. fase. FO NT SOut. 52. f. 1. ;
ch: sto Lithantracum Angliae.
IT ES cruciatus.
ou Germaniae ad Saarbriück (Collectio Stummiana ke
; e
m in erticulis > opposit : sed uti 02 Gentianae cruciatae Oppositione
Nachtr, : 2 me, P. 400.
tracum ad AE Silesiue ad Praldenburs.
D uen ad be genus adducenda:
lciculmis et: siriaticulmis. : MART. peirif. derb. t. 8. 05. of
a. rem. 1. L 3, f.3.— Luin dithophyll. brit. &, 5. 184. 6. = sonkucuz.
h: cf 4 ta nodosus ex Anglia). — VOLKM. Si subt. t. 13. f. 7.
atus, £. 11. _ 12. articulus con, RP t. 4. À 5 ini hefodlos
2) = ie bise
arvensi, fe. 2. 4... 0. comparari de fi imo et sectio tertia cum po
ustri, polystachyo et ramosissimo quamdam aflinitatem habet:; ast no-
sitis Cruciatis non ad articulos tantum, sed etiam inter illos regulariter dispo-
G 2 | .
a
« sitis ab Equisetis hodiernis omnino recedunt. Typus plantarum nosiTar un. in Le
mordialibus omnino pracñguratus, sed dimensionibus giganteis. |
XX. CULMITES. 8roNGN.
Char. essent. Caudex arborescens articulatus ait Le vel cicatric bu
singulis ad articulos distichis. |
1! CULMITES A cn
C. nodosus. BronGn. Class. d. vég. foss. P: 15. À, Je 1
In formatione tertiaria Parisiensi.
Obs. Caudex dichotome ramosus fuisse videture
XXI. BAJERA. STERNB:
Char. essent. "nee arborescens articulatus, , articulis | more Bb,
sarum incrassatis.
Nomen in memoriam Joannis Jacobi 8A5ERt ‘auctoris Oryctographiae r
Sciagraphiae Musei proprit dedimus. |
1. BAJERA scanica.
B. caudice striato ad articulos rudimentis vaginarun tete. Le SR
Tab, nosir, A7. j. 2
In saxo arenaceo M in Scania ad Hôr. .
0 do quid s NAJADEAE.
Articuli ramosi verticillato - féiosi
XXII. BORNIA. . RN Le
Castatinitie, SCHLOTH. — Asterophyllites. 5RoxGN. .
Char. essent. Caudex arboreus ne punctiformibus insertioni Le
liorum verticillatorum subarticulatus ibidemque contractus. .
Genus inter Equisetaceas et Najades ambiguum, — In honorem Equitis Ier t
de Bonn, studii scientiarum naturalium fautore et promotore indefesso ac meritiss
d BORNIA oo .
B. caudice arboreo striato ad oi io ramoso, verticillis caudicis 20 - ramorum 12 .
phyllis, folis lineari — lanceolatis acuminatis internodia aequantibus.
Casuarinitis . scuLora. ÂNachtr. zur FRE P 597. Ejusdem FI. à.
Por. & 2 fra if tte
_ In schisto Lithantracum Germaniae ad Mannebach et FPettin.
2. BORNIA stellata.
_B. caudice arboreo striato ad verticillos ramoso, foliis numerosis linearibus internodio de
plo brevioribus. Le .
Casuarinites de. scHzoru. [Nachtr. zur Petref. p. 597. E) sd. FI. d. For.
£a. 4
In schisto Lithantracum Br niac ad Hammerberg; Silesiue ad nn
3. BORNIA scrobiculata.
B. caudice tereti striato coafctato, cicatricibus lineari - oblongis verticillatis.
-Calamites scrobiculatus. scmcorm. MNachtr. z. Petref. p. 208. £. 20. f. 4.
In schisto Lithantracum recentioris formatioris in Æelvetia ad Turicum.
XXIX ——
ss Ob caudicem ad insertiones verticillatas contractum, nec per contractionem striarum
articulatum huc potius retulimus, etiamsi folia non noscimus. “RENE genus ob
rmam cicatricum format ?
nonyma dubia: scugucnz. Herb. diluv. t. 1. f.138.:5%, 1.2. . 1. — MILIUS Sax,
ubi: 1. p. 30. £. Ô. f. 5. 5. T. 12. — surrrnNer Rud. dil. test, t. 22. f. h. 5.
XXII. BRURMANN IA.
Char. essent Plantae herbaceae caule cicatricibus puncüformibus subar-
is Eine, foliis internodio duplo or apex Re plantae junioris.
d. Forw. L 4. fe D.
forma tamen eorum in elevatione
| Tubercula Lin verosimiliter ovaria vel fructus
L um |transitum ab . ad Gramineas indicans.
fi
4
PA
4
In honorem auctoris Siléa subterranee, qui Je fossiles Silesiae pie o deseri-
psit et. multas figuras sat bonas delineavit.
4 VOLRMANNIA distachya. :
Ÿ. caule striato more Equiseto rum articulato, spicis Das oppositis. é
Tab: nost. A9.) S.à. Ü. jure
In schicto Lithantracum Bohemiae ad Swina. |
#
2. VOLRMANNIA polystachya. | nn
Y. spicis ad articulos verticillatis HÉaUL LE
Tab. nostr. 51. f. 1. a. b.
In schisto Lithantracum Silesiae du Re _
Où. Spicae inter 50 quidem differunt, nec tamen suflicienter cr sunt, , ut a
‘tüus examinari et describr possint. à
xxV. BECHERA,
Char. essent. Gaulle “herbacous Frs : {cicatricibus non . onspi
subinde vaginatus, verticillatus. |
Najades et Equisectaceas includit vel reépracsentat. Hte ie .
parativa D. f. 5., Charam tomentosam, fig. 6., My riophyllum spicatun fi
Ceratophyllum demersum exhibens. .
Vemoriae Joannis Joachimi 8ErcuE RI, auctoris Physicae subterraneae die tum ge
1. BECHERA ceratophylloides. | : | .
B. caule striato debili, folis filiformibus verticillatis acuminatis apice rate 7 |
Myriophyllites microphyllus. srerns. Vers. fasc. 3. p. 57. et For 12 55. 47 3.
In schisto Lithantracum Bohemiae ad $Swina. |
2. BECHERA myriophytloides. |
B. . tereti, foliis pinnatis, capillaceis de orne . *
- ner dubius. STERNE. Wers. jasc, 3. p- 80,20. E 51e fe 4.
.3. BECHERA diffusa. | Le: |
B. Rule striato articulato ramoso, ramis iterum verticillatis, fois minutis |
linearibus acuminatis. STERNB Vers. fase. 2 Didi 19. Je 3.
In schisto Lithantracum Bohermiae ad Radnitz.
Le BECHERA grandis. | .
D: caule striato articulato, uti Videtur more Equisetorum vaginato ramoso ; ramis “vert
cillatis, foliis lineari - lanceolatis acuminatis os
Tab. nostr. 40. j-. 1-
In schisto Lithantracum ie ad Swina.
5. BECHERA Orachyodon.
B. caule articulato, vaginis apice dlatatis , dentibus brevibus tu foliis. ignotis.
Equisetum brachyodon. 8roNGn. Class. d.vég. fs D At. 04.5.
In formatione tertiaria Parisiensi.
Obs. Haec et praccedens species Equisetis propior esse videtur.
6. BECHERA dubia.
É caule striato verticillato ramoso, ramis iterum a e- foliis lanccolatis.
ob. Hodin 5, 3.
7. BECHERA charaeformis.
B. caule striato articulato verticillato - ramoso, ramis dichotomis. cas foliis subu-
latis. |
Tab. nostr. 55. D 2
In schisto calcareo Bohemiae ad Walsch.
ne NAN suce
BECHE ERA LRO
© Verticillé foliorum annulo pertuso proprio
1 Cal itriches species Najadibus priscis adnu-
ractis apice in spinulam desinentibus. srkrns.
CXXANI ————
Synonyma dubia:
Lithophyllum radiosum. LUID oies brit. n. 201. — SCHEUCHZ. Herb. dilu
Ve Et A GT
XXVIL ROTULARIA. sreR sn.
Sphaenophyllites. BRONON,
Char. essent. Caulis striatus ad insertionem fohorum vértiéilotérees
ticulatus, cicatricibus indeterminatis, foliis cuneiformibus, nervis à Dasi foli
ad crenas seu lobos adscendentibus. — Plantae organisatione foliorum Marsil
forma caulis Hippuri maritimae US nostr. D. 4: 3.) vel H. vulgari
4.) affines. |
1. ROTULARIA ARE | ee
R. caule debili, verticillis 6 - phyllis, the cunciformibus ‘truncatis apice crenatis
sura una profundiore in medio fol. STERNS. Pers. Jasc. 2. p. 30. et 53
Palmacites verticillatus.s scHLoT. IVachtr.z. Fe P: 306. Biusden FL d.
Ab VA Ur , .
Sphaerophyllites ne a le BRONGN. Class. d.vég. Rens 54. £. ee ico1
In schisto Lithantracum Bohemiae ad uipez | Germaniae ad Fret quoque :
Pensylvania.
2. ROTULARIA saxifragaefolia. a
R. verticillis 6 - 8 - phyllis, foliis cuncatis 3-5-lobis, Jlobis ‘inaequalibus n Ce:
acuminatis. , ns
Tub. nost. 55. f. 4.
3. ROTULARIA polyphylla. 13 RER
R. verticillis 20 - phyllis, foliis flabellatim cn profunde lobatis, lol
linéäri - lanceolatis acuminatis. . | SR - … . .
Tab. nost. 50 f. 4. | in | . .
In schisto Liban Bohemiae de Radnitz; Angliae ad Paulton in 2 om
h. ROTULARIA pusilla. | | A
R. caule debili, verticillis inferioribus Ro te. Re 12 - Fr ‘ foliis
tis truncatis apice inciso - dentatis. srerns. Wers. fasc. 2. p. 30. el 32. t. 26. M 4. de
In schisto Lithantracum Bohemiae ad Radnitz. : |
Species dubiae scueucuz. Herb. diluv. t. 4. f. 1. ex Anglia. — VOLEKM. sil ubt
PES 8., £. 14 À, 1., £. 15. f. 3. — warcn. Naturgesch. d. Verst. 3. &. 5. RS ET
9.2? — Casuarinites rotundifolius truncatus ur SCHLOTH. Nachir. 2. Pe
Pal p. 308.
dr do sextus CYCA14DEAE.
XXVIN. CYCADITES. srer ns.
Char. essent. Folia pinnatifida seu pinnata, nervis validis simplicibus
rhachi horizontaliter exeuntibus. |
4. CYCADITES Milsoni.
C. foliis pinnatifidis seu pinnatis, laciniis seu pe oblongo - ovatis obtusis.
Tab. nost. 41. Het
În saxo arenaceo (Quadersandstein ) Scaniae ad Eor.
XKXIN
CYCADITES linearis.
oliis pinnatis seu pinnatifidis, pinnis seu laciniis approximatis linearibus obtusis.
nost. 50, f. 5. | ,
Cum priore ad Hor in Scania.
CYCADITES ra É
Le. 40.
n schisto Lithantracum HAE ad Radnitz. |
er plantas dubias quidem adhuc reponendus, vix tamen ad aliud genus in plan-
ss libus cogne adnumerandus,
pete dubiae:
*%
débris socittis penlagiens angle Pracsidis, Doctoris Guliclni à BUCK-
ae s ”. À ze :
is varie, trigonis, tetragonis compressisque tecto, cicatri-
m ct : nucleum à interiorem CRM À materia eo for-
. organisatione omnino rue adnimerari nequit; ob
noter: quamquan notis omnino diversa, locum
Class Sn Secunda
moNocess
Gredes secundus
Gemma in se astrun genitales partes fovens transmutata. + Semen
done germinat. : ; ee.
Ordo septimus Pa A L MA 4.
XXX. FLABELLARIA. STERNE, + »
S URAURS SCHLOTH. BRONGN.
Ch ar. essent. Caudex ignotus. Folia pimat, Sabellt ins di
À; FLABELLARIA borassifolia. ni | no. :
F. foliis pedalibus et longioribus , profunde 10 - Aie + lobis. te Lx
gis, exterioribus triplo brevioribus ARC omnibus Jevissime striatis. i-
Jase, Sp. 20 et 39. FETES | °
In schisto Lithantracum Bohemiae à Swina. : _.
OBs. Definitio secundum plura cxemplaria denuo inventa, in quibus dobi
in icone desiderantur adsunt, emendata est.— An spatha pee neue T.
2. FLABELLARIA raphifolia. |
F. ut pollicari, tereti ? foliis palnatis AUDI S ad petiolum usque vis]
ee linearibus nervis Fe striatis. STERNB. ie fue 2 P
en flabellatus. SCHLOTH. Nichtr Z. | Patref P. 393. +
Palmacites Lamononis. BRONGN. Class. d. vég. Jofs. p. 38. ce BE ne $ +
In schisto calcareo bituminoso se Ai. ad. Hering. th calcareo tertiario.
liae insulae Aix. | | ETS
3. FLABELLARIA parisiensis. _.
F. petiolo semipollicari, foliis palmatis ana. lobis angustioribus. ee
Palmaci tes Dee Fionen Pt de 2 Jf. 1 Exemplar truncatum, leviter ex
pressum. | : : | |
nr
In calcareo tertiariae Re 2
XXXI. PALMACITES.
Hoc nomine colligimus Carpolites, Phyllolites et TL itholte ques ex analo-
gia ad Palmarum genera spectare suspicamur.
1. PALMACITES INACTOPOruUs.
2. PALMACITES micrOporus. |
His nominibus distinguuntur duae species Litholitum in Germania vulgo Staarsteine
nuncupatae, et in omnibus eollectionibus petrefactorum obviae, cortice abraso, sola
peripheria et corculo inter se diversae, quarum sectio transversalis cum ïilla Palma-
rum hodierni aevi a clariss. monographo ie de mMarTius tab. 50. illustratarum
maximam similitudinem monstrat.
mi KXNV
etermiss sis figuris antiquioribus huc referendae sunt; RHODE Beitr z. Pflanzenkunde
POIW & O. jf: 5. 0. 7. 8. — Trans. geol. .soc« sec. series. je M Das de At
E ITHAUPT in Îsis 1820, p. 430. t.
-arbores integrae in Saxonia ad Hainchen , in Silesia ad Buchberg, quae-ad
s referri valent; fragmenta arborum . in Hungaria , Bohemia, Germania et. An
EE e in formatione tertiaria Es
praediti in diversis mon-
L ix -negandum videtur, quam-
e ilis nil certioris judiare ist. ns est. | | |
“pi
[ant elli. Trans. for soc. sec. series. 1 Res 2
. Palnar. 50. accedit.
+ acscriptus et icone _ex-
, foraminibus tamen expers, fructibus Palma-
recensendae sunt icones PARKINS. Org. rem. t. 6. f. 4. Q., t.
1. NOEGGERATHIA foliosa. | | |
STERNB. Vers. fase. 2. D. 25. 99 LD 20 + D. A ji à SU.
In schisto Lithantracum PBohemiae in circulo Beraunensi. — a ne
Obs. Unicum as oc ne innotuit, _Folia pe Des - incisa FR
: generi- eue valeamus. |
XXI
‘1. ENDOGENITES echinatus.… .
“
E. caudice arboreo a basi petiolorum marcescentium |persistente :
%
BRONGN. Class. d. vég. Jofs. p. HS. te 5. Se Fe
In saxo calcareo tertiariae | formationis Galliae ad Paill…
XXXIV. SCITAMINITES.
1. SCITAMINITES Musaejormis.
Rudera caudicis more Musarum e foliis ro te
firmari potest, nisi quod ad plantas monocotyledoneas. pere en
1 op 20. £. 5. L 2. a. b. ee .
In schisto Läthantracum Bohemiae ad Fadnitz.
in | caudice aie sole rate
Confer: STERNBE. Vers. Fe 2 £. Es
In saxo arenaceo Lithantracum Bohemiae ad Hishow. hd _
iracum | Bohemiae ad Swina ue
me D \L Ein
te D Ed D TS
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Tortue Pertits
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«
T verfectum transmutata, =.snod, pre Rs in sinu suo o fo-
»
d: in 4
ant sb vel
ge rime ant, | sacpissime | enim vacui
rvarunt, et : facies externa, cetsi diss epimenta
et is den
us ditissima collectio Petrefactorum et
Re
NUS ut
ücl in
it, “nouen. S pcihémen dedimws.
ÿ
refactorum saeculo elapso maxi-
ES RER TPE SSSR
+
— XXXVII —
XXXVI STIGMARIA. BROoNGN.
Variolaria STERNE
Char. essent. Caudex arborescens ramosus folhosus, cicatricibus discoideis
variolatus. ee .
1. STIGMARIA ficoides.
S. caudice 2 - 4 pollices crasso bte : ramos0 , Gcatticibusf vide foliis tes
latis basi cuneatis. BroNGN. Class. d. vég. foss. nn) à .
Variolaria ficoides. _STERNE. Wers, fasc. 1. p: 22. 24, &. 12. J- LU 5. .
Cylindrus Byerleus comptessior echinite laticlavii maximi facie, acetabülis rot x
e D carbonariis prope RAR in Rae PETIV. Gazophyl. dec. à 2 18.
Shine variolis depressis et LRU variolis elevatis. MORAND SE s
Steink. z. bauen t. O.. dt. 0 = ” 4e
Lithophyllon Opuntiae maj oris, VOLK M. Si subt P 206. ë 11 :
LL D 1 15 À Ua de. Up b. Le # ge AFS HUE LATE “ net
2: BDIGMARTS melocactoides. | r loy sHdeaD « Qn titre) 2
Desc. ns Cis superior pars gibbosa, apice do et foramine sesquiancah n pe
nunc vero repleto. Cicatrices usque ad hoc foramen ascendunt, ubi
culus pilorum uti in quibusdam Euphorbiis arborescentibus, vel in -Cade. fre .
bus adsunt ; a pondere alluvionis demum pertusus caudex a _materia schistosa r
fuit. Facies hujus generis plantis succulentis certe, propior, iquam omnibus als lue-
usque notis ordinibus. |
Synonyma dub:
qui ad satire _potius dE apice quoque a non ue . M
TIN Petrif. Derb. €. 11. 12. 13. — PARK Org. rem. Lt. 3. J. 1, — VOLRM. ie .
SU E 8. 10. 4 O1: là Ra etiam ad Rnorrias pen
XXXVIL THUITES.
Hoc nomine generico, donec characteres melius innotescant, colligimus omnes plane
tas caulibus et ramis folits imbricatis adpressis more Thujarum obtectis; an revera ad
Coniferas, an ad alias ordines plantarum referenda sunt, ulterioi ibus observationibus role.
inquimus. Omnes in formatione oolitica seu tertiaria inveniuntur. ve
Parc
. THUITES cupressiformis. sTERNB. Vers. fasc. BD 30. _ 53. É 2.
9. THUITES articulatus. sterns. loc. cit. or.
Q1
. TAUITES «expansus. srgrns. |. cit. {. 38. f, 1, 9,
h. TAUITES divaricatus. STE NB CE, 5%, 11bi4.$11230n
Hlae quatuor species in formatione oolitica Angliae ad Stonesfield inveniuntur.
Qt
. THUITES alienus, foliis quadrifariis adpressis, aliis patulis Jongioribus.
Hub, nos Lt
ne schisto calcareo seu cretaceo Bohemiae ad ns
| 6. THUITES gramineus, ramis dichotomis, folüis lineari + obovatis adpressis ; nervis
non dignoscendis. srerNs. Wers, fasc. 3. p. 51. t. 35. f. 4.
In schisto saxi arenacei inter Lithantraces et lignites Bohemiae posito ad Peruiz.
— XXKIX ———
XXXVIIL NYMPHAEITES.
1. NYMPHAEITES Arethusae. |
imphaca Arethusae. BRroNGN. Class. d. vég. Jofs. p . T4. &. 6. f. 0.
n 1 formatione tertiaria Parisiensi ad _Lonjumeau. |
XXXIX. CONITES. à :
| Vidimus pra esemplria, quoque dt » Squa-
{
lices Jongo, … pa pollices crasso ét crassiore, axi de igiti “crassitie,
; FE nervis in spinas satis Jongas prodnotiss |
À Angliae ad amp.
: as | proprias dl |
h huttiohoin perpessum; taméh cum stro-
| aversa | et _supina facie fig. 3. a. b. adjecimus)
-
, Squamis laxe imbricatis, dilata-
n formatione tertiaria Parisiensi ad Arcueil.
8. CONITES Faujasii. | |
GC. squamarum apicibus dc L subhexagonis prramidatis obtusis, truncatis. :
Pinus Fa aujasii. BRONGN. À cit. p. 69. | | eh
FAUJAS in Ann. Mus. 2. Tab. 57. e 10. $ Bent 2 4 HIS A 5 5 Rs F a
In schisto calcareo formationis tertiariae Galliac ad Rochesauve. fo ml
| Species Aubirés
Ainrente or cones of unknown vegetables. : MANTELL. pole paf Sussex 3
t O..f. 4. 5. 7. 8.11, in calcareo tertiario griseo Angliae ad Hamsey.… 2
Unknown fossil bodies resembling the supposed juli QE the Ke à
Fer LOU Fe ss 0. 10. in calcareo superiore Angliae ad Lewe
| Three cones seeming to be of the Larix woonwarn. Cutal. part. 2. De ;
— PARKINS Organic remains. vol. 1. Tab. 6. : 15. 17. mn Simili caleareo
ve Gi : SUGLANDITES.
4. | SUGLANDITES | nux ne Le
Ï. nuce globosa, sulcata, rugosa , seminis lobis | {simpicibus. :
ide geo Jofs. pe Obache0. 10. se |
In formationc tertiaria Talon ms Taurinun. ;
2 JUGLANDITES ventricosus.
“td: afro ve
Tab. nost. 53. f.5 5%: hi s
In schisto liguitum FFetterawiae frequeng. à
| à note |
In argilla salifera Poionide ad TT ie ain car. de au)
Obs. Nuci Juglandi communi omnino similis, sed paulo. a minor. ie
| | _ Species dubiat |
Tab. nost, 55. Je Ô. et nuces varliae ex insula Sheppy à in “collectionibus Ang glice.. .
À XLL CARPOLITES.
CARPOLITES indeterminatos et fere indeterminabiles ordine alphabetco. enumerTa-
_mus et ulterioribus observationibus relinquimus. Le
2: GARPOLITES acuminatus. STERNB. Vers. Jasc. LÉT J. 4
| . _annularis. ibid. oi
Re DiGUe idee x
Be 2 : clivalus, (bu |. 14 à D
5. nn. compressus. ibid. f. 4. a. b.
6. » . contractus. ibid. 7.
Le . . convexus. ibid. 18.
a, à 5 ‘+ COpDUJALUS. 1010 L. 8. h 20
D. 2) :CONCHIUM, id. 2,7 }, U.
10. ï . diospyriformis. ibid. fase. 2, À, 37,
11. . ; disciformis. ibid, fase. 1. f. 13.
19, : : _ discoideus. ibid. &. 8. re
d. . : ellipticus. ibid f, t, 7. f. 1.
he. de . excavatus. ibid. fig.
UE AE
D 00:
incertus. ibid. £. 7. vit |
lagenarius. ibid. 1. £. 7. f. 16. :
P_ minimus. ‘id. f. 3.
| _ minutulus. asc. & E5® J. de |
morchellaeformis. Jasc. LC TT. 5.
ovulum. BRONGN. Class. d. vég. HE EG 0. abc
pistacinus. fasc. 4. t. 53. Ho |
pr ne ë Te ue -
| 5 . Pr | Pèbsteri. : BRONGN. £, c. |
truncatus. STERNE. Vers. fase. dx, di 100.0
| 410.
Tr
en ee 6. 7 | 8. |
SE So S-"AwiT:
examiner les rapports LC cette iQ dans leur tag ie” et ss
| différences individuelles des. diverses mines. Nous. avions aussi 1 l'espoir « de.
“nous ‘ont appris de nouveau sur à at ôuillère et Les ere
6. hi pouvons, ! à la id sise 4 Lt ie nos Jecteurs auront
he
nous sommes à : mêmé de fournir plusieurs détails supplémentaires sur
ss 1 |
ra Le
h uille #54 ns. | Mais la en pi qui is le A (Mon
ants). vers Schaizlar, celle de Schvadowitz dans la seigneurie de Nachod et dans
rspach sont des dépendances (ou. embranchements), de la ligne houillère de Wal-
+ Neurode en Silésie. Le grès rouge et le porphyre rouge les accompagnent, |
ï 3 dans: da. . occidentale de la Bohème, le terrain houiller des cenplen, de
de. Béraun : de Pilsen et de Rakonitz est. modifié différemment. |
En décrivant cette dernière houille dans le premier cahier, nous n’avons fait aucune
(6) du porphyre, parce que, nulle part il ne sy montre en contact immédiat avec elle.
| | 1
SE
Mais une opinion avancée en dernier lieu par M" de Buch, exige à cet égard
quelques développements qui. nous mettront a même d'examiner lb ee de ce célèbre
minéralogiste,
- Dans une lettre mie à M. le Baron À. da Huit . nel le ah
géologique du Tyrol méridional, M. de Buch avance l'opinion suivante, p- 17. |
»Vous voyez donc, que l'élévation du porphyre rouge est antérieure à la formatior
secondaire, parce que cette Jormation ; tire sôn origine des débris du porphyre, tandis q |
l'élévation des porphyres pyrexéniques est postérieure aux formations secondaires , parce qu'i
perce les différents bancs. Il s'ensuit que toute la Jormation secondaire n’existerait pa
sans les Porphyres rouges: «c'est encore cette‘roche qui aura formé par Le frottement «et les
secousses qui accompagnaient son soulèvement, le terrain des charbons de terre propremen
dit. La différence des couches de houille avec celles du grès rouge ne consiste qu ’en ce
les dernières sont cornposées de matières sorties de l'intérieur de la terre, tandis que
couches des montagnes de houille se composent de matières arrachées à la surface et
éminentes voisines, Ces circonstances expliquent pourquoi on ne voit guëres de charbon
serre au-dessous du grès rouge, ni ce dernier au- - dessous ds couches de grès Fe acco
Pagnéni les houilles.“ #4
..»Les deux formations doivent. se. trouver. à eôté. Tune de Va autre, sans se Or
parce. qu elles arrivent Par . des routes. opposéest i
. La roche de FER qi Soupes à à l'ouest de la Bolème,. hi ligne oi
en cs Tnt pare Fi montagne de ne se Montre En Ja. vallée do dus
neurie “E PASAUE en trs endroits. be ensuite on la retrouve. encore. dans L LS |
trois petits rte Hate “Dune : forêt _ Sweikomitz, . minérai ‘de rouge à gi
nids dans le BOFRON ES De re. abaiatA seb roche pre se ie vers l'est, _ses pre
berg prés us, à. mesure qu’ 1l se délite ces on je devient | gris 3.
cercle. de Béraun il est rouge, Je plus souvent amygdaloïde. A. . |
_ : La couche supérieure près Sweikowitz, ressemble plutôt à un 1 conglomérat ( dans requal .
des fragments de schyste siliceux de la grosseur d’une noix, sont emboîtés.
Nulle part il n’est immédiatement superposé à la houille, ni le grès houiller à lui;
cependant il s’en approche quelquefois très - - près. Le grès its ancien (Todtliegendes) ne
se rencontre nulle part dans son voisinage. ;
| | Quelques géognostes comprennent tin a anrus sous jrs nom a général ér. nt houile
lère, ou grès houiller, le grès rouge et.ceux qui sont autrement colorés. |
_ Cependant nous croyons pouvoir soutenir qu'ils doivent être séparés, par la raison que
dans le Todiliesendes proprement dit, les impressions de plantes sont très: rares, et pro-
viennent d’autres plantes, que celles qui ont ne les HS ie des eee ee on .
tres, ou gris, dans lesquels gît la houïlle. Gi She. SR AT S SHINOR SHASISMNRE
Du reste, ils renferment tous un conglomérat de débris de roches de la formation in
térmédiaire , et’léurs couches/ont tantôt plus, tantôt moins de puissance. |
“Dans les ‘environs de. “Waldenbourg , en Silésie, le rapport de la formation houillère
au pôrphyre, est à peu - prés le: même. La formation ‘houillère, semblable aux bras d'un
fleuve, \ embrasse la montagne dite Hochwald, ‘de sorte qu 71 ne s'en _. a de re
toises ci ‘cette’ montagne n'en soit éntiérement entourée.
“Elle s'introduit éntre les attres sommités porphyriques: Le Berg. Hachbersc! Sat-
mg ; Veltemberg, ÆHirschberg, Schwarzherg , . à D ne ou bien elle
ve Sur leurs flancs, mais toujours elle est repoussée. ou JUS par le porphyre.
Dans deux endroits seulement le porphyre est-superposé à la houille, et c’est une
n indécise, si ce n'est 308 un gisement chevauchant, ou Dar même un débris détaché
masse principale; + (bring) sb sdoirn9) sito
_porphyres de Silésie sont la uses DE celui dix Blitébete quand la cassure
est jaunâtre, passant au gris et s'altérant, _commé les porphytés de Bohème.
houille du Steinauerberg semble Suivre le grès rouge d’après le profil des montagnes
sen et Friedberg, en passant par. Braunau, Trautenbach, Trautenau jusqu’à Nachod,
néanmoins on ne la trouve jamais sur ou dans cette roche.
difficile de bien. établir les rapports qui existent entre le grès rouge et ge por-
passant ter toutes les modifications de.ces deux roches, l’amygdaloïde, la basaltite
gloméer Furstenstein o où la formation houillère commence, contient beaucoup
Fos fragments de gneifs. hs
ème ainsi qu'en Silésie, les porphyres ne se trouvent presque jamais en contact
i mêlés avec la houille, et semblent. Çaïnsi que M de Buch: Ja avancé) indiquer
é0 gine opposée; mais en Saxe, dans la valléé de Plauen, et à Scefeld dans l’Erz-
gît immédiatement dans. Je porphyres. dans la Silésie ‘orientale et la partie
ï l'avoisine, © on la trouve à 5 grès houiller sans “nés de porphyre et
A me ei À a En : 5e 5 + A ES à
42 LA ; | £ Pr
2 des les s porphyres paraissent superposés aus aux ; a argileux
| po
‘; Fm + à 5 Set ne DE
o , 3 - à î Le) 7 qi ii 4 he Fr rF ë 2 ke
F À pus *
ches Res |paraîtraient entgore néééssaiies , avant que l’on
VI. de Buch, justifiée par les DRORPREE GBSBEFÉS dans quel-
e admise en thèse générale, | : |
il r dans la Silésie orientale ‘depuis Zabr£ese ; jusqu'à Teczynla, près de
0 r les deux rives de la Przèmissa, que sur le gres houille r tout-
e la formation calcaire, avec du minérai de 21. de plomb et de zinc
rites, qui rénferment des? Sÿringôdendron | Te entièrement
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ns les. environs de Drickomitz et ont se trouvent ue . rap-
lables. … : gi ent toutes, ainsi que. Je. schyste : arg gileux qui les accom-
£ houille est schysteuse , , dure, en de la houille brillante
fos : ssiles sont des Lepidod endron , des Syringodendron, des
s 0 des Rotulai es
de Keferst ein, quoiqu'ici ce membre de la formation houil-
“ autres endroits, no otamment à Rositz et Polnisch- Ostrau, sur
le gît dans. le grès houiller. loin de toute espèce de porphyre. Dans
Fe le S. Fee cessions aisé ailleurs ne en ln euses, sont des
ire de ne pas. et une er d après une une
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uge ancien entre Le houîlle, le. toit : marneux, et
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On les trouve ae le toit. et pes . mur. Dans le territoire
4
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pee dépôt houiller doit conséquemment être rangé
1
|
press enee Ü TS
d'Essen et Verden, et de Mühlheim, on trouve beaucoup. d'espèces du genre Alveolaria, une
espèce voisine et vraisemblablement divers autres genres près Grisingen et Bochum. Les Sy«
ringodendron sont encore en. plus grande quantité et plus variés dans leurs espèces dans
la galerie principale de Hunninghausen. Les Calamites se trouvent presque vartout,
rencontre les Variolaria particulièrement dans le mur. On ne connait guère que huit
espèces de Fougères (Filicites); elles .sont rares. On indique particulièrement quatre en
droits où l’on peut recueillir des pétrifications de Testacées, savoir 1°. des Ammonites et.
des Pectinites dans le toit de l’argile schysteuse-bitumineuse, dans la mine de l’Espérance
Werden; 2°, les mêmes avec de petites Buccinites dans le l’argile schysteuse à 12 toises
distance des couches de houille dans. la mine de St. Pierre à Wolmarstein ; 8°. des Ammo
nites dans l’argile schysteuse à six toises de distance des couches de charbon dans la min
de Flachsteich près de Wemgern; 4°. enfin l’'Encrinites Epithonius és la carrière ie
mine de #ollmond près d’Alten - Bochum.”?) . | nn
On ne dit point sil existe des. impressions de plantes avec ces pétrifications ; nou
serions tentés d'en douter, d'autant plus que dans.les environs de Bochum - Steele et autre
endroits, on indique aussi des Ammonites , des Pectinites, Ostracites, Térébratulites, Echi.
nites, comme existantes dans la marne qui recouvre le terrain houiller, de sorte qu elle
pourraient passer facilement dans l’argileschysteuse encore molle pi recouvre ou environ |
la houille. | | | | 10
D'apres cela, ces Ne pourraient fort bien appartenir à la forriqion a
neuse plus récente, et non à la formation houillére, qui d’après la nature de ses différent
membres et les impressions des plantes qui Re doit eee être ran-
gée parmi les houilles du porphyre. 5
Les couches de houille des environs d'Aix: la: Chapelle, rsnwese égélement
celles de Saarbrück, doivent être classées parmi les pue houillers qui ont Jeur sisement
dans le grès houiller. | “Hu |
À Eschweïler la roche fobillère repose sur le calcaire de transition. Le es 1e
ler a une étendue de douze mille toises; on connait quarante-huit couches ayant d'un à
six pieds de puissance, fee on n'ait Fe à Mo FRE encore atteint “os grande
per ;
L'exploitation actuelle ne’ s'enfonce pas au-delà de cent toises de profondeur verti=
cale. La houille est de l'espèce brillante grasse avec très - -peu d’Anthracites; c’est une ds
meilleures que J'on ait en Allemagne: elle est éminemment propre à faire du Coûchs 0
Les impressions fossiles sont des Lepidodendron, des Alveolaria , des sd)
dron, des Calamites, des Filicites, et nous indiquerons à Hs place les a LOUIS
que nous y avons trouvées. | 24 be
La formation houillère de Sabii ch a une étendue de quatre milles nt . D.
Les porphyres et le Todtliesendes ne se retrouvent qu'à une assez grande distance de la
houille qui, gisant sous les différents plateaux, est généralement exploitée par des galeries
du côté du penchant de la montagne. Le niveau du plancher dans les différents bassins,
peut différer d'environ 80 pieds. La direction, sauf quelques dérangements isolés et fortuits,
est la même. Dans quelques endroits le grès bigarré git sur le charbon, mais sans le
calcaire coquiller (Muschelkalk), son compagnon fidèle, qui partout ailleurs Hs ta A
houiller, lui est immédiatement superposé; le gyps de sédiment manque également ici
Cette houiïlle est particulièrement riche en impressions de plantes. Il y a des Lepi-
dolepsis et Lepidodendron d’une grosseur remarquable, entr’autres le laricinum. Nous.
avons trouvé à St. Ingbert sur les déblais des mines une souche de cette dernière espèce,
mais sans racines; cet exemplaire était couvert d’écailles. Ainsi on ne peut pas le ranger
parmi les Vuccites qui, à la partie rhférieute de leur ice ont des anneaux et non des écailles.
2) Geognostische Bemerkungen über den nordlichen Abfall des Niederrheinisch - west-
phälischen Gebirges, von H. v. Dechen, im Nôoggeraths - Gebirge im Rheinland-
FPestphalen, Ilter Bd. Bonn 823. p. O4 seq.
cer EU SP ANT NP ES PS et TG
Dans plusieurs mines on trouve des arbres dans la position perpendiculaire. Les
* arbres fossiles de la galerie du palmier (Palmbaum) près Wellesweiler, décrites par
Nr. le Conseiller des mines Nôggerath®) appartiennent aux Syringodendron organum
pescaprae, ainsi que nous nous en sommes convaincus par l'inspection des stries larges
j étroites qu'il est encore facile de reconnaître dans l'écorce charbonneuse, particuliere-
ment à la partie supérieure. Dans les collections, et parmi les déblais, nous avons vu de
ès Due exemplaires de Lycopodiolites, d’Alveolaria, Calamites, Filicites, Rotularia,
i lesquels il y avait des espèces nouvelles, dont nous donnerons les descriptions.
Je dois encore faire ici mention d’une comparaison que M. Steinhauer a faite de
rrain houiller avec celui du département de la Loire. 5j |
Les houilles du département de la Loire, environnées de gneifs et de granit etc.,
it leur gisement dans les environs de Saint - Etienne et de St. Rombert, dans le grès houil-
et l'argile schysteuse. Les puits sont dans la vallée de la Tarande qui se jette dans la
& La: direction des couches est parallèle à celle de la vallée; elles sont comme de
es couches de sédiment, alternant avec l'argile schysteuse et le grès, et leur puissance
plus grande à mesure qu’elles s’éloignent davantage des flancs de la montagne sur les-
ls à Île s’appuie.
uhamel détermine ainsi les rapports généraux des howillés s »Les couches de
;, ainsi que les assises ou strates des roches, entre lesquelles elles gisent, occupent
ë longitudinales , les vallées transversales et leurs embranchements OU rameaux.
vallées communiquent toujours entr'elles, mais on ne peut pas toujours reconnaître
à nmunication ; des roches de formation plus récente, où des terrains de transport
7 hangé la surface. Les vallées latérales s'élèvent souvent jusqu'a la roche primitive.
ches forment ordinairement la limite des bassins ou dépôts houillers.f
Si l'on trouve de la houille dans une parte quelconque de la vallée, dès lors il est
semblable que cette houille s'étend dans toute la peu de la vallée à quelques
cidentelles près; mais c’est dans la partie supérieure de la vallée, où le banc
e termine en une ‘pointe plus ou moins arrondie, et sur les côtés où le terrain
uie sur la roche primordiale, que la houille est plus facile à trouver.“ |
dinairement, lorsqu’ une vallée principale ou les régions inférieures des vallées
| e montrent pas de houille, c’est qu’elle est recouverte par di calcaire, du
clqu'autre minéral. QUE |
hes de houille, soit qu’ ‘elles oi Lu le gres, dans le net ou entre
dc: üres, se dirigent parallélement à la longueur de la vallée, et leur inclinaison
éterminées par les montagnes environnantes . et par Île terrain primitif sur
été déposées.Æ bre 4 | | |
[ gles établies ci- dessus del it te au terrain houiller d’Esch-
[a Chapelle et de la vallée de la Meuse en remontant cette rivière. Le ter-
Saarbrück,. celui entre Epinal et Béfort dans les Vosges, semblent observer
gisement, mais suivant une échelle ondops plus grande.“
c’est avec un intérêt particulier que J'ai été à même d'étudier les rapports
du calcaire secondaire dans l'arrondissement où se trouvent les houilles de
du Palatinat. En effet, quiconque a vu ce terrain (près d'Oberés) et connait
ick, ne doutera pas un instant que les couches de calcaire qui alternent ici
fa gile schysteuse. et la houille, n’appartiennent au calcaire alpin, qui repoussé
mérat, ne se montre que rarement et faiblement.“
lités où ces phénomènes ont été observés n'étant. pas Pi désignées,
V ggerath, über aufrecht im Gebirgsgestein eingeschlossene Jossile Baumstämme.
S cinhauer, die erloschenen Vulkane in Südfrankreich, Maynz 825. p. 24,
| Duhamel, : Mémoire sur les PE P: 58.
nous ne pouvons à cet égard. porter | aucun jugement précis. Dans les boilles de. Saar-
brück nous n'avons vu qu'une seule couche très- faible de Dolomites et sur la houille mem
une légère écorce. de chaux :ferro - manganésifère. Nous n'y avons point remarqué. «
calcaire nn Mais à la vérité nous n'avons parcouru qu’une partie de cette mine.
. grès bigarré, et au-dessus de lui, le calcaire cogquiller (Muschelkalk) ferment la série de
formations. [ÎVidis si toutefois nos données sont M on n'a encore pénétré nulle D 1
au-dessous du grès houiller. Li
. Mr. Alexandre Brongniart décrit le même — de houille ainsi qu rs
,Le dépôt houiller de Treuil, à mille mètres au nord de St. Etienne, département de
Loire, repose sur un schyste charbonneux, riche en mica; on y remarque: 1°. un |
de phyllade charbonneuse gs qui est bientôt suivi d’un lit d'environ 45: déc
de puissance.“ | RC
2°: Un second banc des mêmes schyste et ei mâis pat prssanté et. |
mant dans ses assises inférieures et très-pres de la houille, quatre lits de minérai L
carbonaté a ou de en nodules ne nettement Les uns de te
couverts ou même sérdités . taste
30 raie la Le. terrasse au - dessus de ce e banc ide: schyet, + “ün ‘autre lit de
us Mers a A de ie a cinq petits lits de houille et vers mers
supérieure de trois ou quatre lits plus minces, plus serrés de fer carbonaté Jythoïde.“
»Enfin terminant ici la formatron houillère, se présente un banc, puissant de 3 o
LS 1 à
mêtres de psammite micace.
»C'est dans ce banc que se montrent les nombreuses | . placées: verticalement
traversant toutes les assises.“ | D
= ,C'est une véritable forêt fossile de végétaux PT et les tiges de ces fc )S-
siles sont de deux sortes ‘bien distinctes. Les unes ‘sont cylindriques articulées et stri
parallèlement à leurs bords, l'intérieur est également rempli d’une roche de même nature
que celle qui compose les couches qu elles traversent. Les autres sont cylindroïdes creus
allant en divergeant vers l'extrémité inférieure, et semblent s'écarter à la manière d’
racine, mais sans présenter aucune ramification. Quoique les couches du terrain houiller
soient ici sensiblement horizontales, on remarque cependant qu’ il y a eu après la ‘précipi 1-
tation et la consolidation même du psammite supérieur , un mouvement de glissement peu
étendu, il est vrai, mais suflisant pour rompre la continuité de ces tiges, en sorte que les
parties supérieures sont comme rejetiées de côté et ne font plus suite aux inférieures.“ !
(On remarque cette dernière circonstance dans plusieurs endroits de la Bohème :
arbres fossiles, dont la position est verticale.) | LE ”
Le même auteur décrit ainsi le dépôt houiller de l'Aveyron. A |
| ,La houille forme trois bassins ou enfoncements, celui du nord-ouest appartient à la :
houille ancienne, c’est celui d’Aubin; celui du milieu (de l'Aveyron) est également subor=
donné au grés houiller; celui du sud (du Tarn) l’est au calcaire.
| ,Le banc du milieu, le seul qui soit décrit, se dirige parallèlement à à ro ae
l'est vers le sud. Sa longueur depuis Rhodez jusqu'a Severac le château, est de 36:kilo-
mètres, sa largeur n'excède pas 3 kilometres. HF
Sur le plateau de Causse, entre l'Aveyron et le Lot, le calcaire secondaire qui re-
couvre le psammite forme la limite nord-ouest de ce terrain.“ . |
. La roche primitive, gneifs et granite, à laquelle le terrain Louilien oi. superposé,
en forme la limite méridionale.“
»Le terrain houiller, proprement dit, est le psammite à grains, tantôt SE. tantôt.
moins fin, alternant avec du psammite micacé. On trouve des Calamites et des Filicites
2. Annales des Mines, T. PI. 1821. pi 550 PLAITE SE D. 371 seg.
A
s le grès (psammite) et aussi déni l'argile schysteuse bitumineuse*) du toit, des couches
médiaires et du mur de la houille. La puissance. de la houille varie beaucoup, elle
pas plus de 25 centimètres, et que l’on exploite cependant.“
Tous ces terrains houillers ont une grande ressemblance. [Mr. Brongniart ne fait
> mention du calcaire alpin. |
Alexandre de Humboldt, qui a si eme agrandi les limites de la science
out celles des sciences naturelles, et qui a porté sur leurs diverses branches la lu-
1e critique si saine et si profonde, nous a fourni le por des notions détaillées
terrains houillers situés entre les tropiques.”)
LD ans Ja supposition que cet ouvrage classique est connu de presque tous les natura-
; nous n'en. faisons mention ici que pour n'omettre rien d'important. Mais nous nous
rons, pou: bréger, à rapporter ce qui est relatif à la nature du terrain houiller dans
phère, sans nous
permettre de nous Fra des remarques et observations
ont l'auteur a enrichi son ouvrage. |
r établi en: DHnEipe que le grès houiller et le porphyre offrent une paie
fo: mation , celle du grès rouge ( Todiliesendes), Che l’une et l’autre quant à
exté Re et sont quelquefois tres - difficiles à distinguer sous le rapport de
a suite de plusieurs remarques générales sur les membres Php de
teur. entre dans les particularités spéciales. Eee
a zone tempérée de l’ancien continent, la houille descend, dit- il, jusqu’ aux
ñas | u Littoral prés de (Newcastle - on - -Tyne, on trouve au niveau et au-
nd | d e la Es 57 couches a endurcie et de conglomérat, alternant avec
.. nbdee ‘équinoxiales du nouveau Hoi au contraire, la houille qui a
lar le grès rouge, au plateau de Santa Fe de Bogota (à Chipo, entre Ca-
3 endama, dans la montagne Suba, (Carro de los DORSALE se trouve
1 60 toises au-dessus du niveau de la mer.t pires
I stral nous offre aussi ce É houïlle dans les hautes Cordiltières de
Bien plus, on a assuré à l'auteur qu'il s’en trouve près Huanuco
alpin?), très - - près de la limite des neiges éternelles à une hauteur
quemment bien au-delà du point où l’on trouve les dernières phané-
de. uille. abondent hors des tropiques, dans le nouveau Mexique,
de Moqui « et de Nabajoa, et à l’est des montagnes rocheuses,
s du Kio Sabino, dans cet immense bassin couvert de forma-
: Je Missouris et V’Arkansas. |
xiale du nouveau continent, M. de Hmbordt a eu réa.
u grès rouge, au nord et au sud ‘de’ l'équateur, sur Six
s la nouvelle Espagne de 1100 — 1500 toises de hauteur) ;
le enezuela (de 30 — 50 toises); dans da nouvelle Grenade
p 1 de la province de Quito (de 1350 — 1600 toises) ; dans
sou (1470 nn et dans Ja vallée occidentale de TAmazone
Lt AUNE Patte dns à que les ut EAE Fe la eue Nr
et Schieferthon ont élé traduits par . les minéralogistes français én raison inverse du
| CAT lui-ci Thonschiefer qui est le phyllade de d'Aubuisson, aurait dû ètre traduit
€ euse, et Schieferthon par schyste argileux. Mais comme Vinverse a été généralement
inéralogistes français, nous suivons également leur exemple dans notre traduction, el
rri erons s dans 165 errata le sens lJittéral dont nous nous étions servis p. 8 et 4
nostique sur le gisement | . roches dans es. deux hémisphères Es, es A ler.
: umbol dt, 8. Paris 1823. : | |
it quelquefois jusqu’à 20 mètres, et dans d'autres endroits, elle forme des couches Eu
»-
Dans la nouvelle Espagne les schystes et les porphyres de transition de Guanaxuato ,
(plateau d’Anahuac)..... sont recouverts d’une formation de grès rouge. Cette formation
remplit les planes de Cela ava, de Salamanca et de Burras (000 ue Un CHRIS assez
semblable à celui du Jura, et un gyps feuillcté lui sont superposés.“ | |
,Ce grès mexicain offre la ressemblance la PH Hs avec le nn De.
du comté de Mansfeld , en Saxe.“ RIRES
»L'auteur n'a trouvé ni coquilles BCE ni aucunes traces de houille ou de 56
fossile dans les grés rouges de Guanaxuato; on rencontre cependant fréquemment ces
stances combustibles dans d’autres contrées de la nouvelle Espagne, RSS
celles qui sont moins élevées au-dessus du niveau de la mer
On connait la houille de l'intérieur du nouveau Nicxique non loin” des rives du F
del Norte. D'autres dépôts sont PES cachés dans les AR de | NUS An
et du Texas.‘ .
Au nord de Natchitochès, dans le voisinage de la houillère de Chic sur une coll
| isolée, on entend parfois des détonnations souterraines ; elles sont vraisemblablement la :
de l'inflammation de l'hydrogène mêlé avec l'air atmosphérique.) Le bois fossile est.
mun dans les grès rouges qui s'étendent vers le nord-est de la ville de Mexico. |
trouve également dans les plaines immenses de l'intendance de SE Louis de Porosi, t
Ge d'Altamira.* : | .
couche d'argile qui Re du bois rennes et sur un lit de mercure sulfuré dk rc
le porphyre.“ — Ici on agite la question si cette houille e appartient aux Me à de t
récente His ou à la a. dance des si su R sie CARRE =
ce ITU Un examen di suivi des sos filé et des impressions des plantés résoud
infailliblement ce doute de la manière la plus sûre. | Le
»Dans l'Amérique méridionale, ts immenses plaines de Venezuela (Llanos du ba
Quénogue) sont en MEN es recouv ertes de a Pee se Ab et ee calcaire, _.
de houille. | :
L’immense formation de grès de la nouvelle Grenade, qui renferme 1e puissa
couches, non de lignites, mais de houille fer uilletée, et même de houille piciforme entre
Palma et Guaduas (600 toises) près Velez et aie ville de Leivo, dt qui plus ri ee 1
plateau de Bogota à la hauteur considérable de 1570 toises près de Zipaquira (1400 toises) |
contient du gyps salifère. Mr. de Humboldt, ‘appuyé sur de nombreux arguments qu'il.
allègue, ne la regarde point comme appartenante au grès bigarré, ainsi que d'après quel-
ques ci rconstances particulières , on pourrait être amené à le croire; mais il Jêe ne ee.
cette formation appartient au grès rouge ancien,
»Dans l'hémisphère méridional, les Cordillières de Quito nous montrent la ré sa
de grès rouge la plus étendue de celles qui aient été observée jusqu'ici. Cette roche re-
couvre, de une hauteur de 13 à 15 cent toises au-dessus du niveau de la mer, tout 1.
plateau de Tarqui et de Cuença dans une longueur de 95 lieues. On n'y connait aucunes
houilles, mais il y a des tiges de monocotylédones pétrifiées. On en a trouvé des mor-
ceaux de quatre pieds de long et de 14 pouces de diamètre, dans le ravin de Silcajacu.
On ï; trouve aussi du goudron minéral fluide et endurci en asphalte à cassure conchoyde
(près Parche et Coxitambo) et des filons de mercure sulfuré CEEre de jrs et Upar
au nord-est du village d’Azogues ).f
: L'auteur compare les rapports des grès rouges de la nouvelle Grenade, du Péo
et. de Quito avec les grès rouges du pays, ou Füchs el a donné la nee description .
8) En visitant la galerie de er dans la mine _ Saarbruck, une semblable
détonnation eéteignit subitement toutes nos lumières.
11 ——
grande formation houillère, et il trouve que les phénomènes mentionnés par ce na-
> se retrouvent dans la partie de l'Amérique équinoxiale qu'il a parcourue,
Enfin, il est encore fait mention du grand bassin de la riviere des Amazones qui,
a partie occidentale, s'accorde avec le tableau géognostique des Llanos de Venezuela et
. Ê . Q Pop
ssin de l’Orénoque; et dès lors par des raisons analogues, il ne saurait être considéré
appartenant au grès bigarré; il doit par conséquent être rangé parmi le Todtlie-
ésulte de cet exposé que le grès houiller, ainsi que d’autres roches, et même
fications, s'élève dans cet hémisphère beaucoup plus haut qu’en Europe; mais qu'à
iteurs il se montre plus souvent Nina de couches de houille. Cependant dans
de Venezuela, il s'abaisse jusqu'à 50 toises, et se rapproche ainsi des formations
j Les naturalistes HE ont vu dans le environs ee os au Brésil, une
tits grains avec un = plus grossier, et d’autres Gbservations ont princi-
ent déterminé l'auteur à ranger toutes ces formations de grès parmi le grès rouge.
art äl n'est fait mention d'impressions de plantes, et c’est par elles qu’on aurait pu
r à des conclusions satisfaisantes. Le bois fossile pétrifié, l’auteur le regarde comme
i de monocotylédones, mais il n’en donne aucune description particulière. :
nalogie qui, en général sous le rapport géognostique, existe entre les zones équi
: et 1& ancien continent, autorisent cependant et rendent tres- probable la supposition,
hés des roches et les impressions de plantes de l'Amérique méridionale, s’ac-
C Les. nôtres, ainsi que cela est pe constaté par celles de Ho septen-
le d'Angleterre ne notions très-détaillées et très -exactes. +
caver nous a rendu le même service rélauvement a celles de Glocester et Som-
sgri en généra règne ae ra os, Ha d'Angleterre Hg
ï “ah Le de RES et un Es désordré ln ces
ils 54 sont produits. par des fentes et des crevasses, les. unes remplies les
LTD on the. South- Western Coal- District of LR or the revu. W
Buckland and rev. Conyb eur
à _ Geological observations on part of. Gloucestershire and Sommersetshire, by
. IVe e aver, in the Transactions of the Geological sobre second series. Pol
_P- ik p. 210 et seq. p. 517 et seqe |
3
autres vides. Les couches de liouille sont tres-nombreuses,. he plus fortes ont néanmoins
rarement plus de CIN pee de puissance et sont séparées pie des couches intermédiaires
“dés 10e 0 toises. | | | | |
Mr. Buckland, aujourd’ LE ut. de É société éolégique de Londres, a jo nt
son traité sur les houilles, un appendice sur le gres rouge. Îl compte trois formations
cette roche en Angleterre: le gres rouge ancien, le nouveau grès rouge, et le grès m
hier. Tous les trois existent dans la partie sud - ouest du terrain houiller de l’Angleter
1. L'auteur se plaint de la confusion qu'ont répandue sur cette matière les aper
divers de quelques naturalistes qui placent le grès rouge, les uns au-dessus, les autre
dessous de la houille, et que d’autres confondent avec le ores houiller. D’après notre 0
nion nous pensons que celui qui repose sur les roches de transition est le Todiliege
celui qui est de formation plus récente, le grès bigarré, et le dernier le IPéifliegende
Kefferstein, ou le grès blanc que l’on trouve aussi en Saxe , coloré entrouge,
Au sujet de la connexion du grès rouge ancien avec le grès houiller, nous av
déjà fait observer que le grès rouge ancien, proprement dit , qui à Waldenbourg ét N
rode dans la basse Silésie et dans plusieurs autres endroits, suit et accompagne la 10Ù
parallèlement avec le porphyre rouge, ne se trouve que rarement et par exception dans
gisement transgressif, et se distingue surtout parce que jamais la houille ne git immé
ne au-dessus ou au milieu de cette roche, ce ce même . ne contient. des di
AO HSE | | Fi
Dans le grès houiller proprement dit, au contraire, qui est coloré en | rouge Lu
rarement et par exception, et cela par ‘bandes isolées, il sert ordinairement de gisem nt
la houille accompagnée de son argile schysteuse, et toutes les impressions de plantes q
l'on rencontre dans l'argile schysteuse, on les retrouve aussi dans cette espèce de grès. o
| Le gres bigarré se trouve aussi dans le terrain houiller _ Saarbrück “
la houille. |
Il parait que c'est en Angleterre que l'on a confondu pour la première fois da grè
rouge avec d’autres roches. On y a pris une espèce de iraumate (Grauwacke) rougeà
pour le grès rouge, et le grès bigarré pour le Todiliegende de Werner. Mais le Todt
liegende de Werner est le véritable grès rouge ancien de la forêt de Thuringe, dei
non du schyste cuprifere, de la Silésie etc.
. La formation houillère dans.le Groenland qui s'étend particulièrement Hancs rs Re
sonland, doit avoir une analogie complète avec celle de l'Europe, ainsi que celle. qui existe
sur les îles de Melville, On y indique partout dans ces terrains des mpreieus vla
des tropiques. | Ê | _
j Enfin, on assure que dans les terrains houillers du Groenland, il me ES
Ecosse, des couches de diabase. ®) | ne - >
À Ja vérité, les terrains ont en général, comparés avec d'autres terrains
sont plus souvent ne ce + DER moins clairement une formation ne
et simultanée. Fe. | 3 ce
“Cependant Mir. sata Conseiller des mines, a | depuis long- temps. pda
d'avance à cette observation; il a en effet énoncé l'opinion, »qu’en général la masse: prin-
,cipale des terrains houillers dans les formations secondaires plus récentes, est plus liée et
; plus intimément combinée que l’on n'avait paru le croire jusqu’ ici, quoique par des causes
» particulières et des rapports spéciaux (par exemple, les courants au moment de Tinonda- -
\
10) Extrait des voyages de Scoresby, Annales des Sciences naturelles. Tom, III. p. 170.
11) Das Rheinische Uebergangssebirg an der [osel und de Flotzartigen Umgebungen
desselben etc. von.JL,. Ch. Schmidt, in Molls Neuen Jahrb. der Berg- und Hut-
tenkunde, Vier Bd. p. 240 et seq.
| parties Pare de Houille: sont les Ds tendres, tant à cause de l'argile
. hi domine, pe cause y Èss ji en se NUE ot F roche;
€ . rencontre encore
CN ITRe traces insignifiantes, dans les cercles de Bit-
ee ie
tab trouvées et de Kaunitz le grès houiller qui s'étend encore
lus dois Et 5e RS os sous des dasons plus Fa en supposer
ral par ue Nes Dove.
arter EL la Loire RE un bitume Mecitues qui a. une era par-
lui de Ja n mine de plomb d'Odin dans le Derbyshire. »On le trouve dans les
Tau jate - violet remplies de cristaux de quartz et de chaux carbonatée; quel-
. mate devient schysteux et passe au grès houiller. On rencontre aussi paris
ssions de plantes sur les Faese unies des feuillets qui s’en détachent. Ge
livi ie ke D. note sur un nouveau ave 57 bitume élastique. Annales
Fa sciences naturelles, T: II. pag. 140.
LA
4
» de Roniggratz et de KaurZim. Dans la vaste plaine qu'autrefois
| où. T'inondation doit avoir duré É Dee long - are tout le CHAPR ON
Hpou à dans encore me mots du bitume élastique, et des den-
EE
Ce bitume élastique a toutes les propriétés de celui d'Angleterre. Il efface les traces .
du fer carburé, mais il salit le papier, si on ne l’a pas préalablement purifié en le faisant
tremper dans l’eau pendant douze heures. Il nage sur l’eau, il brûle avec une flamme
blanchâtre, et dégage une fumée épaisse et une forte odeur de bitume.“ iHo
.… On trouve, maïs rarement, dans le traumate de l’Eifel près Geroldstein de tré
belles dendrites bitumineuses parfaitement bien formées. Elles ressemblent d'une man
frappante à des espèces dé Fueus poreux. On serait tenté de les prendre pos vég
taux même, si leur substance bitumineuse d’un brun tirant sur le noir, ayant une épais
d'environ trois lignes, ne s’enlevait pas facilement de la roche qui en est incrustée, san
laisser la moindre trace d’aucune impression. Nous avons vu un exemplaire de ce gen
Trèves, dans un cabinet de minéralogie. En cassant la pierre toute la ao se sépar
et phAEMR moitié RARES une de en relief de cette Done forine; ‘AAC à
NOTICE SUPPLÉMENTAIRE SUR LA HOUILLE MARNEUSE!
Keferstein®) range li bo HE élriseuse dans la Soir To de la marne yo
et la, où cette dernière est contigue au calcaire RES gris (Muschelkalk), il la regardt
f
comme hoMIDoNsS tree: dernier. On s'en sert ee comme Me à cause Ne so
sorte qu'il est presque hapossible de To avec quelque Re les divers a
de cette formation. j | | |
L'argile que le toit et le mur de cette mine offrent en quantité, est employée dan
des briqueteries voisines; ces déblais permettent d'arriver jusqu'à la houille, mais ils ne
fisent pas pour reconnaître si la houille est recouverte par un gisement transgressif (uber
greifend) du calcaire coquiller, ou bien si ce calcaire est déposé sur toute sa surface.
Dans les environs de Weimar, ou les formations les plus récentes de tuf, de sable
blanc avec des os et des dents de rhinoceros et de cheval, et des coquilles de l’helix (pos.
macea) commune dans nos Jardins, se montrent mêlées et confondues, on à, en creusant un.
puits, trouvé sous un banc de galet, à une profondeur de 46 pieds, une marne argileuse
noire, qui selon toute apparence est un membre de la formation de la houille glaiseuse. |
On ne savait rien dans la contrée relativement aux impressions des plantes. ji
Ce que Voigt a publié antérieurement sur les au (Ablagerungen) de la houille
glaiseuse ne suflit pas pour la caractériser avec précision. Les couches telles qu’elles se
montrent aujourd hui sont 1°. une roche calcaire (1 pied 6 pouces); 2°. du schyste marneux
dans les intervalles; 3°. de l'argile ou terre glaise, dont on fait des briques (4 pieds); 4.
de la houille décomposée (9 pouces); *. pyrites en boules et en tubercules, dans et sous
la houille; 6°. seconde assise de bouille: ph et ae réduite à l’état Me te
argile immédiatement sous la houille. ;
Apres notre départ de VWVeimar, Mr. le Conseiller intime Baron de Goethe a a
la complaisance de nous faire parvenir des Han sur la houille ee Mattstädt a
confirment notre hypothèse antérieure.
Nr. Schreiber, directeur des mines à S6E nb one qui ne ju a dirigé pen
dant plusieurs années les travaux des mines de [Vlattstic dt, mandait à Mr. de Goethe ce
qui suit: ,[l n’a vraisemblablement jamais existé de véritables Ne de fougères dans
15) Keferstein, Teutschland geoznostisch - geologisch dargestellt. IIT. Bd. p. 05.
à houille de Mattstädt, du moins pendant les trois ans que Jy ai passés, on n'en a pas
couvert. Il me semble aussi qu’elles sont les compagnes fideles de la formation du terrain
uiller ancien, auquel sans. doute n'appartient point la houille de Mattstadt.f
+ Deux exemplaires de cette houille de Mattstädt qui nous ont été envoyés, consistent
bun morceau de bois: de saule transformé en lignite térreux, b), en un morceau de
lle! argileuse grasse et luisante, avec des RAR de débris d’une graminée; d’après
cette houille appartient, comme nous l'avions pensé, aux lignites, sur lesquels RÈRE en
ent. transgressif un débris détaché de l’affleurement du calcaire coquiller.
La. circonstance isolée de la nonexistence des impressions de fougères dans la mine
Mattstädt, ne sufhrait pas pour établir une décision. Nous avons déjà rappelé et nous
étons encore, que l'opinion émisé par Mr: Brongniart — que dans les terrains de
gnites il ne se trouve point d'impressions de fougères, est beaucoup trop exclusive. Le
it est qu’elles sont beaucoup plus rares que dans l'argile schysteuse de la houille ancienne,
ilen existe cependaut, ainsi que. nous l'avons constaté par plusieurs exemples, et nous
1 s aujourd’ hui à même de corroborer notre assertion par un exemple nouveau. En
Hg ny a que peu de Jours que nous avons reçu plusieurs impressions de plantes des
8 deo Mscheno, seigneurie de Zlonitz, où il existe.une faible couche de lignite. Il
| ur l'argile schysteuse micacée trois feuilles de diverses espèces d'arbres dicotyle-
: q — avoir toutes les trois LE sr à des ÉrRES ce ni et une nr
e l'argile, < jeten:ai orne trois groupes. ‘)
re. assises. inférieures ou de ARpte. et âe a marne bigarée je
= reste, Lai terre gaie, l'argile —- Het marneuse, la
rne calcaire, sk marne arénacce atenent en sonehess de ve puise
Fi Lil Hnèdé des ‘divers lits de. marne et Hire, parmi bref
chyste marneux fetide, et du schyste marneux calcaire. ‘ Les roches
pe sont le Hripaires ie de le tAtoñie compacte BW Toolithe, le cal :
ne £'s de 0 marneuse, du spath cachet de la cdisthée (strontiane
5 Ont rouve aussi dans ce groupe, . mais en parties trés - subordonnées et
. tes, 4 l'ampélite graphique, du schyste PRET du RP noir et du
Gi tiingen, 1824
L*
REC IE Uebersicht der sÉNNE Flétkgebilde 1m Pas der Ieser.
lignite brun, le pre au Piesberg près d’Osnabrück, le second au nes de lIths près
Hlarderode. | : | ; .
Le groupe des couches supérieures, ou du grès blanc, consiste A en. _.
stances marneuses. Leur caractère spécial est une structure feuilletée (schysteuse), ce sont
de la terre glaise, de l’argilé schysteuse, du schyste bitumineux, de l'argile marneuse, de
la marne arénacée, de la marne fétide. La roche dominante dans ce que est l’espèc
de grès que l’on désigne ordinairement sous le nom de grès blanc; ses variétés princip e
sont le grès argileux, le grès marneux, le grès. ferrugineux, le grès quartzeux, le grès chal
cédonien, La première variété est la plus commune, la plus rare est la dernière. On peu
encore considérer, comme membres accessoires de cette formation: la. roche de quartz
le quartz argileux ; quelquefois on rencontre dans le grès blanc de minces assises d'un
caire compo et de calcaire fétide. 0 LeSOT 1:
“Les masses subordonnées à ce groupe sont la mine de fer, le sphaerosidérite 6
mine de fer ochrée argilo -arénacée, la mine de fer argileuse grenue, ic mine -de fer ar
leuse brune, le lignite noir, le lignite brun et l’anthracite.
Les lignites que l’on rencontre dans le groupe du grès blanc appartiennent. aû +.
ordinaire ou au lignite piciforme. L'un et l’autre laissent à peine apercevoir quel
traces de texture ligneuse, l'un et l’autre sont d’un noir de poix; la première espèce
cassure conchoïde plate, et presqu'unie; la superficie de la cassure a un éclat semblable
celui de la cire (Steinkrug près le Deister). Dans: le: voisinage d'Eïlsen l'anthracite 1
montre quelquefois en lits très-peu considérables. Dans les: districts dépendants de
sroupe, qui sont Les plus riches en houille, on remarque une série de lits de pvês ». de
roche quarizeuse, de quartz argileux, de diverses espèces d'argile et de marne, de calcaire
fétide, de mine de fer, alternant de la manière la plus diverse, et avec des rapports ce
puissance extrêmement variés. On ne peut saisir à cet égard aucune règle prédominar te
Non seulement on observe des anomalies dans des terrains éloignés les uns des autres, mai
on les observe même à des places différentes du même bassin. Parmi les différentes roches
le grès et l'argile schysteuse sont incomparablement les plus abondants. La plus grande
puissance que la première de ces deux roches atteigne, s'élève à environ 50 pieds. _ Outre
l'argile schysteuse on rencontre principalement de la terre glaise, et moins fréquemment
de la marne, l’une et l’autre diversement modifiées. Le calcaire fétide, la roche de quartz,
le quartz argileux, la mine de fer, se rencontrent ça et la, formant quelques lits isolés.
Il nest pas rare de trouver la mine de fer en rognons, dans l'argile schysteuse et la marne.
Les couches de charbon sont tantôt plus, tantôt moins nombreuses ; non seulement leurs
rapports relativement à la nature et à la bonté de la houille varient beaucoup, mais elles
ont aussi une puissance très - inégale. En effet, cette puissance varie de deux pouces jus—
qu'à une toise, et même quelquefois, mais rarement, davantage. La même variabilité se
remarque dans le toît et le mur de ces couches. Les exemples suivants pourront donner ”
une idée de l'extrême diversité des strates.
GISEMENTS DE L'OSTERWALD.
À VOcterwale on exploite deux dépôts de houille. Au puits de Caroline, ona percé.
les strates suivants en prenant d'en haut, Fe la re couche de charbon exploiiquse |
Toises Pouces
1% Héron V Hier did en HN cétste che 1 —
irPerre plaise fercugimenseios, nn boat. barbe one D —.
10PJGres lerrasmenn es dos un ai AP. 2. 2 ——
h°.-Araile schysteuse : 4..." Re ot es 20
5°. Idem avec des coquilles pétifiées SE il. di — 60.
D éme ere ie 60
pe S -. 3 _.
9°. Idem avec des coquilles pétriliécs D RS di
D GEI TANE AbAAdEs te ANA Le 5 (PCA. 1 _
1 GDS CObnoctee re RE — 20
7 ; pré Toises . Potces
; . Argile schysteuse Re: 40 + 10
Angle “he avec des bandes de sable EE . |
pi
+ Grès schysteux. et js es ÉRepler a d
. Cha bon peus non “exploitable | | ——
pen trois où mare ie Là puissatce.t.
ti Aide dont. le meilleure est celle d'en. haut. Il ya
Toises à Pouces ie
OO .
Cette ns ’
Le inférieur est mêlé de > beau
Quelquefois on rencontre une stratification encore plus variée que celle des exempl
ci- dessus, par exemple au Suntel. Là il y a deux FES de couches de ur de > Es
sance et de qualité très- diverses. : |
Le espèces de houille sont du charbon brillant et schysteux, en termes de mineu
houille de chauffage, et houille de forge (Brandhohlen et Schmiedekohien).
On ne dit point que lon ait trouvé des impressions de plantes dans cette forma
Dans le groupe des strates inférieurs de RAR et de la marne bigarées , on tr
quelquefois dans le grès et dans la marne arénacée, et surtout dans la mine de fer
leuse feuilletée au-dessus de Hôrter, dans la partie haute du comté de Pyrmo:
Varenholz, des Calamites et des Casuarinites de-Mr. de Schlottheim, du bois pétrif
du grès argileux et quarizeux ; on en ‘trouve aussi dans le grès marneux. ® Dans le Ë
groupe du calcaire à RRNRIDeS on n’a trouvé pe Fees nt ner de oo
pétrifications. | |
Dans le groupe des ‘strates supérieurs ou du grés blanc ; on trouve dès P
pétrifiés, ou comme impressions; ce sont surtout le plus fréquemment des Calamites,
des Filicites, plus souvent des feuilles d'arbres dicotylédones ; qui paraissent i
première fois, et annoncent ainsi la transition à une nouvelle série de formation et
végétation plus ‘complète. Nr. ee ausmann n'a paint trouvé de Récits nel ul
Mr. Rae "
ee
assertion, on ne peut pas les eds Fe ce groupe. on dar pas rare de M UX
Je voisinage des traces de végétaux fossiles: des lgnites ou l’anthracite.
4
Cette formation ressemble sous : beaucoup de Re an celle ang terr
. récents contenus dans sa hretltdarée : il a, cet été dernier, trouvé près de
dans . comté de Sutterland en Foie que da RU HRRHe Re au-
nee : SSSR
Nous avons a dans notre 3ème. cahier indiqué les formations Fe a e Sca
mais nous n'avons pas pu préciser leurs rapports, n'ayant pu recueillir à cet égard que c
notions trop incomplètes. Nr. Forchhammer, ‘qui. dernièrement a visité ces contrée
et décrit particulièrement les environs de Hôr avec ses impressions végétales, ceux de
serode avec leur charbon de bois fossile, les stratifications de terrains houillers de Hôgant
Bosarp et Bornholm, enfin les couches minérales passant à la craie de la péninsule Se
| nave méridionale, demande quel peut être Fordre et la suite des dépendances et relatio
de toutes les couches diverses entr'elles? D’après son opinion ce pourraient être di
membres, différant peu par leur âge, d’une seule et même période de formation postérie r
au calcaire coquiller (Muschelkalk). Cette hypothèse acquiert beaucoup de probabilité pai
les comparaisons que l’auteur fait de cette formation avec plusieurs autres qui leur son
analogues en Angleterre, et avec la houille ancienne d'Angleterre et d'Allemagne. ES |
Nous avons toujours regardé les gres de Hor et de Hôganäs, dont nous possédon:
des exemplaires, comme des membres divers du gres blanc. Les pétrifications des Calami-.
tes, des Cycadées, de quelques fougères et des dicotylédones à Hôr, de fucoïdées à Hô .
ganäs, sont également analogues à celles du gres blanc de différentes parties de l'Allemagne
et confirment l'opinion citée plus haut du même auteur.
15) Geognostische cote en über Schoonen und Bornholm von Forchham MAT
in den Verhandlungen der Gesellschaft Mc ue Freunde in Berlin. 1ter
Bd. Vies Stück. 1824.
es
OTICES SUPPLÉMENTAIRES SUR LES LIGNITES EN GÉNÉRAL.
hi conseiller: ide. justice de M a émis sur l'origine des lignites en
ü e. opinion que noùs devons rapporter ici, parce qu elle fait naître quelques
$ notre. esprit.) Voici ce que dit l’auteur. Les lignites avec leurs différentes.
pandus sur toute la terre. Ils sont suflisamment connus dans toute l'Europe,
lOUVÉS. en Asie et en Amérique. Souvent ils forment le terrain le plus récent
k ce du. globe, plus souvent encore ils sont recouverts par d’autres couches miné-
LE c’est Ridineirement le hasale ju les recouvre; dpt, les OR
a nous ne. pas, ainsi or on Le fait jusqu’ ICI ; PRE ne terrains
e une alluvion fortuite. En effet, ces terrains nous montrent des rapports
La semblables à ceux 145 autres raghess nous sex ons donc en conclure
à. . nn voyons rent de FN se ee
he. que celle dans laquelle le hasard les a jetés. C’est ainsi que du.
die uartz, tantôt. de la mine de fer argileuse, tantôt du fer sulfuré ,
u terreux, net une couleur piles care ou foncée. | C'est Pots
oi aussi so sie Fe la nature des nue es
der nee Les depiese APR nasEt À Ha, RRÉRIGES dèe ces dora
mu “6 ., au Se qui conservent mieux que toute
s débris des végétaux. Vraisemblablement ils ont avancé aussi
ent de la végétation , comme on le voit dans les tourbières.“
lablelement qu'en Allemagne comme dans d’autres pays, il y
qui n'ont aucun point de contact avec le basalte; il de en
ar cette roche. |
d' accord avec l’auteur sur ce orne que la formation des
“appartient à une période de formation générale, laquelle se:
: ie terrains tertiaires. Cette LOF ton ainsi que Fele des |
tout. en conservant 4 forme de Fe texture : Tigneuse, Le en
D'est. ce que nous -RoxoNS voir tous les jours à la mine de St. Jean
| Le où le bois fes Lo et des puits se change,
n d i 3 . Fe no on ne en Charbon est un cad
dant il parait être le résultat d’une opération chimique plus compliquée,
ui manque rarement dans les marais, € et l'hydrogène doivent certainement
1 ‘ïl nous est impossible d'accorder, c’est que des bancs de houille
…
ne in or von ne. HE Ve e 1822. P. 505.
B ellenstüdt, Archi der Urwelt. Vter Bd. 2tes Hijt. P: 590.
B%+ |
20 ——
stein aura pu sans ue se convaincre par ne même, que les Houilles intric
Meifsner, et dans d’autres endroits, lesquelles sont cependant Ref certainement les ]
anciennes et. préexistantes aux dépôts supérieurs , sont précisément celles où la te
ligneuse est la plus distincte et la mieux conservée ; que beaucoup d’autres houilles au
traire ne laissent apercevoir aucune structure ligneuse , résultat qui vraisemblablement
Ne par la différence des combinaisons chimiques plutôt de par des moyens puren
mécaniques. L'auteur aurait aussi, ce semble, de la difficulté à nous. prouver que les né
sont favorables à la végétation des bois ; car à l'exception du manglier en Amériq
l’aulne visqueux , de quelques saules et du bouleau des marais, on ne trouve en Alle
dans les marais tourbeux, que des bois rabougris. ) On y voit davantage des bri
quelques espèces de Vaccinium , TEmpetrum , qui croissent au milieu des diverse (
de Sphagnum; ce $ont ces végétaux qui recouvrent ordinairement la surface des 1
pute ue dene Ji Tignites ‘on trouve une multitude . fruits. et se Ft d'arbre
L
espèces. “a ler il n'est pas nécessaire ide recourir à
2 ces masses de bois. ÏL est A a aux endroits sue aie pa des
“une al oi où à un
rain même, été transformés en An | HIDE EN Re
Les lignites sont répandus sur toute la terre aussi Lio que a houille on
Leurs couches sont plus puissantes, parce que Îa végétation de la seconde période p
avoir été beaucoup plus riche que la première. Elle est, comme Cuvier et Brongniar
J'ont observé, subordonnée à l'argile plastique. Les atioinalies que l’on a observées dans la
houille de la formation basaltique, et qui avaient fait naître des doutes sur leur indentité
se rapportent uniquement au basalte et non à la houille même. Re
Le gres trappcèn, gres du Hgnite de Referstein, doit être rangé non avec.
houille, mais avec le basalte; car 1l ne se trouve Jamais en masses, mais en blocs déta
et épars, comme les blocs de granite et de gneifs, dans les sables de la Lusace et jusqu'a IX
bords oriental et méridional de la mer baltique, en Poméranie, Livonie, Finlande etc.
C'est ainsi qu'on le rencontre sous l'argile plastique, sur le grès bigarré, dans les
sables mouvans du Meifsner, en Hesse, dans et sous la houille à Almerode près du Ha.
bichtswald, et au pied de la Wilhelmshôhe près de Cassel; hors de la houille dans les
À)
basaltes du Siebengebirg, sur la rive droite du Rhin, en forme de colonnes dans le basalte
près de Fulde , et au Kulmerberg près de Tetschen, en Boïème; renfermé dans une couche
de basalte à la Blauekuppe près Eschwege, ÆEn revanche le grès trappéen est entièrement .
étranger aux lignites de la Wéterawie, à ceux du Rhin et de la Bohème, placés en dehors
des basaltes.. Ces faits constatent évidemment sa liaison avec le basalte; mais sa rencontre
avec la houille est purement accidentelle. | .
On pourrait expliquer la transformation de la houille du Meifsner et d’autres houilles
basaltiques, en houille piciforme et bacillaire par l'influence du basalte, en faisant observer : à
que les seules houilles qui aient subi ce changement, sont celles qui se sont trouvées en .
contact immédiat avec le basalte. Dans le Schwaïlbenthal au Mcifsner, ül n'y à que les :
premières assises de la houille, lesquelles ne sont séparées du basalte que par un mince.
feuillet de tuf basaltique, qui aient passé à l'état de houille bacillaire ou piciforme, Toutes
a) Note du traducteur. Les espèces citées sont elles-mêmes rahougries, et à l’exception de
laulne, aucun arbre n’atteint dans les marais le même développement que dans d’autres
terrains, comme on peut sen convaincre dans les vastes marais de la Livonie.
21 ————
les autres mines qui sont plus profondes, fournissent ordinairement du lignite avec la
; structure ligneuse bien distincte. ;
_ Mr. le conseiller supérieur des mines Nôggerath nous apprend) qu’à l’'Habichts-
+ galerie numéros 3 et 4, il existe une faille perpendiculaire remplie de basalte qui a
rection ss ss vers le nord Cette Rs dans la bee numéro 5 a trois te et
consiste en un tuf basaltique poreux, en en fragments informes.
Ébe lignite dans les environs de cette faille, devient par dégrés plus cassant; sa cassure
; ubique, et enfin il se change en Le Juisante. On n’a point trouvé ici de houille
À la face septentrionale du Hirschberg, non loin de Grofs- Almerode, un filon de
Îte traverse les deux couches très - puissantes de lignites de la Rinkenkule (dont l'incli-
a1sOn penche y vers rem et ns leur direction vers l’est. La a de couches
L D: mais TS le rapport de mineurs qui l'ont rencontrée, à Une
Ÿ nde De par des travaux antérieurs, vers la quinzième toise elle s'incline vers
" Hheilée aux ‘endroits de son 'affleurement se superpose en gisement transgressif à la
à du Lie et ri la recouvrir. Vers sa plus ses profondeur, ce More filon
: hors, et É tite en s’approchant de ce même Lie se change par degrés en
1 ciforme et _— On trouve en outre sur cette > dernière une écorce de Hoyle
ce | phénomène, quoique les changements qui en furent la suite ne soient pas
Tr s si \ sensibles ss le grès ee et même dans le GEITE secondaire, que
SUPPLÉMENTAIRES SUR DIVERS BANCS DE LIGNITES.
ious sommes efforcés dans ces dernières années, d'obtenir des renseignements
s houillères en Italie, ainsi que sur les bois fossiles et bitumineux. Nous
effet entretenu de nombreuses correspondances et distribué parmi les savants
trée les cahiers de notre ouvrage. Mlais nous n'avons pas été assez heureux
r une seule réponse satisfaisante. Il faut donc nous contenter de POOUSE ICI
0 que D nous a fait connaître à ce sujet.
' dgs serath, das HETÉS im Rheinlande. | Westphalen. Bi LR 275,
12
25
el
Mr. Bev ilacqua: Lazize décrit à la vérité, ‘dans son ouvrage sur les fossiles com-
bustibles #), les différentes formations houïlléres du Véronais, de la partie Hpitropiae du
Tyrol, du Monte Bolca, de la: Giaza, des Castagne dans le Val di Sorna près Brentanico |
de Vajo di paradiso près Villagrezana, de la Fontana dei Garzomi, dans le Val Tanara, .
St. Juan Ilarione, dans le Vicentin, et ses descriptions sont très-exactes et circonstanciées,
Maïs les rapports géognostiques ne sont que partiellement indiqués; jamais äls ne prés
tent un ensemble d'apres lequel on puisse se RES un tableau du gisement Le et
cessif des couches de cette formations. .: | bia Hoi s6 FHtEN di
Toutes ces couches de ‘houille, en Gba en ‘comparaison dé vastes. ; dépôts
Jignites de l'Allemagne, et dont aucune n'excède un mètre de puissance, ne se rencon!
qu entre des lits de calcaire pur, de calcaire et d'argile schysteuse, de calcaire et de ba
ou de divers produits volcaniques. Elles appartiennent sans aucun doute à une.
même formation, quoiqu'elles différent sous le rapport oryctognostique, et qu’ell
sentent alternativement ‘du lignite schysteux ou feuilleté, ou piciforme, ou terreux, f be
quefois aussi du Jlignite qui a perfaitement conservé la texture ligneuse; c’est ce qu :
stanowsky avait également antérieurement remarqué dans les houilles des Apréun à
Mr. Alexandre Brongniart qui; d’après une suite d'observations géogn
très- exactes a décrit le Monte Bolca, ainsi que toute la formation calcaréo - = trappé n
Vicentin D range cette formation houillere parmi les plus anciennes des. lignite ë
renferme aussi des impressions de feuilles de dicotylédones; et au Bolca l’on trouve que
plantes que l’on n’a pas encore pu déterminer , et a Faujas de St. RES et Ad.
Brongniart ont fait graver. | | à LES |
Mr. Bevilacqua Lazize fait en outre mention des a. de que Te
sur les flancs des montagnes entre les deux vallées dites Valle Sgolmere et Val dei S
et surtout à l'endroit nommé il prato dei Perroni. Ils gisent entre des amas de ra.
calcaires, de tuf volcanique et de basalte, qui sont enveloppés dans une marne |
bleuâtre. On prétend que ce sont des troncs énormes de melèzes et deitétesen
branches et leurs racines, mais sans écorces. Les fibres ligneuses et la couleur du boi
sont parfaitement bien conservées , mais leur pesanteur spécifique est plus grande que € 11
du bois. ‘Ils brûlent de la même manière que les arbres mêmes que nous venons de. nom
es ces arbres ont conservé leurs branches et leur racine, ils ne peuvent 'a
été flottés à une grande distance; ainsi ils doivent avoir été témoins de isontais
laquelle on doit la formation du terrain dans lequel ils ont été trouvés. Partout on
contre éparses sur la surface du globe de semblables et faibles couches de houille et .d
arbres fossiles. Ils suflisent pour prouver que les er des diverses formatishs ont ét
générales et leurs effets identiques.
Sur la côte méridionale de l'Angleterre, on trouve avec la bouille Jan: Le aa
sédiments de la formation calcaire dans des couches de marne, des arbres fossiles , do
les troncs et les branches ont été fortement comprimés et entassés les uns sur les autres
_Ils sont noirs, légers, et brülent avec une flamme claire, en répandant une odeur dés
agréable. Ces mêmes arbres se trouvent aussi dans le calcaire (Lias) dur, mais ils mu
sont point comprimés, et leur substance est noueuse et compacte. *?) |
Dans le Bengale, sur les côtes de Caribary qui appartiennent aux terrains de sédi.
ment ou d’alluvion, on trouve des arbres fossiles, partie dans du sable endurci OÙ, Sui-
vant l'opinion de Mr. Scott, ils ont été entraînés par l’affaissement des sables mobiles où
ils avaient crû, partie dans un lit de diverses substances minérales rassemblées et confon-
18) TIgnazio Bevilacqua Lazize, dei combustibili fossili. erona, 1816.
19) Alexandre Brongniart, sur les terrains de sédiment calcaréo -trappéens du
Vicentin. Paris 1825. |
20) Transactions of the Geological Society. Second series, p. A5.
dués par les eaux, et dans lequel on. rencontre des morceaux isolés avec divers restes de
petits quadrupedes, de crocodiles, de poissons et de testacées. de
1 Aux bords du fleuve Tista dans la suite des formations qui consistent dans les pos
| sitions SR nee de grès qu a beaucoup de ro avec Pr CE A à bé
N°. 5
EE d'un brun foncé, et dont la cassure est conchoïde.
qui renferme des fragments de houille, dans lesquels la texture ligneuse est encore
» on parle d'un
aissablé ; mn méro 6, est un grès gris avec beaucoup de mica, qui contient de petits
de honiles : numéro m2 une argile __—— bituniineuse avec du hgnite nee
à
nl EE. Bet: -être aussi à propos ranger . k même ro ea ot et le
Yon trouve au Cap Sable, dans l'Amérique septentrionale, et que le docteur
rit: de: la manière suivante dans le journal de Silliman.*#) 7
| superficie du Cap Sable et de ses environs est onduleuse; quelques unes de ses”
F ‘lèvent de 80 à 85 pieds au-dessus du niveau de la baïe de Chesapeack. :
I couche supérieure est du sable qui dans sa partie inférieure est tellement agglu-
de xide de fer qu'il forme une croûte de grès de couleur de rouille, dont les
U pay s se servent pour construire les murs de leurs caves. Cette roche est par-
en fer, qu'elle forme alors la mine de fer oxidé brune, compacte de Werner.
m ère couche sablonneuse varie de 15 jusqu’à T0 pieds; au-dessous gît une couche
y sile de 4 à 5 pieds. Ge lit contient presque toutes les variétés de ce genre de
ue du jayet, du lignite cassant, du bois bitumineux et du ligaite proprement
de yrites. Un mélange de sable et de bois fossile lie cette dernière couche
he supérieure, Si exactement qu’ on ne remarque aucune séparation, On. trouve
: | couche, quelquefois aussi dans la couche supérieure, du succin mêlé
ag le dernier renferme aussi de pets sr de succin dans sa propre
ou
$ a. un trois D dote Rose Lu re nu. morceaux sont
és, Res: _— en bois HR saute au gontraite n’ont
e me : une grande quantité ës bois converti en : pynites. cut … est ie
: ere von au. Beiträge zur Mineralogie und Goloiés | nérälichen
. Arnericas. Hamburg 1822. p. 85 et sege ce
à
versée par ne veines et des nids d’une argile grise, et d’un lignite terreux à petits grains,
qui a beaucoup de ressemblance avec la terre d’ombre des environs de, Cologne. On ren
contre souvent dans cette dernière des Morceaux de quartz gras, et une fois on y a trouvé
un petit cristal de Cyanite; deux substances minérales qui à une distance de 15 à 20 ue
de là, dans les montagnes primitives de Baltimore, se retrouvent souvent. ï ais
Mr. Schoolkraft#), dans ce même journal, décrit un arbre Dee qui < a été trou
dans le lit de la rivière Displain, dans la province des Illinois. Fa se
_ Cet arbre est couché horizontalement dans une couche de grès gris de la noi
secondaire la plus récente. Il a 51 pieds, 6 pouces de longueur, à l'extrémité la plu
étroite son diamètre est de 18 pouces, et la partie découverte la plus large de 2 pieds,
pouces; à la pour inférieure qui est encore recouverte de terre, le diamètre ses êtr: |
3 pieds. nt do ns
Le tronc est droit, sans branches, rude; «a: peu souffert du courant
le recouvre; quoique tout à fait converti en pierre , la différence entre l'écorce et le b
est cependant très-reconnaissable. T’auteur pense que c’est le tronc d’un Juglare nig;
cet arbre est en effet très-commun chez les Illinois. à Es
Cette pétrification fait feu sous le briquet, et elle est traversée par de vein
spath calcaire. Tout le long de cet arbre, surtout dans l'écorce FÉAESET El les —
vaisseaux sont remplis de pyrites dun jaune éclatant. D de
L'auteur range le grès au milieu duquel se trouve cette pétrifiontion parmi les dei
niers sédiments de la formation secondaire. Nous serions tentés, vu l’analogie de ce te
pétrification avec d’autres du même genre, de la ranger plutôt dans les premiers produits
de la formation tertiaire. Les arbres pétrifiés des environs de Falkenau, dans le voisinage
du lignite, sont également pénétrés de pyrites; des branches isolées, des morceaux de b
tirés du mur des lignites d'Ellenbogen en Bohème, sont entièrement convertis en PES
et ils ont pourtant conservé leur forme ligneuse primitive. ”
| :Mr. de Humboldt*), comme il le dit lui-même, n’a trouvé dans 1'Anéciee
équinoxiale, ni le terrain de la craie, ni celui du grès des lignites; seulement il admet,
par supposition, si les. collines, qui dans certaines parties terminent les cordillières d
Venezuela du côté de la mer, He bien appartenir au calcaire Parisien sta
grossier ou à cérites). .
D’après les données du totale Giesecke, on trouve dans ; le. de; Disk 1 près
du Groenland, dans des lits de sable au pied d’une roche trappéenne, du lignite, de la
houille piciforme, de l'argile schysteuse et du crées avec des impressions de plantes. L
couches de houille les plus puissantes ont 9 pieds. d'épaisseur. Dans celle de HE -
on trouve du succin.®) Re
Nous aurons peu de choses à ajouter à ce que nous avons dit > dits de Hignites en
Allemagne, où ils sont suffisamment connus. : .
Dans le Rôhngebirg, en Franconie, il y avait deux mines de Lente en cpl
l'une près de Tanne, et l’autre derrière Städten. À celle de Tanne on trouva au- dessus
du charbon des os de quadrupèdes herbivores, qui n’ont pas été déterminés. La houille
de Städten se montre dans un éboulement de montagne. La partie de la montagne éboulée
consiste en un basalte amygdaloïde très - décomposé, qui se réduit en un véritable tuf ba-
saltique. Au-dessus de ce dernier des colonnes irrégulières et inégalement articulées de
basalte dur mêlées d’olivine s'élèvent encore. À mesure que la base du basalte poreux et .
qui est dans un état de desaggrégation, cède, ces colonnes se precipitent dans l'enfonces d:
25) Silliman, Journal of Sciences and Arts, T. IF. p. 2. p. 283,
26) Ibid. p. 310. |
27) Mineralogie der: Disko - Insel von H. P. Gieseke zu Dublin, aus Leonhardits
Zeitschrift fur IMineralogie, 1tes Heft, p. 2h. Jahrg. 1825. ‘
— 95
qu'un ruisseau traverse, et. recouvrent peu à peu la houille que lon avait commencé
iter tout près du ruisseau. À son affleurement cette houille n’a qu'un pied de puis-
e repose sur de l'argile plastique, dont une couche est d’un gris bleuâtre et l'autre
brun rouge. Gette houille est friable, et en se desséchant elle se détache en minces
Nous n'avons point remarqué d'impressions de plantes, mais à côté et au-dessus
aouille est un conglomérat, composé pour ainsi dire de fragments d'innombrables
de la formation tertiaire, semblables à celles de l’Ahnagraben à la tête d’un filon
4h abichiswald us de Wilhelmshôühe dans les environs de Cassel. ip als
he ne di calcaire homogène et sonbecse vient un _ dérgile. |
à en et coloré par l'oxide de fer hydraté; des testacées ou en partie
F:ÉRPASeNt.: La: as gurndes sans de-ce. rein UE la EPS :
En ir au be du rene et Her conséquent re être M ar du
S1e des environs de re Hands même elle Get, age formation paral |
none: que dabs jé on feuilleté ni ds ro
accompagne la formation du lignite, et qui parait subordonné à cette
| ns. les environs du Siebeng gebirg, on trouve dans l'Orsberg près
ou à côté des impressions de plantes et de poissons, aussi des
nouilles et d'insectes; ces dernières ateses appartenir, ainsi que les
èces existantes aujourd'hui. 54 (ii
Acore remarquer en passant, que. es Érneois lé Pr et ee
de même as nee des Aewles ph FAR n ps se TEE en
mme à Mel en ie à En psA de on rencontre des
Je: s. terrains, à partir de la craie en remontant, tandis que dans |
fon ne rencontre que des analogues de. plantes actuelles que
5 pren, HprÉen tes Li avec person de Pets, et par ape;
ei. 5B à Pire
re les dpi au- - dessus et à côté du sel L:
“Ci, de re Teutschtand geognostieh-geolas ch
a. II. ar 1 & AE | |
ee M
6
un sondage entrepris pour découvir du charbon, que Minnie le ee, a té
découvert. | | | RS - è
Il y a très - sie que l'on sait que Fan rencontre du bois carbonisé dans let el
gemme, en Transilvanie et en Pologne. Cependant ce fossile n’a été antérieurement sour
à aucune recherche botanique ; ; et ce n'est également que dans les derniers temps, q %
général les rapports géognostiques de cette formation salifère si Fe ont excit
une attention particulière. | | LE ai
Les opinions que divers voyageurs ont émises sur cet objet, différent al ju
entr'elles, et 1l n’est pas possible, même sur place, de porter un jugement irréfras:
En effet, on n’a jamais osé percer l'argile salifére, sur laquelle le sel (Schibicka) le P
profond repose, de peur d'introduire de l’eau dans le sel, et de cette manière la se
prement dite de ce terrain n’a jamais été découverte,
Si l’on essaie de déterminer cette formation par les rapports des roches enviro
tes et par la nature de leur superposition, on ne tombe pas dans un médiocre em
parce qu'elles présentent et des formes et des aspects différents. see
| Lorsque l'on s'éloigne des montagnes primitives de Tatra dans les SR -
l'on descend vers WVieliczka, on rencontre une vaste formation de grés qui recouvre
ét n’est pas elle-même exactement déterminée. Un lit de calcaire que Jon se
calcaire coquiller (Muschelkalk), sépare cette formation salifére. 0e" NS
Ârrive-t-on du côté opposé, savoir: des montagnes de transition près. .. -
en Pologne, on passe sur du calcaire du Jura qui, dans les environs de Cracovie
de À la formation houillère, On le retrouve encore dans la colline dite de (
à une licue de Wieliczka, s'enfonçant rapidement sous un terrain si re di. sous L:
dunes sablonneuses. jte
Si l’on recule vers la Silésie orientale jusqu'à la formation houières si Von suit ù
dernière et celle du calcaire secondaire mêlé de fer et de calamine, sur les deux bords d
la Przémissa jusqu'aux carrières de marbre de Debnik et de Nova Gora, et enfin jusqu |
rives de la Vistule, qui à percé la roche calcaire entre les deux ci- devant cloîtres de Ty
nice et de Biclani, alors on découvre les plus hauts sominets calcaires du mont Kose
et du Venda, les chaines des collines près de Podgorze et le Cracow, perçant. Je te
d'alluvion, et cela sans qu'on pe SA une suite continue ou une liaison ave
formation salifère. von
| Enfin, si l’on retourne vers la Moravie ; jusqu’à à la férnfité houillère près dost AY
sur l'Ostrawicza; on trouve près de Tetschen un calcaire = est quelquefois bitumineus
qui alterne avec l'argile schysteuse. | Sara
Ce calcaire subit plusieurs changements, il devient dé LUE en plus tien à mesur
qu'on s'approche de la formation salifère, tant da côté de or de de Wieliczka, telle:
ment qu'il fait feu sous le briquet. |
Toutes ces montagnes qui de divers côtés se rapprochent de la tone salifère
n’autorisent nulle part à croire que la roche qui les compose s'enfonce au-dessous de cette
formation qui à Bochnia a été fouillée jusqu’à 212 toises de profondeur, sans que l'on ait
percé l'argile salifère qui en fait la base. Ces rapports ne permettent plus dès lors da
seoir un jugement positif sur l’ensemble de ce terrain. Une détermination précise des
testacces que l’on rencontre, soit dans l'argile salifère , soit dans les différentes roches cal
caires de ce terrain, fournira dans la suite des résultats plus spéciaux. Nous nous conten- Fe
terons ici, aû moins relativement aux lignites, de démontrer l'identité de ces derniers avec
d’autres arbres fossiles bitumineux.
Les notices les plus circonstanciées sur ce bois ostile se trouvent dans les Maté-
riaux pour l'histoire peut de la Transilvanie de Fichtel > Nous les transcrirons ici
littéralement. | r.
30) JE, chier, Beitrag zur Mineralgeschichte von Lits Bd. II. MNürn-
berg 1780. $. 01. R .
Le
.« »Vient ensuite celui de tous les corps hétérogènes renfermés dans le sel ‘qui me parait
LE nb, veux pe du charbon de bois que l’on a trouvé en grade quan-
nnées. On ne le trouve plus dniaurd hui qu'a Visnacka en petite nie Il est se
eux qu'on l’ait jamais rencontré dans d’autres mines.“
»A Visnacka dans la mine appelé petite mine, les re trouvérent il y a quelques
ces, après avoir enlevé le banc de sel, un gros tronc d'arbre de 8 pieds de longueur
iron, encore pourvu de ses branches; il paraissait comme enchassé dans la masse saline
une profondeur de 50 toises. On le coupa en divers morceaux, parce qu'il eut été trop
difficile de le dégager en entier. Le plus grand morceau de bois carbonisé que j'aie vu,
\v it un pied et demi de long sur 5 pouces de larges il gît à moitié 5 LEE au milieu d'une
idée. le oisnage de Moi on doit avoir anciennement trouvé de ces
_charbons. «
Lot en conserve deux na morceaux UNE
à RES toise de e profsndenr de la
ie. | L' et a été trouvé à | 50 toises de ni dans Fi mine de Visnacka.t
_Bochnia on trouve aujourd” hui mais très-rarement de petits morceaux de bois
_ Leur couleur est noire, ils sont sans écorce. La texture ligneuse est parfaite-
Bien conservée, ét nique des arbres Ariane.
SAS à Ve et un une odeur tres - ie qui AR a celle
A Wieliczka, cette. espèce de bitume existe et dans l'argile salifère et dans le
ER odeur est. la même. Fichtel fait aussi mention de cette argile salifère
| mine. existante en Transilvanie; il en compare l'odeur avec celle de l'huile
; nes aus Ton recueille sur les CORRE de . MBA et pe la Maaens, Il
dent D act avec 4e D avec sen il n’a aucun rapport.
ka, on rencontre dans l'argile salifere du sel de Spiza à 80— 90 toises de
des troncs d'arbres isolés, des branches et des morceaux de bois. Ils apra-
sd Hapniss états ; les. anneaux annuels de eue Lt uns sont imprégnés de pyri-
| nn. L tous dr Fe Re est En icipebt conservée.
à
a quelques années que l’on trouva à côté d’un tronc d'arbre, dont une +.
\!
e engagée dans l'argile salifére, le débris d'une branche à laquelle une noix
ttachée. Cet exemplaire curieux est conservé dans la collection de Mr. le.
uli ue Lil}, pnicr employé des mines.
trouve -peu-près à la même profondeur de cette même NES io des frag-
espèce de grès. Dernièrement, en creusant un puits, on découvrit le fruit
à moitié carbonisé avec de petits grains de succin. Ces deux fruits , ainsi
is d’ arbres dicotylédones, appartiennent a la période de la végétation actuelle.
est entière; il est difficile de déterminer si c’est un petit exemplaire du Juglans
O1 un exemplaire plus grand du Juglans alba. Je serais plus disposé a la prendre
tte dernière qui est si commune dans le lignite de la Wétéravie, seulement elles y
plus petites. On a également trouvé en Angleterre, dans l'Île de Schappy, deux
ces de noix du genre des Jug “Lans, Eè la formation tertiaire. Dans le sel même , si
2.
on le lave, on trouve avec du gyps et quelques grains de quartz, de petits fragments de
testacées et des grains de charbon arrondis et qui brûlent à la lumière.
‘Les galets de grès étrangers, les troncs isolés et les morceaux de bois biturai 1
les Fa de testacces, et les grains de charbon empatés dans le sel même à un
grande profondeur, indiquent une violente agitation des eaux, et qu'à à l'époque où 1&
cipitation du sel eut lieu, les lignites existaient déja. Mais la précipitation clle-m
rait s'être opérée tranquillement, car les trois différents bancs du sel- verd et de ‘ceu
de oi. et de Schibicka avec Jeur argile salifère ee en ‘couches He dont
D>.
de 500, sa a rauté de 132 toises.
moyen de galeries pratiquées dans la direction du banc salin et d’autres sit
sales . : rs son inclinaison. Les conservent le même po
Si Toi compare cette ordonnance avec les cartes que mines, on reconnait aie
qu'au-dessous du sel, il existe une roche arrondie en forme de selle (en dos _d’an
se dirige de l'ouest vers Peët,s ét'que 16561 s'est déposé dans ses enfoncements 2
nord, d’où il doit suivre qu'av ec les galeries croisantes (Hreuzorten) qui suive
on Se AR ae couches _ sel, d'autre fois les trois. La roche «
du sel pere; dit de Schibicka, a 1 Wet les pr tres Aus
l'angle salifère en y dessinant des arabesques’ ‘et indique exactement MN. el
ment des couches, a fort embarässé les géognostes qui ont voulu ES >
Cette singulière configuration paraît être propre à la chaux carbonatée. | L
ru des Stratifications du 2 et du bre dit qu il | pourrait di
la cause au dés nb tu du gaz. Dans sa téripiion des environs de ; Romë®), à
fait mention d'une formation tertiaire non loin du ponté Milvio, où un conglom
testacées fluviatiles , de sable, et une roche calcaire tortueuse se ‘rencontrent en
et reposent sur une argile bigarrée avec du calcaire et des débris de végétaux bit
Voilà une grande ressemblance de Hu qui ne difière récllement ae ve
du sel. | | | a,
Si Pon avait le courage de faire un J’endroit où le sobbre sur “lequel le sc
repose, s’élèvé et, formant une courbe plus arquée, € est conséquemment moins en bu
l'irruption des eaux, On aurait bientôt découvert la roche sur our le sel est placé. Al
vérité, nous doutons que ce travail püt contribuer beaucoup à la décision dés rappo
géognostiques de ce banc salifère, car la roche inférieure est nécessairement sans influ
sur une formation indépendante qui se: “RPoSe du sel ae avec le Es et l'argile
fère qu l'accompégR ent.
51) IWille esempt ns adurre di oui a ot in zi Re C ortesi Saggi
Geologici degli Stati di Parma e Piacenza. Piacenza 1819.
32) Piegando presso il ponte Milvio o per la sponda del fiume verso la sorgente del.
Acqua acetosa occorrono. parimente conglomerati fluviatili in quello angolo di rupe
deito la Punta di S. Giuliano composta di Sabbia giallognola commista & concre
zioni calcarie intestiniformi mamellonate a strati curvi concentricis questa posa 80.
pra un banco di limaQ bigio esso stesso calcario con frammenti di vegetabili bitumi-
nizati, che stà adossaio ad un letto di shiaja. Brocht dello stato Jisico del Suolo
di Roma. Roma 1820. p. 09. à
—— 29 ——
_ De même que l’on voit des formations tertiaires superposées à des.terrains primi-
. mais exceptionnellement, ou de transition, de même la formation saline peut tout aussi
jen reposer sur du schyste argileux , comme quelques - uns le soutiennent, ou sur le gres
arré, comme d’autres le prétendent, sans être subordonnées à l’un ou à l’autre. La
stion principale est de savoir à quelle période de temps cette formation appartient.
Le banc salin de Bochnia a une étendue de 1200 toises. Sa plus grande profonr
r est de 212. toises. Le banc lui-même est généralement partout incliné, ordinairement
0 à 45 degrés, dans quelques endroits le sel est presque perpendiculaire. Pour le
cette. formation a une concordance parfaite avec celle de Wieliczka. On n’y trouve
rarement du bois bitumineux en petits morceaux de quatre à six pouces de e longueur.
sel bitumineux fétide ne se trouve que dans une seule couche de sel.
*: avons déjà vu que ces deux formations . salines renferment dans l'argile salifère
icotylédones qui ont passé a l'état de Jignites ; nous avons de plus établi que
même « on ‘trouve des globules de charbon, et que par conséquent le char-
préexi ter à la précipitation du sel Mr. de Herder qui dans le temps, ou
Le la mine de Wieliczka appartenait au roi de Saxe, y a fait un assez long
assuré y avoir trouvé les mêmes espèces de Fucus qu'il nous a ontrés sur
L on gnia rt qui s’est occupé de particulièrement des Fucoïdes, consigne
quatre formations différentes), savoir: dans les sédiments supérieurs
jaire du mont Bolca; dans les ue inférieurs à la craie dans l le d'Aix
n’e pas bre fixée par les Léo 5° dans les marnes qui née
pres Sar ana. Toutes les quatre formations indiquées se un as ou
de da craie et aux lignites.
en. la aussi “trouvé GEXEE . calcaire ns du Vatican à
Rome, : en come
an
Dual
abs En
d T fs Salzwerkskunde mit Sie Hinsicht auf Halurgische Se
TS. 1824. p. 1281. D Li
nhausen, Beschreïbung v von bee Schlesien, $: 288— 505. oi.
A CR
Fichtel décrit de la manière suivante le troisième sondage de Visackna.®)
1°. Terre végétale à a"
QC A GOT DEUNE SDIMDLO à et à esse ea
5°. Idem jaune clair tachetée de noir avec du HLita 0
. Idem jaune foncé avec des taches dé DIS BTE à à 3° 0 |
* de . Sable jaune avec argile et mica de . . —_ 6. Fi -
| ds Sable Erossier brun - : . . M M D ue à +
fie Argile BIS Clair avec sable à 8 à - ee _ |
go, Idem brun fonte | 1 pp
+ Sable gris clair avec GIELE a A ii : 5° |
dem atec CAIOUE TOUS à à | a . a T° is n
um Idem sans cailloux SO
°. Argile salifère noire odoriférante se Fe. 02 — “
_ Sel e & ä $ & s e w # é e # «+ de de + » #6, ee à
| EUTS —.
| run les galets que l'on trouve, ie ee l'argile, ee dans le sable er.
il y a des fragments de roches primitives, de grès houiller et de calcaire. Le sable 1
.vant qui, au nord-est de Wieliczka et à l'est vers la plaine, forme des dunes sur les bords
de. la Vistule, paraît avoir été. conduit par la Przèmissa dans la Vistule et déposé par &«
dernière sur ses bords. En effet, il est entièrement semblable au sable des dunes qui dans
la Silésie orientale bordent les rives de la Przèmissa. Tout dernièrement on a trouvé dans
les couches supérieures au-dessus de la formation salifère de VVieliczka, des dents d'été
phant, et à Bochnia, des dents de cheval. fossile.
Les notices des couches fournies par Guetard et Zipser s'accordent ire He s poin
principaux avec les notes fournies plus haut. | A
Les géognostes qui, comme nous, regardent les formations Fe Wieliczka et . pe Aa
comme indépendantes , les rangeront sûrement dans la pero des. lignites anciens a
dessous de la craie.
Les puits et les nee qui ont été creusés en déraien lieu %: Jong < j Vist
et qui, dans une profondeur de 120 toises, n’ont traversé que des terrains d'alluvion,
suffisamment démontré qu'autrefois la vaste plaine de la Pologne doit avoir formé une
vallée tres- profonde. Quiconque aura monté sur une des hauteurs de Bochnia pour jouir de
la vue des plaines qu’elles dominent, aura facilement pu reconnaître que cette vallée a. été
autrefois. remplie d’eau , et 1 Wieliezka et Bochnia ont formé des baïes sur le bord de
Ce dCi … | ; | do.
Il est. réel de due d’après l’analogie CE précipitations qui ont un . ee
lacs grands ou petits qui existent encore aujourd’hui, et qui sont traversés par des rivières,
que sous cette vaste nappe liquide, avant que la Vistule en creusant de plus en plus son.
embouchure, comme tous les autres fleuves, n’en eut fait écouler successivement les eaux;
il à du s’opérer des précipitations d’abord tumultueuses et ensuite tranquilles.
Ce qui a été dit ici de la Pologne, peut aussi s'appliquer à la Transilvanie, qui
aura, selon toute apparence, formé un bassin encore plus profond, que les trois rivières
Scamor, Maros et Aluta auront vuidé dans la suite des temps.
Grâce au zêle et à l’activité avec lesquels le fils de Mr. le Me A lque Lill,
s’efforce d'étendre et de reconnaître avec tout le soin et l'exactitude possibles les rapports |
géognostiques de cette formation saline, nous pouvons espérer d'obtenir bientôt des éclaircis-
sements plus satisfaisants sur cet objet, qu'un voyageur ne saurait s’en procurer dans Île
court espace d’un séjour momentané. |
0) 00, CHAMP ARE De sa ess. 0 Hs |
Se,
NOTICES SUPPLÉMENTAIRES SUR LES IMPRESSIONS DE PLANTES.
Henry Stcinhauer a été te premier, qui ait proposé une classification des i impressions
— de plantes. Son ouvrage n'a été connu en Allemagne qu'après son insertion dans les trans-
actions D povsiiques de la société de Philadelphie. L'édition originale est extrémement
rare, même en Angleterre.
Steinhaucr dans ses débris fossiles de plantes inconnues des terrains houillers®),
divise toutes ces plantes en:quatre classes. 1% classe Lithoxila; 2% classe Lithocarpa; 3°
classe Lithophylla; tout le reste, | ee da es classe, il le We sous la dénomina-
tion vague de Reliquiae. |
Les impressions de plantes, il les divise en trois classes. Il nomme la premitre Epi-
dermale; la seconde Corticale et la troisième Ligneuse. ŒÆElles s'accordent à-- peu - près avec
celles de Rhode; seulement Steinhauer n’a pas distingué exactement l'impression en
creux; 1l n'a pas non plus prononcé que l’écorce charbonneuse même füt l’épiderme.
Pour faciliter l'intelligence de son système, il a fait graver plusieurs plantes: Tab.
_ IV. les: numéros, À, 2, 5, 4, 5, 6, il les nomme Phytolithus verrucosus. Ces figures
ressemblent à notre genre Variolaria, elles renferment plusieurs espèces. L'auteur a conçu
+ étrange idée que ces on avaient Hé dans la position horizontale où on les avait
Ge qui est en contradiction avec une des grandes loix de la nature (la cali) ne
baies à aucune ‘époque avoir été possible. Nous avons à la vérité des plantes rampantes
et couchées sur le sol, mais au moment de la floraison, toutes prennent une position plus
où moins verticale, même les plantes aquatiques. Parmi les arbres il est encore plus rare
d’en voir dont le tronc se couche. Le Pinus pumilio, qui avoisine la région des neiges
ernelles est à la vérité couché sur la terre; mais si on le plante dans des Régions pif
, sa tête se relève en ue .
Selon toute D 2
oque où une température 1 a. Favorisit la végé-
$ P P
ge ot que celles de dessus s re comme autant is cimes qui se oi ver-
C mer t vers la lumière. Au surplus les Variolaria ne sont pas les seuls que l’on trouve
é izontalement. Toutes les espèces d’arbres fossiles ont été trouvés dans la même
ni. ést rare de trouver des arbres fossiles dans la position verticale, c’est une ex-
la règle. La circonstance de la position horizontale dans laquelle les Variolaria
é “trou és, ne prouve rien de plus pour ces arbres que pour les autres, Nous remar-
| terminant que dans la collection de Mr. Stum à Saarbrück, nous avons vu la
Vüriolaria, qui avait été trouvé placé verticalement. |
PAU ARE 2. Phytolithus sulcatus; ce sont deux espèces de Calamites. T. VI.
5, 6. Phytolithus cancellatus, se rapporte à notre genre Lepidodendron; f. 2.
impressions de la première classe, fig. 4. de la seconde classe, fig 5. 6. de la
auteur est aussi tenté de les regarder comme des espèces de Cactus.
.
Re fig. 16t7. Phytholitus parmatus; on décrit le premier comme appartenant à la
classe; jusqu’à présent cette forme nous est inconnue. Le second a beaucoup de
avec T. TT. de Rhode. Steinhauer le regarde également comme une impres-
fleur. Nous ne prétendons en aucune maniere contester la possibilité d’arbres de
en monde dont. les fleurs soient assises sur la üge, mais il nous parait plus vraisem-
5 Henry Steinhäuer on fn Reliquiae of unknown Vegetubles in the Coal Strata,
din Transactions of the American Philosophical Society. Phil. 1818. T. I. p. 265 -206.
8 *
ot 2
blable de rencontrer dans une tige deux espèces d'attaches différentes, l’une de branche:
l’autre de feuilles, que des fleurs comme celles-ci, dont Re est tellement présentée,
qu’il est impossible d’en trouver un modèle dans la nature. _
Les attaches des feuilles de plusieurs fougères arborescentes, ont plus de ressemblance
avec cette prétendue fleur que toutes les fleurs et inflorescences que nous connaissons,
TV. fig. 3. Phytolithus transversus nous est tout à-fait inconnue. ae ren
T. IL fig. 7. Phytolithus Dawsonii est un Syringodendron. :
5 TN He. 2 5. de tessellatus et notatus De devoir être Re — pa
les sanolies |
Il est A D difficile dé Hablin une synonymie sans avoir vu les impressions jÉ
mêmes. Les savants d'Angleterre qui sont dans des rapports immédiats : avec ceux d
rique, auront bien plus de facilité de ne à ce pee que l'on . ne le peut fai
le continent, sangle LUE RON CESR SN CRE
IMr. le professeur Rhode Hans ses us derniers diet a décrit, et en 1 partie
graver une quantité d'impressions de fleurs, qui doivent se trouver dans presque toutes le:
mations, depuis le calcaire primitif crystallin, jusqu'aux formations calcaires les plus : réce
| Mais nous sommes persuadés que l’auteur sera revenu de cette erreur dans la |
les impressions du spath calcaire et des pyrites ‘sur la houïlle et les inégalités des feuill
du grès rouge à Neurode. l'ont. entraîné. Nous avons nous - mêmes examiné la houill et
grès. rouge aux places indiquées, mais nous n'avons pu y découvrir autre chose nee des ji
de .Guaminaes et des débris de Lycopodium dans le gres rouge.
Il n’est point de Géognoste qui ne sache La lon ne trouve point di mire à
le primitif. sd.
Les impressions extrêmement rares de Lepidodendron dans la nôuhe elle - même sont
road Be h T. VIL fig: 15, en réprésénte une, toutes les autres figures a VI et
appartiennent à ces prétendues fleurs et she ia ne sont point Co végétale, mai
un simple jeu de la crystallisation. es:
Mr. Zobel de Vald enb ourg nous a communiqué ses aperçus. relativement à à SIA
conservation des empreintes sur la houille même. Nous les trouvons tellement satisf fais
que nous nous décidons à les communiquer littéralement à nos lecteurs : | .
. yRelativement : aux impressions sur la houille, je crois pouvoir, d’après de soigneu es
recherches, émettre l'opinion que ces impressions ne se trouvent ques sur les couches dont
l'inclinaison se rapproche le plus de la perpendiculaire.
‘: SJusqu'à présent on ne les avait trouvées que dans Le couches a .. de en.
de Rudolphy, dans le comté de Glatz; dans mes recherches ultérieures j'en ai trouvé. de
semblables dans les mines de Weissig et de Segengottes, près Aliwasser où les couches s'in
clinent aussi sous un angle de 00 - 75 degrés. Dans toutes les autres mines , où les couches
n’ont qu'une faible inclinaison, je n’en ai jamais rencontré la moindre trace. «Si l’on song
à la, forie sompession qu'ont éprouvée les couches à faible inclinaison, on concevra facile-
ment que des plantes à fibres délicates, n’ont pu que rarement laisser une impression durable
sur la houille, puisque l'impression primitivement formée, et la carbonisation des fibres de
la plante, auront êté détruites par la compression des masses superposées et se seront telle-
ment enfoncées dans la houille, ou plutôt y auront été tellement incorporées, qu’on ne peut :
plus en détacher le moindre débris ou reconnaître la trace de lexistence de la plante elle-
même, encore moins en retrouver l'impression. Dans les couches à forte inclinaison, la :
conservation de la plante qui y a été couchée, était bien mieux garantie, car dans ce
dernier cas la compression des roches superposées était bien moindre. Au. surplus. des
recherches ultérieures et suivies pourront seules fournir un résultat positif Dans nos houilles |
de Radnitz, nous n’avons trouvé qu'une seule fois une semblable impression, et cela égale-
ment dans une couche qui en glissant sur le PEREREnt de la roche inférieure a pris une
inclinaison de 85°
Nous avons beaucoup de notices sur Tes plantes fossiles, mais plusieurs sont rédigées
d’une manière si peu distincte que si elles ne sont point accompagnées de figures, 1l est
impossible d’après la seule description de se faire une idée de la chose. Elles servent cepen-
Fe à distinguer les formations.
Zacharias Cist® *) dans le journal des sciences et arts de Silliman, décrit aussi
_ diverses impressions de plantes de la formation houillère de Willkersberre sur la rivière de
Susquehana ces impressions se trouvent dans l'argile schysteuse immédiatement au - dessus de
là houille, savoir: environ douze espèces de fougères, mais qui ne sont pas décrites, une
_ plante ‘avec des feuilles de 0 — 7 pouces de large que l’on croit être un jonc maritime (pro-
bably a sedge) ; une autre plante avec des feuilles qui ressemblent à celles du Maïs, ou de
Ja plante dont les Chinois se servent pour emballer leur thé. Une plante étoilée des i Impres-
sions d'écorces avec des Lichens visibles dessus, longs souvent de 4 à 5 pieds et larges d’un
pied. Leur forme est très- -régulière et très-belle, les mineurs les appellent (Jacket -patrons),
des modèles de Casaques; l'auteur croit que ce pourrait être une espèce d’Alguc- ose
des plantes à tiges (gaines ?) sans feuilles (Culmiferous plants.) |
Comme ïiln ‘y a pas de figures, ces descriptions sont très- - peu claires.
Nous ne rechercherons point, si les plantes à feuilles semblables À celles du Maïs, ne
seraient peut-être pas des Cycadées, si les impressions d’écorces (Jacket - -patrons), ne seraïent
point des Lepidodendron. Mais nous pouvons ranger parmi les Rotularia la plante à forme
é d'étoile, parce que nous avons reçu des houillères de Huntington en Pensilvanie, : des im-
ie de cette plante. Les plantes à gaine pourraient appartenir aux Calamites. |
: ‘Isaac Lea a décrit en peu de mots) une impression de trois pieds de longueur
tirée dhni: grès dans les environs de BrteBudse a côté de Monongahela. D'après la figure
: qui n'est pas des meilleures, c'est une re à écailles d’une espèce que nous n'av
res vue. |
Ce
OnS encore
Dans les Coliriés qui ne renferment point dé houille, mais qui cependant appartien-
au terrain houïllér, on doit avoir encore trouvé plusieurs impressions de plantes.
rès les indices que l’on fournit, ellés pourraient bien appartenir au genre des Calamites.
_ Dans les transactions géologiques ®) on a figuré trois fougères qui ont été trouvées à
ünster, dans le Devonshire, sur la côte méridionale d'Angleterre, dans le calcaire (lias).
= de 1: tirée du lias blanc. Cette figure ne fournit aucune trace des nervures des
Dans la figure 2, tirée du lias bleuâtre, le développement des nervures n’est port
endu exactement, et les folioles ne sont pas représentées d’une manière uniforme.
| Comme les nervures des feuilles et leur développement fournissent les caractères Les
“pour la détermination des fougères fossiles, nous nous trouvons dans l'impuissance
caractériser avec quelque précision les exemplaires dont il s'agit. Nous regardons la:
mme une nouvelle espèce d’Osmundite; nous là nommons provisoirement Os-
exuosa , à cause de la flexuosité de la tige entre les attaches des feuilles.
FE docteur Mantell de Lewes, dans sa description géologique du comté de Sussex,
des plantes fossiles, qui méritent une attention particulière ; et 11 en avait transmis
ection à la société géologique de Londres, qui nomma un comité pour procéder à
is rmination. -Ce comité, aidé par le célèbre Rob. Brown, or ce travail. En
résultat tré de deux rapports %) qui ont été ne à la société à ce sujet.
É s la forêt de Tilgate, près Cuckfield, on a trouvé les couches suivantes :
D commençant par en bas, une Fit Dleuatre dont la DEEE est ie :
et if tions , ni SAT
( ones 5 illiman Journal ds Sciences and Arts, T, IF. T ét seq.
Ibid. TP p.ip. 1550
Transactions of the Geological Sons Second series. er ZI. p. 45.
0) Gydeon WMantell, Illustration of the Geology of Sussex. London 1822. P. 57 et seq.
Description of some vegetables of the Tilgate forest in Sussex ; in see of
ihe Geological Society. Second series. Vol. I. D. 2 pe. HA:
)
54
2 Un grès. gris bleuâtre traversé par des bandes d’une marne bistie: de 13-19,
pouces. La couche a 9 pieds de puissance; elle est remplie d'os de deux espèces de tortues :
de crocodiles, de Plesiosaurus, de. Mie SA OSAUEUS x d’un cétacée, d'oiseaux, et on Y trouve |
aussi des amas de plantes. | .
3°. Sable jaune, alternant avec une roche arénacée Fee plus dure. Cette couc iche.
a 7 pieds de puissance; elle contient des os et des dents d’un crocodile et d'animaux
connus, de poissons, de tortues, d'oiseaux ; en outre du. bois HSE des impressions
de plantes, des coquilles d’univalves et de bivalves. (ouhsz 50608
hs UN: corégat ou conglomérat de galets de quartz, RE calcaire ét de grès, à ave
d fragments d'os et de dents; puissance 5—0 pieds. Il résulte de ce tableau, ainsi
des formations environnantes de sable verd , : de sable ferrugineux, que cette formation
partient aux. plus récentes, et. qu'elle est Le résultat probable d’une alluvion qui ne Y |
pas d’un point éloigné ; car plusieurs, 06, et des. plantes. sont très- bien. CONServÉs. On
essayé une classification de ces dernieres. d'après le système d’Adolphe. Brongniart.
… Per XEV.:E. 1,92 ,,3.-représente), un.tronc, d'arbre, dont l'écorce extérieure est reco
verte FRA irrégulièrement disposées, comme dans quelques Cycadées; dans l'intéri u
LE corce pétrifiée est un noyau de pierre, avec,un dessin assez ressemblant à notre. Lep
lepis..(T. XXVIL) Entre ce noyau et l'écorce, on remarque. encore une substance
leuse, qui est représentée T. XLVIL. EF. 4 Quoique les personnes qui ont. déterminé.
plante, aient reconnu eux- mêmes qu'elle différait de tous les genres de Mir. Brongniar
ils ont cependant rangé celle-ci parmi les Clatraria, auxquelles , d’après la formation da
laquelle. on. Va trouvée , elle ne. saurait Hépparienx, Nous J'admettons Fear Al
nouveau. : . ne
. XLVI. K. 1, 2, nommée d’après Brongniart Endogenites erosa, n’est autr
chose qu ‘un de ces bois de palmier pétrifiés si communs en Hongrie et en Allemagne 1
gés parmi les monocotylédones; on les regarde assez ar comme de Hé famille de
palmiers, analogue à cette formation. |
F, 5, 4, nommées Carpolites de Mantell, sont inconnues; bécaate veinée ou NS
rappelle cependant plusieurs fruits de palmier de l'espèce des Astrocarium de Martius.
Eh et SENTE F. 3, Pecopteris reticulata, est déterminée très - exactement ,
confirme ce que nous ‘avons déja plusieurs fois constaté, que les Filicites ne doivent. n
‘lement être exclues des formations récentes, quoiqu’elles soient beaucoup plus rares.
T. XLVIL F. 7. T. XLVIL F. 2, Hymenopteris psilotoïdes, a été très -bien cat
ces naturalistes ; ils en ont fait un senre nouveau.
Outre les plantes, dont nous venons de parler, Mr. Mantell fait encore mention
quelques feuilles d'arbres ovales et lancéolées, et d’une feuille de graminée , dont 1
point parlé ici, vraisemblablement parce qu'elles ne sont pas assez bien conservées pour
que l’on puisse les déterminer. Cependant il eût suffi d'indiquer simplement en général, si
elles appartiennent à des monocotylédones ou à des dicotylédones; ée que l’on peut établi
d'après l'inspection de simples fragments. D’après la nature de la Has on pourrait
aussi fort bien y rencontrer des feuilles de dicotylédones. | ; |
Mr. Beche a trouvé, aü col de Balme, près de Chamouny, en Savoie, des impres-
sions de plantes qu'il range parmi celles de la houille noire (Scuvarzkohle). On ne dit
point sur quoi se fonde cette opinion sous le rapport géognostique, et on ne caractérise
pas non plus les impressions de plantes d’une manière plus pécse
Scipion Breislack, dans sa description de la formation gypseuse du Monte Scan0s
sur la rive droite du PÔ, laquelle formation se rattache à celle de Stradella, fait mention d’une
quantité innombrable de débris de plantes contemporaines. Mais il est extrêmement difficile
de s’en procurer des exemplaires un peu distincts Le professeur Moretti croit recon- .
nañire parmi ceux que l’on a rassemblés, les feuilles du Salix capraeu, du Fiscum album,
41) Transactions of the Geological Society. Second series. Vol. I. D. 102.
39
et de l’Acer platanoides. Cette donnée n’a rien d'incompatible avec l'époque de cette for-
- mation. r.) |
.…Nous ne ferons point ici une mention particulière des impressions de plantes que
nous: avons trouvées dans nos voyages entrepris pour visiter les diverses formations; nous les
décrirons et en donnerons des figures à la place qui leur est destinée.
. . Mais nous devons encore une fois nous expliquer sur l’ordre et la suite des impres-
| ; relativement aux. formations, et sur leur rapport actuel, ainsi que : sur leur compa-
“raison avec d'autres pétrifications.
. Dans les terrains primitifs, on n’a jusqu'à présent ne d'une manière palpable
Je existence d'aucune pétrification, ni d'aucune i impression de plantes.
Li. _ Le plus ancien témoin qui nous soit connu de la végétation primitive, est une im-
_ pression de Lepidodendron. Cette i impression est à la vérité fort peu distincte, mais cepen-
. dant facile ! à reconnaître ; + Lient ns le conseiller IJausmann, qui l’a trouvée dans un quartz
plus : ancien que le traumate, à Ideré sur la montagne dite Cochongebirge, entre la Suède
La N orwège. + Après cet Fmplne viennent . CEUX du traumate, qui en Angleterre, ert
u dec et. en. Bohème, contient à côté des plus rares entomolies, des débris de tiges de
graminées strices €t non encore déterminées. On trouve dans d’autres sont, près de
Magdebor g par. exemple, des Lepidodendron et des Calamites. |
FE Rrihentiqne.e sont rares dans le porphyre So
à
Les pierres tubulaires de
LE icobere entre pre et. Chemnitz; ne Éd être
a1 iles rames. | et op anenment appartiennent aux monocotylédones.
€ Se règne végétal s de montre dans de % richesse |
grès . et nee res l'argile 1 marneuse arénacce qui alterne
ve ‘Le impressions DUT des QUE Fe végétaux, quelquefois des cala-
Dé Ft Ml : que nous avons nommées s Thuites, à avec de Fou qui
up de celles de la houille ancienne. Dans le calcaire du toit du charbon de
des feuilles d'arbres SAISIE des PÉRee piys rarement des fougères.
Nous ne connaissons aucunes impressions de Rs qui aient été ürées du cal-
caire du Jura. ALES
Dans les Pre terrains de craie, l’on trouve aussi Fr fucoïdes. Dans la marne
calcaire schysteuse qui recouvre tout l'intérieur de la Bohème, et que IVT. de Boué range
parmi les terrains de craie chloritée, nous ne connaissons jusqu'à présent qu'une seule im-
pression de plante tirée des environs de Schlan, dans le cercle de Rakonitz et encore y est
elle tres-rare. Quoiqu’ elle ait quelques rapports avec un Lycopodium , nous la Le. in-
connue. Il y a au contraire dans ce mème terrain beaucoup de testacées. ; .
Les lignites au- dessus et au- dessous de la craie, se montrent souvent. eux - mêmes
encore pourvus des fibres des arbres dicotylédones, auxquels ils doivent leur origine; Jes
feuilles de ces arbres se trouvent abondamment dans les formations coordonnées. Des noix,
lé fruit des conifères, d’autres fruits ou semences moins connues, et de petites fougères e
rencontrent tant dans le charbon lui-même que dans la formation du calcaire grossier et
du calcaire marneux. :
| D'après les dernières observations de NTI. Ho le Culmites ds de D.
niart, et des feuilles de plantes marines se trouvent dans la troisième couche de calca
grossier. des environs de Grignan près Paris. Cette couche consiste en une roche calca re
douce, friable, a petits grains, dans laquelle on trouve aussi des Spirobes et des Flustr
Dans l'île de SORCDRT > : ‘on trouve HAUTES de Pianes diverses et les fruits de deux
espèces de Juglans. | | : ner
. Dans la marne arénacce du Rae des environs de Ds on trouve avec le Srsa
sum Bohemicum (espèce de Fucus) des feuilles d’une espèce de Cornus, les cônes d un pin,
et M.'de Faujas a découvert dans des rapports géognostiques à-peu- pres semblables ! à-per
près des mêmes impressions de feuilles à Rochesauve. Les impressions dans la roche calcaire
non loin de la houille du Bolca, diffèrent de toutes celles que nous venons de nomme |
elles paraissent indiquer un rapport local particulier.
Non loi de Tüplitz, en Bohème, dans la demi - opale Ce résinite), on. voit 4e
impressions de petits poissons, des feuilles du Salix Jragilis, du Rubus etc.; ces impressions
sont blanches sur un fond brun-noir, et leurs contours sont aussi nels et aussi FARINE
que possible. | ;
Dans Jes tufs les plus récents, dont de neue se Fes toujours, din Le: Tru
vertin de Tivoli, comme cela est dans l’ordre naturel, on ne recueille que des feuilles et.
des morceaux de bois ss a des SUITE du voisinage tels que des aulnes, des peu-
pliers, des chênes etc. | Le . :
Enfin nous devons encore Aire mention, comme appartenant à a la formation tertiaire, |
du Taïtuflite que lon trouve dans le Vicentin et dans les départements de l'Orne et du Cal
vados. Il se présente en morceaux de bois ronds où à plusieurs faces et se change en at-.
bonate calcaire. Ces morceaux de bois ont, dit- on, une forte odeur dé truffes. | ee
D’après cet exposé des plantes fossiles si différentes que l'on rencontre dans la série
des formations qui se sont succédées , il résulte, autant toutefois que les observations suivies
dans Les deux hémisphères nous permettent de l'affirmer: | Re
| : que la végétation primitive et majestueusement élancée de” ces arbres gigantesques |
avec leurs écorces embellies par les dessins les plus variés , les prêles arborescentes,
et même de moins grands mais charmants individus de fougères et de plantes
étoilées ; qui ‘ont été ensevelies en si grande quantité dans la première période de
la formation secondaire, et qui accompagnent partout la houille et même jusque
dans le Grônland, ne reparaît plus dans les formations suivantes, ou que si elle le
Brongniart) avec le Carpolites secalis et malvaeformis Schloth. prés de
Benkhof dans ceite espèce. de grès. Cependant comme il ne l’a pas trouvée lui-
méme, et qu'il ne l'a peut-être jamais vue, nous nous permettons de douter de
l'exactitude de cette indication.
on érn tmstén nées Re meurs
fait, ce n’est que sous des formes altérées et réduites , qu'enfih dans les périodes
des formations postérieures, elle ne se montre plus du tout;
_2* que dans la période du calcaire alpin (Zechstein), en remontant jusqu’au grès
blanc et à la houille de la marne, une végétation nouvelle et plus variée se déve-
loppe, dans laquelle on voit paraître, avec quelque peu de fougères et de Cala-
mites, des ee et des palisie en ie si nombre, et des feuilles de di-
cotylédones ;
[=]
3° que cette dernière végétation à subi également une nouvelle catastrophe, et a été
ensevelie avec les lignites et les formations qui les accompagnent;
}* que dans les formations les plus récentes de la croûte du globe, on ne trouve
plus que des plantes existantes encore dans les contrées voisines.
Les remarques que nous avons faites ici sur les plantes du monde primitif, ont été faites
: simultanément avec nous par beaucoup d’autres naturalistes: Parkinson, Cuvier, Bron-
gnia rt, Schlottheim, Hausmann etc. et appliquées A au règne animal.
_ De même que les terrains secondaires plus récents, dit Hausmann“), diffèrent
d'une manière frappante des terrains de même nature plus anciens, et cela dans tout leur
ensemble, de même on remarque aussi une et positipor différence dans des PURE
10 s qui leur appartiennent. ee
Er plus grande partie des espèces de Peibouions de la derniere période de la for-
1 tion secondaire se distinguent facilement de celles que l’on rencontre dans les terrains
‘et. dañs ceux de transition, quoiqu il existe entre quelques espèces une analogie
peut méconnaître. On remarque également une différence évidente entre les espèces
AE des terrains ne la “ortation Forbrdlaise Fe a. et a . tér-
ap en commun.
Un axiome généralement confirmé par ce et qui s'applique également aux
ns de sédiment plus récents et à tous les terrains qui renferment des pétrifications ,
ex te une grâdation dans le partage des pétrifications. En effet, certains genres
sp es semblent envahir les divers terrains et y prédominer généralement ; d’au-
ai e, paraissent comme releguées et circonscrites dans certains Hits ou masses
expérience a. confirmé l'observation antérieure de Mr. Léopold ne Bu ch®),
les restes d'êtres Grganisés que la croûte de la terre conserve et renferme,
ne ‘tendance de l'imparfait vers une organisation plus développée et plus
st ee RE les D tps ne terrains secondaires plus récents et la manière
ads inséré “ee nos cahiers précédinits quelques Fe sur cet objet;
gene citer ‘une as où l’auteur FPHQuee d'expliquer ce phénomène
D) x CHALEUR PRIMITIVE DU TROPIQUE SEPTENTRIONAL
io: _ D'APRES KASTNER.
s son À nucl à fe Mc, Mr. Re s'était appliqué sr beaucoup
à rechercher causes qu avaient pu produire le CH événement d'un chan-
D . cit. p. 38 et seq.
Leopold von Buch, über das Fortschreiten der Bildungen der INarris | Berlin. 1810.
10
gement subit de climat, et cela sans avoir besoin de recourir au Deus ex machina; tels
que le déplacement de l’axe de la terre, ou la chûte d’une planète sur notre globe. |
Ces causes il les a exposées et énumérées dans son Archive etc. etc., et c'est de à
que nous en tirons l'extrait suivant. *)
astner divise les causes qui ont du agir sur cette catastrophe, en classes,
prises de la nature de leur action; savoir: Îles causes D dont l'action success
a opéré peu-à-peu; et celles dont l'effet est subit et instantané. > :
7 © L'auteur range parmi celles de la première division : .
. Une extension périodique de la chaleur du che de correspondant à la #
se du magnétisme de la terre. |
9°, Une extension périodiquement décroissante de la chaleur din l'intérieur de He cro
du globe au moyen de l'action alternante du magnétisme, de l'électricité ét: du oeil
nisme terrestres. | | | er | - .
Le refroidissement Pare des masses voléamiques en fusion, ainsi que des b
ie du basalte que les gaz élastiques des volcans de l’ancien monde ont :
(=)
g
sées au-dehors, et en géncral des nombreux volcans éteints de cette époque. FF
La cristallisation de beaucoup de roches opérée par la voie humide.
n°, Les formations d’eau douce et d’eau marine qui se continuent ‘encore . Ja
E
voie, les terrains de sédiment, les rescifs de corail etc.
6°, Lies changements survenus dans la direction des courants marins, des vents, et p
suite des soulèvements et des enfoncements og de la cristallisation des roche:
et de leur désaggrégation etc. HE a
7P. Bb. changements de température de la | perf de la terre occasionnés par | la it
_ ture etc. etc. ; | : nn
8°. Et les effets des marées ; ainsi que e mouvement des vastes amas dede souterrai-
©
nes etc. etc.
Parmi. les causes he bite l’auteur compte:
LE L'engloutissement de la plus grande partie de l'océan primitif, dans aie
cavernes souterraines de plusieurs milles cubiques d’étendue, ouvertes et fermées
| par des volcans, remplies en premier lieu par des gaz très dilatés dans leur prin-
ï cipe par la chaleur qui existait à leur formation et ensuite devenues presque vide
_ Par cela même que l’eau abandonna les parties montagneuses de la terre
(alors les seules habitées) pour se précipiter dans des espaces qui jusque là avaie
été presque vides, il y eut plus de place pour l'air, qui auparavant recouvrait
les eaux, et cet air devint dès lors en proportion égale trèes-raréfié. Par la raré:
faction de l'air, la réfrangibilité de la lumière se trouva diminuée; et des con-
trées qui, grâce à une forte réfraction de la lumière, avaient pu être atteintes
_ par les rayons obliques du soleil, ne le farent dès lors que bien plus faiblement,
| Plus tard, lorsque lévaporation favorisée par la raréfaction de l'air, l’atmo-
sphère des contrées polaires en fut considérablement refroidie, l'intensité du froid
accrut à son tour la densité de l'air; ‘et conséquemment la réfraction de la lu-
mière. Alors à la végétation primitive que le refroid'ssement subit, dont nous.
venons de parler, avait frappée de mort, succédèrent une végétation et une ani-
| malisation nouvelles, dont l'organisation était modifiée de manière qu’elle avait
besoin de moins de calorique, mais DE le développement devait dès lors être
plus lent et plus rare. 7: |
L’engloutissement partiel de l'océan primitif dans les cavernes souterraines
du globe fournit les eaux, dont l’évaporation a lancé au-dehors les boues généra-
trices du basalte qui s'élèvent sur divers points de la surface de la terre, et
6) Handbuch der Metereologie von Kastner. Erlangen 1893.
-Kastner, Archiv für die gesammte Naturlehre, T. I. p. 351.
nr
donna naissance aux volcans, aux sources thermales, ét aux:tremblements de
terre que ces mêmes eaux souterraines entretiennent encore. L'eau réduite en
vapeurs par la raréfaction de l'air devint aussi une des principales causes: des
orages etc. ;
IT. Le vaste soulèvement des terres occasionné par des éruptions volcaniques, par
exemple: les Acores, les petites Antilles etc.
IL. Les détonations des gaz dans l'intérieur de la terre; vraisemblablement ces gaz
ne sont pas produits uniquement par la compression, ou par la combustion des
métaux, par les étincelles électriques, maïs aussi par l’absorption de ces mêmes
gaz, par diverses matières qui agissent ici comme les feuilles métalliques dans
l’expérience de Dobereiner etc.
Lis aperçus que nous présentons ici sommairement sont développés avec étendue dans
_ le Manuel de Météorologie et appuyés par une vaste érudition, et par des citations nom-
_ brouses d'auteurs recommandables qu à la verité, n’ont pas toujours été soumis à une
: critique suflisante. On ne saurait gucres contester que beaucoup des causes qui agissent suc-
| cessivement et par degrés, n'existent dans la croûte du globe, et qu’on ne puisse demon-
_ rer leur existence. Beaucoup de naturalistes ont admis comme déjà connue l’hypothèse de
PU ibrssniont. d’une partie des eaux de l'Océan dans l'intérieur de la terre, d’où est re-
_Sulté le dessèchement d’une grande partie de sa surface. Le refroidissement des terres po-
laires par la raréfaction de l’air de la colonne atmosphérique prolongée, et la diminution
de la réfrangibilité de la lumière solaire dans cette atmosphère paroïssent calculés comme
effectuant de trop grands résultats. Mais en admettant toute cette théorie telle qu'elle est,
il n'en est par moins très-diflicile de partir de là pour expliquer comment se sont formées
= couches successives où se trouvent les plantes fossiles.
Les arbres à écaille qui ont la plus grande ressemblance avec les fougères
Ste. les Syringodendron , famille tout-a-fait éteinte, ces grandes Calamites semblables
ee — Lui ont fe plus de ee avec nos He or même ne Po Se
L 1 formation de la houille. dut ce n’est que dans les Et qui .
nt immédiatement que les palmiers se montrent, et cela en grande quantité,
ie + le chevalier de Martius ds me ainsi dans sa lettre au conseiller intime Ba-
£ are jusque Lie les contrées septentrionales, mais Fu Le ils se sont pres-
confinés entre les pere |
os is le calcaire hiue. ce qu'on ne peut re dent pas admettre sans restric-
uisqu” on les trouve pétrifiés dans le porphyre rouge beaucoup plus ancien.
bn! admettant que ne paliers anne le Rabnierse à se croissant dans les
is se Me ent a Naoke en Sicile et même à Gènes, quoique dans un état de souf-
x
cela ne nous autorise cependant pas à regarder tous les palmiers fossiles comme
>artenant à ces espèces, d'autant plus qu'outre ces Palmiers, on a rencontré dans les for-
tions DItP récentes des Cycadces, famille dont aucune espèce ne se trouve en Europe.
AT) Martius, Palmarum Familia eiusque genera denuo illustrata. Monachii 1824. p. 6.
107 |
Du à a.
- Ainsi il faut qu sil HE “existé beaucoup plus tard une autre cause encore e plus puissante
de refroidissement , es aura anéanti pe animaux : fossiles die lo on trouve dans des ter Fait
végétation pri imitive. Les couches de testacces d'eau de : mer et d’eau douce à pétriées.
lon ÿ: rencontre ur Des cette CHAOS
plus riches 3 et sous les tropiques la force les qui les anime agit avec une me. |
ue
Fe se sic de ee ses zones; et . la région des mis si Ton n
ports des climats et avec eux ja végétation ont éprouvé en premier F un sh
et qu ‘ensuite ils se sont altérés par degrés. L'on peut également démontrer
incontestable, et cela avec ‘une PT NE . les deux a
à \ pou près inexplieable.
* FLORE DU MONDE PRIMITIF 5
la terre dans les Rte des Éneton diverses, | et de tracer un “tableau es
mant un ensemble co - ordonné, au moyen des débris incomplets qui seuls nous restent
Nous avons aussi essayé de classer et de décrire Le peu que nous avons eu oc as
d'étudier, pour faciliter aux naturalistes ‘un moyen commun de s'entendre. Nos ef ts
été accueillis avec bienveillance, les principes que nous avions établis ont été soumis à
S de a à En
examen plus approfondi et ont reçu de nouveaux développements. Plusieurs natiralisté
consacré toutes leur attention aux plantes du monde primitif, | |
Le moment nous parait donc venu de soumettre à une nouvelle description, y
semble des acquisitions que nous avons faites dans ce genre, et d'essayer si en compar
la flore du monde , avec celle de la periode actuelle, il ne sera pas possible 4 éta-
blir d’une manière plus précise et plus positive le se de développement où la PUS
est. parvenue.
Nous choïsissons pour cette comparaison le système au do pement graduël
bourgeons (Hnospen) par Wilbrand*) comme celui qui suit la marche de la nature depuis
le moment ou la végétation commence à poindre jusqu” à celui de son entier développement,
ct qui dès lors s'accorde le mieux avec la formation graduelle de la croûte du Ée et avec
l'accroissement de la vie qui s'y manifeste. 1% r | qe
| Wilbrand pour le premier degré de devélohpement da -bourseon de: la plante, à :
adopté trois expressions (époques) dans l'accroissement du perfectionnement He du bour-
48) 74 ares Darstellung der sesammten Org canisation. Giessen 1810. Desselben
Uebersicht der Vegetation Teutschlands. Flora 1ter Bd. 1te Beilage 1824. |
LS
geon des plantes. La première expression du premier degré, s "explique par la circonstance,
que le bourgeon générateur reste parfaitement simple, et sans donner encore aucun indice
des Jormes qui annoncent la fleur. Dans cette division sont rangées les algues marines ,
les tremelles, les fucoidées, les ulves, et sur la terre ferme, les champignons; toutes ces
formes manquent absolument à la première végétation qui vraisemblablement a été produite
dans une température et sous dés rapports atmosphériques de l’eau et de la terre, qui
étaient contraires à la formation de ces plantes. Les fucoidées et les ulves ne paraissent
qua la fin de la formation secondaire, et dans la tertiaire, lorsque la première végétation
était it déjà éteinte, et que de nouveaux rapports atmosphériques s'étaient formés.
| La seconde expression du premier dégré est représentée par les plantes dont le
dourg seon rue se dilate ou se contracte dans les formes indicatives d’une floraison
. | un
Dans cette: un sont compris les lichens, les hépatiques, les mousses, les lyco-
podes et les. Ho Les lichens, les hépatiques et les mousses qui croissent au plus
haut point de la région des neiges sur des roches en désaggrégation, sur des écorces d’ar-
bres, et en général plutôt dans des régions froides ou tempérées, que dans des climats
chauds, n’ont jamais été trouvés fossiles; les lycopodiolites et les filicites arborescents sont
beaucoup plus communs dans la flore du monde primitif, qu'ils ne le sont actuellement;
car très-vraisemblablement tous ces rie des terrains houïllers à écorce si regulièrement
ets si ‘joliment dessinée, appartiennent à des espèces éteintes de fougères. ŒÆElles surpassent
en grandeur toutes les “espèces arborescentes connues de cette famille; elles sont l’emblème
d'une riche végétation sous un climat chaud. Le peu de fougères propres aux formations
plus récentes, sont des nains auprès de ces formes gigantesques. Elles se rapprochent
tout-à-fait _ celles qui croissent aujourd’hui dans nos climats, quoiqu’elles différent dans
Lo |
_ La troisième expression es prèmier dégré de la végétation se rapporte à la forma-
. ion. de ces végétaux, dont le bourgeon Dore atteint le développement de la floraison.
_ Toutes les plantes qui appartiennent à cette division, forment une famille naturelle
= FI subordonnée à ce premier dégré. Les plantes qui composent cette famille, sont
les: Equisétacées (Equiseta, Salvinia, Pilularia, Marsilea, Isoëtes); ensuite les Najadées
des Hippuris , Chara, Ceratophyllum, Myriophyllum , Calltriche, Najas, ne ne Zani-
chellia, Lemna; et énfin les Palmiers (fougères), Zamia et Cycas.
21ds10PDanse: des Equisétacées, le bourgeon générateur se développe de manière que des
TER extérieures en forrie de su DA ROMGES: le , des Germes; intérieurs qui
n sont qu indiqués.
| Ces germes sont pourvus d'un stigmate dans les Equisetum, et entourés à la base de
organes pollénifères également indiqués. Mais ces organes n’ont point ericore la forme
À réritables anthères. Les bourgeons se réunissent en un épi qui Pre uné analogie
EC les graminées, et tout le développement des plantes appartenantes à cette division,
ce effectivement la naissance prochaine des graminées qui les suivent.
| Les Foug céres- palmiers ont un semblable développement du bourgeon générateur;
ur forme indique une analogie avec les palmiers. Ces végétaux se trouvent dans une BOT
D. polairement opposée à celle des Equisétacées.
- Entre ces deux familles sont les IVajades tant sous le rapport du M onpatient de
r bourgeon générateur que de celui de toute la plante. Relativement au premier on voit
a re. effectivement des étamines et des stigmates , mais dans une forme encore peu déve-
es conséquemment le bourgeon germinal, en se développant, se rapproche le plus possi-
du bourgeon ae payeus et ainsi ce. PERTE sen de la Fée atteint son entiere
RSI: nous. rapprochons ces divers rapports, nous ne pourrons hésiter de croire que les
équisétacées, les najades, et les fougères-palmiers, d’après leur structure intérieure, forment
une seule et même grande famille naturelle, quelques différentes qu'elles paraissent d’ailleurs
d'après leurs formes extérieures. Ensuite elles se divisent en familles secondaires ou sub-
_ordonnées.
11
Les Equisctacées paraissent dans la première formation du monde primitif, comme
arbres et comme plantes; plusieurs des genres existants aujourd’hui manquent, mais à leur.
place il s’en présente d’autres qui n’existent plus; nous trouvons même des végétenporie
des épis, ils nous sont à la vérité inconnus, mais Le en néanmoins être re angés He 1
même degré de développement. | | sl
Nous retrouvons également dans nos Rotulaires, et nos Monique rs les Géra
pHyRtess et les Hippurites: une image anticipée des Najades. tÉHON it
Les Cycadées sont plus nombreuses dans les formations postérieures es honiles + m ara
neuses, et on ne les retrouve plus dans la formation tertiaire. | torts fofo
Le second degré de végétation (dans lequel le développement du ruse floxil lie
sortir de son intérieur la semence génératrice qui pousse en germant une petite feuille po
tue) est composé par les Monocotylédones. Ce qui caratérise la nature de ces plant ,
c'est que le développement des feuilles n’est point en parfaite opposition avec celui de
la tige. Les Monocotylédones traversent toute la formation secondaire, ‘ils se montrent
aussi dans le tetrain tertiaire, mais ils y sont ve rares et ie no ‘par céder, Ja es
Dicotylédones. Là 9:98:
On ne peut pas ‘établir comme un fait. certain que les piratésl dhbotni die ei R
ment le troisième degré de. végétation , et qui outre deux ou plusieurs Cotylédons: présenten
par le développement de leur feuillage, en équilibre avec celui de la tige ou du tronc, une
opposition avec ces derniers, aient appartenu à À la végétation primitive et se soient: étendus
jusqu'à la houille marneuse; du moins jusqu'à ce nue ces formations ne nous ont. : fourni
aucune feuille avec des nervures anastomosées. Sriou der er08 NOTION ST 0 |
Les Carpolites dont le noyau intérieur manque toujours, ce qui nous met Re lim
possibilité d’en étudier l’embrion, ne suffisent pas pour nous mettre à même de PRÈS
sur ce point.
Néanmoïns le Es du conifère (Conites armatus) que nous avons ER. tab. XEVI
fig. 1, doit vraisemblablement être rangé dans cette classe.*)
Ce n'est que dans les dernières formations du terrain secondaire, da la honille
limoncuse et le grès blanc. que les feuilles des arbres dicotylédones se montrent assez .
distinctement pour qu'on puisse les déterminer; ces végétaux traversent tout le terrain. ter
tiaire en nombre toujours croissant, et nous les retrouvons dans les formations les Le ré-
centes, ayant avec notre végétation actuelle une entière et parfaite conformité. fo
IL résulte de ces observations que la végétation primitive a obéi à des lois. RE .
a celles qui régissent la végétation présente; mais elle a été modifiée par des circonstances
et des PRRCORE extérieurs qui ont favorisé ou arrêté le développement de certaines: familles.
Cette première végétation était universellement la même sans différence sensible dans les
zones diverses. Dans toute la force d’une nature adolescente, elle a étalé les formes les
plus admirables. Nous n'avons plus aujourd'hui ces mêmes formes dans toute la plénitude |
de leur beauté première, mais nous pouvons les réclamer comme précurseurs de celles que
nous possédons. En tout cas, elles sont incontestablement la souche des innombrables
genres de vegétaux de de nos jus revêtissent Ja surface de notre a. de leur Stains ;
parure. HAE EME Hs Si.
Nous coñnaïssons encore beducoir si peu de ces végétaux dec] pour établies de :
dérivations positives de la flore primitive à la nôtre; nous en connaissons beaucoup trop
peu pour classer dès aujourd’hui d'une manière fixe et définitive, ceux même que nous con-
naissons, dans un ordre régulier. Cependant ce ne sera pas un travail inutile pour l'avenir
de les ranger et de les décrire ici, d’après le système que nous avons développé. Nous.
nous renfermerons autant que possible dans les limites de la toute première végétation qui,
par ses fortes tiges et l’impression de ses belles écorces, nous offre des caractères plus
marquants. Les autres plantes, nous nous contenterons de les citer en général:à la place
ses ‘leur “appartient | ; |
ne “4 Lee jrs a. Ho. , ‘ fs né ; ë . 5
) Des observations ultérieures ont déterminé auteur à ranger ce fruit parmi les cycadées.
Ce travail terrninera notre essai. d’un tableau géognostico-botanique de la flore du
monde primitif, et nous laissons à d’autres naturalistes, qui ont à leur disposition de plus
riches collections et de plus pres moyens qe nous, Îe soin de continuer ce que nous
avons commencé.
à
Mais avant de sante E nous reste encore un re agréable à remplir, ceki
<
d'exprimer notre plus vive reconnaissance à tous ceux qui, soit dans nos divers voyages, ou
de toute autre maniere, nous ont aidé dans cette scientifique entreprise. Nous nommerons
ici entr” autres, M. le Professeur Aghardh, à Lund; le sénateur et bibliothécaire Bandke,
à Cracovie; du Berghes, directeur des machines à Saarbrück; ME. le comte de Beust,.
chef du département des mines, et M. le professeur Blumhof, à Bonn; M. M. Bücking
et Stumm, à Saarbruck; Boscamp, conseiller supérieur des mines, à Tarnowitz; le bourg-
mestre Engelbert, à Eschweiler ; M. M. le conseiller de légation Felix, à Ratisbonne;
Grubenthal, conseiller des mines, à Bochnia; Graser, directeur des mines, à à Eschweiïler ;
le baron de Gôthe, conseiller intime à Weimar; H ausmann, conseiller stHquen à à Gottin-
is Hrdina, inspecteur adjoint à Wieliczka; de Maltitz, conseiller supérieur des mines,
à Waldenbourg; Kreisl, à Neurode; de Lille, conseiller du gouvernement et son fils, à Wie-
Haha: Martini, inspecteur des travaux, à Rônigshütten; le président Nees d’Esenbeck,
à Bonn; Neipert, à Bochnia; le professeur Nilson, à Lund; de Néügerrath, conseiller
supérieur, à Bonn; Otto, inspecteur du jardin botanique, à Berlin; le docteur Pohl, à
Vienne; Ritler, administrateur des mines, à Rossitz; le professeur Rhode, à Breslau;
Schaeffer, directeur des mines au Meissner; le président de Schlottheim, à Gotha; le.
directeur des mines Sello, à Saarbrück; le RRGION ER Steininger, à Trêves; Schwar-
ins —— élève des mines, à Cassel; Zobl, à Waldenbourg.
__ EXPLICATION DES FIGURES.
Tab Xhs sur de dargile schisteuse de la carrière au - dessus de la houille de Wrano-
witzs seigneurie de init , impression de la première classe d’après Rhode. Cette i impres-
| sion est difficile à . déterminer; les feuilles prepa 4 Muse se terminant en pointe, qui à
en juger d'a après l’empreinte concave pouvaient avoir ! de diamètre, sont si serrées au-
us les unes des autres, que l’on ne peut pas juger re partie inférieure manquant), si
sortent ainsi directement de terre, comme dans Îles Arundinacées ou les Littaea, où
| 1 i peut-être “elles ne tiennent pas à un pétiole commun, formant ainsi une feuille en
éventail. Dans ce dernier cas, cette plante devrait être rangée dans la famille des
Mode: Déjà Nôggerrath dans sa description d’une plante fossile que l’on peut ratta-
À une Zamia, ce que nous démontrerons nous-mêmes, a pensé qu’elle avait ses analo-
jes dans la: première période des terrains secondaires. Cependant nous ne pouvons ratta-
ec certitude cette impression à aucun des genres ou des espèces connus.
Tab. XLI, sur de l'argile schisteuse de la houillére de Swina. ha à de la pre-
e classe Les contours extérieurs de cette impression font douter si l'on a devant soi
élec: une spatha à de palmiers. L'extrémité inférieure de l'impression qui se ter-
en un pétiole charnu indique une feuille; l'appendice ailé, au côté droit de la feuille,
ait ‘au contraire indiquer plutôt le développement de la convolution d'une spatha; les
s longitudinales peuvent dans les Monocotylédones convenir à tous les deux. Nous n’osons
prononcer, mais nous voulons cependant rappeler que nous avons trouvé notre Flabel-
aria borassifolia dans cette même argile schisteuse de Swina , qui selon toute |spparence
ut être comptée parmi les Palmiers.
Tab. XLII, fig. + du calcaire fétide bitumineux près de Hering. Une feuille du,
117
—— A4
%
rée par en bas, entièré dans le haut ,: légérenient ondulée : sür le bots ane présente point
de caractères suflisanis pour la déterminer; m mais elle indique cependant assez clairement.
qu’elle n’appartient plus aux premieres formes de la végétation primitive. De même les fig. 2:
et 3. de Hor, en Scanie, sur un gres blanc, riche en quartz, sont deux feuilles bien di-
stinctes ‘d'arbres dicotylédonés, avec: des nerviires anastomosées, circonstance qui assigne
également à cette formation, sa. place dans la dernière période des terrains secondaires
Des fragments de cette nature ne suflisent pas pour déterniiner la plante à laquelle ils ap:
partiennent. Figure 4: impression de la 1% classe de Ja houillère de Swina. Cette: imp
sion contient des fragments de deux plantes toutes les deux de la famille des fougères.
fragment d’en bas appartient à la division qu'Adolphe B rongniart: a nommée Spha
pteris, avec des feuilles en coin tés eauess ds: notre ane nous la nommerons si
nopteris linearis. 5h: 4 at IEC cafard 1764 Fag pit dt
Tab. XLIIL, impressions de. . première 4. ide sai; en siens communiqui
ainsi que les précédentes par ME. le professeur Nilso n. Fig 1, une feuille d’une fouger :
d’une Dicotylédone. — La chose est douteuse; cependant nous pencherions pour: laipi ‘em
opinion, quoique Le nervures FÉPÉORAEES a dérivent de la nervure médiale n
dichotomes. | | A |
Fig. 2. a de la nine avec notre ar ao elle node. die en iehéte
ténir à la même famille dés Cycadées et au ‘genres Zamidos “Fig. .3, 4, 55° “appértienné k
une ‘seule et même fougère, mais de grandeur et d'âge différents. Cette. plante appro
beaucoup. de notre Asplenium difforme: Tab. XXIV, fig. 4, mais c'est une: espèce aim
rente; c'est pourquoi nous lui donnons le nom d’Asplenium Nilsonii. Fig. 6, est: Texte
mité supérieure d’une feuille de Dicotylédone. Fio. 7 une plante douteuse, vraisemblable-
ment une fougère avec des nervures dichotomes. Toutes ces plantes aussi bien que celles
de la planche KLVIT, ont ‘surtout été citées pour prouver contre l'avis: d'Adolphe Bron
gniart que les Fougères se rencontrent aussi dans les formations récentes, et qu' en général
dans ces formations, il se trouve un plus grand mélange de plantes de classes diverses.
| ‘Tab. XLIV contient des impressions de la première classe sur un calcaire fétide bitu
mineux de Hering, en. Tyrol. : . Elles appartiennent toutes a des ‘plantes. dicotylédones.
Fig. 1 est une branche d'un petit arbrisseau. A Munich il en existe des exemplaires beau-
Coup plus grands, avec des rameaux, très - branchus, mais elles ne suffisent cependant pas
pour établir une détermination. Fig. 2, une feuille linéaire - lancéolée, dentée, a du rap-
port avec des feuilles de saule, mais’ n'appartient cependant à aucune espèce connue. ‘Fig. 5,
se distingue par trois sortes de nervures , semblables à celles du genre Cornus. Gp
il n’est pas possible de la rattacher à aucune espèce connue. ‘Fig. 4, a de la ressemblance
avec un Hieracium. Fig. 5, représente outre des fragments de la fig. 1. trois feuilles dans.
une gaine semblable aux feuilles des Pinus, mais d'une délicatesse telle que nous ne con=
naissons aucunes feuilles de ce genre, qui puissent leur être comparées sous ce rapport. De
petits testacées calcinés que nous ne pouvons cäractériser d'autre manière qu’en disant qu'ils
appartiennent aux pétrifications récentes, sont épars sur la surface de cette me
_et corroborent l'opinion. ‘que nous avons manifestée ii la houille de Re REP OSS à la
houille marneuse. | | | sa en 04 _.
Tab. XLV, fig. 1, nes ion de la première classe sur: de la marne ctehe al
steuse tirée des carrières de la seigneurie de Smettschna, (cercle de Rakonitz); cette car-
rière sert à l'entretien de la chaussée. Cette marne calcaire connue, en général, en Bohême, .
sous le nom de Wopüka, est considérée comme une formation parallèle du Plänerkalk
DE LAN TEA ER EN A MEET
Boué la range avec la craie chloritée. Elle contient plusieurs testacées des terrains tertiaires; à : |
mais jusqu'à présent, on n'a pas trouvé d’autres impressions de plantes que celles- ct, et les
exemplaires en sont même tous très-incomplets. Malgré une certaine ressemblance avec les.
Lycopodes des climats chauds, nous devons faire remarquer qu’en remontant à partir de la «4
formation oolithique, un revêtement de la tige par de petites feuilles imbriquées, est-un ca-
ractère saillant de cette période de la végétation; c’est ce que nous avons démontré dans
mr & Le ») 9 ® ® e e à
notre 5°% cahier, à l’article des impressions de plantes, désignées par nous sous le nom
à
” h > } 4 %
de .Thuitées. La plante figurée ici appartient à la vérité à un autre genre, Cependant elle a
COnservé le caractère principal de la série de formation, qui aujourd'hui à la vérité ne pré-
sente. plus un caractere de famille, mais qui est un caractère spécial à certains individus
dans diverses familles. Provisoirement nous avons admis d
ans notre flore, cette plante fos-
sile sous le nom de Thuites alienus. |
Fig. 2, impression de la premiere classe ini terrain de schiste cuprifère, communiquée
par M. le conseiller intime baron de GG the. Cette plante appartient à ce genre de formes
_ que. dans notre second cahier nous avons décrit sous le nom de Schlottheimja. C’est une
espèce particulière avec des articulations très - -rapprochées, et des feuilles courtes verticillées,
que d’après notre nouvelle division nous ferons entrer dans la sér
ie des Equisétacées. Des
_figur
es plus anciennes de cette même plante dans Scheuchzer et Milius font voir sous
les aisselles de petits corps ronds, comme les bulbes du ZLilium buibosum : dans notre ex-
emplaire, la séparation de l'argile schisteuse a eu lieu au- dessus de ces corpuscules de sorte
qui ils n'ont point été dégagés de la masse qui les couvrait, et que l'artiste n’a pu dessiner
ce qu'il ne pouvait voir; mais si l’on examiné l’exemplaire avec attention, on peut distinguer
dans la cassure même les petites élévations sphériques des deux côtés au-dessous de chaque
articulation. C'est pourquoi nous avons nommé cette espèce Bruchmannia tuberculata; nous
Mpepnens que ces corpuscules sphériques peuvent avoir servi à la formation des semences.
Fig. 5, est une feuille de fougère qui se trouve sur le même fragment de roche qe
la précédente. Nous l'avons décrite sous le nom de Pecopiéeris lanceolata.
| Fig. 4, impression de la première classe, sur de l'argile schisteuse des mines de char-.
: ns Le Saarbrück > communiquée par M. Je directeur des mines Sello. Ce fruit parait se
rapprocher beaucoup de notre Mere diosporiformis,. seulement cet Rep est plus
SPAact et a un pédoncule.
Tab. XLVI fig. 1, de la carrière ie Wranowitz So de la houille ds L seig-
neurie de Radnitz, représente une coupe transversale du fruit d’un conifère, qui entièrement
enchassée dans la roche, s'est divisée en div erses tranches transversales suivant les cassures
ou disjonctions de la pierre. L'’axe a un bon doigt d'épaisseur, les écailles placées en spi-
ral autour de cet axe se présentent ici en dessous; elles paraissent être plates, ce qui, peut-
être, ne est que l'effet de la compression qu’elles ont soufferte, et elles ont des nervures sail-
| ntes.. Elles ne sont ni arrondies, ni acuminces à l'extrémité supérieure, mais elles forment
des morceaux carrés qui en suivant le contour de la spirale se recouvrent en pArpe et s
erminent en arrètes. isolées et saillantes qui ressemblent ; à des épines. . | :
_ Geite singulière siructure serait peut - - être resiée pour longtemps énigmatique pour
si m hasard heureux ne nous avait ss pue une se FER Fee semblable
us Fe a Léoiaritiée Cette : impression (fig. 2), a une grande ressemblance
ke ection transversale de notre Pin ordinaire (Pinus syluestris) fig. 5, a. b. On ne
n ant mes soutenir positivement qu’elles soient identiques » parce que la compres-
jure 2 dans une masse molle, et la dessiccation qui a suivi, toujours sous Fin-
; ‘an une pression, ont s8 altérer plus ou moins ses formes RnIenRess)
on savions bb que us es ie suivantes ils se reproduisent
formes diverses. Nous nommons asie Rep se Conites armatus, le D Dot
| n dei . Fu structure “de cette ‘feuille se si l’on compare avec elle
. nent d’une autre espèce tab. L. fig. 3, ne laissera plus subsister le moindre doute que ce
une Cycadée, quoique nous ne connaissions point d'espèce analogue, et que nous
s peu a espoir. de trouver jamais les fleurs et les fruits de cette plante fossile ; nous la
D ons. Cycadites MNilsonii, d'après le nom de celui qui en a fait la découverte. La seconde,
la désignons sous le nom de Cycadites linearis. Ge genre parait avoir atteint son plus
nd | développement, dans Ja dernière période de la formation secondaire; après le lignite,
| 12
Pa
D
on ne le rencontre plus. La figure 2 appartient, à la vérité, à ces formes que l’on à généra-
lement comprises sous le nom de Calamites; cependant, nous ne pouvons plus aujourd’hui
la ranger dans cette famille dont elle diffère par un des principaux caractères. L'articula-
tion n’est plus marquée par une simple suture des stries qui se rapprochent et s'unissent, , ni
par les insertions des feuilles, mais par un renflement où les restes de gaines de feuilles
sont encore visibles. La tige plus fortement strice sort de la gaine d’une feuille. On recon-
nait ici l’organisation des Graminées. L'articulation est un véritable geniculus que plusieurs
leuilles paraissent avoir enveloppé avec leurs gaines. La figure primitive des Ee É
traverse plusieurs formes jusqu'au Calamus proprement dit Nous ne savons pas ; à la vé
rité, à laquelle de ces formes appartient cette plante, cependant nous pouvons supposer qu
c'est à une des dernières, et c’est en cffet dans une formation postérieure qu'elle a ct trou
vée avec les Cycadées, à Hôr, en Scanie. Nous la nommons Bayera scanica +
Tab. XLVIIL fig. 1, tirée du grès blanc des bords de l'Elbe près Tetschen, et ce
muniquée par M. le comte François de Thun, l'aîné. Nous avons consulté sur cette figur
cylindrique pinnéé et qui nous était tout- à-fait étrangère, M. le professeur Aghardh
A]
Lund. Ce savant a lui-même hésité sur la place qu'il confenait CAS cette p
cation. Appartenait-elle au règne végétal , ou plutôt est-ce une espèce de corail ? ÉREE
stéra donc indéterminée, jusqu’à ce que She re découverte heureuse nous fournisse de 101
velles lumières sur cet objet. En
Fig. 2, de l'argile schisteuse près de Swina. C'est l'extrémité supérieure dt une > feuille
extraordinaire. Il y a six ans que nous avons trouvé une feuille semblable, mais trois fo
plus longue, imprimée sur la roche du toit de la même houillère: on la brisa en vo
lant l'enlever. Les lobes et les siries de cette feuille rapellent l'espèce de palmier connue
sous le nom de Caryota; mais on ne peut rien aflirmer de ous à ce use _Nots'a
donnons sous le nom de Palmacites caryotoides.
Mesa D, également tirée des mines de Swina, est uné plante ta une
tige articulée avec une suture nue. Elle ressemble aux Calamites, striée comme elles et
ayant des fleurs en épi Lies épis différent de ceux des Equisetum; mais ils ressemblent
aussi peu à ceux de nos Graminées qu’ à ceux de nos Carex. Un examen attentif nous met
très-souvent dans le cas de remarquer que l’on trouve dans la flore primitive des plantes qui .
ont des analogies avec plus d'un de nos genres. Nous sommes rarement en état de les
rapporter exclusivement à un seul genre. Ce genre propre que nous avons maintenant sous
les yeux et que nous retrouverons à la planche LI, paraît former la transition des Equi-
sétacées aux Graminées. Nous lui donnons ae dans notre “FIOre sous ds nom sans Folk
mannia distachia. ù
T. XLIX. impression de la première classe sur de l'argile ta prés de Swina,
représentant la partie du milieu d’une plante articulée. Sur les articulations de sa tige on
croit encore apercevoir les bractées engainantes; les branches sortant des articulations pa-
raissent avoir été verticillées. Les rameaux secondaires et les feuilles linéaires qui ÿ sont
attachées, sont également verticillées. Le caractèré de la famille est distinct, celui du genre
l'est moins. Nous rangeons cette plante dans le genre Bechera que nous avons établi, et
nous la nommons Bechera grandis. Fig. 2 est une branche isolée d’une autre espèce du
même genre tirée du même endroit; malheureusement nous n’en connaissons que des frag- ’
ments. Fig. 35 et 4 sont des impressions de la troisième Cr de cette même plante que
nous avons figurée dans notre premier cahier T. V, fig. Fig. 3 est un morceau du coeur .
d'un arbre sur lequel on peut encore distinguer ae chose du tissu cellulaire; sur la
figure h du même arbre ce tissu est moins distinct; ces exemplaires sont tirés du grès houil-
ler de l’ancienne houille des environs d'Hiskow, cercle de Beraun. Il est difficile de déter- |
ininer la famille, de sorte qu’il faut ranger.ces impressions parmi les douteuses. Fig. 5,
impression. de la seconde classe d’une calamite rameuse, Les branches opposées sortaient
des articulations, et étaient placées en croix comme les feuilles de la Gentiana crucial.
Les noeuds des branches sont restés attachés à l'écorce charbonneuse qui enveloppait la
plante, et il n’en eët resté que les HS RCn sur l'impression concave. Nous l'avons
_nommée Si Crucial.
D
T. L, fig. 1 et 2, du quartz résinite ou demi. ‘opale des environs de Toeplitz, appar-
tenant l’un et l’autre à la formation tertiaire, dans laquelle se trouvent généralement les
impressions des Dicotylédones. Ces deux impressions sont remarquablement distinctes; la
première est vraisemblablement une feuille du Salix fragilis. Quoique la seconde soit éga-
lement irés-nette ct bien caractérisée, on ne peut cependant hé la reconnaître aussi posi-
tivement. Les feuilles trilobées de cette nature appartiennent à plusieurs genres.
Ho -0FIS..3 É une seconde espèce de Cycadée, également de Hbr, en Scanie. Du en a été
ui mention à Ja T. XLVIL.
M Fin, 4, une espèce particulière de Rotularia, qui se présente ICI SOUS une forme
_d'éventail, _quoïqu'elles soient ordinairement verticillées. La tige parait ètre rompue, ce qui
a permis aux feuilles de s’étaler, lors de la compression, dans la forme figurée ; nous la
nommerons Rotularia Polyphylla. Fig. 5 est une fougère tirée de l'argile schisteuse des
mines de Radnitz. La première est la seule que nous ayons trouvée jusqu’à présent avec
les “Indusium des semences. Nous pouvons DR AEn hardiment la ranger parmi les
| Aspidium. “Mais comme nous avons été forcés d'établir des. genres entièrement nouveaux
pour la Flore du monde primitif, nous avons donné à cette plante le nom de Pecopteris
aspidioïdes. Fig. 6, sur de la traumate schisteuse de Ginetz dans le cercle de Beraun;
auprès d’un fragment de la partie antérieure du Trilobites Tessini (Schlottheim), on voit
deux D d’un chaume de graminée ou d'un jonc, peut-être ‘aussi d’une Equisétacée.
Le est, "à la vérité, impossible de déterminer la plante à laquelle ces débris appartiennent ,
mais ils sont néanmoins a comme faisant partie des ne anciennes pétrifications
des terrains, de transition.
nie LI, fig. 1 a, b, sur dé l'argile schisteuse, en Silésie, prés de Wadenbourg. Ces
deux impressions appartiennent au genre Polkmannia déjà mentionné QUE haut, + est
be qu ‘elles dérivent d’une même espèce mais d'âge différent.
Les épis de la première se rapprochent davantage des Equisétacées. Cependant leur
ie verticillaire en diffère entièrement. En général, nous inclinons beaucoup à voir dans
plantes de la premiére période de végétation, plutôt des types, ou dés indices, que des
s réelles de la flore actuelle. Nous nommons cette espèce Volckmannia polystachia.
Fig.
Cr sur de l'argile schisteuse, de la Rônigsgrube, dans la Silésie orientale, et près
ck est une nouvelle espèce de notre genre Annularia. Ce genre qui parait se.
pro 1 des Naiades, se trouve en différentes espèces dans presque toutes les houillères
| ju le < ancienne, tant en Europe qu'en Amérique. Elles paraissent avoir flotté sur la
> des caux avec leurs feuilles verticillées comme nos Callitriche. Annularia fertilis.
Fig. 3, nous présente une tige assez développée ; les branches latérales sont délicates.
te la plante a quelques rapports avec les Chara. Cependant nous ne pouvons lui assi-
u ne place positive et fixe. Nous l'indiquons donc soûs le nom de Bechera dubia.
b. LIL. fig. 1, sur de l'argile schisteuse des houillères de Lébeginn, en Saxe; donnée
le baron de Veltheim, directeur en chef de mines. Cette impression est : un phé-
veau, nous ne sommes pas en état de décider si l’enveloppe charbonneuse qui lui
peut - être présenté un autre dessin. Au surplus le dessin tel qu'il est, est par
régulier. La tige n’est point articulée, comme les Calamites, mais elle est cepen-
e par des anneaux d’attaches des feuilles, qui forment des Verticilles autour de
Au-dessous de cet anneau on voit encore deux semblables attaches de feuilles, mais
istantes l'une de l’autre. Elles sont remplies de charbon. ll semblerait d’après leur
qu au-dessous du verticille supérieur, il existait encore un autre entourage de feuilles
He rtées les unes des autres. Les raies perpendiculaires formées par de petites glandes,
et oblongues sont interrompues par ces points d’intersection; ces glandes ressemblent
que lon voit sur le Lepidodendron aculeatum, tab. VIIL fig. LD Elles feraient
: que dans l'impression qui est sous nos yeux, l'écorce extérieure manque, En effet, |
rès nos connaissances physiologiques, des vaisseaux de cette nature ne sont ordinairement
LS iblés sur l'écorce extérieure. Au surplus, nous ne pouvons pas bien nous rendre
apte d'une manière satisfaisante des fonctions de ces glandes , placées s1 régulièrement en
es perpendiculaires, voisines les unes des autres. La tab. suivante, fig. 5, nous présente
_— | a
D
quelque chose d’analogue, quoique très-différente dans ses stries relevées ; cependant en
aucun cas cette plante si clégamment rayée , avec ses Insertions de feuilles yerhalléss nt
peut être rangée parmi les Lepidodendron, ni parmi les Calanites ; elle ApPATHERS à u
genre particulier que nous nommerons Catenaria, mais elle y figurera seule, jusqu'à ce qu
nous ayons pu nous procurer des lumières sur ses analogues. Fig- 2, impression ( de la.
mière classe sur de l'argile schisteuse de Waldenbourg, communiquée par MI. Zob1, y asses
seur de l'administration des mines. Les côtes larges et en forme de tuyaux ,. les glande
écartées les unes des autres et qui appartenaient vraisemblablement à lattache des feuill
désignent une nouvelle espèce de Syringodendron que nous nommons _pulchellum. | | Fig;
sur de la traumate schisteuse près de Magdebourg, fournie par le baron de V cltheim. AL
impression semblable à toutes. celles que l’on trouve dans des roches plus dures à plus g gr
sières, est indistincte et en quelque sorte défigurée. Il paraîtrait 1Ci d'après le dessin,
l’écusson arrondi du milieu, n’est séparé que par la ligne perpendiculaire ; en examin:
avec plus d'attention. cette empreinte, on pourrait presque supposer que les glandes prop
à chacun des côtés de l’écaille se sont seulement rapprochées, mais elles forment vers \
deux côtés du bord épais une pointe qui n’est point assez clairement indiquée. in
Nous avons fait graver cette impression, surtout parceque celles de la traumate schi-
steuse sont au nombre des plus anciennes que nous connaissions. Nous V'av ons nommée L
pidodendron Veltheimiüi. Fig. 4, sur de l'argile schisteuse de Wettin, communiquée par
baron de Veltheim. Cette très-belle. impression, se distingue par la forme très -n
des. insertions des feuilles .qui paraissent comme régulièrement imbriquées en lignes droites;
| arquées par le haut, elles forment une pointe des deux côtés à l'endroit ou elles s'appu e
sur l'insertion . inférieure et où elles sont comme tronquées , elles forment deux pet es
‘encoignures obtuses. Les glandes dans le milieu sont contigués ; elles ont la forme d'un
double VW. Nous nommons cette espèce Favularia elegans. se
Tab. LIT. fig. 1, du grès rouge ( Todiliegendes), entre Adelsbach et RE ne en
Silésie. C’est une Calamite striée où l'on ne voit aucune articulation. ni n'existe aucun
moyen de déterminer cet exemplaire. Nous ne l'avons fait graver que pour faire connaitre
les impressions de cette formation qui sont rares. Fig. 0 sur de l'argile schisteuse de le
haute et basse Silésie; elle est commune aussi dans la formation de schiste cuprifère et dans -
la plupart des houillères. Les feuilles replices sur leurs bords et les nervures secondaires
| qui partent de la nervure médiale se dirigent horizontalement vers le contour des pinnules,
et paraissent indiquer une Pieris avec ses semences. Nous publions cette fépÊces de fougèst
sous le nom d'Aleutopteris vulgatior.
F19. 3, a, sur de l’argile schisteuse de Zabre, dans la Silésie orientale, et de Wal
denbourg. Ce Lepidodendron remarquable se distingue de tous les autres par une ligne :
perpendiculaire, proéminente , qui traverse les écailles relevées placées en spirales, laquelle
ligne est encore visible sur la roche, lors même que le relief élégant qui décore l'aita che
des feuilles, et qui est empreint dans l'enveloppe charbonneuse tombe. La forme de |
l'écaille proprement dite est STAGE plus étroite des deux côtés vers la partie inferieure où :
ils se rétrécissent, et un peu. évasée. Les écailles ont été déformées par le retrait de l'ar- -
gile schisteuse, et ont pris la figure d’un casque tel qu’on les voit dans les armoiries, mais un
peu de travers, ainsi que la fig. c l'indique. Fig. 3, b, est le revers du même morceau dont
l'enveloppe charbonneuse est déjà en partie tombée. — Lepidodendron Polimannianum. à
Fig. 4, a, b, est un fruit tiré des lignites de Wétéravie. L'amande qui anrait pu
fournir le moyen le plus sûr de décider à quelle famille ce fruit appartient, a disparu. Le
simple contour ne suffit pas pour établir une détermination précise. Fig. 5, a, b, des mêmes
endroits, est une. noix que l’on peut hardiment regarder comme appartenant au genre des
Juglans. Elle se rapproche le plus du fruit du noyer blanc (Juglans alba), si commun .
dans l'Amérique septentrionale. Fig. 6, pourrait bien appartenir à ce même genre. Fig. re
ressemble le plus à ce fruit dont M. le baron de Schlottheim a dit qu'il appartenait à à
une espèce de He sue ENT en a trouvée en Egypte. Fig. 8, nous est 4
totalement inconnu. . e
Tous ces fruits pris ensemble ie LOR trouve en si grande abondance dans le char-
— 49 —
*
bôn de Wéteravie, et qui tous se rattachent à la végétation pésne confirment une re-
Marque qui a souvent été faite, savoir, que la vêé fgétation postérieure à la craie est tout-a-
fait différente de la précédente ou première; et que relativement aux genres, elle a une
entière analogie avec la végétation actuelle.
Fab. LIV. fig. 1, sur du schiste charbonneux, en Angleterre, communiquée par le
. Buckland. Impression de la première classe. Les impressions sur l'argile schi-
sieuse , fortement imprégnée de charbon, ne rendent ordinairement que les contours exté-
_rieurs , et rarement les nervures plus délicates, ce qui est très-embarrassant surtout pour
la détermination des fougères. D'apres son anologie avec d’autres espèces, on peut cepen-
dant admettre cette forme dans le genre Sphaenopteris créé par: port nous nom-
merons celle - ci Sphaenopteris artemisiaefolia.
… : Fig. 2, du même endroit. Cette impression appartient ce au ans
dron tetragonum, dont le baron de Schlotthei m nous a déjà fourni deux figures. Ces trois
figures ne suflisent cependant pas pour caractériser exactement cette espèce. Déjà dans le
sie Cahier nous avons fait remarquer que cette impression ne saurait appartenir au Polypo-
dium corcovadense, et l'inspection de cette dernière nous confirme dans notre opinion. Il
nous est d’ailleurs impossible de. décider sl Le irois figures citées appartiennent à une ou à
plusieurs espèces:
Tab. LV. fig. 1, sur de la maïné calcaire dans Le Ur près de Walsch, en Bohème.
= Impression de la seconde classe, donnée ainsi que la suivante par M. M. les religieux de
| _ l'abbaye d'Osse Ck. Âu premier coup d'oeil tout le monde croira avoir sous les yeux une
| pomme de Pin, entièrement semblable à celles de notre flore, et particulièrement au fruit
an Pinus halepensis. Cependant en les comparant avec soin, il s'élève des doutes qui nous
‘arrêtent, d'autant plus que nous ne possédons pas ce fruit tout entier. Nous le nommons
| Conites ornatus. Fig. 2 est un plâtre du même, coulé dans une impression Creuse.
Fig: 3 et 5 du même endroit, sont vraisemblablement d’un seul ct même genre de la
famille. des Naïades. Les fragments fig. 3 font hésiter entre les Ceratophyllum et les Chara ;
mais Ja tige épaisse et articulée ne se laisse pas facilement classer parmi les espèces connues:
Au surplus il arrive fréquemment que l’on trouve dans les terrains tertiaires des formes que
Von peut. avec une certaine assurance ranger parmi des familles connues, mais qui cependant
diffèrent encore des ÉSrRP ou des espèces existants. Nous regardons ces deux impressions
comme appartenant à une même He et nous l'avons at sous le nom de Rechera
charaeformis. : | | |
ne Fig. ré ‘impression de . Hremtéte classe des hutillères de Snhate Elle appartient
évidemment à a nos Rotularia. Sa grandeur et ses feuilles moins profondément découpées et
moi s. séparées que dans les autres espèces aise en faire une espèce particulière. Nous
ons Rotularia saxifragaefolia.
Fig. 6 et 7 tirées du minérai de fer près H'Esebyreilor. M. de N em el vient
as ublier dans soh second cahier sur les arbres fossiles dont la position est verticale,
tab. di; les figures. représentent ce fruit sous deux aspects différents , afin de faire
| qu il est triloculaire. Quoique l’on n’y remarque aucun trou, il parait cependant
cher du fruit des Palmiers plus que de tout autre, c'est pourquoi nous Hadiques
de à nom de Palmacites Nôoggerrathii.
Tab. LYL. fig 1 et 3, sur du schiste charbonneux noir dame de Jarow, Des
t de Durham. Impressions de la première classe. Elles appartiennent toutes les deux,
16 nous croyons, aux Lycopodiolites, _ La fig. 1, a de la ressemblance avec les branches
notre Lycopodiolites dichotomus. Gependant les feuilles sont ici trop minces et elles ne
pas roides , ce qui est un caractère des Lycopodiolites. C'est pourquoi nous le publions
; 4 dou de Lycopodiolites affinis. La fig. 3 se distingue par la forme tout- à fait parti-
ère des attaches de feuilles qui sont en coeur. De la partie supérieure, elle est fourchue,
tère distinctif de ce genre. La forme des feuilles est indistincte. Nous le nommons
y opodiolites cordatus. Fig. 2, du même endroit, est uné espèce particulière du Sphae-
pteris de B rongniart, dont nous avons parlé plus haut, Nous désignôns cetie espèce
2
pa T “ie de strictas .
me. D
Tab. LVII, sur de l'argile schisteuse de la galerie de Fréderic à Saarbrück; aussi en
D rn et dans le traumate des environs de Magdebourg, impression de la première classe
Dans: nôtre 3% cahier tab. XXVII,. nous avons décrit une espèce différente de ce même
genre, sous le nom de Lepidolepis, parce que nous croyions reconnaître des attaches de
feuilles écailleuses sur cette impression. Cependant nous avons depuis acquis la conviction.
tant par l'examen de la présente impression, que par celui : d’autres impressions semblab
qu’ici ce ne sont pas des attaches de feuilles ; mais de veritables feuilles cylindriques, comr
le sont ordinairement celles de plantes grasses. loi elles sont en partie rompues. Si le poi
d'insertion était visible, alors cette plante ressemblerait aux Variolaria. Ces plantes avaien
aussi cela de particulier, qu’elles s’arrondissaient par en haut, comme quelques espèce
d'Euphorbes et le Melo-cactus, où à l’extrêmité supérieure une touffe de poils ou quelq u
chose de semblable couronnait la plante. Nous avons remarqué cette circonstance sur un
Vüriolaria de Saarbrück, et sur une plante de ce même genre dans les Organic remains
Steinhauer. Œlles paraissent donc avoir été les représentants véritables de la famille
plantes grasses, dans le monde primitif. Nous l’avons décrite sous le nom de FHnorria Sellon
Tab. LVIIL. fig. 1, sur de l'argile schisteuse des houillères VRP E commu
quée par M. Graser, directeur des mines. : Impression de la première classe apparte
à la famille des Equisétacées. Nous avons nommé ce genre dans nos premiers cahie
Schlottheimia; des écrivains des siècles précédens l'avaient nommé Hippurites. C'est in
espèce remarquable avec de longues feuilles en halenes, canaliculées au milieu, et qui ont
beaucoup de feuilles dans un verticille, Comme le nom de Schlottheimia avait déjà
antérieurement introduit dans le sysième, nous l’appelerons désormais Bruckmannia Me à
Fig. 2, sur de l'argile schisteuse d’Eschweiler , donné par M. Sack, de Bonn.
impression de la première classe, représente un Syringodendron aplati. Ha cela de remar
nie que les attaches de feuilles, ne se présentent qu'alternativement sur la partie rele-
vée des côtes qui le composent, de manière qu'une côte est nue, et l’autre ne l’est pas: La
glande orbiculaire . de l'insertion du pétiole est au milieu d’un écusson ovale retréci aux deux
extremités et indique trés -bien le pourtour du pétiole. Syringodéndron alternans. Fig. 3,
a, b, c, d, déjà publiée par M. de DRE UE représente un fruit semblable à une noix,
de quatre côtés différents. On ne peut, à la ER rien dire de positif sur ce fruit, cepen-
dant il est assez vraisemblable qu'il appartient à la famille des Palmiers. D là ze ne
le rangeons, sous le nom de Palmacites dubius. £ | tn q |
Tab. LIX. fig. 1, impression de la première classe, sur de Targile schisteuse des
houillères de Saarbrück; dans la collection de M. Stum de cette même ville M. de Ber- j
ghes, ingénieur en chef des machines, a eu la complaisance de m’en fournir le dessin.
Ce fragment d'arbre appartient infailliblement à une espèce particulière de Calamite;
elle est striée comme toutes les autres. Les articulations en sont moins distinctes, mais elles
sont cependant indiquées; les cicatrices des branches sont placées, et sur l'articulation et.
dans les intervalles; ils forment un quinconce, comme les attaches de feuilles dans les Le:
pidodendron. ‘Nous nommons cette espèce Calamites regularis. Fig. 2, impression de la
première classe sur de l'argile schisteuse grise de la seigneurie de Radnitz, représente une
fougère, où l'écorce charbonneuse étant tombée en grande partie, le développement des ner-
vures bi- et trifourquées peut se distinguer très- clairement. Nous retrouvons une confor-
mation semblable dans plusieurs genres de nos fougères, c’est ce qui empêche de déterminer
cette RO Gette circonstance qui se renouvelle chez toutes les fougères, nous a dé-
terminé, à l'exemple de M. Brongniart, d'établir pour les impressions des fougères des .
caractères génériques proprés, sans aucun rapport avec nos fougères actuelles: nous avons
nommé celle - ci Pecopteris bifurcata.
Tab. À, est une représentation d’une fougèe. arborescente qui croît dans le Brésil,
que Desvaux a décrite comme un nouveau genre (Didymochlaena) et que Willdenow
place parmi les ÆAspidium. On la publie ici pour la comparer avec le genre Pepe
dron; la forme extérieure en écailles des attaches de feuilles, ressemble de bien près à nos
impressions à écailles; mais la partie intérieure de l’organisation est complètement différente.
Le pétiole des feuilles de fougères qui est formé uniquement de vaisseaux tubulaires, laisse,
lorsqu'il se. détache de Ja tige, une quantité de vaisseaux brisés qui n'observent entr’eux
aucun ordre symétrique ; quelquefois ces vaisseaux continuent de croître en forme de racines
aériennes. Chez tous les arbres à écorce écailleuse, Fattache de feuilles est toujours symé-
trique, quoique diversement figurée, Les vaisseaux ont une forme différente. -L’attoche avait
particulièrement lieu au bord, et dans le milieu on voit les glandes, qui vraisemblablement
ont été formées par des faisceaux de vaisseaux, au moyen desquels les sucs passaient de la
tige dans le pétiole. L’organisation de ces plantes du monde primitif était dès-lors très-
différente de celle de nos fougères, malgré la ressemblance qu’elles ont sous le rapport des :
contours extérieurs de l’écorce, et quoiqu’elles aient pu appartenir à la même famille.
Le caractère générique que Desvaux en a donné sur paru inexact, nous en don-
nons ici un autre plus fidèle et plus vrai,
55
| Didymochlaena Devaux.
Sori oblongi geminati submarginales. Indusium ellipticum subpeltatum soris interpo-
situm medio longitudinaliter affixum, margine liberum. Kaulfufs enum. p. 184.
Sori elliptici medio divisi marginales, indusium ellipticum (F. 5.) medio longitudina-
liter affixum, margine liberum, caducum. Semina linearia vérmicularia (F. 7.) S.
. Sori nequaquam geminati sunt sed medio partiti per linéam verticalem affixionis in-
dusi, indusium non oblongum sed ellipticum. -
D. sinuosa Dev. Im Berl. Mae. 5. p.303. Journal de Bot. Sec. ser. I. p. 23. T, IL £. A.
| _ Diplazium pulcherrimum. _ Fa ue a Flor. Bras. i in cu Scient. fasc. 17. p. 202.
1 CIE EE 2 ee
_ Aspidium squamatum Willd. Sp. pl. 5. p. 256 Poir. Dict. suppl. 4. p. 521.
Aspidium truncatum Swar z Syn. Fil, 52 et es Willd. Sp. pl 5. p. 256, Poir.
L Dict. ou 4 D. 910: és
| Adiantum lunulatum- Houttuyn Linn. PA. Syst. 13. D. 252.
Adiantum mas, caule squamoso. Petiv. PL 23 "0 EVE
_ Lonchitis de et cauliculis squamosis. Plum. Fil. p. 43. T. LVI.
: ‘ÆExplicatio Fab. À
: Fe 1. Sectio trunci cum cortice magnitudinis naturalis. FE. 2. Sectio transversalis ejusdem,
FE 3. Basis frondis a trunco separata. F, 4. Pinna secundaria nat. magn. F5. Pinnula cum fructi-
ficatione, aucta. Fig. 0. Indusium cum soris, auctum. F.7. Semen vermiculare, auctum.
Tab. B. Nous avons fait graver cette planche pour le même but. Elle a surtout pour
bjet d'indiquer comment dans certaines tiges de fougères, après la chûte des pétioles, les
aisseaux rompus se développent en racines aériennes, et recouvrent la tige de telle ma-
ière que les attaches de feuilles cessent entièrement d’être visibles.
Cette. circonstance PEU: relativement aux impressions, avoir pour résultat qu'une
oppe. de charbon rayée en stries longitudinales recouvre entièrement les attaches de
de sorte qu'on ne peut les voir que lorsque cette enveloppe charbonneuse est dé-
ainsi que cela parait être le cas dans plusieurs figures publiées par Rhode. Comme
_fougère, qui - fait partie de la collection Brésilienne de Vienne, n’est pas encore con-
s en RUE ici la sdéRREIRIoR
_Cyathea Dtraie : Pol
F ous dar ad basin aculeatis, pinnis inferioribus quandoque suboppositis ,
il us alternis subsessilibus lanceolato- acuminatis, pilosis, pinnulis pinnatifidis lanceo-
LC minatis ee. confluentibus , sis obtusis a He soris serlali-
E abitat in prie Capitania Goyaz ad Gancho do Gérerle Delgado, in via ad
novas. Poll Ho |
Descriptio. Stipes orgialis arboreus diametro rgtadir , teïes, radicibus
densissime obductus, insertionibus frondium ellipticis distantibus spiraliter adscenden-
Fronde tereti digiti crassitie 4-5 pedali, ferrugineo - hirsuta, inferne spinosa, bipin-
pinnis pedalibus, pinnulisque lanceolatis acuminatis apice confluentibus, laciniis sub-
obtusis integerrimis pilosiuseulis, soris serialibus confertis rotundatis.
Nomen specificum creatum in memoriam Illustris Ferdinandi Delgado Freire
13°
dio ms nadieto. “expeiitionis à nostrae fautori munifico. Pohl
Hifi 29 Explicatio Tabulae B.
pool s'Éipes! ‘ad medium usque eultro abrasus ut insertiones frondorum in “conspèctum:
niant, altera parte, radicibus :aëreis tectus. ::F.:2. Sectio transversalis os nat. eRAGRES FE.
Basis frondis. | si 4. HN pipes Fe be Fipnula lobo aucio.
Cite nie ainsi que des deux “précédentes, est conservée » dans 1 collections Brés ienn
a Vienne. : |
Has Scan onpbe PohL
Frondibus bipinnatis, inferne aculeatis alternis, petiolatis ne. pinnis pi
fidis lanceolatis acuminatis apice confluentibus, laciniis subfalcatis - acuminatis integerri
glabris, soris, solitaris alternis rachi adfxis. . ane |
. Habitat in Brasiliae Capitania Goyaz ad. ee non D st. Izidro. L. Eos
Des CET ptio. Stipes | arboreus . orgialis diametro. biuncialis, . teres, villo ssim
aculeatus., radicibus aëreis interimixtis obductus , cicatricibus foliornm insertionis elli tic
distantibus alternis, spiraliter adscendentibus. Fronde tereu;. basi latere interiori acul 1
ceterum -glabra 5 — 6 pedali, bipinnata, pinnis alternis lanceolatis acuminatis de pedalibus
pinnulis triuncialibus alternis, acutis, glabris apice confluentibus et subintegerrimis ,. lac
subfalcatis acuminatis integerrimis , soris géminatis rotundatis alternis rachi affixis. Hé:
‘Æxplicatio Tab: C:
| Fig. eu Pars stipius Re naturali. . F, 2- Sectio tes magn.
F2 Loue cum soris, auctae, K. 4. Apex pinnae, magn. nat,
Tab. D, doit également servir pour comparaison avec les IVar ades et Fe Equiséta ê
Fig ah Equisctum hyemale, . indique suïtout, là où les internoeuds son
dépouillés des bractées. engainantes, la ressemblance avec les Calamites qui sont simplemer
articulées, et fig. D :4,<D _ Equiseium arvense avec celles qui ont des attaches de feuilles au
dessous des articulations. Bien que cette ressemblance ne suffise pas pour prononcer sur À:
genre et encore moins sur espèce elle autorise cependant des solpsione relativement àl
re OÙ à HP serres Je
Fig. ds Hippuris raritima, 68. h, HRÉparX vulgaris, fig. 5, Chara tomentosa, pe
6, MpRlBé spièalum, ‘fig. 7, Ceratophyllum dernersum, sont de Naïades dont 1 : :
formes rentrént plus ou moins dans celles des Rotularia, des Bayera etc. que nous avons
décrites , comme Naïades primordiales. Une détermination plus précise serait hasardée et
d’ailleurs contraire au but que nous nous sommes proposé. En effet jamais nous n'avons
pensé que les plantes primordiales existent encore quant aux espètes, maïs seulement que
les familles des temps primitifs sont aujourd'hui représentées par d’autres espèces plus nome
breuses et dont l'organisation est en lrarmonie avec les rapports divers des climats qui
tagent aujourd’ huï notre globe. Fer ; Hi fa
Tab. E, représente la tige du Polynodiunt armatum de Spièizs plusieurs exemplaire
ont été apportés du Brésil à Bérliñ, et l’un d'eux y porte aujourd’hui des semences. M.
Otto, inspecteur du jardin, a eu la complaisance de nous en communiquer un autre qui
était mort; cet exemplaire est parfaitement propre à établir des comparaisons avec les arbres
à écailles trouvés dans ‘une position verticale. La souche, et la racine un peu renflée et.
couchée à plat sur le sol (laqüelle ne consiste qu'en racines acriennes qui se partagent ici
et dont une partie s'élève le long de la tige, et l’autre partie s'enfonce dans la terre), môn-
trent très - distinctement pourquoi nous ne trouvons jamais de racines véritables aux arbres,
fossiles de cette famille. En effet, ces faibles racines, là où elles n'étaient protégées par
aucune écorce, ont été détruites par l’ensablement ou par l’entassement des fanges, parce que
l'humidité pouvait dès-lors pénétrer de tous côtés par les intervalles, tandis que la tige
dont l’écorce fit résistance, fut seulement remplie intérieurement, et recouverte au dehors.
Nous remarquons de plus à cette tige et à sa souche, que les feuilles sont adhérantes à
leurs attaches par une quantité de vaisseaux placés autour de la circonférence, et par un
ON
©)
moindre nombre de semblables vaisseaux, partagés sans ordre régulier en trois groupes
différents placés au milieu. En cela les fougères de notre flore, en général, se distinguent
D ment de celles de la ‘flore primordiale. Æn effet, chez les fougères anciennes
l'attache à la circonférence ne consiste que dans une espèce de renflement, et dans le milieu
| de lattache au contraire elle est formée par des vaisseaux rangés avec une exacte symétrie.
_ Enfin nous remarquons encore que sur la fougére ici figurée, la séparation de la feuille n’a
+ pas lieu immédiatement sur le plan uni de l'écorce, comme chez les Didymochlaena et les
Cyathées, mais qu’elle s'effectue à peu-près à un pouce au-dessus de la tige, que la partie
du pétiole qui reste, et qui est en quelque sorte ornée par quelques petits écussons d’at-
tache, se couche sur la tige et da recouvre, en compagnie avec les racines aériennes des
intervalles. Ainsi l'impression de cette fougère présénterait extérieurement deux espèces
différentes d’attaches écaillées analogues, quoiqu'un peu différentes, comme nous les avons
vues dans le Lepidodendron ornatissimum de Steinhauer et Rhode. |
Nous terminons notre travail sur la flore du monde primitif avec la même opinion
que nous avions en le commençant, savoir, que la végétation primordiale a été soumise à
: des développements modifiés par les mêmes lois naturelles auxquelles la végétation actuelle
obéit; mais que d’après les rapports qui existaient alors entre la croûte du globe, l’atmo-
sphère et la température, elle a produit des plantes analogues, il est vrai, mais différentes
cependant, et qui ont été englouties par des révolutions ultérieures du globe; que la seconde
période de végétation produisit de nouvelles formes, mais en obéissant aux mêmes lois, et
“que ces formes ont également trouvé leur tombeau dans une nouvelle révolution terrestre;
qu enfin une troisième végétation succéda aux deux précédentes, mais séparée en-zones ou
limats divers, et qu’elle développe encore (toujours sous l'influence des lois analogues
fsultant des divers rapports de la croûte du globe, de l'atmosphère et de la température)
es formes a analogues, mais — ii Les ape sont en ie si in
à mere & oenereenes
. ALBTH OPTERIS brachyloba.
À . à lonchitidis.
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